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DocteurSandrineTRAPEDocteurSandrineTRAPEChefdecliniqueassistanteenpsychiatrieChefdecliniqueassistanteenpsychiatrie StressetStressetéétatdestresstatdestresspostpost--traumatiquetraumatique

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Texte intégral

(1)

Stress et

Stress et é é tat de stress tat de stress post post - - traumatique traumatique

Docteur Sandrine TRAPE Docteur Sandrine TRAPE

Chef de clinique assistante en psychiatrie

Chef de clinique assistante en psychiatrie

(2)

Introduction Introduction

  STRESS vient du latin STRESS vient du latin stringere stringere : tendre raide, serrer : tendre raide, serrer

  Hans Selye : Hans Selye : « « le stress est la ré le stress est la r éponse non sp ponse non spé écifique que donne le cifique que donne le corps

corps à à toute demande qui lui est faite toute demande qui lui est faite » »

  Ré R éaction non sp action non sp écifique de l é cifique de l’ ’individu soumis individu soumis à à des stimulations des stimulations externes appel

externes appelé ées STRESSEURS. es STRESSEURS.

  Stresseurs agré Stresseurs agr éables/d ables/dé ésagr sagr éables é ables

  Consé Cons équences du stress : quences du stress :

  Stress adapté Stress adapt é > action efficace > action efficace

  Troubles fonctionnels Troubles fonctionnels

 ESPT ESPT

 Enfin, le stress fabrique du stress Enfin, le stress fabrique du stress

(3)

Le stress

Le stress

(4)

Le stress Le stress

  Processus biologique dont l Processus biologique dont l ’ ’ objectif est une adaptation de objectif est une adaptation de l l ’ ’ organisme aux exigences environnementales. C organisme aux exigences environnementales. C ’est une ’ est une r r é é ponse. ponse.

  Il Il é é merge quand les transactions entre l merge quand les transactions entre l ’ ’ individu et son individu et son environnement am

environnement amè ènent celui nent celui- -ci ci à à percevoir une percevoir une

contradiction entre les exigences de la situation et les contradiction entre les exigences de la situation et les

ressources des syst

ressources des syst èmes biologiques, psychologiques ou è mes biologiques, psychologiques ou sociaux.

sociaux.

  Diff Diff é é rencier stresseurs aigus (ex: accident, agression rencier stresseurs aigus (ex: accident, agression … … ) et ) et stresseurs chroniques r

stresseurs chroniques r ép é pé étitifs (ex: surcharge titifs (ex: surcharge professionnelle

professionnelle … … ) )

(5)

Le stress Le stress

  A l A l ’ ’ origine, la fuite ou le combat ? La survie origine, la fuite ou le combat ? La survie … …

 Actuellement, cette dépense d’énergie devient la plupart

du temps inutile… mais continue d’exister!

(6)

Syndrome g

Syndrome g é é n n é é ral d ral d ’ ’ adaptation adaptation

  « « stade d’ stade d ’alarme alarme » » qui pr qui pr é é pare le corps pare le corps à à l l ’ ’ action action

(sidé (sid ération puis contraction des muscles pour faire face) ration puis contraction des muscles pour faire face)

  « « stade de r stade de r é é sistance sistance » » durant laquelle le corps durant laquelle le corps s’ s ’organise en tension = organise en tension = é é tat d tat d ’ ’ alerte alerte

  « « stade d stade d ’é ’é puisement puisement » » caract caract é é ris ris é é e par la fatigue e par la fatigue

(7)

Les 3 phases du stress

Les 3 phases du stress

(8)

Le stress Le stress

  R R é é ponse adapt ponse adapt ée lorsque l é e lorsque l ’ ’ individu a les capacité individu a les capacit és s suffisantes pour faire face

suffisantes pour faire face à à la situation stressante. la situation stressante.

  D D é é sadapt sadapt ée voire pathologique lorsque les d é e voire pathologique lorsque les dé éfenses du fenses du sujet sont d

sujet sont d é é bord bord é é es, source d es, source d ’ ’ anxi anxi é é t t é é et de symptômes et de symptômes d d é é pressifs. pressifs.

