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Crémation de dirigeants chez les mayas

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Academic year: 2021

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Crémation

de

dirigeants

Marie-France Fauvet-Berthelot (Musée de l’Homme, Paris - UMR 8096 Archéologie des Amériques)

Au G uatem ala, chez les Mayas d e la période postclassique récente ou protohistorique (1250-1525 ap. J.-C.), les dirigeants ne sont plus enterrés à l'intérieur des pyramides-temples, dans de somptueuses tom bes en pierre au toit voûté, com m e ils l'étaient au Classique (250-1000), mais incinérés et leurs cendres conservées dans des urnes enterrées dans les édifices des centres politiques, com m e le confirment les textes indigènes constitués à partir du XVIe siècle. Le Postclassique récent est caractérisé par une importante croissance d ém ographique et le d é ve lo p p e m e n t de petites entités politiques antagonistes. La société est divisée en lignages nobles qui se réclament d'un ancêtre commun d'origine toltèque, c'est-à-dire des hauts plateaux du Mexique, en vertu d'une règle de filiation patrilinéaire, de lignages « vassaux » égalem ent patrilinéaires et d'esclaves. Marchands et artisans ont un statut particulier, encore mal connu.

Dans les établissements, ces lignages nobles accom pagnés de leurs lignages vassaux o ccu p e n t une portion d e l'espace bien délimité, le chinamit ou quartier. À chaque lignage noble correspond un ensem ble architectural com portant au minimum une pyramide-temple, un petit autel, une plate-form e de 15 à 50 m d e longueur qui com porte plusieurs entrées sur sa fa ça d e principale, a ppelé e dans les textes « maison longue », édifice collectif où devaient se dérouler les actes civiques de chaque lignage politiquement important (fig. 2 a, b) (Arnauld 2001).

On a étudié les urnes funéraires provenant du site de M ixco-Jilotepeque Viejo (fig. 1 et 3) o ccu p é par des Mayas Poq'om am et Chajom a-Kaqchiquel (Hill 1996). Ce site, fouillé sous la direction du Professeur Henri Lehmann de 1954 à 1967, est situé dans les Hautes Terres centrales du Guatemala, il o c c u p e une position défensive sur un ensemble de petites collines de sables volcaniques à 880 m d'altitude, et com prend plus d e cent structures monumentales réparties en neuf places, parmi lesquelles deux sont plus importantes, com portant un terrain de jeu de balle fermé (groupes A et B). La présence de nombreuses plates-formes d'habitations a permis d'estimer sa population à environ 1500 habitants.

Les urnes à crém ation

Les urnes mises au jour - au nombre de 52 - se trouvaient au moment de l'étude, en 1995-96, réparties entre le Musée de l'H om m e1, pour 12 d'entre elles, le Musée national d 'A rch éologie et d'Ethnologie d e G uatem ala Ciudad, pour les 40 autres2. Pour cette étude, on a disposé des urnes conservées dans les deux musées, d'un plan général du site, ainsi que de quelques photographies et notes de terrain du Professeur Henri Lehmann. Les urnes (fig. 3) sont des pots globulaires à col cylindrique en céram ique, de vingt à trente centimètres de hauteur, d'usage égalem ent domestique, qui appartiennent à dix types céram iques communs dans les Hautes Terres à c e tte époque. Elles sont soit en céram ique grossière, de type m icacé (16 ex.) soit en céram ique peinte représentée par les types Chinautta Polychrome (12 ex.). Rouge souligné d e Blanc sur beige (7 ex.), Rouge sur crèm e (6 ex.), Forteresse Blanc sur Rouge (4 ex.), pour les principaux. Ces urnes peintes com portent souvent des anses moulées représentant des têtes de jaguar. Quand elles sont utilisées pour contenir des cendres, leur panse a généralem ent été percée de trois petits trous correspondant aux yeux et à la bouche du mort. Ces urnes à crémation sont obturées par un couvercle en tesson d é c o u p é , par un fragm ent de dalle de micaschiste ou bien par un bouchon taillé dans de la pierre p o n ce locale. Parfois un bol tripode polychrome do n t on a supprimé les pieds, posé à l'envers, com plète ce tte fermeture,

1 Des 12 urnes déposées au Musée d e l'Homme, 11 o nt été renvoyées au Musée National d 'A rchéologie e t d'Ethnologie d e G uatem ala en 1999.

