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In medio stat virtus

Q u o t i d i e n n a t i o n a l

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S a m e d i 3 0 j a n v i e r 2 0 2 1

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In medio stat virtus

CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (11

E

JOURNÉE)

CRB-ESS, un choc à 6 points

Le leader reste sur cinq victoires de suite hors de ses

bases, dont deux à Alger.

Page 14

UN PREMIER LOT RÉCEPTIONNÉ, HIER, À L’AÉROPORT DE BOUFARIK

Le vaccin arrive enfin !

In medio stat virtus www.cresus.dz

Cette fois-ci, c’est la bonne. Après les annonces du genre, « arrivée imminente » du vaccin, « le vaccin sera réceptionné avant la fin du mois», qui n’ont convaincu personne, un premier lot du vaccin russe Spoutnik V est

effectivement arrivé hier après-midi à Boufarik, dans la wilaya de Blida, à partir de laquelle l’opération de vaccination sera entamée dès aujourd’hui. Page 3

RETOUR À LA RETRAITE PROPORTIONNELLE

Le niet

de Djaâboub

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaâboub, a fait savoir que son département exclut

catégoriquement le retour à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge.

Page 3

VICTIMES ALGÉRIENNES DES ESSAIS NUCLÉAIRES FRANÇAIS

Un seul dossier accepté à ce jour P. 2

COLLECTIVITÉS LOCALES

élus locaux 386 suspendus

Page 5

(2)

Quotidien national, édité par la SaRl CELIGNE Éd. & Com.

DIRECTEUR DE PUBLICATION SamiR meHalla

celigned@gmail.com redaction@cresus.dz tel : 021 65 51 98 REDACTEUR EN CHEF Said meKla

Rédaction/Administration maiSoN de la PReSSe taHaR dJaout 1, Rue BaCHiR attaR 1er mai - algeR

Marketing : 0770 150719 dp@cresus.dz

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ACTUALITÉ

CRÉSUS #551 DU SAMEDI 30 JANVIER 2021

4 2

1 739 doSSieRS deS ViCtimeS algéRieNNeS deS eSSaiS NuCléaiReS FRaNçaiS déPoSéS

Un seul dossier accepté à ce jour

U

n seul dossier algérien a été, à ce jour, agréé par le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen) créé par la loi morin. une seule indemni- sation sur les 545 accordées au total. les rares dossiers reçus d’algérie (52 seule- ment sur un total de 1 739) sont tous mal ficelés, incomplets, «à côté de la plaque».

Pourtant, des milliers d’algériens résidant à proximité de Reggane ou d’in-ekker, ex- employés sur les sites durant la période concernée (1960-1967)- remplissaient, eux, les conditions et seraient aisément éligibles. or, leurs dossiers ne parviennent quasiment pas au Civen. alain Christnacht, le président du comité déplore cette situa- tion : «il y a un biais quelque part. l’infor- mation n’est pas diffusée sur place et nous n’avons pas en algérie d’interlocuteurs comme en Polynésie française» dit-il.

Selon lui, le problème naîtrait donc de

«l’absence d’encadrement politique ou associatif» des victimes algériennes, pour l’essentiel des populations sahariennes laissées pour compte. il existe certes quelques associations comme l'associa- tion du 13 février 1960 à Reggane ou l’as- sociation des victimes de taourirt à in- ekker mais elles sont dépourvues de moyens pour ficeler des dossiers répon- dant aux critères de la loi morin. Quant aux propositions de coopération franco- algérienne en la matière, elles ne trouvent guère d’écho. «Nous avons proposé d’ai- der matériellement les associations algé- riennes mais nous n’avons eu aucun retour», regrette Jean-luc Sans, le prési- dent honoraire de l’association des vété- rans des essais nucléaires (aVeN), dont l’activisme a réussi à imposer la question de l’indemnisation dans le débat public en France. la France ne quittera pourtant pas totalement le Sahara au moment du démantèlement des sites nucléaires, en 1967. en septembre 2020, deux experts français en désarmement, Patrice Bouve-

ret et Jean-marie Collin ont appelé dans une tribune publiée lundi dernier dans le journal le monde, le gouvernement fran- çais à «collaborer» avec les autorités algé- riennes afin que «soient retrouvées les matières radioactives enfouies dans le sud algérien» en conséquence des 17 essais nucléaires ef-fectués par la France :

«Plus de cinquante ans après le dernier essai nucléaire français au Sahara, le passé nucléaire de la France ne doit plus rester enfoui dans les sables. il est temps de déterrer les déchets provenant des 17 essais réalisés entre 1960 et 1966 par la France au Sahara, pour assurer la sécurité sanitaire des générations actuelles et futures, préserver l'environnement et ouvrir une nouvelle ère des relations entre l’algérie et la France», font-ils remarquer. Patrice Bouveret et Jean- marie Collin notent que si la mise en

œuvre de certaines mesures dans le cadre de cette collaboration «nécessitera du temps (expertise radiologique, étude sanitaire sur le risque transgénération- nel), d'autres peuvent être engagées sur simple décision politique». ainsi, la ministre française des armées «peut rapi- dement transmettre aux autorités algé- riennes la liste des zones d’enfouissement des déchets», recommandent-ils, relevant que «cette demande est désormais relayée par des députés». ils soulignent que la France doit fournir à l'algérie «l'ai- de technique» et «l'apport d'informations sur les zones où elle a enterré les déchets» et rendre, ainsi, «pleinement possible» la mise en œuvre des diffé- rentes obligations du traité. ils relèvent que la présence sur les sites des essais de matériel contaminé par la «radioactivité volontairement enterré» et de matières

radioactives (sables vitrifiés, roches contaminées) issues des explosions nucléaires présentes à l'air libre reste un sujet «tabou» en France. Selon eux, la pré- sence des déchets radioactifs « engendre des risques sanitaires importants pour les populations locales, les générations futures, tout comme pour l'environne- ment», ajoutent les deux experts qui ont réalisé une étude qui dresse un premier inventaire de l'ensemble de ces déchets, radioactifs ou non, abandonnés par la France. l'étude a été élaborée sur la base de témoignages, de visites de terrain et de recueil de documents, dont un rapport classé «confidentiel défense», versé aux archives du ministère français de la défense. les deux experts considèrent que l'opposition frontale de la France au tiaN «ne peut pas être un argument»

pour conserver encore plus longtemps des données susceptibles de mettre un terme à un problème humanitaire : «de plus, cela serait un contresens au proces- sus de réconciliation entre les peuples français et algérien, selon les mots du président emmanuel macro», font-ils remarquer : «Comment ce travail mémo- riel pourrait-il laisser de côté plusieurs dizaines de milliers d'algériens (...) qui ont participé (ndlr: à leur corps défen- dant) à cette sombre aventure atomique et qui en subissent encore les effets ?», s'interrogent-ils. de même, certains cri- tères de la loi morin (relative à la recon- naissance et à l'indemnisation des vic- times des essais nucléaires français) «doi- vent être revus, comme cela a été le cas en Polynésie, pour permettre enfin aux populations victimes en algérie de dépo- ser un dossier d'indemnisation», préconi- sent-ils : «il est temps que la France ouvre ses archives et mette en œuvre, de façon rapide, ces mesures pour sortir du déni ce chapitre sur les essais nucléaires», concluent les deux experts.

