HAL Id: jpa-00234177
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234177
Submitted on 1 Jan 1949
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Les cellules à multiplicateurs d’électrons.
Développements. Utilisation
André Lallemand
To cite this version:
LES CELLULES A MULTIPLICATEURS
D’ÉLECTRONS.
DÉVELOPPEMENTS.
UTILISATIONPar ANDRÉ LALLEMAND. Astronome à l’Observatoire de Paris.
Sommaire. 2014 Détermination de la fluctuation du courant de sortie dans
une cellule à multiplicateurs d’électrons en fonction du nombre d’étages et du facteur de multiplication de l’étage, cas idéal .Autres
causes de fluctuations du courant, réalisation d’une cellule éliminant au mieux ces fluctuations. Résultats
obtenus. Quelques considérations sur l’emploi des cellules à multiplicateurs d’électrons : alimentation haute tension, détermination de la multiplication nécessaire si l’on utilise comme appareil récepteur un
galvanomètre ou un amplificateur. Utilisation des cellules à multiplicateurs avec un amplificateur
symétrique très stable, utilisation d’un montage à relaxation au néon.
LE
JOURNAL
DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII, TOME X,JUILLET-AOÛT-SEPTEMBItE
1949.Considérons une cellule
photoélectrique
éclairéepar un flux lumineux
(D,
elle débite à la saturation un courantI=
K(Do.
Cecourant,
souvent trèsfaible,
parexemple
A nepeut
être mesurépar des méthodes
directes,
il fautamplifier.
Habi-tuellement on utilise unamplificateur
àlampes,
orcet
amplificateur
est sensible à la tension et non aucourant,
on transformera donc le courant en une chute depotentiel
RI~
dans une résistancede
charge
.R. Plus R estgrand
etplus
la transfor-mation estavantageuse,
mais avec degrands R
on se heurte à des difflcultés : la
réponse
devientlente et le courant
grille
de lapremière
lampe
intervient à sontour;
il faut alorsprendre
deslampes spéciales
diteslampes
électromètres. Le courantIo n’ est
pas un courantparfaitement
continu,
il subit des fluctuations ou effetSchottky,
qui
sont évidemmentamplifiées.
Ces fluctuations limitent d’unefaçon
fondamentale leplus petit
flux lumineux mesurable. Mais il existe une autresource de
perturbations
trèsimportante
dans la résistance decharge
R,
qui
secomporte
comme ungénérateur
fournissant une f. é. m.ayant
uncarac-tère
parfaitement irrégulier,
c’est-à-dire que toutes lescomposantes
defréquences
sontégalement
probables
et avec la mêmeamplitude.
Si l’on consi-dère l’intervalle defréquences
Ai
le carré moyen de la tensionperturbatrice
ou effet Johnson estk,
constante de Boltzmann :i,38o.10-23W:S
par
degré;
R,
la résistance enohms;
T,
latempérature
absolue ambiante.Alors que le carré moyen des fluctuations du courant de
photocathode
este -
1,60.10-19 Cb,
charge
de l’électron.Il est nécessaire de comparer la
grandeur
de cesdeux
perturbations.
Le courant i crée dans larésis-tance de
charge
une différence depotentiel : i
R d’oiile
rapport
c’ est-à-dire : l’effet
Schottky
estégal
à l’ effetJohnson y
-1, si le courant débité par la celluleproduit
aux bornes de la résistance une différencede
potentiel
de 5 . i o-2 V.Donc le
plus
petit
flux lumineux mesurable esttoujours masqué
par l’effet Johnson de la résistance d’entrée. °Il faut donc chercher à
amplifier
le courant sansutiliser de résistance de
charge.
Ce moyen est donné par lemultiplicateur
d’électrons.Si
Io
est le courant dephotocathode,
n le nombre demultiplicateurs
eut 8 le facteur demultiplication,
le courant débité par la cellule àmultiplicateurs
estI # To ’0// .
Mais ce courant
comporte
desfluctuations,
nousallons essayer de calculer le
plus petit
flux lumineux mesurable en nousplaçant
dans le cas idéal où il n’existe pas d’autres sources deperturbations
quecelles
provoquées
par la naturegranulaire
de l’élec-tricité.Nous admettrons :
10 L’émission
électronique provenant
d’unmulti-plicateur
quelconque
suit la loi deSchottky
2° L’effet
Schottky
estmultiplié
par lesétages
successifs commen’importe quel signal
(toutes
lesfréquences
sontégalement
amplifiées),
soitIo le
courantprovenant
de laphotocathode,
sa fluctuation est donnée parA la sortie du
premier multiplicateur
le courantest Il
== 310,
sa fluctuation236
A la sortie du
multiplicateur
on trouve uneperturbation
La
perturbation
à l’entrée est donnée parLe
signal
à l’entrée par x.La
perturbation
à la sortie est donnée parLe
signal
à la sortie D’oùCette
expression
permet
de calculer lapertur-bation
apportée
par lesystème
multiplicateur.