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Rites, cultes e t religions

La crém atio n

En étudiant le contenu d e ces urnes,1 l'objectif était d'affiner les informations d'ordre très général concernant ce processus.

C haque urne, remplie à moitié ou aux 3/4, contient des petits fragments osseux brûlés ainsi que des cendres. Le poids des os - qui constituent entre 70 et 98% du total - varie entre 466 et 1436 g, les fragm ents mesurant de 1 à 5 cm de longueur moyenne. L'analyse de ces urnes a permis de préciser un certain nom bre de points : chaque urne ne contenait qu'un individu adulte. Cet individu était entier ; on a, en effet, toujours retrouvé des fragments crâniens e t des dents, ce qui excluait l'hypothèse d'un traitement particulier, pour les crânes, traitement, qui existe dans d'autres sites des Hautes Terres de la m êm e époqu e ( Pueblo Viejo- Chichaj). Il a été possible d'observer des déformations crâniennes, tradition m aya ancienne. G râce aux sutures observées sur les fragments crâniens, on a pu donner un â g e à la personne incinérée, â g e respectable pour 69% des individus. Des cas d'arthrose ont été observés. Quant au sexe de l'individu, étant donné l'é ta t de fragm entation des os, il n 'a pas été possible de faire une étude du bassin ou d e la taille du crâne pour le définir. On doit ici retenir des données ethnohistoriques le caractère résolument patrilinéaire des lignages pour penser qu'il s'agit plutôt d'hom m es que de femmes.

À quel moment après sa mort l'individu a-t-il été brûlé? Sec ou encore en chair? C ette question se justifiait, car on connaît en Mésoamérique des rituels où la crémation a lieu une fois que le corps a été décharné, après avoir été déposé dans un endroit particulier pendant un certain temps. L'état des fragments osseux a permis de conclure que, dans le cas de ces incinérations, elles avaient eu lieu lorsque le corps était encore à l'état frais de cadavre : la crémation du corps se pratique donc dès la mort de l'individu. De la couleur des os, à dominante gris blanc, on a pu déterminer que la tem pérature était m ontée jusqu'à 650° environ, correspondant au feu ouvert d'un bûcher.

Outre ces ossements incinérés et des cendres, certaines urnes contenaient un peu de mobilier : une petite lame de hache en serpentine, une pince à épiler et une spatule en cuivre, des perles de jadéite (pour ces dernières on sait que c'est une tradition chez les Mayas dès le Classique d'enterrer le mort a vec une perle de jadéite dans la bouche), des tubes en os. Ce mobilier est fort modeste et com parable à celui qu'on trouve dans les enterrements des cimetières de la périphérie de l'établissement où sont regroupés les morts du commun, dans de simples fosses signalées par une petite dalle (Ichon, Grignon 1984).

La grande surprise de ce tte étude a été de découvrir que près de la moitié des urnes contenaient égalem ent des petits fragments brûlés d'ossements d'un animal. Il s'agit de restes de cervidé, (fragments d e fémur et de bois d'un cerf adulte), d'oiseaux, perroquet et perruche, rapace (crâne, phalanges de la p atte et os longs) e t des fragments d'os long d'un mammifère dont l'espèce n 'a pu être déterminée, tous animaux sauvages. Le sens de ces dépôts animaux est difficile à interpréter2. S'agit-il d'animal consommé au cours du rituel funéraire? Cette hypothèse pourrait avoir un sens dans le cas des cervidés, des mammifères et d e certains oiseaux ; elle paraît peu plausible dans le cas d'un rapace. S'agit-il de l'animal symbolisant le lignage qui a c c o m p a g n e le mort pour lui donner une identité ? On connaît par exemple les Aj Kejay « ceux d e la maison du cerf», un des groupes locaux apparentés aux Poq'om ab (Breton 1994). S'agit-il du nahual, le double animal de la personne ? Mais on trouve des restes d'animaux d'espèces différentes dans l'une des urnes. On sait égalem ent que chez les Mayas existent des animaux appartenant à la symbolique de la mort (jaguar, oiseaux, chien, ...).