Mahmoud Tadjer

le Rapport Stora sur la mémoire ne finit pas de susciter des réactions au sein de la classe politique en algérie, plus d’une semaine après sa remise au président français emmanuel macron. ex-candidat à la présidentielle de décembre 2019, le président du mouvement el Bina, abdelkader Bengrina, l’a qualifié de « choquant ». « C’est un rapport choquant qui consacre la politique de trompe- rie qui vise à blanchir le visage du colonialisme, en sautant sur les faits et en les falsifiant », a critiqué le chef du parti el Bina, dans une tribune publiée sur sa page facebook, jeudi à l’occasion de la commémoration du 63e anniver- saire de la grève des 8 jours (28 janvier-4 février 1957).

l’auteur reproche en effet à l’historien de considérer ce qui s'est passé en algérie « comme une guerre et non une occupation», et d’avoir prétendu que « la lutte du peuple algérien était contre la privation et non le colonialisme! ».

le qualificatif de « choquant » utilisé par Bengrina trouve ses origines dans les déclarations faites par macron en 2017 lorsqu’il était en visite en algérie pour sa campagne présidentielle. « Nous avions beaucoup d'espoir en les pré- cédentes déclarations du président macron qui, en tant

que candidat, avait exprimé sa volonté d'ouvrir ce dossier et avait montré du courage en qualifiant les actes du colo- nialisme français en algérie de crimes », affirme-t-il, avant de « regretter » le contenu du rapport élaboré par l'histo- rien Benjamin Stora à la demande du président Français lui-même.

Combien même le président d’el Bina dit prendre acte de « certaines reconnaissances » dans ce rapport, néan- moins elles restent, dit-il, « loin des aspirations qui expri- ment une volonté sincère de surmonter les conséquences du passé colonial ». le rapport Stora, ajoute Bengrina, « aurait pu être l'occasion de clore les dossiers de la mémoi- re entre nous et le passé de la France coloniale », tout en préservant notre droit de ne pas oublier ses crimes. « mais l'auteur du rapport a commis l’erreur d’avoir tenté d’em- bellir les actes odieux du colonisateur », a asséné le chef du parti islamiste, estimant cependant qu’« il est encore temps » pour rattraper le sujet et le corriger « en désignant les faits par leurs noms ». abdelkader Bengrina n’y va pas par le dos de la cuillère pour défendre le « droit » du peuple algérien à ne pas oublier le tragique souvenir de la

colonisation française et dont la page « ne saura se refer- mer qu'avec reconnaissance et les excuses, outre les pour- suites judiciaires, le dédommagement matériel et moral ».

Relevant « l’enracinement de la culture colonialiste » chez une bonne partie de l’élite française, voire même dans les institutions, Bengrina a dénoncé cette partie de la France qui, selon lui, « se dérobe de ses responsabilités à recon- naitre les crimes, les pillages et les abus commis durant 132 ans de colonisation ». Sans détours, il rappelle alors « le droit de l'algérie à récupérer ses archives, en particulier celles liées aux essais nucléaires français dans le Sahara algérien ainsi que les restes des martyrs de la résistance ».

avant abdelkader Bengrina, plusieurs acteurs politiques ont réagi au rapport Stora, comme le président du mSP ou encore l’ancien diplomate abdelaziz Rahabi. mais, jusqu’à présent, point de réaction officielle de la part des autorités algériennes. il faut savoir que, de son côté aussi, le prési- dent, abdelmadjid tebboune, a désigné son conseiller, abdelmadjid Chikhi, pour travailler sur ce dossier de la mémoire.

A.M.

RaPPoRt de StoRa SuR la mémoiRe

« Choquant », selon Bengrina !

Le dossier des victimes algériennes des essais nucléaires français n’a pas pris trop de place dans le rapport de Benjamin Stora remis il y a quelques jours au président français Macron. Pourtant c’est l’un des chauds dossiers

sur lesquels la partie algérienne va devoir se concentrer, car la question est éthiquement et moralement

essentielle dans la normalisation des rapports.

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le ministre du travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale, el Hachemi djaâboub, a fait savoir que son département exclut caté- goriquement le retour à la retraite propor- tionnelle et sans condition d’âge. en réponse à une question d’un député lors d’une pléniè- re à l’assemblée populaire nationale (aPN), autour de cette question, il explique que cette décision est survenue, suite au déficit enregistré par la Caisse nationale des retraites. « en l’état actuel des choses, pour la question de la retraite proportionnelle et l’in- tégration des jeunes diplômés dans le monde du travail, il est impossible de revenir à cette procédure compte tenu du déficit de la CNR » a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a tenu à rappeler les circonstances dans lesquelles cette procé- dure a été appliquée, à savoir, selon lui dans une conjoncture exceptionnelle, en 1997, à cause de la situation économique, dans laquelle se trouvait le pays, « suite à l’appli- cation du programme du Fmi, qui a entraîné la fermeture de nombreuses entreprises et le licenciement d'un grand nombre de tra- vailleurs ». et d’ajouter : « a ce jour, la procé- dure a profité à plus de 1 million de per- sonnes, ce qui a mis à mal l’équilibre finan- cier de la CNR et créé, dès 2013, un déficit structurel ». le premier responsable du département du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale a précisé que face à cette situation, la Caisse nationale des retraites a sollicité l’aide de différentes caisses de la sécurité sociale et du Fonds national d'inves- tissement (FNi) pour assurer le versement

des pensions de retraite. Sur ce volet, le dg de la CNR, Slimane melouka, avait fait savoir récemment que « le déficit financier de la CNR s'élève à 700 milliards de dinars », sou- lignant que ce déficit, qui connaissait « une augmentation significative » durant la pério- de 2014-2018, est « stable » depuis 2019 grâce aux mesures prises par la tutelle. Pour rappel, la retraite anticipée est instituée par le décret législatif n°94-10 du 26 mai 1994.

les dispositions relatives à la retraite antici- pée ne sont applicables qu’aux salariés du secteur économique susceptibles de perdre leur emploi de façon involontaire, pour rai- son économique et dans le cadre, soit d’une compression d’effectifs, soit d’une cessation légale de l’activité de l’employeur. aussi, le licenciement pour cause économique d’un salarié remplissant les conditions d’admis- sion au bénéfice des prestations de la retrai- te anticipée est interdit.

Sérine. H

ACTUALITÉ 4 3

CRÉSUS #551 DU SAMEDI 30 JANVIER 2021

L

e ministre des ae à qui aurait été confiée cette mission par le pré- sident tebboune, a réussi son pari en débloquant une situation qui a trop duré et a même commencé à décourager les millions d’algériens. le ministre des ae a réussi là où les membres de la Commission nationale de suivi de la pandémie ont mis longtemps à mettre au point une stratégie efficace. l'algérie qui a passé une première commande de 500 000 doses de vaccins russe anti-Covid-19, Spoutnik-V a réceptionné hier le premier lot du vaccin, ce qui lui permettra de lancer dès aujourd’hui l’opération de vaccination à partir de Blida, la wilaya d'où est parti ce virus en février 2020. une première cargai- son du vaccin russe va arriver vendredi (hier) à l'aéroport de Boufarik, a indiqué le ministre de la Communication, porte- parole du gouvernement, amar Belhimer, qui a souligné que «la campagne de vacci- nation sera lancée symboliquement à par- tir de Blida», longtemps considérée comme premier foyer de l'épidémie en algérie. «les premières doses du vaccin seront administrées au personnel du corps médical, aux personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques avant d'élargir l'opération aux différentes catégories de la société», a-t-il précisé dans une déclaration à la presse nationale. en plus du vaccin russe, il est attendu que l'algérie reçoit un second lot de vaccin anti-Covid-19 en pro- venance de la Chine et de l'inde, ainsi que d'autres pays. l'algérie devrait, en effet, réceptionner, en février, un autre lot du vaccin développé par le laboratoire phar- maceutique anglo-suédois astrazeneca en collaboration avec l'université d'oxford.

dans la perspective du lancement de la campagne de vaccination, une formation des encadreurs de cette campagne contre la Covid-19 a été lancée dernièrement.