  4 grands syst 4 grands syst è è mes mes : le syst : le syst è è me nerveux central, le me nerveux central, le

syst syst è è me nerveux autonome, le syst me nerveux autonome, le syst è è me neuroendocrinien me neuroendocrinien et le syst

et le syst è è me immunitaire. me immunitaire.

  Effet cumulatif des situations de stress et plus leur nombre Effet cumulatif des situations de stress et plus leur nombre augmente plus il est difficile de faire face au prochain

augmente plus il est difficile de faire face au prochain

é é v v é é nement stressant, même minime. nement stressant, même minime.

(9)

Le stress adapt Le stress adapt é é

  Meilleur rapport Meilleur rapport « « qualit qualit é é /prix /prix » »

  D D é é pense pense é é nerg nerg é é tique minimale pour une efficacit tique minimale pour une efficacit é é maximale (une action et une pens

maximale (une action et une pens é é e efficaces, et les e efficaces, et les sentiments n

sentiments né écessaires). cessaires).

  Son but : r Son but : r é é tablir l tablir l ’é ’é quilibre quilibre

  Permet de mieux ré Permet de mieux r ésoudre les probl soudre les problè è mes et favorise le mes et favorise le dé d éveloppement des aptitudes du sujet (facilite l veloppement des aptitudes du sujet (facilite l’ ’attention, attention, la mé la m émoire moire… …), ainsi que le confort de vie (confiance en ), ainsi que le confort de vie (confiance en soi, sensation de d

soi, sensation de dé étente tente … … ). ).

(10)

Le stress d

Le stress d é é sadapt sadapt é é

  Si mal adapté Si mal adapt ée : d e : dé épense pense énerg é nerg é é tique trop importante tique trop importante et/ou trop durable;

et/ou trop durable; énergie surtout d é nergie surtout d é é pens pens é é e en e en é é motivit motivit é é = chaleur inutile. = chaleur inutile.

  Fré Fr équemment : Insomnie, quemment : Insomnie, état de tension permanent, é tat de tension permanent, diarrh

diarrhé ées, migraines, gastrite, ulc es, migraines, gastrite, ulc è è re re à à l l ’ ’ estomac, estomac, allergies, probl

allergies, probl è è mes de peau mes de peau … …

  Favorise certaines maladies organiques : CV Favorise certaines maladies organiques : CV

  Lorsque l’é Lorsque l ’état de stress devient chronique > fatigue, tat de stress devient chronique > fatigue,

± ± d d é é pression pression

  Recours aux substances : oh, tabac, café Recours aux substances : oh, tabac, caf é, , tranquillisants

tranquillisants … … d d é é gradation de l gradation de l ’hygi ’ hygiè ène de vie ne de vie… …

(11)

L L ’é ’é v v é é nement nement

traumatique

traumatique

(12)

L L ’é ’é v v é é nement traumatique nement traumatique

  « « L L ’év ’é v é é nement traumatique est un nement traumatique est un é é v v é é nement nement brutal et soudain qui menace notre vie ou notre brutal et soudain qui menace notre vie ou notre int int é é grit grit é é physique, il se situe en dehors de physique, il se situe en dehors de

l l ’ ’ exp exp é é rience humaine habituelle rience humaine habituelle » » , Sabouraud , Sabouraud - - Seguin (2000).

Seguin (2000).

  Le traumatisme est marqu Le traumatisme est marqu é é par l par l ’ ’ impr impr é é visible, visible,

l l ’ ’ effroi, l effroi, l ’ ’ impuissance et l’ impuissance et l ’ indicible. indicible.

(13)

L L ’é ’é v v é é nement traumatique nement traumatique

3 caract

3 caract é é ristiques: ristiques:

  brutal brutal ; ;

  il menace l il menace l ’ ’ int int é é grit grit é é physique de l physique de l ’ ’ individu individu ; ;

  il ne fait pas partie de la gamme des il ne fait pas partie de la gamme des é é v v é é nements de vie habituels. nements de vie habituels.

  Son caract Son caract è è re impr re impr é é visible et mena visible et mena ç ç ant ant

bouleverse le fonctionnement psychique du bouleverse le fonctionnement psychique du sujet.

sujet.

