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Mesure de l'affaiblissement du rayonnement X par le béryllium, le carbone et différents plastiques entre 4 et 17,5 Å

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HAL Id: jpa-00206845

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Submitted on 1 Jan 1969

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Mesure de l’affaiblissement du rayonnement X par le béryllium, le carbone et différents plastiques entre 4 et

17,5 Å

G. Senemaud

To cite this version:

G. Senemaud. Mesure de l’affaiblissement du rayonnement X par le béryllium, le carbone et différents plastiques entre 4 et 17,5 Å. Journal de Physique, 1969, 30 (10), pp.811-818.

�10.1051/jphys:019690030010081100�. �jpa-00206845�

(2)

MESURE

DE

L’AFFAIBLISSEMENT

DU

RAYONNEMENT

X

PAR LE

BÉRYLLIUM,

LE CARBONE ET

DIFFÉRENTS PLASTIQUES

ENTRE 4 ET

17,5 Å

Par G.

SENEMAUD,

Laboratoire de Chimie Physique, II, rue Pierre-Curie, Paris, 5e.

(Reçu

le 28 mai

1969.)

Résumé. 2014 Les coefficients d’affaiblissement du rayonnement X par le

béryllium

et le

carbone ont été mesurés de manière continue en

longueur

d’onde entre 8 et 14 Å. Les valeurs

expérimentales

ont été

comparées

aux différentes estimations

semi-empiriques

utilisables et

aux

prévisions théoriques

calculées à

partir

des formules de Stobbe, en tenant

compte

ou non

des effets d’écran. La transmission de différentes feuilles de matières

plastiques

a été mesurée pour des

longueurs

d’onde discrètes entre 4 et 17 Å et des formules

semi-empiriques

de variation

de leurs coefficients d’affaiblissement dans ce domaine

spectral

en ont été déduites.

Abstract. 2014 The X-ray

absorption

coefficients for

beryllium

and carbon were measured

as a function of the

wavelength continuously

from 8 to 14 Å. The

experimental

values obtained

are

compared

with various

semi-empirical

estimations and with the theoretical values obtained from Stobbe’s formulas

taking

account of the screen effects. The transmission of various

plastics

films was measured at discrete

wavelength

values between 4 and 17 Å, from which semi-

empirical

formulas are deduced for the variation of their

absorption

coefficient in this range.

Introduction. - La mesure de 1’affaiblissement du rayonnement X lors de son passage dans la matiere

pr6sente

un double intérêt : elle

conduit,

d’une part, a la determination de sections efficaces d’interaction du

rayonnement

dans le milieu

traverse,

donnee

phy- sique qui, compar6e

aux resultats de calculs

theoriques

effectu6s dans differentes

approximations,

apporte des

renseignements

sur leur validite. Elle sert, d’autre

part,

a 1’etablissement de lois

semi-empiriques simples qui permettent

1’estimation des coefficients d’affai- blissement pour une

longueur

d’onde

quelconque lorsqu’il

n’existe pas de donn6es

experimentales pr6-

cises. De

plus,

de telles mesures rendent

possible 1’analyse

de la distribution

spectrale

6mise par une

source X en I’absence de tout

systeme dispersif, grace

à

1’emploi

de la m6thode des filtres balances de Roos.

Les mesures n’ont

g6n6ralement

ete faites que pour

quelques longueurs

d’onde

discretes,

a

1’exception

du

travail de F. Wuilleumier

qui

a

effectue,

dans notre

laboratoire,

pour la

premiere fois,

la mesure continue

en

longueur

d’onde des coefficients

d’absorption

des

gaz rares

[1].

Nous allons

rapporter

ici les resultats de mesures

des coefficients d’affaiblissement du

beryllium

et du

carbone effectu6es de maniere continue entre 8 000 et

14 000 uX. Dans ce domaine

spectral (E

3

keV),

le coefficient d’affaiblissement 1:’ peut etre assimil6 au coefficient

d’absorption photoélectrique

03BC.

Parallelement,

nous avons effectue une etude compa- rative de la transmission de differentes feuilles de

matieres

plastiques

pour une dizaine d’emissions carac-

t6ristiques comprises

entre la raie

Locl

de

l’argent (4,15 A)

et celle du fer

( 17, 56 A) .

Détermination

expdrimentale.