«Ces formateurs sont appelés à former, à leur tour, d'autres personnes au niveau local», avait souligné le porte-parole du Comité scientifique chargé du suivi de l'évolution de la Covid-19, le dr djamel Fourar.

DEUx DOSES ADMINISTRÉES EN L’ESPACE DE 21 jOURS Selon ce responsable, le vaccin « sera administré obligatoirement en 2 doses, pour la même personne avec un intervalle de 21 jours. autrement, ce vaccin sera sans effet étant donné que chaque dose ne pro-

cure que 50 % d'immunité contre le virus», a-t-il expliqué, insistant sur l'importance que le personnel de la santé soit la premiè- re catégorie de la population à en bénéfi- cier, suivi des différents corps de sécurité, des citoyens âgés de 65 ans et plus, puis des malades chroniques. S'ensuivra, enfin, toute la population de 18 ans et plus, les essais cliniques entrepris dans le monde n'ayant pas concerné, à ce jour, celle en dessous de cette tranche d'âge ainsi que les femmes enceintes», a-t-il soutenu, avant d'insister sur les critères de «sécurité, d'ef- ficacité et de chaîne de froid» sur lesquels

s'est basée l'algérie dans ses choix de vac- cins. le dr Fourar a tenu, dans ce contexte, à rassurer la population, soutenant que

«l'algérie a opté pour des vaccins sûrs, avec une bonne innocuité et le moins d'ef- fets secondaires. il faut aussi savoir que la campagne de vaccination durera un an ou plus» a-t-il prévenu, faisant remarquer qu'

«aucun pays ne peut mener sa campagne de vaccination avec un seul vaccin». il a estimé, à ce titre, qu'«un taux minimum de 60 à 70 % de couverture vaccinale» est nécessaire pour réussir à stopper la circu- lation du virus. et de rappeler qu'en sus des vaccins importés, l'algérie bénéficie du dispositif Covax de l'organisation mondia- le de la Santé (omS), incluant 190 pays et garantissant à ces derniers de faire vacci- ner, à proportions équitables, 20 % de leurs populations respectives. détaillant le plan de vaccination qu'il qualifie de

«flexible et modulable», dr Fourar a assu- ré que «tout le monde est prêt» pour mener à bien la campagne y afférente, d'au- tant plus que les vaccins choisis par l'algé- rie sont «traditionnels, avec le même fonc- tionnement que ceux auxquels elle s'est habituée, car n'ayant pas subi de manipula- tion génétique». en plus de la chaîne de froid «disponible», la logistique liée à la campagne de vaccination s'appuiera sur les 8 000 centres habituels à une telle opé- ration, a-t-il rappelé, faisant savoir que

«d'autres pourront être mobilisés au niveau des hôpitaux, si nécessaire». de même que des équipes mobiles se déplace- ront vers les zones d'ombre et enclavées du pays afin de faire bénéficier l'ensemble de la population du vaccin, a-t-il poursuivi, précisant que «toute personne vaccinée se dotera d'un carnet de vaccination, qui pourrait, à l'avenir, être exigé par certains pays lors de déplacements à l'étranger».

Mahmoud Tadjer

Suite à uN eNtRetieN téléPHoNiQue BouKadoum et laVRoV

Le vaccin Spoutnik V est arrivé

RetouR à la RetRaite PRoPoRtioNNelle

Le niet de Djaâboub

Il a suffi d’un coup de fil jeudi dernier entre le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et son homologue russe Sergueï Lavrov pour que la machine se débloque avec la réception hier du premier lot

du vaccin Spoutnik V à l’aéroport militaire de Boufarik.

initialement prévu en 2018, puis reporté pour 2020, au jour d’aujourd’hui aucune date officielle n’a été annoncée concernant le lan- cement effectif du 6e recensement général de la population et de l'habitat (RgPH), mal- gré l’importance de cette opération qui constitue un outil stratégique pour l'élabora- tion de toutes les politiques publiques futures. aussi, l'office national des statis- tiques (oNS) a réalisé son dernier (5e), recensement général de la population et de l'habitat en avril 2008 alors que ce dernier devrait être organisé tous les 10 ans, soit un retard de plus de deux ans. Jeudi dernier, en réponse à une question d’un député relative à la date fixée pour le démarrage du proces- sus du RgPH, ainsi que des mesures prises à cet égard, le ministre de l'intérieur, des Col- lectivités locales et de l'aménagement du ter- ritoire, Kamel Beldjoud, a déclaré que "toutes les mesures nécessaires" avaient été prises pour la réalisation courant 2021 du 6e recen- sement général de la population et de l’habi- tat (RgPH), toutefois à la condition que la situation sanitaire s'y prête. Selon Beldjoud, le recensement devra avoir lieu courant 2021 si la conjoncture sanitaire que vit notre pays du fait de la propagation de l’épidémie de la Covid 19, s’améliore, a-t-il précisé. dans ce même contexte le ministre a expliqué que,

"la conjoncture sanitaire exceptionnelle que vit notre pays du fait de la propagation de l’épidémie de la Covid-19, a eu un impact négatif sur le déroulement de l’opération", ce qui a empêché la Commission nationale char-

gée de ce recensement de fixer la date de son organisation. Cependant, pour la bonne marche du déroulement de l’opération, Beld- joud a assuré que les Pouvoirs publics se sont attelés à la mise en place d’un plan pour le déroulement de "cette opération, à son suivi ainsi qu’à la prise de toutes les mesures indispensables y afférentes". aussi, parmi ces mesures, la mise à disposition des structures et des moyens matériels et humains, "l’acti- vation" du rôle des commissions de commu- ne et de wilaya et veiller au bon déroulement des différentes étapes qui précéderont l’or- ganisation du recensement, « tout en assu- rant une formation préalable » au profit des ingénieurs de wilaya et des délégués des communes chargés du suivi du recensement.

entre autres mesures prises dans ce cadre, le ministre cite, la promulgation d’un arrêté interministériel fixant le montant des indem- nités accordées aux personnels, ainsi que la mise en place de mécanismes permettant la concrétisation d'une nouvelle approche dans le suivi de cette opération « stratégique ». Par ailleurs, le ministre a indiqué que l’office national des statistiques (oNS) « a conclu un marché avec l’entreprise mobilis, « portant » acquisition de 57 000 tablettes contenant des applications automatiques pour la collec- te, en temps réel et de manière précise, de données statistiques. Ceci rendra possible leur exploitation par les autorités, à l’effet d’asseoir des politiques publiques basées sur des données « fiables ».