Considérons
quelques
casnumériques :
on trouve
C’est-à-dire que le
rapport
entrée est"
"
fUIttoujours plus grand
" . que sortie. Une cellulebrmt
à
multiplicateurs
nepeut
améliorer lerapport f
1 bruit d’une couchephotosensible.
Lamultiplication ajoute
d’autant moins deperturbations
que 6
estplus
grand
etqu’il
y a moins demultiplicateurs.
Maispratiquement
lesperturbations supplémentaires
pro-duites par ce moded’amplification
sontnégligeables
dès que0> 2,
quel
que soit le nombred’étages
(dans
le cas idéal où nous nous sommesplacés).
Le
grand
intérêt de la cellule àmultiplicateurs
d’électrons est de rendre accessible aux mesures les très faibles courantsphotoélectriques,
sans yajouter
des
perturbations importantes.
Mais si l’on a affaire à des flux lumineux suifisamment intenses pourpouvoir
mesurer ces courants sansamplifications
ou si le courantphotoélectrique produit
une chute de tensionsupérieure
à 5 . T 0-2 v dans la résistance decharge,
la cellule àmultiplicateurs perd
de sonintérêt.
Nous montrerons
plus
loinqu’une multiplication
élevée nepeut
compenser une faible sensibilitéde la
photocathode.
Nous nous sommes
placés
dans le cas idéal. Malheureusement la cellule àmultiplicateurs
possède
d’autres sources deperturbations
et les recherches que nous avonsentreprises
ont pour but d’annulerou de diminuer ces
perturbations,
tout en conservantun facteur a assez
grand
et unemultiplication
totale élevée.
Une
qualité
essentielle est deposséder
unephoto-cathode à haut
rendement,
or s’il est délicat de réaliser desphotocathodes
trèssensibles,
il devient très peuprobable
d’obtenir une activationoptimum,
dans un mêmetube,
pour laphotocathode
et les ciblesmultiplicatrices.
Nous avons ainsi été amenés à choisir pour ciblesmultiplicatrices
unalliage
argent-magnésium qui peut
être activéséparément,
en
partie,
en dehors de lacellule;
lorsque
l’activationest terminée on
porte
toute son attention sur la réalisation de laphotocathode.
On arrive ainsiavec une source lumineuse à 2500° K à obtenir 8o à oo
pA :
lumen pour des cathodesantimoine-césium. L’alliage Ag-Mg possède
en outreplusieurs
propriétés
avantageuses :
il n’est pasphotoélec-trique
et son émissionthermique
à latempérature
ordinaire est nulle.
r
Fig. 1.
Le
système employé
pour assurer lestrajectoires
correctes des électrons de cibles en cibles doit être aussi peu quepossible
sensible aux causesqui
font dévier les électrons et leur font manquer les ciblesmultiplicatrices,
elles ont pourorigine
deschamps
parasites
électrostatiques
etmagnétiques.
Leschamps
électrostatiques parasites qui
seproduisent
à l’inté-rieur de la cellule sontparticulièrement
néfastes et sont souventproduits
par lesdiélectriques
setrouvant au
voisinage
des cibles(parois
de lacellule,
séparateurs
enmica,
tiges
de verre defixation).
Ilsse
chargent
à despotentiels
inconnus et créent deschamps
incontrôlables. Nous avons été ainsi amenés237
supprimés (sauf
évidemment laparoi
del’ampoule
dont l’action seraminimisée).
Les cibles
multiplicatrices
sont faites de tramessemi-transparentes (fig, I }, placées
les unes derrièreles autres à des distances aussi faibles que
possible;
même assez f ortement déviés les électrons nepeuvent
pas manquer les
cibles,
leur concentration versl’axe est obtenue en donnant aux cibles une forme convenable en forme de cuvette, la courbure a été déterminée
empiriquement
en révélant lestrajec-toires des électrons par
fluorescence,
afin d’assurerune , concentration sufflsante pour ne pas
perdre
d’électrons ni créer de
surcharges
au centre des cibles. Un autreavantage
consiste dans le fait que lemontage
n’a pas besoin d’une trèsgrande
précision
cequi
permet
desupprimer
lesséparateurs
en verre ou mica. Les électrodesmultiplicatrices
sont de
plus
enplus
serrées pouraugmenter
lechamp
d’extraction des électrons secondaires. L’anode est bienprotégée
par un anneau degarde~
Nous avons été amenés à transformer ce
dispo-sitif pour
plusieurs
raisons :n Très
grande
drq’ICUIté de se procurer des toiles enargent-magnésium
convenables;
2° L’extraction des électrons secondaires n’est pas
bonne;
30 Il est difflcile d’activer convenablement une
toile.