- Dans notre do-

maine de mesures, 1’affaiblissement relatif

DIII

d’un

faisceau X

monochromatique, parallele

et

homog6ne,

lors de son passage a travers un volume 616mentaire de

matiere,

est

egal

au

produit

du nombre d’atomes par leur section efficace

d’absorption photoélectrique

03BCa’

appel6

coefficient

atomique d’absorption,

pour la lon- gueur d’onde consid6r6e.

En

fait,

les mesures

experimentales

concernent les coefficients

d’absorption

lin6aire et

massique, fL

et

03BC/p.

Le coefficient

massique,

que nous avons determine dans nos

experiences, s’exprime

en fonction des inten- sit6s des faisceaux incident et

transmis, Io

et

I,

et de

la masse

superficielle

m de 1’absorbant en

g/cm2,

par la relation :

N est le nombre

d’Avogadro

et A la masse

atomique

de 1’absorbant.

Pour

mesurer Io

et

I,

nous avons utilise un spectro-

graphe

sous vide a cristal courbe sous 50 cm de rayon, realise par le Service des

Prototypes

du Centre National

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019690030010081100

(3)

812

de la Recherche

Scientifique,

sous la direction de Mlle Y.

Cauchois,

et mis en oeuvre dans notre labora-

toire par Mme C. Bonnelle. Le

rayonnement

est celui d’un tube a rayons X

d6montable,

alimente par un

g6n6rateur

stabilise en tension a 10-3 et en debit

a 5 X 10-3. Le

rayonnement

continu est le rayonne- ment de

freinage

emis par des cibles de

tungstene, platine

ou or; des emissions

caractéristiques K,

L et M

ont ete utilis6es comme references.

Le rayonnement est

disperse

et focalis6 a 1’aide

d’une lame cristalline courb6e par serrage dans un

porte-cristal metallique.

Suivant le domaine de lon- gueur d’onde

6tudi6,

nous avons utilise des lames de quartz

(1010) dl

= 4

224,91 uX,

de gypse

(020) dl

= 7

579,07

uX ou de mica muscovite

(002) d1= 9 927,58 uX ; d2

= 9

938,93 uX; d3

= 9

941,03

uX.

La detection etait faite par

photographie

sur film

Kodak

Difrax;

nous 1’avons

employ6

dans sa gamme de

r6ponse

lin6aire

[2],

c’est-a-dire pour des densit6s

optiques do comprises

entre

0,05

et

0,5.

Les 6crans de

beryllium

et de carbone etaient

places

entre la fenetre de sortie du tube a rayons X et le

cristal;

une

grande partie

de leur surface contribue alors a

l’absorption

pour

chaque longueur

d’onde.

Mais deux poses successives sont necessaires pour determiner

10

et

I;

ceci necessite une

grande

stabilite

de 1’emission

X,

donc aussi un tres bon fonctionnement du tube a rayons

X,

c’est-a-dire sans contamination

appreciable

de l’ anticathode. Les deux poses

peuvent

etre effectuees sans arreter la haute tension

grace

à

la mise en

place

d’un

porte-échantillon mobile;

ceci

61imine les erreurs dues au

réaffichage

de la tension

et du debit. 11 intervient une erreur sur les

temps

de

pose t

inferieure à 5 X 10-4 en valeur

relative,

par suite de l’utilisation d’un

porte-chassis

a obturateur

automatique.

Les 6crans de

plastique

ont ete

places

imm6diate-

ment devant le d6tecteur. Cette

disposition permet 1’enregistrement simultané,

sur differentes hauteurs utiles du

film,

de l’intensit6

Io

et,

comparativement,

des intensites I transmises par les diff6rents 6chantillons.

Nous avons effectue une correction

qui

tient compte de la variation de l’intensit6 6mise le

long

de la hauteur

utile du faisceau.

Remarquons

que ce

dispositif

revient

a

negliger

les

inhomogénéités

6ventuelles des

ecrans,

mais celles-ci doivent etre tres faibles pour les échan- tillons etudies ici.

Un

dispositif place

devant le cristal permet d’61iminer

tout rayonnement diffuse

parasite

autre que celui provenant de la lame cristalline.

Les clich6s ont ete

d6pouill6s

a 1’aide d’un micro- densitometre

Joyce

Loebl

qui donne,

en

principe,

directement la densite

optique

du film en

chaque point,

donc une mesure

proportionnelle

a l’intensit6 du

rayonnement

X. Les

microdensitogrammes

ainsi

obtenus ont ete mesures avec un

coordinatographe qui

permet des

point6s

a

0,1

mm

pres.