Rabah Karali

6e ReCeNSemeNt géNéRal de la PoPulatioN et de l'HaBitat

Un écueil, nommé Covid-19

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ACTUALITÉ

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CRÉSUS #551 DU SAMEDI 30 JANVIER 2021

aPRèS uN SéRieux aVeRtiSSemeNt

L’Arav passe à l’acte

L’

arav a décidé de suspendre, à compter de mercredi der- nier l’émission «li Fat mat»

d’echourouk tV pour des

«dérives professionnelles et éthiques»

traitant de l’histoire de deux filles et leur père diffusée le 6 janvier, précise un com- muniqué de l’arav. l'autorité de régula- tion de l’audiovisuel, qui n’a eu de cesse de rappeler à travers ses commu-niqués l’impératif d'assumer la respon-sabilité sociale de consécration d’une information pertinente et constructive, a décidé de suspendre l’émission «li Fat mat» à compter de la date de publi-cation du pré- sent communiqué, appelant les journa- listes au «strict respect de l'éthique pro- fessionnelle», des dispositions des ser- vices de communication audiovisuelle, ainsi que de toutes les exigences légales liées à leur activité, précise le communi- qué. lors de la diffusion, de l’émission (li Fat mat) qui traitait de l'histoire de Nadia, Sabrina et leur père, l’arav a relevé des

«dérives professionnelles et éthiques» qui l’ont amenée à convoquer le directeur de la chaîne, lequel a «admis une erreur dans le traitement du sujet», selon la même source. le même respon-sable, ajoute le communiqué, a égale-ment «tenté de don- ner des précisions sur le contexte général et la teneur de l'émission avant d’être, selon lui, censurée, en imputant la res- ponsabilité à la commission de contrôle de la chaîne» l’arav affirme que le traite- ment de tels sujets sensibles et complexes

« exige du professionnalisme» et «la mise à contribution de spécialistes capables

d’apporter un plus aux téléspectateurs et de proposer des solutions concrètes à ces phénomènes, ce qui n’a pas été fait lors de cette émission» qui a «provoqué l’effet inverse et attenté à la sacralité des liens familiaux» selon l’arav. l’émission a donné «une image dégradante des rela- tions enfants-père» et provoqué «le mécontentement de la famille algé-rienne et de l'opinion publique», souligne l’arav, estimant qu’ «il s’agit d’une faute profes-

sionnelle qui porte atteinte aux valeurs sociales. Quant à la seconde émission

«ma Wara'e el joudrane» (derrière les murs), diffusée par ennahar tV, celle-ci a été suspendue par l'autorité de régula- tion de l'audiovisuel (arav). dans un communiqué rendu public hier, l'arav explique sa décision en mettant en avant

«plusieurs dépassements professionnels et moraux». Relevant que ce programme

«a souvent dévié de ses objectifs», l'arav

rappelle les nombreux avertissements adressés à la chaîne au sujet de ses conte- nus, qui suscitent la polémique au sein de la société et des réactions de colère, voire des condamnations. la même source sou- ligne, en outre, une «insistance» à abor- der des tabous et des problèmes sociaux portant atteinte à la morale et aux valeurs sociales. Pour l'arav, le contenu de cette émission ne sert pas le téléspectateur, qui aspire à une infor-mation constructive, qualitative et de sensibilisation à même de contribuer à l'enrichissement de sa culture et à la solution des problèmes de son quotidien. Cependant, la course à la célébrité et à l'audience a eu pour consé- quence un traitement superficiel et aléa- toire, en l'absence de spécialistes, en fonction des thèmes censés être béné- fiques pour la société, ajoute le communi- qué. l'arav déplore «l'instru-mentalisa- tion de certains cas sociaux en tant que phénomènes sans aucune référence à des études scientifiques et à des statistiques exactes». le programme a également ouvert la voix à des indivi-dus versant dans le charlatanisme et la superstition et tentant d'abrutir le téléspectateur, ajoute le communiqué. après visualisation et examen des contenus, l'arav a décidé de suspendre définitivement l'émission «ma Wara'e el joudrane», à compter de la date de parution du présent communiqué, et de faire injonction à la chaîne de se sou- mettre aux lois régissant l'activité audio- visuelle et à la déontologie, conclut le communiqué.

M.T.

la cour d'alger a prononcé, jeudi der- nier des peines d'emprisonnement ferme à 15 ans et 12 ans à l'encontre des anciens Premiers ministres, respective- ment ahmed ouyahia et abdelmalek Sel- lal, alors que les deux anciens ministres de l’industrie, Youcef Yousfi et mahdjoub Bedda ont été condamnés à 3 et 2 ans de prison ferme. Prononcés lors d’un troi- sième procès des accusés dans les affaires de montage automobile et de financement occulte de la campagne élec- torale annulée du candidat abdelaziz Bouteflika en avril 2019, ces peines d'em- prisonnement sont assorties d'amendes différentes. la cour d'alger a condamné l’ancien Premier ministre, ahmed ouya- hia à une peine de 15 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2 millions de dinars, l’ancien Premier ministre abdel- malek Sellal, à 12 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars. l’ancien ministre de l’industrie, Youcef Yousfi à 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2 millions de dinars, l’ancien ministre de l’industrie, mahdjoub Bedda à 2 ans de prison ferme assortie d’une amende de 2 millions de dinars. la cour d’alger a condamné, dans ce même procès, l’ancien président du Forum des chefs d’entreprise (FCe), ali Haddad à une peine de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 da, les hommes d’affaires Hassan lar- baoui et ahmed maâzouz à 4 ans de pri- son ferme, l’homme d’affaires mohamed Baïri à 3 ans de prison ferme, et amine tira, cadre au ministère de l’industrie, à 2

ans de prison ferme, avec confirma-tion des amendes précédentes. la cour a éga- lement ordonné la saisie des revenus illi- cites et des avoirs gelés sur les comptes bancaires, ainsi que la confiscation des biens meubles et immeubles des accusés et des entre-prises des hommes d'af- faires. la chambre pénale accorde un délai d'une semaine à la défense des accusés pour faire appel des jugements rendus. la réouverture de ce dossier et la

program-mation d’un nouveau procès à la cour d’alger ont été décidées après l’admission, par la Cour suprême, du pourvoi en cassation introduit par la défense des accusés. l'ancien ministre des transports et des travaux publics, abdelghani Zaâlane, qui était poursuivi en qualité de directeur de campagne du candidat Bouteflika, et le directeur de la Banque nationale d’algérie (BNa), aboud achour, ont, quant à eux, été acquittés.

aFFaiReS de moNtage automoBile et de FiNaNCemeNt oCCulte de la CamPagNe éleCtoRale

Ouyahia et Sellal

condamnés à 15 ans et 12 ans de prison ferme

L'Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) n’a pas attendu longtemps après son sérieux dernier

avertissement en passant vingt-quatre heures plus tard directement à l’acte en suspendant coup sur coup deux émissions phares des Chaînes TV d’Echourouk et d’Ennahar.

INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION

L’Algérie gagne deux places

L’ONG Transparency International a publié son indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde durant l’année 2020 écoulée. Selon ce rapport annuel, l’Algérie a obtenu le score de 36 points sur 100 et se place 104e sur 180 pays et gagne deux places par rapport au précédent classement (durant l’année 2019) où elle occupait le 106e rang. Ainsi, l’Algérie arrive au même rang que l’Albanie, la Côte d’Ivoire, El Salvador, le Kosovo, la Thaïlande, le Vietnam, mais se classe loin des pays voisins. A noter que l’indice de percep-tion de la corruption (IPC) établi par Transparency International classe les pays selon le degré de corruption perçu dans le secteur public.

REGROUPEMENT FAMILIAL AUX ALGÉRIENS

La France annonce la reprise

de la délivrance des visas

Les visas pour regroupement familial en France seront à nouveau délivrés aux Algériens à compter de demain (31 janvier), a annoncé le consulat général de France à Alger dans un communiqué. «La reprise par les services consulaires de la délivrance des visas de long séjour au titre du regroupement familial sera effective à compter du dimanche 31 janvier», a précisé la même source. Cette mesure fait «suite à une décision rendue le 21 janvier par le Conseil d’État, les personnes titulaires d'un visa de long séjour (type D) bénéficiaires du regroupement familial font désormais partie des catégories admises à entrer en France». Pour rappel, les autorités françaises avaient suspendu la délivrance de visas D depuis le mois de mars 2020 dans le cadre des mesures d’urgence mises en œuvre pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 en imposant aux titulaires de ce visa une attestation de voyage et les documents médicaux de contrôle.

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ACTUALIT É 45

WWW.CRESUSDZ.COM CRÉSUS # 551 DU SAMEDI 30 JANVIER 2021

L

a cérémonie s'est déroulée au siège de l'ugta, en présence notamment du conseiller à la présidence de la République, abdelhafid allahoum, du ministre de la Communication, porte- parole du gouvernement, amar Belhimer, du Sg de le Centrale syndicale, Salim labatcha, du représentant du ministre du travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale, ainsi que du fils du regretté abdelhak Benhamouda et des représentants des sections syndicales.

le Sg de l'ugta, Salim labatcha, a rappelé que feu Benhamouda «était un militant pour la liberté et la démocratie, le progrès et la modernité» et considéré comme «un symbo- le du combat syndical» et «un martyr du devoir national», réitérant, à cet effet, «l'en- gagement de l'ugta de poursuivre sa mis- sion qui consiste à défendre le pays, sa sou- veraineté, sa stabilité et sa sécurité». il est à rappeler que bdelhak Benhamouda est l'un des fondateurs du Comité national de défen- se de la République après l'arrêt du proces- sus électoral en 1992. il a été assassiné par des terroristes le 28 janvier 1997 à la place du 1er mai, devant la maison du peuple, après avoir échappé auparavant à une tenta- tive d'assassinat à la Cité garidi. de son côté, Belhimer est revenu sur l'engagement du syndicaliste et de l'amour qu'il portait pour l'algérie, qui s'est ancré en lui à travers les différentes étapes de sa vie et de son par- cours professionnel et syndical, a-t-il souli- gné. «aujourd'hui, nous nous rencontrons pour nous recueillir sur la mémoire de ce grand syndicaliste qui a considéré que le combat syndical ne peut pas se compléter

sans la sécurité et l'unité nationale et sans la préservation des institutions de la Répu- blique», a déclaré le ministre, affirmant que la mission pour laquelle abdelhak Benha- mouda «avait vécu et était mort en martyr, doit être honorée à l'ère de l'algérie nouvel-

le». Belhimer a évoqué, par la même occa- sion, «la profondeur et l'authenticité des sentiments et les positions inchangées du martyr de son amour pour l'algérie», de même que son engagement dans «sa lutte contre l'obscurantisme».

CommémoRatioN du 24

e

aNNiVeRSaiRe de l'aSSaSSiNat de aBdelHaK BeNHamouda

L’UGTA salue un militant

de la liberté et de la démocratie

Une cérémonie de recueillement a été organisée jeudi dernier à la mémoire de l'ancien secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelhak Benhamouda, à

l'occasion du 24e anniversaire de son assassinat le 28 janvier 1997 par des terroristes.

le dg de l'office national des examens et concours (onec), mus- tapha Benzemrane, a fait savoir mercredi dernier que l'opération d’élaboration des sujets des examens scolaires nationaux débutera en février prochain et s’étalera jusqu'au mois de mars, et ce, à l’ef- fet d’enrichir la banque des sujets. «l’élaboration des sujets des examens du baccalauréat, du Bem et du fin de cycle primaire débu- tera en février prochain», a déclaré à l’aPS, Benzemrane, précisant que «l’opération se poursuivra jusqu’au mois de mars prochain».

«l'opération intervient tardivement cette année par rapport aux années précédentes où elle se faisait entre les mois d’octobre et novembre», a précisé le dg de l'onec, imputant cela à «des raisons liées à la propagation de la Covid-19». «Quatre rencontres seront

organisées au niveau des annexes de l’onec à partir du mois pro- chain jusqu’à la fin du mois de mars, auxquelles prendront part 500 participants parmi les enseignants et les inspecteurs, dans le cadre de l’enrichissement de la banque des sujets», a ajouté le même res- ponsable, relevant que les questions seront par la suite introduites dans «la banque des sujets» en prévision d'un tirage au sort devant se tenir avant le déroulement des examens officiels. «les sujets éla- borés ne seront pas nécessairement utilisés cette année, car desti- nés essentiellement à l’enrichissement de la banque de données», a-t-il précisé, indiquant que «cette opération exige un respect des curricula fixés par les services du ministère de l’education nationale».

C’est une première en algérie et une véritable aubaine pour les jeunes désirant se lancer dans la création d’entre- prises. en effet, le programme d’incubation panafricain des startups "africa by incubme", présenté jeudi à alger, per- mettra à 20 porteurs de projets innovants du continent africain de bénéficier d’un accompagnement sur tous les plans ‘financier, administratif, logistique…), afin de déve- lopper leurs idées, a déclaré adel amalou, l’un des fonda- teurs d’incubme. Pour en bénéficier, ce ne sera pas chose aisée. les 20 startups qui seront sélectionnées pour inté- grer ce programme passeront deux étapes de sélection, précise-t-il, en expliquant que la première verra 400 pro- jets retenus sur les 1 200 candidatures attendues, alors que la sélection finale se fera en concertation avec les différents partenaires de ce programme, selon leurs besoins. il s’agit, entre autres, selon la page Facebook du projet de sociétés de renom de différents domaines d’activité à l’exemple de la banque Société générale, djezzy, Castel algérie et Roche.

