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tanh(K). Il est probable que les calculs soient l´eg´erement plus facile en utilisant cette formule...

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrig´e 11

La r´esolution pr´esent´ee ici n’utilise pas le fait que e

Ks1s2

peut ˆetre ´ecrit comme cosh(K)(1 + s

1

s

2

tanh(K). Il est probable que les calculs soient l´eg´erement plus facile en utilisant cette formule...

a) En s´eparant les sommes, la fonction de partition s’´ecrit:

Z = ∑

s1 sN+1 s3 sN+3

...

"

s2,s

N+2

exp µ

K

1

(s

1

s

2

+ s

N+1

s

N+2

+ s

2

s

3

+ s

N+2

s

N+3

) + K

2

µ 1

2 s

1

s

N+1

+ s

2

s

N+2

+ 1 2 s

3

s

N+3

¶¶

. . .

#

= ∑

s1 sN+1 s3 sN+3 ...

"

e

12K2s1sN+1+12K2s3sN+3

s2

e

K1s2(s1+s3)

2 cosh (K

1

(s

1+N

+ s

3+N

) + K

2

s

2

) . . .

#

Pour avoir une invariance de l’hamiltonien, il faut que le terme entre crochet soit ´egal pour tout s

1

, s

3

,s

N+1

, s

N+3

`a:

Ce

K10(s1s3+s1+Ns3+N)+12K20s1s1+N+12K20s3s3+N

On en d´eduit les ´equations suivantes:

s

1

s

3

s

N+1

s

N+3

+ + −+ C = 2e

2K1

cosh(K

2

) + 2e

−2K1

cosh(K

2

)

− − ++ Ce

2K10−K20

= 2e

−2K1−K2

cosh(2K

1

+ K

2

) + 2e

+2K1−K2

cosh(2K

1

K

2

)

+ +− Ce

−2K10−K20

= 2e

−K2

cosh(K

2

) + 2e

−K2

cosh(K

2

)

(2)

En ins´erant la premi`ere dans la troisi`eme, on obtient:

e

−2K10

¡

2e

−K2+2K1

cosh(K

2

) + 2e

−K2−2K1

cosh(K

2

) ¢

= 2e

−K2

cosh(K

2

) + 2e

−K2

cosh(K

2

)

e

−2K10

cosh(2K

1

) = 1

e

2K10

= cosh(2K

1

) Par contre en divisant la deuxi`eme par la troisi`eme on obtient:

e

4K10

= e

−2K1−K2

cosh(2K

1

+ K

2

) + e

+2K1−K2

cosh(2K

1

K

2

) 2e

−K2

cosh(K

2

)

= 1 + e

−2K2−4K1

+ 1 + e

−2K2+4K1

2(1 + e

−2K2

)

Etant donn´e que la d´ependance en K

2

ne disparaˆıt pas, les ´equations sont incompatibles et donc le syst`eme `a r´esoudre est sur-d´etermin´e.

b) Introduisons les interactions diagonales dans le Hamiltonien.

β H = K

1

N−1

i=1

(s

i

s

i+1

+ s

i+N

s

i+N+1

) + 1 2 K

2

N i=1

(s

i

s

i+N

+ s

i+1

s

i+N+1

) + K

3

N i=1

(s

i

s

i+N+1

+ s

i+1

s

i+N

)

Le syst`eme doit ˆetre invariante par sym´etrie globale de spin. De plus il doit ˆetre invariant par sym´etrie hori- zontale (cela revient `a regarder le syst`eme par en haut ou par en bas). Finalement il doit aussi ˆetre invariant par sym´etrie verticale (cela revient `a regarder le syst`eme depuis la droite ou depuis la gauche). Les configurations

´equivalentes sont:

(a) (+ + ++) = (− − −−)

(3)

(b) (+ − −−) = (− + −−) = (− − +−) = (− − −+) = (+ + +−) = (+ + −+) = (+ ++) = (− + ++) (c) (+ + −−) = (− − ++)

(d) (+ +−) = (− + −+) (e) (+ − −+) = (− + +−)

c) Il y a donc 5 ´equations `a satisfaire et nous n’avons que 4 variables ind´ependantes. Il faut donc rajouter encore une sorte d’interaction. La seule interaction qui conserve les sym´etries du point pr´ec´edent est une interaction du type s

i

s

i+1

s

i+N

s

i+N+1

:

β H = K

1

N−1

i=1

(s

i

s

i+1

+s

i+N

s

i+N+1

)+ 1 2 K

2

N i=1

(s

i

s

i+N

+s

i+1

s

i+N+1

)+K

3

N i=1

(s

i

s

i+N+1

+ s

i+1

s

i+N

)+ K

4

N i=1

s

i

s

i+1

s

i+N

s

i+N+1

On fait le mˆeme calcul que pr´ec´edemment et l’on obtient finalement pour la fonction de partition:

Z = ∑

s1 sN+1 s3 sN+3 ...