L’6talonnage

en

longueur

d’onde a ete effectu6 par

interpolation

a 1’aide de la formule de

Haglund [3]

a

partir

de raies de reference en utilisant pour leurs

longueurs

d’onde celles donn6es par Y. Cauchois et H. Hulubei

[4].

L’erreur est de l’ordre de l’unit6

X;

nous n’en tiendrons pas compte dans la determination des courbes

tLl p

en fonction de À.

L’écran de

beryllium

etait une lame de

25 tL d’épais-

seur. Elle nous avait ete donnee par le Professeur Boehm

qui

nous en avait

garanti

la tres haute

puret6.

Des

feuilles de carbone sans

support,

de

0,5, 1

et 2 {03BC

d’6pais-

seur, ont ete

pr6par6es

par

evaporation thermique

sous vide d’61ectrodes de

graphite 6lectrolytique

de

tres haute

puret6 (p.p.s.)

ne

pr6sentant

que des traces non dosables de

fer, manganese, silicium,

chrome et

nickel.

Les

plastiques

etudies sont de deux

types :

d’une

part,

diff6rents

polytéréphtalates d’ethylene :

m6linex

(6 03BC), mylar (4

et 6

03BC), terphane (6 03BC)

et

claryl (6 03BC),

d’autre part un

polymere

du

dioxydiphenylpropane :

le makrofol de

2 tL d’epaisseur,

dont les

propriet6s mecaniques permettent

la

preparation

sous de tres

faibles

6paisseurs.

La determination de la masse

superficielle

des

6crans a ete effectu6e soit par mesure directe de leurs

6paisseurs,

soit par

pes6e

d’une feuille de surface mesur6e avec

precision.

L’erreur sur cette masse est

de l’ordre de 5

%

dans le cas du

beryllium

et du car-

bone,

et de 2

%

dans le cas des

plastiques.

L’erreur relative effectuée lors de la determination du coefficient

massique d’absorption

est :

ou V et i sont

respectivement

la tension et le debit du tube a rayons X.

L’erreur sur la densite

optique comprend,

d’une

part,

celle due au d6faut de lin6arit6 des coins

optiques

du microdensitometre

qui

reste inferieure a 10-2

grace

a l’utilisation de courbes de

correction;

d’autre part, 1’erreur de

point6

sur les

enregistrements

que l’on peut 6valuer a 4 X 10-3. Finalement :

Le

premier

terme est

compris

entre 1 et 5

%

pour le

beryllium

et 3 et 15

%

pour le carbone. Pour les

plastiques,

il devient

important

par suite de la valeur tres faible du

produit m03BC/p,

alors que 1’erreur sur

1110

reste inferieure a 3

%.

C’est

pourquoi

nous ne

pr6sen-

terons dans ce cas que des courbes donnant la variation de la transmission en fonction de la

longueur

d’onde.

(4)

TABLEAU I

COEFFICIENTS MASSIQUES D’ABSORPTION DU BERYLLIUM ET DU CARBONE

(en cm2fg)

Presentation des resultats et discussion. - CAS DU

BERYLLIUM ET DU CARBONE. - Nous donnons dans le tableau I les resultats de nos mesures pour le

beryllium

et le carbone. Les courbes de la

figure

1

présentent

la variation du coefficient

d’absorption photoelectrique

en fonction de la

longueur d’onde, respectivement

pour

ces deux elements.

Nous avons

6galement port6

sur ces courbes les r6sul-

tats des mesures ant6rieures. Nos valeurs sont en tres bon accord avec les determinations les

plus r6centes,

c’est-a-

dire pour le

beryllium,

avec celles de E. A. Steward-

son

[5],

pour le carbone avec celles de A.

J.

Bearden

[6].

A

partir

des courbes

Log (03BC/p)

=

f(Log h)

trac6es

dans

chaque

cas, nous avons pu d6duire la loi de variation du coefficient

d’absorption

dans le domaine

spectral

6tudi6. Nous proposons :

- pour le

beryllium : 03BC/p = 0,36 03BB2’89,

- pour le carbone :

03BC/P

=

1,59 03BB2,85.

(5)

814

ESTIMATIONS SEMI-EMPIRIQUES ; , COMPARAISON AVEC LES RESULTATS EXPERIMENTAUX. - A

partir

des donn6es

experimentales existantes,

de nombreux auteurs ont

propose

des lois de variation du coefficient

d’absorption photoelectrique

03BC ou du coefficient d’affaiblissement , valables chacune dans un domaine

spectral limit6,

situe en dehors du

voisinage

immediat des disconti-

nuit6s

d’absorption caractéristiques,

et pour une gamme donnee d’éléments. Nous

pr6sentons

dans le

tableau II les differentes formules

utilisables,

en indi- quant pour chacune d’elles leur domaine de validite.