Cette même page affiche déjà plusieurs clubs scientifiques représentant des universités des quatre coins du pays, annonçant leur intention de partici-pation à ce programme.

les candidats pourront soumettre leurs projets dans des domaines tels que les objets connectés, la santé, les hydro- carbures, la Fintech ou l’agritech. l’incubation devrait débuter, selon les initiateurs du projet, au mois d’avril pro- chain et durera six mois. elle se déroulera en algérie avec une prise en charge totale de la part de l’incubateur en matière de billetterie, d’hébergement, de coaching, de men- torat et même de visites. les inscriptions au programme seront ouvertes dans 10 jours et se feront sur le site www.africabyincubme.com. le programme visera dans un premier temps l'afrique. il ciblera le moyen-orient dans une seconde étape pour toucher, en outre, le bassin médi- terranéen comme ultime objectif. assurant la présentation de ce programme, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’economie de la connaissance et des

Startups, Yacine el-mahdi oualid, a indiqué qu’il permettra de faire de l’algérie un « véritable pôle africain de l’innova- tion ». le ministre a estimé, lors de la cérémonie de pré- sentation, que ce programme était « unique en son genre en afrique et permettra de faire de l’algérie une plaque tour- nante des projets inno-

vants ». ajoutant que l’objectif de ce programme est de faire bénéficier les porteurs de projets d’un accompagne- ment de la part de sociétés algériennes et étrangères qui font dans "l’open innovation" et les aider à trouver des solutions intelligentes pour le continent. Cela prouve, selon le membre du gouvernement que « l’algérie a tous les moyens pour être un Hub de l’innovation et de l’entrepre- neuriat pour les jeunes en afrique ». a rappeler que ce pro- gramme est parrainé par le ministère délégué chargé de l’economie de la connaissance et des Startups, ainsi que celui des affaires étrangères.

Lyes Ayoub

exameNS de : 5e aP, Bem et BaC

L’élaboration des sujets débutera en février

COLLECTIVITÉS LOCALES

386 élus locaux suspendus

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a fait état, jeudi dernier, de 386 élus locaux suspendus sur un total de

24 876 depuis 2017 à ce jour. Le ministre de l'Intérieur qui répondait aux questions des députés à l’APN, a indiqué que le président de l’APC est soumis à la même législation que le gestionnaire des entreprises publiques, notamment la loi relative à la comptabilité publique et la réglementation des marchés publics et des délégations de service public, précisant que «le nombre des suspendus depuis 2017 à ce jour est de 386 élus locaux sur un total de 24 876, soit 1,6%».

L'AMBASSADRICE D'ALLEMAGNE ELISABETH WOLBERS

REÇUE À L’APN

La coopération énergétique au menu

Le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la

communauté de l'Assemblée populaire nationale (APN), Liès Saâdi, a passé en revue avec l'ambassadrice d'Allemagne en Algérie, Elisabeth Wolbers, l’état des relations entre les deux pays et les moyens de les renforcer, indique un communiqué de la chambre basse du Parlement.

Lors de la rencontre, Saâdi s'est félicité de la dynamique des relations entre l'Algérie et l'Allemagne, tant au niveau politique à travers l'échange de visites au plus haut niveau, qu’au niveau économique à la faveur de l'accord de création de la commission économique mixte algéro-allemande (2011) et de l'accord de coopération énergétique, signé en 2020, entre le ministère de l'Intérieur et l'Agence allemande de coopération pour accompagner les wilayas et les communes dans leurs efforts de développement de l'usage des technologies modernes et des énergies renouvelables, précise la même source.

Le président de la Commission spécialisée de l’APN a, dans ce contexte, souligné la nécessité d’étendre ces efforts aux domaines culturel et scientifique, ajoute le communiqué. Pour sa part, l'ambassadrice d’Allemagne en Algérie a mis en avant «la qualité des relations entre les deux pays», appelant à «tout mettre en œuvre pour les renforcer, notamment dans la conjoncture que traverse le monde en raison de la pandémie de la Covid 19», souligne la même source. Evoquant la situation au Sahara occidental, le président de la Commission spécialisée de l’APN a affirmé que l’Algérie «n'est pas partie au conflit, mais reste attachée au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes de l'ONU». Il a, par là même dénoncé les «pratiques inhumaines auxquelles est confronté le peuple sahraoui».

PRogRamme "aFRiCa BY iNCuBme"

Les grandes sociétés appuient les startups

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D

ans ce sens, le ministre a évo- qué la mise en place d’«un groupe de travail qui suivra la même méthodologie de travail que celle du comité de pilotage chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures», a rap- porté le site de la Radio nationale. le ministre a souligné qu’une nouvelle loi sur l’électricité «est d’une grande importance pour la réussite de la transi- tion énergé- tique, l’accélération de l’in- troduction des énergies renouvelables, l’encouragement des investissements et la diversification de l’exploitation des ressources». abdelmad- jid attar a, par ailleurs, indiqué que les 43 textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures seront prêts au cours du

premier trimestre de cette année. Selon lui, l’algérie s’appuie sur un modèle de consommation traditionnel (98% de l’élec- tricité est extraite du gaz naturel), notant que le monde évolue très rapidement en termes de consommation d’énergie et d’in- troduction des énergies renou-velables. le ministre de l’energie a déclaré que le prix du baril de pétrole pourrait atteindre 60 dollars au cours du second semestre 2021, affirmant que «le marché pétrolier est stable, le prix du baril restera dans la four- chette des 55 dollars, et il pourrait s’élever à 60 dollars au cours du deuxième semestre si nous sommes capables de contrôler la pandé-mie (Covid-19) grâce à la vaccination», précise la même source. il a expliqué que «le marché est stable grâce à

l’effort extraordinaire du groupe opep + durant l’année 2020 afin de maintenir le niveau de production pour réduire les réserves dans le monde». il a estimé que

«le développement du partenariat et l’inves-tissement augmenteraient les capa- cités de production et de réserve, puisque l’algérie consomme encore plus de 50 % du volume de ses approvisionnements en gaz et en pétrole». il a également mention- né que Sonatrach présentera des proposi- tions de partenariat sur 14 ou 15 projets liés au développement de petits champs, qui sont estimés à environ 100, la plupart liés au gaz, soulignant que cette approche vise à assurer la sécurité énergétique du pays.

H.M.

il SeRa PRêt d’iCi à la FiN de l’aNNée

Un projet de loi sur

l’électricité en gestation

Un nouveau projet de loi sur l’électricité sera préparé d’ici à la fin de 2021, a annoncé le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, en marge de la 6e réunion du Comité de pilotage chargé de

l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

avec un montant de 25 milliards de dollars, le fonds de l’opep pour le développement international (ofid) a finan- cé depuis sa création des projets dans 135 pays, a indiqué cette institution à l’occasion de son 45e anniversaire.

les opérations du Fonds opep ont permis, entre autres, de soutenir le développement de 15 gW de capacité de production d’électricité, de construire

11 360 km de routes et de voies ferrées, d’aider plus de 11,5 millions de ménages à accéder à l’eau et à l’assainis- sement, et de financer près de 350 000 Pme/Pmi, a préci- sé le fonds dans un communiqué publié sur son site web.

l’objectif de cette institution créée à alger à l’occa-sion de

la tenue de la conférence des souverains et chefs d’etat des pays membres de l’opep en mars 1975, est de renforcer la coopération entre les pays de l’organisation et les autres pays en développement, en apportant à ces derniers le soutien financier nécessaire à leur développement socio- économique. «le 45e anniversaire coïncide avec une démonstration du soutien indéfectible des pays membres», note le communiqué rappelant que le conseil d’administration du Fonds opep avait récemment approu- vé une deuxième tranche de 400 millions de dollars, qui sera apportée par les pays membres au cours des quatre prochaines années, et ce, dans le cadre de la recons-titu-

tion des ressources du fonds. a cette occasion, le secrétai- re général de l’orga-nisation des pays exportateurs de pétrole (opep), mohammad Sanusi Barkindo, a félicité ce fonds pour son 45e anniver-saire, soulignant qu’il repré- sente «la première institution de financement du dévelop- pement fondée par les pays en développement eux- mêmes». Fondé officiellement en 1976, le fonds opep dont le siège est à Vienne (autriche) regroupe l’algérie, l’equa- teur, le gabon, l’indonésie, l’iran, l’irak, le Koweït, la libye, le Nigeria, l’arabie saoudite, les emirats arabes unis et Venezuela.