(14)

L L ’é ’é v v é é nement traumatique nement traumatique

  Confronte l’ Confronte l ’individu individu à à sa propre mort ou sa propre mort ou à à celle d’ celle d ’autrui, autrui, c’ c ’est aussi le traumatisme de la r est aussi le traumatisme de la r é é alit alit é é de la mort de la mort

(confrontation intol

(confrontation intol é é rable). rable).

  Écroulement de tous les rep É croulement de tous les repè ères qui fondent la res qui fondent la conviction du sujet de vivre dans un monde s

conviction du sujet de vivre dans un monde sû û r, dans r, dans lequel il a sa place. Remise en cause de l

lequel il a sa place. Remise en cause de l’ ’identit identité é personnelle, familiale et sociale du sujet traumatis personnelle, familiale et sociale du sujet traumatisé é. .

  Émergence d É mergence d’ ’un non un non- - sens sens : l : l ’ ’ individu est dé individu est d ésempar semparé é par par l’ l ’effondrement du sentiment d effondrement du sentiment d’ ’ invuln invuln é é rabilit rabilit é é et par et par

l’ l ’absence d absence d ’un environnement protecteur. ’ un environnement protecteur.

(15)

Le traumatisme Le traumatisme

  Le traumatisme traduit une persistance de l’ Le traumatisme traduit une persistance de l ’ effet du effet du stress, qui a

stress, qui a ét é té é trop intense, durable, soudain pour un trop intense, durable, soudain pour un individu donn

individu donn é é . .

  Le traumatisme psychique se produit aprè Le traumatisme psychique se produit apr è s s - - coup, coup, lorsque la p

lorsque la pé ériode d riode d ’ ’ urgence biologique est termin urgence biologique est termin é é e. e.

  Le sujet ne parvient pas Le sujet ne parvient pas à à revenir revenir à à une vie normale une vie normale alors que les circonstances ext

alors que les circonstances exté é rieures le permettent. rieures le permettent.

(16)

Approche psychologique Approche psychologique

  Selon l’ Selon l ’hypoth hypothè èse de se de Janoff- Janoff -Bulman Bulman, l , l’é ’é vé v énement traumatique vient nement traumatique vient perturber les syst

perturber les systè èmes de croyances fondamentales de l mes de croyances fondamentales de l’ ’individu. individu.

  Les piliers de croyances Les piliers de croyances à à propos de soi et du monde environnant propos de soi et du monde environnant se construiraient tr

se construiraient trè ès pr s pré écocement et se d cocement et se dé évelopperaient tout au velopperaient tout au long de l

long de l’ ’enfance. Ils permettraient de guider les interactions de enfance. Ils permettraient de guider les interactions de l’ l ’individu et d individu et d’ ’avoir des relations sociales satisfaisantes. avoir des relations sociales satisfaisantes.

  La survenue d’ La survenue d ’un un év é vé énement traumatique viendrait alors nement traumatique viendrait alors brutalement perturber les syst

brutalement perturber les systè èmes de r mes de ré éf fé érence du sujet, remettant rence du sujet, remettant en cause les trois types de

en cause les trois types de « « croyances de base croyances de base ». » .

  On observe alors une augmentation de l’ On observe alors une augmentation de l ’accessibilit accessibilit é é des croyances des croyances fondamentales et l

fondamentales et l’ ’acc accè ès conscient s conscient à à celles- celles -ci = signe du caract ci = signe du caractè ère re traumatique d

traumatique d’ ’un un év é vé énement. nement.

(17)

Les 3 croyances fondamentales Les 3 croyances fondamentales

  La premiè La premi ère croyance concerne la bienveillance du monde re croyance concerne la bienveillance du monde environnant.

environnant.

Idé Id ée que les autres sont fondamentalement bons et que les e que les autres sont fondamentalement bons et que les év é vé énements nements positifs sont pr

positifs sont pr épond é pondé érants par rapport aux rants par rapport aux év é vé énements n nements né égatifs. Même si gatifs. Même si

« « la vie est dure la vie est dure » » et que et que « « ce monde est imparfait ce monde est imparfait », la plupart des gens » , la plupart des gens ont tendance

ont tendance à à percevoir leur monde percevoir leur monde à à eux comme juste et bon. eux comme juste et bon.