"

e

12K2s1sN+1+12K2s3sN+3

s2

e

K1s2(s1+s3)+K3s2(sN+1+sN+3)

2 cosh (K

1

(s

1+N

+ s

3+N

) + K

2

s

2

+ K

3

(s

1

+ s

3

) + K

4

s

2

(s

1

s

N+1

+ s

3

s

N+3

)) . . .

#

A nouveau chaque terme doit ˆetre compar´e `a:

C exp µ

K

10

(s

1

s

3

+ s

1+N

s

3+N

) + 1

2 K

20

s

1

s

1+N

+ 1

2 K

20

s

3

s

3+N

+ K

30

(s

1

s

N+3

+ s

3

s

N+1

) + K

40

s

1

s

3

s

1+N

s

3+N

On en d´eduit les ´equations suivantes:

(4)

+ + ++ Ce

2K10+K20+2K30+K40

= 2e

K2

¡

e

2K1+2K3

cosh(2K

1

+ K

2

+ 2K

3

+ 2K

4

) + e

−2K1−2K3

cosh(2K

1

K

2

+ 2K

3

2K

4

) ¢

+ ++ Ce

−K40

= 2 ¡

e

2K3

cosh(2K

1

+ K

2

) + e

−2K3

cosh(2K

1

K

2

) ¢

− − ++ Ce

2K10−K20−2K30+K40

= 2e

−K2

¡

e

−2K1+2K3

cosh(2K

1

+ K

2

2K

3

2K

4

) + e

2K1−2K3

cosh(2K

1

K

2

2K

3

2K

4

) ¢

+ +− Ce

−2K10−K20+2K30+K40

= 2e

−K2

(cosh(K

2

2K

4

) + cosh(−K

2

+ 2K

4

))

+ −+ Ce

−2K10+K20−2K30+K40

= 2e

K2

(cosh(K

2

+ 2K

4

) + cosh(−K

2

2K

4

)) d) Si K

1

= K

2

= K

3

= K

4

= 0, on trouve que C = 4 et les ´equations sont toutes satisfaites.

Par ailleurs, si on divise la quatri`eme ´equation par la cinqui`eme, on a:

e

4K30

= e

−2K2

K

30

= 1 2 K

2

e) L’application de renormalisation est donn´ee sous une forme implicite G(x

0

) = F (x). Pour ´etudier la stabilit´e des points d’´equilibre on doit regarder la matrice des premi`eres d´eriv´ees de l’application x

0

= G

−1

(F(x)). Cette matrice est donn´ee par le produit des matrice de d´eriv´ees de G et de F:

D(G)

−1

(x

)D(F )(x

) o`u D(G) a pour composante

∂G∂yi(y)

j

avec x

= (4, 0, 0, 0, 0).

En ne gardant que les termes lin´eaires en K

i

, la lin´earisation des ´equations donne:

 

 

 

 

 

C(1 + 2K

10

+ K

20

+ 2K

30

+ K

40

) = 4(1 + K

2

) (1)

C(1 K

40

) = 4 (2)

C(1 + 2K

10

K

20

2K

30

+ K

40

) = 4(1 K

2

) (3)

C(1 2K

10

K

20

+ 2K

30

+ K

40

) = 4(1 K

2

) (4)

C(1 2K

10

K

20

2K

30

+ K

40

) = 4(1 + K

2

) (5)

On obtient:

(5)

D(G)(x

) =

 

 

1 8 4 8 4

1 0 −4 0 −4

1 8 −4 −8 4

1 −8 −4 8 4

1 −8 4 −8 4

 

 

, D(F )(x

) =

 

 

0 0 0 0 0

0 0 0 0 0

4 0 −4 −4 4

0 0 0 0 0

0 0 0 0 0

 

 

On effectue l’inversion et la multiplication et l’on voit que les valeurs propres sont toutes plus petites que 1 en module ( λ

1

= 0.625, λ

2

= λ

2

= λ

2

= λ

2

= 0).

A partir de ces r´esultats, on tire que si l’on se place pr`es de (0,0,0,0), les valeurs de K

1

, K

2

, K

3

, K

4

vont diminuer.

En supposant qu’il n’y a pas d’autres points d’´equilibre (ce qui peut ˆetre v´erifi´e numm´eriquement), nous pouvons conclure que (∞, ∞, ∞,∞) est un point d’´equilibre instable, car deux points d’´equilibre stables devaient ˆetre s´epar´es par un point d’´equilibre instable.

Notre probl`eme correspond donc `a un mod`ele o`u les spins sont d´ecoupl´es. Donc un mod`ele d’Ising en une dimension.

On voit l’int´erˆet des techniques de renormalisation par le fait que nous avons pu prouver que notre mod`ele est

´equivalent au mod`ele d’Ising uni-dimensionnel sans calculer explicitement la fonction de partition.

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