R.E.

les pourparlers autour du projet d’exploitation du gise- ment de fer de gara-djebilet (tindouf) est au «stade de fina- lisation» avec un groupement d’entreprises chinoises, a indi- qué le ministère des mines. «les discussions avec un groupe- ment d’entreprises chinoises sont au stade de finalisation et la signature aura lieu très prochaine-ment», a affirmé la même source. début janvier, le ministre des mines, mohamed arkab, avait annoncé que ce projet d’envergure allait être lancé durant le mois en cours, précisant que des négociations

«sont en cours avec un partenaire étranger pour la réalisa-

tion d’un complexe qui va produire 12 millions de tonnes/an». lors d’une récente entrevue avec l’ambassadeur de la Chine en algérie li lianhe, arkab s’était félicité de la qualité des relations avec les entreprises chinoises. de son côté, le diplomate chinois a affirmé la volonté des entreprises de son pays à contribuer au développement du secteur minier algérien. les gisements de minerai de fer de gara-dje- bilet, d’une teneur en fer appréciable (plus de 50%), sont d’exploitation facile (à ciel ouvert), avec des réserves esti- mées à 3,5 milliards de tonnes. les gisements de gara djebi-

let sont constitués de trois sites, à savoir gara ouest, gara Centre et gara est, soit un total de 40 000 hectares. Ce méga projet devrait générer plus de 3 000 emplois, dont un millier pour lancer sa première phase d’exploitation. lors du Conseil des ministres du 3 janvier en cours, le président de la Répu- blique, abdelmadjid tebboune, avait souligné la nécessité de poursuivre les efforts en vue de valoriser les ressources minières que recèle le pays, mettant l’accent sur l’importan- ce d’entamer, dans les plus brefs délais, l’exploitation effecti- ve de la mine de fer de gara-djebilet. R. E.

giSemeNt gaRa-dJeBilet

Des discussions avancent bien avec les Chinois

dePuiS Sa CRéatioN eN 1975

L’Opep investit 25 milliards USD

É CONOMIE

CRÉSUS # 551 DU SAMEDI 30 JANVIER 2021

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A PARTIR DE LA SEMAINE PROCHAINE

200 startups

seront labellisées

Parmi 1 000 projets inscrits pour le premier semestre 2021, près de 200 projets, entre startups et Projets innovants, seront labellisés dès la semaine prochaine, a indiqué le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Yacine El- Mahdi Oualid. Le ministre a précisé que 400 demandes de labellisation ont été introduites par les demandeurs du label «Projets Innovants», n’ayant pas de registre du commerce et voulant bénéficier des avantages réservés à ce type de projets avant de démarrer leur activité, et ceux qui aspirent au label «Startup». L’objectif n’étant pas dans la quantité mais plutôt dans la qualité des projets labellisés, estime le ministre, évoquant des projets

économiquement viables et surtout innovants qui auront un réel impact sur l’économie nationale et qui peuvent même exporter.

Selon lui, les entreprises privées doivent s’impliquer davantage dans le financement et l’investissement dans les startups, comme cela se fait partout dans le monde, recommande-t-il, surtout que des

mécanismes d’encouragement ont été mis en œuvre par son département à leur adresse. Evoquant l’évènement dédié aux startups «Algeria Disrupt», le ministre a annoncé que la première conférence régionale se déroulera à Oran vers la fin du mois de février. Une autre rencontre régionale sera organisée à Ghardaïa, alors que Constantine abritera la conférence de la région est du pays, avant la tenue d’une conférence nationale à Alger. Ajoutant que l’accélérateur de startups «Algeria Venture»

sera bientôt réceptionné bénéficiant de plusieurs sites, un à Alger, un à l’Est, un à l’Ouest et un quatrième dans le Sud.

S’exprimant au sujet des réalisations de la cellule de médiation avec l’administration, créée au niveau de son département, El- Mahdi Oualid a qualifié son travail

«d’important», considérant que le principal frein à l’innovation et à l’entrepreneuriat en Algérie est bien la bureaucratie. Près de 400 demandes de médiation avec différentes institutions ont été traitées par cette cellule qui planche quotidiennement sur des dizaines de demandes, a indiqué le ministre, révélant que la médiation a permis de régler bon nombre de problèmes rencontrés par les

porteurs de projets. R E.

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R É GIONS 4 7

CRÉSUS # 551 DU SAMEDI 30 JANVIER 2021

H

ier, les habitants d’iâallalen dans la commune d’ait Yahia moussa, à une trentaine de kilomètres au sud de la wilaya de tizi ouzou, lui ont rendu un hommage à l’occasion du premier anni- versaire de sa mort. initié par un groupe de citoyens en collaboration avec sa famille, l’hommage a drainé une foule venu se recueillir à la mémoire de « dda amar » comme on l’appelait dans le milieu artistique. après un recueillement suivi d’un déport d’une gerbe de fleurs sur la tombe de l’artiste, une minute de silence a été observée à sa mémoire.

devant sa maison, des objets et des instruments lui appartenant ont été exposés, outre les dizaines de diplômes, d’attestations de participation et autres titres qui reflètent le parcours de l’hom- me et sa présence à toutes les activités en lien avec la culture et l’identité amazighs.

en somme, c’est la vie et le parcours d’amar Belkada que les hôtes du village iâallalen venus des communes avoisi- nantes (tadmait, dBK, ain Zaouia, draa el mizan et autres) ont pu revisiter à tra- vers cette exposition.

des amis, des artistes et de simples citoyens se sont, enfin, succédés au micro pour apporter leurs témoignages et raconter quelques anecdotes sur ce que fût l’artiste, le poète et le chanteur amar

Belkada, décédé le 27 janvier 2020. Son frère, ali, quant à lui, a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à réussir cet hommage, le qualifiant d’« une deuxième naissance pour lui ». « C’est pour moi, un frère, un père et un ami. Je ne saurais peut être retracer son parcours comme l’ont fait d’autres qui m’ont précédés, mais ce que je peux dire de lui, c’est qu’il

respirait l’art et la musique depuis son enfance. Pour l’anecdote, c’est lui-même qui a confectionné ses instruments de musiques à l’âge de 14 ans », a-t-il décla- ré. Pour Boussad Sadani, un des organisa- teurs de l’hommage, « amar Belkada est l’un des fils dont le village iâallalen et la commune d’ait Yahia moussa sont fiers ».

Cette activité préparée dans des condi-

tions pour le moins exceptionnelles à cause de la pandémie de coronavirus, « est une première, mais elle ne sera pas la dernière », nous a-t-il confié.