La deuxiè La deuxi ème croyance repose sur l me croyance repose sur l’ ’id idé ée que le monde a du sens. e que le monde a du sens.

Idé Id ée selon laquelle chacun re e selon laquelle chacun re çoit ce qu ç oit ce qu ’il m ’ il mé érite. th rite. thé éorie d orie d’ ’un monde juste. un monde juste.

> tendance

> tendance à à l l ’ ’ illusion de contrôle sur la survenue des illusion de contrôle sur la survenue des é é v v é é nements et de nements et de leurs r

leurs r épercussions. é percussions.

  La troisiè La troisi ème croyance concerne sa propre valeur (et invuln me croyance concerne sa propre valeur (et invuln érabilit é rabilit é). é ).

Les individus ont en g

Les individus ont en g én é né éral tendance ral tendance à à juger favorablement leurs juger favorablement leurs qualit

qualité és personnelles (g s personnelles (gé én né érosit rosité é, d , dé évouement envers autrui, capacit vouement envers autrui, capacité és s… …) )

et et à à penser être doté penser être dot és d s d’ ’un sens moral sup un sens moral supé érieur rieur à à la moyenne. la moyenne.

(18)

Les piliers de croyance Les piliers de croyance

  La survenue d’ La survenue d ’un un év é vé énement traumatique va nement traumatique va ébranler les piliers de é branler les piliers de croyances de l

croyances de l’ ’individu. Celui individu. Celui- -ci va alors se percevoir comme fragile, ci va alors se percevoir comme fragile, vulné vuln érable, effray rable, effray é, avec un sentiment de perte de contrôle sur lui et é , avec un sentiment de perte de contrôle sur lui et sur le monde environnant qu

sur le monde environnant qu’ ’il per il perç çoit d oit dé ésormais comme hostile et sormais comme hostile et malveillant. L

malveillant. La survenue incontrôlable de nouveaux a survenue incontrôlable de nouveaux év é vé énements nements aux cons

aux consé équences n quences n égatives est redout é gatives est redouté ée. Perte brutale de l e. Perte brutale de l’ ’estime estime de soi et apparition d

de soi et apparition d’ ’un sentiment de vuln un sentiment de vulné érabilit rabilité é. .

  Un processus d’ Un processus d ’adaptation va alors se mettre en place pour tenter adaptation va alors se mettre en place pour tenter de ré de r établir un syst tablir un systè ème coh me cohé érent et donc permettre rent et donc permettre à à l’ l ’individu de individu de fonctionner.

fonctionner.

  Le traumatisme est Le traumatisme est à à l’ l ’origine d origine d’ ’une modification des sch une modification des sché émas de mas de

pensé pens ée du sujet. e du sujet.

(19)

Traitement de l

Traitement de l ’ ’ information information é é motionnelle motionnelle

Cycle de r

Cycle de r é é ponse qui fait suite au traumatisme, ponse qui fait suite au traumatisme, comprenant trois stades

comprenant trois stades : :

  Stade 1 Stade 1 : D : D é é ni de l ni de l ’é ’é v v é é nement (r nement (r é é ponse fonctionnelle ponse fonctionnelle à à court terme lorsque les

court terme lorsque les émotions sont trop intenses). é motions sont trop intenses).

  Stade 2 Stade 2 : Apparition de pensé : Apparition de pens ées intrusives (d es intrusives (d é é but du but du traitement de l

traitement de l ’ ’ information) orient information) orient é é es vers la es vers la reconstruction des croyances

reconstruction des croyances ébranl é branl é é es. L es. L ’objectif est ’ objectif est l l ’ ’ ad ad é é quation entre les croyances originales et les quation entre les croyances originales et les

nouvelles informations li

nouvelles informations lié é es au traumatisme. es au traumatisme.

L L ’ ’ ad ad é é quation se manifeste par la disparition des pens quation se manifeste par la disparition des pens é é es es intrusives.

intrusives.

  Stade 3 Stade 3 : Partage social de l’é : Partage social de l ’émotion. motion.