L’e s p a c e funéraire

L'un des objectifs de l'étude de la répartition spatiale des urnes à crémation était de voir dans quelle mesure on pouvait la mettre en relation avec l'organisation spatiale connue de ces établissements, notamment s'il était possible de différencier les lignages Poq'om am et les lignages Chajom a-Kaqchikel qui, d'après les textes, occu p a ie n t le lieu.

Les urnes sont enterrées à la base des monuments importants du centre civico-religieux3 dans une cavité creusée à même le sol, parfois protégées par des petites dalles dressées non jointives formant une sorte de caisson (fig. 2 c). On les trouve à la base de la fa ça d e ou des côtés des pyramides-temples et des autels (28 cas), le long de la fa ç a d e principale pour les maisons longues (21 cas), à une exception près, sur la

1 Les analyses du contenu des urnes ont été effectuées par Cecilia Rodriguez Loredo de March (Laboratoire d 'a n a to m ie com parée. Muséum national d'Histoire naturelle) e t Gregory Pereira (UMR 8096 du CNRS).

2 On a retrouvé une telle pratique sur le site Maya-Mam de Zaculeu e t aussi chez les Aztèques où des urnes à incinération enterrées dans le Templo Mayor contenaient des ossements animaux brûlés : aigle, jaguar, coyote correspondant, dans ce cas, aux ordres guerriers. 3Dans d'autres sites des Hautes Terres de la même époque, on peut trouver égalem ent ces urnes à l'intérieur des monuments (Chisalin, Pueblo Viejo Chichaj, Zaculeu).

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fa ç a d e arrière (D5). Une étude de la répartition de ces urnes (fig. 5) montre qu'on trouve des urnes à crémations enterrées dans toutes les places (A, B, C, D, Bx, Ax et E). Dans le cas des deux places principales qui com portent, pour la p lace A, 7 plates-formes et, pour la place B, 4 plates-formes dont la m orphologie et la dimension perm ettent de les considérer com m e des maisons longues, les urnes sont enterrées au pied d e la fa ç a d e principale, a ve c l'exem ple remarquable de 11 urnes devant la longue maison B8. Pour la p lace C, la seule entièrem ent stuquée, m êm e situation a ve c la majeure partie des urnes enterrées à la base de la longue maison. Dans le cas de trois places excentriques (Ax, Bx et E), les urnes sont enterrées exclusivement au pied des pyram ides-tem ples ou autels. Cette différence entre les places centrales et les places périphériques perm et raisonnablement de postuler que les personnes incinérées avaient des statuts différents, rôle plutôt à dom inante politique pour les places A et B, à dominante religieuse pour les places excentriques. Q uanta la p lace D, elle présente une situation originale a vec des urnes enterrées au pied d e tous les types de monuments, et pour la maison longue une localisation exceptionnelle des urnes sur la fa ç a d e arrière (D5). Ces données associées à la présence de trois sur quatre des urnes du type céram ique « Forteresse Blanc sur Rouge » am ènent à émettre l'hypothèse qu'il peut s'agir d'un ensem ble o c cu p é par

in

groupe ethnique différent des autres, sans qu'on puisse préciser s'il s'agit de Poq'om am ou de C hajom a- Kaqchikel.

