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Submitted on 1 Jan 1872
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Mesure de la tension électrique aux différents points d’un circuit
Niaudet-Bréguet
To cite this version:
Niaudet-Bréguet. Mesure de la tension électrique aux différents points d’un circuit. J. Phys. Theor.
Appl., 1872, 1 (1), pp.367-369. �10.1051/jphystap:018720010036701�. �jpa-00236801�
367
décharges électriques
lumineusesqui
seproduisent
entre lesparti-
cules de
glace
ensuspension
dans les hautesrégions
del’atmosphère
au moment des
changements brusques
de la direction du vent, ilest diflicile de réaliser dans les laboratoires des conditions de
pression
et surtout de
température analogues
à celles que l’on doit rencontrer àplusieurs
dizaines de kilomètres au-dessus du sol. 1~2.vogel
croitcependant
que le spectre de l’aurore doit êtreregardé
commeformé des
lignes
lesplus
brillantes des spectres de l’azote et del’oxygène
incandescents.La
ligne
rouge62g~
coïncidetrès--proba~blement,
suivantlui,
avecla
partie
laplus
brillante d’une bande lumineuse de l’azote dont leslongueurs
d’onde extrêmes sont 662o et 6213.La
ligne
très-brillante5569
se retrouveégalement
dans le spectre del’azote,
seulement elle apris
un éclatinaccoutumé,
parsuite
sans
doute,
de conditionsspéciales
detempérature.
Leslignes 539o
et 5233 sont
également
deslignes
de l’azote. Laligne 5i8g
seretrouve dans le spectre de
l’oxygène.
La
ligne 5004
est encore uneligne
del’azote;
on la trouve aussidans les spectres de toutes les nébuleuses.
Enfin les bandes lumineuses 4663 et 424o
qui
terminent le spectre de l’aurore du côté du violet ont leursanalogues
dans le spectre de l’azote ou del’air,
sous forme d’ungrand
nombre delignes
brillantestrès-voisines.
MESURE DE LA TENSION ÉLECTRIQUE AUX DIFFÉRENTS POINTS D’UN CIRCUIT;
PAR M. NIAUDET-BRÉGUET.
Dans un
fil homogène
parcouru par zcn courant constant, la tension varie d’une inaniè7-egraduelle
etuniforine,
et la courbequi
lareprésente
est uneligne
droite inclinée sur l’axe des abscisses( 1 ~ .
(’ ) Théorie mathématique des courants électriques; par G.-S. OHM, traduction de
Gaugain; Paris, i 860.
hoir sur le mot tension, employé par Ohm, les observations de M. Raynaud dans ce Journal, p. 306.
La loi énoncée plus haut se trouve dans l’article de M. Raynaud, p. 318. L’article de M. Niaudet-Bréguet, qui nous est parvenu presque en même temps que le précé- dent, contient sur le mode d’expérience des détails qui intéresseront le lecteur. (R.)
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010036701
368
Cette
loi,
rattachée par Ohm à l’cnsemble de sa théorie des cou- rantsélectriques,
peut être considérée comme démontrée par les nombreusesconséquences qu’on
entire,
etqui
sont vérifiées parl’expérience.
Nl.
Gaugain
a montré comment, au moyen d’unélectroscope,
onpouvait
la vérifier directement dans le cas des conducteurs mé-diocres, fils de coton, rubans de
soie (1 ).
D’autres méthodes ont étéemployées
dans le cas des corps bons conducteurs. M. Latimer Clarke( 2 )
a donné un moyen extrêmementsimple
de vérifier la loi de Ulim dans les corps bons conducteurs.Soit AB
(fig. 1)
un conducteurhomogène
dont l’extrémité A estmise à la terre, tandis que B est lié au
pôle positif
d’unepile Q
dontle
pôle négatif
estégalement
à la terre. Latension,
nulle enA,
croîtproportionnellement
à la distance mesurée sur le conducteur et en Bprend
la valeurBC;
telle est la loitrès-simple qu’il
faut démontrer.A cet
effet,
on fait usage d’unappareil d’épreuve
PGcomposé
d’unepile P, qu’on
fera varier suivant lesbesoins,
et d’ungalvanomètre G,
liés entre eux comme
l’indique
lafigure.
Lepôle négatif
de lapile d’épreuve
est mis à la terre, comme celui de lapile principale ;
quant au
pôle positif
de cettepile P,
il sertd’explorateur.
Mettons-le( ~ ) Annales de Chimie et ~?P~r~yM~ 1860, t. LIX.
(2) Report of the joint Comrnattee to inquire into the construction of submarinP Telegraph Cables, p . 296.
369 d’abord en contact avec le
point
1. Si legalvanomètre
G accuse lamarche d’un courant venant de la
pile d’épreuve,
on devra en con-clure que la tension
électrique
en i est moinsgrande
que celle de lapile d’épreuve;
si la déviation est en sensopposé,
la conclusionsera
opposée.
Sienfin,
en faisant varier la tension de lapile prin- cipale,
on amène la déviation dugalvanomètre
àzéro,
on peut con- sidérer la tension de lapile d’épreuve
comme mesurant celle dupoint
i du conducteur AB. On mesurera ensuite la tension auxpoints 2,3,4,
etc., et l’on reconnaît l’exactitude de la loi de Ohm.Pour faire commodément
l’expérience
de 1VI.Clarke, j’ai disposé l’appareil
suivant : sur uneplanchette
horizontale sontplacées
en
ligne
droite une série de bobines de 5o kilomètres de résistance( 50o
unitésSiemens)
reliées les unes aux autres en une seule chaîneconductrice;
entre les bobines sont despièces
de contact, bornes ou vis de serrage,qui
permettent de rattacherl’appareil d’épreuve
auxdifférents
points
du circuit. Ungalvanomètre
très-ordinaire peutservir,
surtout s’ils’agit
d’une démonstration de cours.L’expérience
étantprête,
onprocède
ainsi : unepile d’épreuve
d’un élément Daniell P est mise en rapport avec la
première
borneintermédiaire, séparée
par une seule bobine de la terre; on cher- chera par tâtonnements lapile principale qui,
mise à l’autre bout B ducircuit,
ramènera à zérol’aiguille
dugalvanomètre.
On réali-sera cet
équilibre très-exactement,
enajoutant
ou en retranchant des éléments à lapile principale Q,
ou bien encore enremplaçant
dans un ou
plusieurs
éléments de cettepile
l’eau pure par de l’eauplus
ou moins acidulée. Cepremier
résultatobtenu,
on rattachel’appareil d’épreuve
aupoint
2 ducircuit,
et l’on voitqu’il
fautformer cette
pile
P de 2 éléments de Daniellidentiques
au pre- mier pour quel’aiguille
dugalvanomètre
soit à zéro. Aupoint 3,
on devra opposer 3
éléments,
et ainsi de suite : cequi
démontrela loi. -
Mais il faut que les éléments de la