Les valeurs de

tL/p

ainsi calcul6es sont

port6es

respec- tivement dans les tableaux III et IV. 11 semble difficile

a priori, d’après

1’examen de ces

résultats,

de déterminer TABLEAU II

j

= Coefficient de Jonsson =

/(Z. X).

a = Facteur de Victoreen = aZ2 + bZ - c 7 7

e, f = constantes.

p = Facteur de Victoreen = dZ2 - cZ

+ /) a, b,

c, d, e, j = constantes.

O’c = Section efficace de diffusion

Compton (d’apres

Klein et

Nishina).

À1 =

Longueur

d’onde

critique N

ÀK.

A2 = Longueur d’onde

critique N ?,LI.

Fj, F2 = fonctions universelles de Henke.

TABLEAU III

COEFFICIENTS MASSIQUES D’ABSORPTION DU BERYLLIUM

(en cm2/g)

(6)

TABLEAU IV

COEFFICIENTS MASSIQUES D’ABSORPTION DU CARBONE

(en cm2fg)

quelle

est

l’approximation

la

plus

souhaitable pour un calcul

empirique syst6matique

des coefficients

d’absorp-

tion dans notre domaine de mesure. Nous dirons

uniquement

que le calcul effectu6

d’apres E. Jönsson [7]

reste valable ici a 10

% pres,

et que seule l’incertitude

sur la valeur des sauts

d’absorption

limite son utilisation dans le domaine des rayons X mous.

PREVISIONS

THÉORIQUES ;

COMPARAISON AVEC LES

RESULTATS EXPERIMENTAUX. - La section efficace d’ionisation

atomique 03BCa

est la somme des sections efficaces d’ionisation des différentes couches elec-

troniques :

chaque termes s’exprime

par la relation :

ou vx f est la

frequence correspondant

a la transition

d’un electron de 1’6tat initial x vers 1’6tat

final f

et

Mxf

est 1’616ment de matrice

correspondant.

Le calcul exact des sections efficaces

photoélectriques

n’est pas

possible

en toute

rigueur,

mais differentes

approximations peuvent

etre utilis6es pour estimer les elements de matrice. Elles sont

g6n6ralement

obtenues

dans

l’approximation dipolaire

et

negligent

les effets de

polarisation

du

rayonnement,

le

spin

de 1’electron

et les

ph6nom6nes

a

plusieurs photons.

Nous avons choisi d’utiliser ici les formules non relativistes de M. Stobbe

[14] qui permettent

le calcul des sections efficaces des niveaux d’onde de type

hydro- g6noide

et sont

applicables

dans le cas

général

ou

1’6nergie

de liaison de l’ électron ne

peut

etre

negligee

devant

1’energie

du

photon incident,

c’est-a-dire en dehors des limites de validite de

l’approximation

de

Born.

Nous avons donc calcul6 les sections efficaces du carbone et du

beryllium

a 1’aide des formules suivantes :

avec pour

1’6nergie

d’ionisation

Ex

=

hvx,

soit

22/n2 rydberg,

soit

(Z

-

S)2/n2 rydberg,

s 6tant la

constante d’6cran

atomique.

Nous avons utilise comme valeurs de s celles d6ter- min6es par W. E. Duncanson et C. A. Coulson

[15]

pour les elements du lithium au neon. Elles sont

6gales :

pour le

beryllium

a

0,31

pour les electrons ls et

2,04

pour les electrons

2s ;

pour le carbone a

0,31

pour les electrons

ls, 2,70

pour les electrons

2s,

et

2,88

pour les electrons

2p.

Les resultats obtenus avec et sans constante d’6-

cran

(1)

sont

port6s

dans le tableau I

comparativement

a nos valeurs

experimentales.

Nous voyons que

1’emploi

des constantes d’6cran de Duncanson et Coulson

permet

d’obtenir des resultats en bon accord avec nos mesures,

(1) Je

remercie tres vivement Mme A. Feillet

qui

m’a

aide dans ces calculs.

(7)

816

TABLEAU V

pourvu que

1’energie

du

photon

ne soit pas

trop grande

par

rapport

aux

energies

d’ionisation de l’atome en

jeu.