(20)

Traitement de l

Traitement de l ’ ’ information information é é motionnelle motionnelle

 une alternance ré une alternance r éguli guliè ère entre confrontation et re entre confrontation et évitement est é vitement est né n écessaire pour l cessaire pour l’ ’adaptation du sujet et la reconstruction adaptation du sujet et la reconstruction progressive de ses croyances

progressive de ses croyances é é branl branl é é es. La confrontation permet es. La confrontation permet de ré de r éduire l duire l’ ’intensit intensit é é des des émotions d é motions dé ésagr sagr éables par un ph é ables par un phé énom nomè ène ne d’ d ’extinction progressive de la r extinction progressive de la ré éponse ponse émotionnelle (ph é motionnelle (phé énom nomè ène ne d’ d ’habituation). habituation).

  L’ L ’objectif est de reconstruire une vision de soi et du monde qui s objectif est de reconstruire une vision de soi et du monde qui s oit oit satisfaisante, et qui se base sur un syst

satisfaisante, et qui se base sur un systè ème de croyances coh me de croyances cohé érent. rent.

L’ L ’adaptation se traduit adaptation se traduit à à long terme par la disparition des pensé long terme par la disparition des pens ées es intrusives et l

intrusives et l’é ’établissement d tablissement d’ ’un nouvel univers de croyances dans un nouvel univers de croyances dans lequel le souvenir du traumatisme est inclus.

lequel le souvenir du traumatisme est inclus.

(21)

Facteurs intervenants Facteurs intervenants

 Rôle de facteurs facilitateurs dans l’ Rôle de facteurs facilitateurs dans l ’acc accé él lé ération du processus : ration du processus : - - soutien de l’ soutien de l ’entourage, en permettant de d entourage, en permettant de dé émentir la nouvelle mentir la nouvelle croyance de l

croyance de l’ ’individu concernant la malveillance du monde, individu concernant la malveillance du monde, - - tolé tol érance des rance des émotions d é motions dé ésagr sagr éables li é ables lié ées aux reviviscences. es aux reviviscences.

  Les individus capables de donner un sens Les individus capables de donner un sens à à leurs expé leurs exp ériences riences seraient moins traumatis

seraient moins traumatisé és et mieux adapt s et mieux adapté és socialement que ceux s socialement que ceux qui n

qui n’ ’y parviennent pas. y parviennent pas. Le sentiment de culpabilité Le sentiment de culpabilit é vis vis à à vis de vis de l’é l ’é vé v énement, en s nement, en s ’appropriant une faute personnelle et en donnant ’ appropriant une faute personnelle et en donnant un sens

un sens à à ce qui n’ ce qui n ’en avait pas, permettrait de r en avait pas, permettrait de ré établir tablir progressivement un sentiment de contrôlabilit

progressivement un sentiment de contrôlabilit é é . .

(22)

Crit Crit è è res d res d ’ ’ adaptation adaptation

Le retour

Le retour à à un mode de croyances anté un mode de croyances ant érieur au traumatisme est rieur au traumatisme est consid

considé ér ré é comme illusoire. Les critè comme illusoire. Les crit ères qui refl res qui reflè èteraient l teraient l’ ’adaptation adaptation suite au traumatisme sont

suite au traumatisme sont : :

  Ré R éussir ussir à à s’ s ’investir activement dans ses activit investir activement dans ses activit és quotidiennes. é s quotidiennes.

  Eprouver du plaisir lorsque surviennent des Eprouver du plaisir lorsque surviennent des év é vé énements attendus nements attendus ou esp

ou espé ér ré és. s.

  Avoir une vision positive de l’ Avoir une vision positive de l ’avenir. avenir.

  Avoir la capacité Avoir la capacit é de planifier des actions dans le futur. de planifier des actions dans le futur.

  Fonctionner de faç Fonctionner de fa çon ad on adé équate dans ses rôles sociaux. quate dans ses rôles sociaux.

  Ne pas ressentir de douleur ou de dé Ne pas ressentir de douleur ou de d étresse psychique lors de tresse psychique lors de

l’é l ’é vocation verbale ou en pensé vocation verbale ou en pens ée du traumatisme. e du traumatisme.