On s'est dem a n d é si un type céramique particulier pouvait être lié à untype de structure spécifique : on peut trouver n'im porte quel type d'urne, simple ou décoré, associé aussi bien aux pyramides-temples et aux autels qu'aux plates-formes. On peut trouver à un même endroit des urnes simples com m e des urnes décorées. On a égalem en t tenté de trouver un sens à la répartition spatiale des urnes contenant des ossements animaux, mais là encore aucun schéma pertinent n'est apparu. Pas plus qu'il n'a été possible d e déterminer si les ossements animaux étaient déposés dans un type particulier d'urne.

Toutes ces données que l'on a tenté de croiser pour essayer de d é g a g e r des constantes ou des variations dans les coutumes funéraires de l'élite dirigeante n'ont rien montré qui soit particulièrement probant. Il est certain qu'il n'était pas indifférent d'ê tre enterré au pied d'une structure religieuse ou au pied d'une structure à fonction politique, mais il n'est pas possible de pousser l'interprétation plus avant. Il est c e p e n d a n t intéressant de constater que les enterrements des deux places principales sont associés aux maisons longues, tandis que ceux des places secondaires le sont aux édifices religieux. Si les maisons longues étaient bien les édifices politiques dont chacun était strictement liée à un lignage noble et à ses vassaux, il semble donc que les individus enterrés sur ch aque place principale l'aient été dans le respect de leur a p p a rte n a n ce lignagère. Cela n'aurait pas été le cas dans les places secondaires, qui correspondraient peut-être à des quartiers à structures de parenté moins complexes que celles des quartiers principaux, où l'ap partenance au lignage dom inant allait de soi pour les individus enterrés dans la place. Quoi qu'il en soit, l'important pour les dirigeants est d 'ê tre enterré à l'intérieur du centre civico-religieux selon un rite qui est différent de celui d u reste de la population, dont les défunts, rappelons-le, étaient enterrés dans de simples fosses aux abords du centre.

Tout com m e l'organisation sociale en lignages de ces groupes mayas du Postclassique récent des Hautes terres du Guatem ala peut se lire dans l'organisation spatiale des villes en quartiers, par delà la vie, la hiérarchie dem eure inscrite dans l'espace funéraire et le m ode d'enterrement.

Éléments bibliographiques

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Rites, cultes e t religions

Fig. 1. Carte des principaux sites mayas

(Extrait de « Art maya du Mexique >> exposition au Musée de l'Homme, 1974).

•D zib ilchaltu n Chichen-ltza. M e r id a » • M aya pan U xm al iKabah laina •Labna GOLFE DU MEXIQUE V i l l a h e r m o s a

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a) Place D, autel, pyramide-temple, «longue maison» (cliché M.-F. Fauvet-Berthelot).

b) Place B, « longue maison » B8 (cliché M.-F. Fauvet-Berthelot).

c) Longue maison B8. urnes à crémation au pied de la façade (cliché M.-F. Fauvet-Berthelot).

Fig. 2. Mixco (Jilotepeque) Viejo,

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Rites, cultes e t religions

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a) Chinantla polychrome

n°6826 h : 28,5 cm

b) Chinantla polychrome

n°7612 h : 24 cm

c) Rouge combinée de crème sur Blanc

d) Micacée

n°6323 h : 22,6 cm

n°6359 h : 19,5 cm

Fig. 4 : Mixco (Jilotepeque) Viejo

Types d'urne à crémation

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Rites, cultes e t religions

F ig . 5. M ix co (J il o te p e q u e )V ie jo . R ép ar ti ti o n sp at ia le de s ur ne s à c m a ti o n .

Figure

Fig.  1. Carte des principaux sites mayas
Fig.  2.  Mixco (Jilotepeque) Viejo,
Fig. 4  :  Mixco (Jilotepeque) Viejo  Types d'urne à crémation
Fig. 5.Mixco(Jilotepeque)Viejo. Répartitionspatialedes urnes à crémation.

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