’
Fig. 2.
Nous avons réalisé un
montage d’après
le schémade la
figure
2. Lesparties
multiplicatrices
sont formées de lamesparallèles
etinclinées,
unegrille
lâche et en fils fins
permet
la concentration et l’extraction des électrons secondaires. L’étude destrajectoires électroniques
a été faite par la méthode de la membrane de caoutchouc. -JoOn conserve les
avantages
dupremier
schéma : facilité demontage,
insensibilité auxperturbations
magnétiques, suppression
desséparateurs;
on a enplus
une meilleure extraction et une activationplus
facile à réaliser.Nous avons réalisé ainsi des cellules à 7, 12
et 18
étages.
,Nous avons
admis,
dans le casidéal,
que la cellule non éclairée ne débitait aucun courant, en réalitéil n’en est pas
ainsi,
la cellule à l’obscurité débitetoujours
un faible courant dit courant résiduel. C’est delui .que dépend,
dans unmontage
correc-tement
exécuté,
leplus petit
flux lumineux mesu-rable. Les diverses causes de ce courant ont été très bien mises en évidence parRajchmann;
cecourant a pour
origine :
i° La réaction
ionique,
bien que le vide dans la cellule soit trèsbon,
il existetoujours quelques
ionsqui
ont tendance à remonter vers laphotocathode
qu’ils
bombardent etprovoquent
ainsi une émissionélectronique multipliée
normalement contribuant ainsi au courant résiduel. Il fautempêcher
les ions d’atteindre laphotocathode;
dans notremontage
ils sont très efficacement arrêtés par lesmulti--plicateurs
eux-mêmes;
20 L’émission
froide,
ce sont des électronsqui
sont arrachés des diff érentes électrodespar le champ
électrique.
Pour l’éviter il faut éliminer toutesaspérités
oupointes,
ladisposition
dessupports
est telle que les électrons arrachés sur les bords nepuissent
pasparticiper
au processus demulti-plication.
Il faut que deux conducteurs ou deuxélectrodes
portés
à despotentiels
très différentssoient
éloignés
autant quepossible
l’un de l’autre. C’est ce que nous avons réalisé au mieux dans lagrande
cellule à 18étages;
3~ Le courant
d’origine
ohmique :
dans notremontage
il nepeut
seproduire
que dans lepied
de la
cellule,
l’expérience
nousayant
montréqu’il
est
d’origine
superficielle,
nous avonsallongé
aumaximum les
lignes
de fuite d’une électrode à l’autrecomme on le fait pour les isolateurs « haute tension».
Il est bon de remarquer
qu’une
cellule àmulti-plicateurs
utilise des tensions extraordinairement élevées parrapport
aux faibles intensités mises enjeu
et il n’est pas raisonnable de diminuer partrop
les. dimensions de lacellule,
cequi
entraîne néces-sairement des isolements insuffisants et desgradients
depotentiel trop
élèvès : sources d’émissionspara-sites. La dernière source de courant résiduel se
trouve dans l’émission
thermique
de laphotocathode,
elle est liée au travail d’extraction de lacouche,
c’est-à-dire à sa limite de sensibilité vers l’infra-rouge, et les cellules
antimoine-césium,
qui
sontbeaucoup
moins sensibles vers le rouge que lescellules du
type Ag-Cs
20-CS ont un courantther-mique
bien moindre. Onpeut
espérer
développer
des couches très peu sensibles auxgrandes longueurs
d’onde du
spectre
etayant
une émissionthermique
très faible. Il faut dans ce cas éviter à un haut
degré
laprésence
d’oxygène
dans la couche.Ces différentes études et mises au
point
nous ont conduit aux résultats suivants :Cellule antimoine-césium. - Source de Iumière :
238
Quelques
considérations surl’emploi
des cellules àmultiplicateurs.
- L’alimentation entension des différents
étages
constitue unproblème
essentiel car
le
facteur demultiplication 8
varie très vite avec la tension. Si l’on veut des résultatscohérents il faut une tension d’alimentation
cons-tante,
cette source sera d’autantplus
facile à réaliser que la cellule aura moinsd’étages.