(23)

Pathologies Pathologies

psychotraumatiques

psychotraumatiques

(24)

L L ’é ’é tat de stress aigu tat de stress aigu

  Survient dans les 4 premiè Survient dans les 4 premi ères semaines apr res semaines aprè ès un traumatisme et s un traumatisme et dure > 2 jours; touche 14

dure > 2 jours; touche 14 à à 30% des sujets exposé 30% des sujets expos és s à à un ET un ET

  Symptômes dissociatifs : impression de regarder un film, sentiment Symptômes dissociatifs : impression de regarder un film, sentime nt d’ d ’irr irré éalit alité é (dé (d ér ré éalisation), de d alisation), de dé étachement, impression tachement, impression

d’é d ’é moussement de l’ moussement de l ’affectivit affectivité é et de la ré et de la r éactivit activité é

(dé (d épersonnalisation). Le sujet se sent personnalisation). Le sujet se sent étranger é tranger à à l’ l ’ET et ET et étranger é tranger à à lui- lui -même (dissociation p même (dissociation pé éri ri- -traumatique). La perception du temps traumatique). La perception du temps est perturb

est perturbé ée : temps v e : temps v écu au ralenti et espace r é cu au ralenti et espace ré étr tré éci ci à à la scè la sc ène ne traumatique.

traumatique.

  Symptômes de reviviscence Symptômes de reviviscence

  Conduites d’é Conduites d ’évitement vitement

  Hyperactivité Hyperactivit é neurové neurov ég gé étative tative

  Retentissement social important et invalidant Retentissement social important et invalidant

(25)

L L ’é ’é tat de stress post tat de stress post - - traumatique traumatique

  Trouble anxieux Trouble anxieux

  Pré Pr évalence = 1% valence = 1%

  Sexe ratio = 2 femmes pour 1 homme Sexe ratio = 2 femmes pour 1 homme

  Variable : 60 Variable : 60 à à 80% d’ 80% d ’ESPT apr ESPT aprè ès 1 viol, risque d s 1 viol, risque d’ ’~10% apr ~10% aprè ès ET s ET

  L’ L ’ESPT atteint certaines personnes ayant ESPT atteint certaines personnes ayant ét é t é é expos expos ées é es à à un un év é vé énement traumatique nement traumatique à à l’ l ’origine d origine d’ ’une peur intense, d une peur intense, d ’un ’ un sentiment d

sentiment d’ ’impuissance ou d impuissance ou d ’horreur. ’ horreur.

  Il se caracté Il se caract érise par l rise par l’ ’association du traumatisme association du traumatisme à à une triade une triade symptomatique traditionnelle comprenant :

symptomatique traditionnelle comprenant : - - des reviviscences, des reviviscences,

- - de l’é de l ’é vitement, vitement,

- - une hyperactivité une hyperactivit é neurové neurov ég gé étative. tative.

(26)

ESPT ESPT

  L L ’é ’é v v é é nement traumatique est constamment rev nement traumatique est constamment rev é é cu cu : :

Souvenirs ré Souvenirs r ép pé étitifs et envahissants de l titifs et envahissants de l’ ’ET provoquant un ET provoquant un sentiment de d

sentiment de d étresse et comprenant des images, des é tresse et comprenant des images, des pensé pens ées ou des perceptions. es ou des perceptions.

Rêves r Rêves r ép é pé étitifs de l titifs de l’ ’ET. ET.

Impression ou agissements soudains Impression ou agissements soudains « « comme si comme si » » l’ l ’ET allait ET allait se reproduire (incluant le sentiment de revivre l

se reproduire (incluant le sentiment de revivre l’é ’é vé v énement, nement, des illusions, des hallucinations, et des

des illusions, des hallucinations, et des épisodes dissociatifs é pisodes dissociatifs (flashback), y compris ceux qui surviennent au r

(flashback), y compris ceux qui surviennent au r éveil ou au é veil ou au cours d

cours d ’une intoxication). ’ une intoxication).

Sentiment intense de dé Sentiment intense de d étresse psychique lors de l tresse psychique lors de l’ ’exposition exposition à à des indices internes ou externes

des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant é voquant ou ressemblant à à un aspect de l

un aspect de l ’ET en cause. ’ ET en cause.