C’est le cas ici pour le carbone. Pour le

beryllium, 1’energie

du

photon

est nettement

superieure

a

EK

et

nos resultats

exp6rimentaux

sont

compris

entre les

valeurs calcul6es avec ou sans 6cran. En accord avec

la remarque

g6n6rale

faite par H. A. Bethe

[16],

il

semblerait alors

preferable

d’utiliser dans ce cas des

constantes d’6cran inferieures a celles

g6n6ralement adopt6es.

Nous avons

port6

dans le tableau

V, comparative-

ment a nos valeurs

experimentales

d6duites de la courbe

03BC/p(X) (fig. 2)

et a celles que nous avons cal-

cul6es avec

6cran,

les resultats de A.

J.

Bearden

[6]

et ceux

qu’il

determine à l’aide des formules de Stobbe

en

ajustant

des constantes d’écran de maniere a reduire a moins de 5

%

1’6cart entre ses valeurs

experimentales

et calcul6es.

Nos resultats ne

justifient

pas un tel

ajustement qui

conduit a 1’estimation de constantes d’6cran sans

signi-

fication

physique simple.

11 semble

qu’un

calcul ana-

logue

au notre soit satisfaisant pour

pr6voir

les sections efficaces d’ionisation

photoélectrique

des elements

legers

dans notre domaine de mesures.

CAS DES PLASTIQUES. - Le tableau VI donne les resultats de nos mesures pour 10

longueurs

d’onde

caractéristiques comprises

entre 4 et

17,5 A.

Nous

pr6sentons figure

2 les courbes de transmission obte-

nues a

partir

de ces donn6es. Nous avons

egalement port6

sur ces courbes les mesures ant6rieures de Sand- str6m et Nordfors

[17]

pour le

mylar (1,

5 et 10

03BC).

Il y

a un bon accord avec nos résultats.

D’apres

ces

courbes,

nous voyons que les diff6rents

polytéréphtalates d’ethylene

restent

utilisables,

en

pratique,

sous une

epaisseur

de

6 03BC, jusqu’h

environ

10

A,

le

mylar

de

4 03BC,

conserve une

transparence acceptable jusqu’A

13

A.

Par contre, le makrofol

(2 03BC)

peut etre

employ6 jusqu’à

environ

17,5 A.

Nous avons tire de ces resultats des lois

empiriques

de variation du coefficient d’affaiblissement de ces

plastiques

dont nous nous sommes servis pour extra-

poler

nos courbes. Ce sont :

- pour les

polytéréphtalates d’ethylene :

- pour le makrofol :

Conclusion. - Cette étude nous a

permis

de d6ter-

miner les valeurs des coefficients

d’absorption photo- 6lectrique

du

beryllium

et du

carbone,

de maniere

continue entre 8 et 14

A,

et d’obtenir les lois de variation dans ce domaine. Elle nous a

permis 6galement

de

verifier la validite des lois

semi-empiriques d6jA

propo-

(8)

TABLEAU VI

TRANSMISSIONS ET COEFFICIENTS D’AFFAIBLISSEMENT DE DIFFERENTS PLASTIQUES

TABLEAU VI

(suite)

sees

applicables

dans notre domaine d’6tude et de mon-

trer que les formules

theoriques

de Stobbe utilis6es avec

les constantes d’6cran de Ducanson et Coulson donnent des resultats satisfaisants pour les elements etudies ici.

Nos

experiences

sur les

plastiques

ont montre 1’avan-

tage que

pr6sente 1’emploi

du makrofol par

rapport

aux films

plastiques plus 6pais,

a

qualite m6canique 6gale,

dont nous

disposions jusqu’a present,

en

parti-

culier pour la

preparation

de filtres s6lectifs utilisables dans le domaine des rayons X mous.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 30. 10. OCTOBRE 1969.

Remerciements. - L’auteur tient à adresser tous

ses remerciements a Mlle Y.

Cauchois, professeur

a la

Faculte des Sciences de l’Universit6 de

Paris, qui

l’a

accueilli dans son Laboratoire et l’a orient6 dans ses recherches.

11 tient a

exprimer

toute sa reconnaissance à Mme C.

Bonnelle,

maitre de conferences a la Faculte des Sciences de l’Universit6 de

Paris, qui

1’a

guide

tout au

long

de son travail et 1’a fait b6n6ficier de ses

nombreux conseils.

52

(9)

818

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(B.),

Ark. Fys., 1954, 8, 147.

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