Connu pour son engagement pour la langue et la culture amazighs depuis les années 1980, amar Belkada excellait aussi bien dans la chanson, que le théâtre et le cinéma. d’ailleurs, il décrochera en 2011, il décrochera le deuxième prix du concours de poésie matoub lounès, avant de se distinguer en 2014, par la première place aux Journées de poésie en homma- ge à Smaïl azikiou à Bouzeguène. Sur le plan cinéma, l’enfant de la commune d’ait Yahia moussa a participé à une dizaine de films, dont taluft, tameghra, usan Ntefsut, imeslav, ger Zik tsura, araw N’tmurt, Pompier, Je m’en fous, Wa tastamirou el Hayat et macci d nek.

deux pièces de théâtre dont lesquelles il a eu un rôle, la tragédie de massinissa et amjedh dhi tuber (17 octobre), ont été primées en 2014, lors du festival national du théâtre amazigh de Batna.

dans la chanson, amar Belkada a com- posé a composé et enregistré ses pre- mières chanson en France en 1979. trois ans après, en 1982, il signera sa deuxiè- me cassette chez amal espoir music, avant de revenir en 2006 pour produire à compte d’auteur, un autre Cd.

A. Moussi

1

er

aNNiVeRSaiRe du déCèS de l’aRtiSte amaR BelKada

Iâallalen se rappelle de «Dda Amar»

LIGNE FERROVIAIRE TISSEMSILT-BOUGHEZOUL

Les essais lancés jeudi

Le ministre des Travaux publics et ministre des Transports par intérim, Farouk Chiali, a procédé jeudi à Tissemsilt au lancement des essais sur la ligne ferroviaire reliant la wilaya de Tissemsilt à Boughezoul (wilaya de Médéa). Dans un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, le ministre a indiqué avoir procédé au lancement des essais sur le projet du trafic ferroviaire de la ligne Tissemsilt-Boughezoul qui s’étend sur 139 kilomètres, soulignant que les essais ont été lancés précocement, soit avant la date fixée à début février prochain.

M.Chiali a mis en valeur la matérialisation d’un tel projet, réalisé par des sociétés, bureaux d’études et laboratoires algériens, soulignant que son département ministériel accorde une importance au projet de réalisation du dédoublement de la voie autoroutière Khemis Méliana (Aïn Defla)-Tissemsilt liant les deux wilayas, qui sera entamé, dans une première phase, sur l’axe de la voie d’évitement Khemisti-Layaoune. Concernant le projet de réalisation de l’autoroute des Hauts plateaux, le ministre a indiqué que "les études inhérentes à ce projet ne seront entamées que si les moyens financiers sont disponibles". D'autre part, Farouk Chiali a annoncé le déblocage d’un montant de l’ordre de 400 millions DA en vue de permettre d'assurer la maintenance des routes nationales, des chemins de wilaya et communaux de la wilaya de Tissemsilt, auxquels il faut ajouter un montant de 1 milliard DA, programmé entre les ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics. La visite d’inspection a permis au ministre de s’enquérir du projet de dédoublement de la RN 14 reliant les communes de Khemisti à Tissemsilt sur une distance de 9 km et d’inaugurer deux projets de confortement de chemins de wilaya (CW 15) dans la commune de Ouled Bessam sur une distance de 9 km et du CW 10 reliant les communes de Maassem et Sidi El Antri, sur une distance 18 km. M.Chiali a procédé également à l’inauguration d’un tronçon de 14 km pour le renforcement du chemin de wilaya (CW 25) dans la commune de Sidi Slimane et s’est enquis des travaux du projet de réaménagement du chemin de wilaya (CW 5) reliant les communes de Sidi Slimane et Beni Chaïb sur 16 kilomètres. Dans la commune de Tissemsilt, le ministre a inspecté la gare ferroviaire principale, une structure qui relève du projet de la ligne ferroviaire Tissemsilt-Boughezoul dont l’achèvement des travaux en réalisation est prévu durant la fin du premier trimestre de l’année en cours, selon les explications fournies à la délégation ministérielle.

lutte CoNtRe le StReSS HYdRiQue

La solidarité entre les wilayas adoptée

le ministre des Ressources en eau, arezki Berraki a affirmé, jeudi à alger, que les pouvoirs publics avaient adopté la politique de la "solidarité hydrique" entre les wilayas, en vue de faire face au stress hydrique dont souffrent certaines communes du pays.

Répondant aux préoccupations du député Youcef madi (mSP), sur le stress hydrique dont souffre la wilaya de Jijel, lors d’une séance plénière à l’assemblée populaire nationale (aPN), consacrée aux questions orales et présidée par m. Slimane Che- nine, Président de l’assemblé, m.

Baraki a indiqué que l’etat s’attelait à la concrétisation des grands trans- ferts d’eau à partir de l’exploitation des eaux des barrages. Selon le ministre, les Pouvoirs publics ont adopté, à ce titre, une politique ambi- tieuse de solidarité hydrique entre les wilayas, à travers le transfert d’eau à partir des régions qui disposent de ressources hydriques confortables vers les régions qui enregistrent moins de ressources, tout en fixant les priorités.

a une question du même député sur la rareté de l’eau potable dans cer- taines communes de la wilaya de Jijel qui dispose, toutefois, de cinq bar- rages, notamment des communes jouxtant le barrage Béni Haroun, le ministre a fait savoir que le retard accusé dans les projets d’approvision- nement de ces communes en eau potable et en eau d’irrigation à partir de ces barrages, est dû à des raisons purement financières. le ministre a cité, à titre d’exemple, le projet du barrage de Yarjana, relatif à l’approvi- sionnement de la population en eau

potable et des agriculteurs en eau d’irrigation, mais non réalisé, en rai- son de la crise financière. toutefois, le ministre a fait état du parachèvement de l’aPd (avant-projet détaillé) de ce projet en vue de sa réalisation. Rele- vant que les communes qui connais- sent une rareté des ressources hydriques étaient alimentées depuis des sources d’eau existantes dans la même région, en plus des puits et forages, le ministre a reconnu que ces ressources demeurent insuffisantes, par rapport à l’évolution urbanistique croissante de la région. Répondant à une questions du député Rabah dje- dou du parti du front du militantisme national (FNm) concernant l'impact de la construction de bâtisses sur des terrains agricoles dans le périmètre d'irrigation du barrage ladrat (médéa) d'une superficie dépassant les 480 hectares à la commune , le ministre a mis l'accent sur la nécessi-

té de faire prévaloir l'intérêt des citoyens. le ministre a indiqué avoir chargé les services de wilaya de résoudre cette question dans les plus brefs délais, annonçant qu'une assiet- te de 80 hectares en dehors du péri- mètre d'irrigation sera consacrée à la construction. Concernant les projets d'approvisionnement en eau potable de plusieurs communes à Skikda, les- quels sont à l'arrêt, évoqués par le député Seddik Bakhouch du Parti national pour la solidarité et le déve- loppement (PNSd), m. Berraki a rap- pelé que l'etat avait débloqué un (01) milliard da pour l'approvisionnement de 42 pôles d'habitation ur 250 km au niveau de 06 communes. il a égale- ment fait état d'autres projets de développement au titre de l'année 2021 dont la réalisation de réseaux d'approvisionnement, appelant les autorités locales à accélérer la caden- ce des travaux.

Cela fait un an que le très modeste artiste, poète et chanteur, Amar Belkada, a tiré sa révérence.

Son village natal s’en rappelle et n’oublie pas celui qui a tant donné

à la culture amazighe et à l’art de manière générale.

Références

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