(27)

ESPT ESPT

  Evitement persistant des stimuli associé Evitement persistant des stimuli associ és au s au traumatisme et

traumatisme et é é moussement de la r moussement de la r éactivit é activité é gé g én né érale rale (ne pr

(ne pr é é existant pas au traumatisme) existant pas au traumatisme) : :

Efforts pour Efforts pour éviter les pens é viter les pensé ées, les sentiments ou les es, les sentiments ou les conversations associ

conversations associé ées au traumatisme. es au traumatisme.

Efforts pour Efforts pour éviter les activit é viter les activité és, les endroits ou les gens qui s, les endroits ou les gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme. é veillent des souvenirs du traumatisme.

Incapacité Incapacit é de se rappeler d’ de se rappeler d ’un aspect important du un aspect important du traumatisme.

traumatisme.

Ré R éduction nette de l duction nette de l’ ’int inté érêt pour des activit rêt pour des activité és importantes ou s importantes ou bien r

bien ré éduction de la participation duction de la participation à à ces mêmes activité ces mêmes activit és. s.

Sentiment de d Sentiment de d étachement d é tachement d’ ’autrui ou bien de devenir autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres. é tranger par rapport aux autres.

Restriction des affects (p. ex., incapacité Restriction des affects (p. ex., incapacit é à à éprouver des é prouver des sentiments tendres).

sentiments tendres).

Sentiment d’ Sentiment d ’avenir avenir « « bouché bouch é » »

(28)

ESPT ESPT

  Pr Pr é é sence de symptômes persistants traduisant une sence de symptômes persistants traduisant une activation neurov

activation neurov é é g g é é tative (ne pr tative (ne pr éexistant pas au é existant pas au traumatisme)

traumatisme) : :



Difficult Difficult é é s d s d ’ ’ endormissement ou sommeil endormissement ou sommeil interrompu.

interrompu.



Irritabilit Irritabilit é é ou acc ou acc è è s de col s de col ère. è re.

Difficult Difficult é é s de concentration. s de concentration.



Hypervigilance. Hypervigilance.



Ré R é action de sursaut exag action de sursaut exag é é r r é. é .

(29)

Evolution de l

Evolution de l ’ ’ ESPT ESPT

  Comorbidité Comorbidit és : 80% dont d s : 80% dont d é é pression (50 pression (50 à à 80%), 80%), troubles anxieux, troubles addictifs

troubles anxieux, troubles addictifs

  Evolution favorable dans la majorit Evolution favorable dans la majorit é é des cas : des cas :

  gu gu é é rison compl rison compl è è te chez 50% des patients te chez 50% des patients à à 3 mois, 3 mois,

  60 60 à à 80% 80% à à 1 an ; 1 an ;

  > 2 ans : pathologie sé > 2 ans : pathologie s év vè ère et fix re et fixé ée e

(30)

Prise en charge Prise en charge

  Soins sur le terrain Soins sur le terrain

  Soins post Soins post - - imm imm é é diat : debriefing diat : debriefing

  Traitement de l Traitement de l ’ ’ ESPT: ESPT:

  Psychoth Psychoth é é rapie rapie

  M M é é dicamenteux dicamenteux

(31)

Conclusion Conclusion

  Le stress co Le stress co û û te tr te tr è è s cher, humainement et s cher, humainement et

économiquement é conomiquement… … d d ’ ’ o o ù ù l l ’ ’ int int é é rêt de s rêt de s ’ ’ en pr en pr éoccuper le é occuper le plus tôt possible !

plus tôt possible !

  Le stress = un probl Le stress = un probl è è me de sant me de sant é é publique de mieux en publique de mieux en mieux reconnu.

mieux reconnu.

  Importance de repé Importance de rep érer les sujets victimes d rer les sujets victimes d ’ ’ un un

traumatisme et leur offrir une prise en charge adapt traumatisme et leur offrir une prise en charge adapté é e. e.

  Reconnaî Reconna ître la personne comme tre la personne comme « « victime victime » » est est primordial.

primordial.

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- Le critère de tangence où l'élément géométrique associé doit être situé d'un même côté de l'ensemble des points mesurés, et être en contact avec au moins un point mesuré.

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• Sur la base de vot re cert ificat qualifié ( ext ension .pfx ou .p12) et pour chaque fichier de déclarat ion ( FI ) , vous devrez créer un fichier de signat ure ( FS) que vous