C’estpourquoi
il faut se limiter au nombred’étages
multipli-cateursindispensables.
La sourcela
plus
simple
consiste en une batterie de
piles.
Cespiles
alimentent directement lesmultiplicateurs
sansdispositifs
potentiométriques,
il fautprendre
soin d’introduire pourchaque multiplicateur
une résistance de pro-tection de 50 k Qenviron,
afin d’éviter de graves ennuis en cas de courts-circuits. Si l’on désire unealimentation
prise
sur le secteur, onpeut
utiliser le courant redressé et filtré pouralimenter,
unechaîne de
lampes
à néon en série avec une forterésistance stabilisatrice. Les tensions d’utilisation
peuvent
êtreprises
directement aux bornes deslampes,
cedispositif
a l’inconvénient de nepou-voir
régler
la tensionappliquée
surchaque
mul-tiplicateur
que par sauts de 60 Venviron,
représentant
la chute de tension danschaque
lampe.
Lorsque
le flux lumineux à mesurer est sulri-sammentintense,
ou que la cellule àmultiplicateurs
possède
un assezgrand
nombred’étages,
onpeut
effectuer la mesure du courant à l’aide d’un
galva-°
nomètre. Il est intéressant decalculer,
pour ungalvanomètre
donné,
le facteur demultiplication
que doitposséder
la cellule pour atteindre la sensi-bilité maximum limitée par l’effetSchottky.
SoitIo
le courant enampères
débité par laphotocathode,
T la constante de
temps
dumontage,
elle est engénéral
donnée par lapériode
e dugalvano-mètre z
= , e
lacharge
de l’électron encoulombs,
27t
on
peut
montrer quei2
étant le carré moyen de la fluctuation du courant10.
Le courant minimum10
sera le courantthermique
de laphotocathode
à latempérature
ordinaire,
son ordre de
grandeur peut
êtrepris
égal
à~ 0-14 ou I 0-~5 A. Prenons
Io- = ~ 0-15 A,
T = 2s,
Prenons un
galvanomètre
dont la sensibilité soitde 0-1° A : mm à 1 m. Pour que la fluctuation
inévitable de courant donne une fluctuation de zéro
du
galvanomètre
de i mm, il faut que le coefficients demultiplication
de la cellule soitCc
qui
est assez difficile d’obtenir sans autrespertur-bations.
Si l’on refroidit la
cellule,
la situation est encoreplus
critique.
On sera donc très souvent conduit à
l’amplifi-cation par
lampes,
si l’on veut obtenir de la cellule toute sa sensibilité.Plaçons-nous
dans ce cas et soit R la valeur de la résistance decharge,
III
la bandepassante
del’amplificateur.
La fluctuationtrouvée à la sortie du
multiplicateur
estL’effet Johnson dans la résistance
est 4
k et l’on doit avoira v ec
Supposons
la cellule à latempérature
ordi-naireIo
== 10-15 A. Prenons R =qui
nedonne aucune difflculté due au courant
grille
et à la stabilité del’amplificateur,
on trouveOn voit que dans ce cas une
amplification
de o oooest
largement
suffisante. Naturellementl’amplifi-cateur lui-même doit
posséder
uneamplification
..
suffisante pour faire
apparaître
ces fluctuations auxbornes de
l’appareil
de sortie.Si la cellule
peut
êtrerefroidie,
Io
diminue;
il faudraaugmenter
le nombre desmultiplicateurs
de la cellule.Nous avons cherché
quelle
était lamultiplication
nécessairequi
permettait
d’atteindre la sensibilité ultime de laphotocathode,
lamultiplication
per-mettant de mesurer lesphotocourants
correctementsans y
ajouter
desperturbations. Plaçons-nous
dansces
conditions,
soitIn
le courantphotoélectrique
de laphotocathode.
ip
le courant à la sortie dule courant
d’origine
thermique
esti;
à la sortie ilcause un courant résiduel
A la sortie nous aurons des fluctuations données pars
et le
rapport
M
disparaît
comme on doits’y
attendre et nousvoyons que ce
rapport
augmente :
I° Si
I.
augmente,
c’est-à-dire,
pour un fluxlumineux
donné,
si la sensibilité de laphotocathode
augmente;
2° Si i
diminue;
’
3°
Si Af
diminue.Fig..3.
Grâce à
l’emploi
del’alliage
argent-magnésium,
on
peut
réaliser desphotocathodes
très sensibles(ioo pA :
lumen etplus).
Deplus,
cetalliage
fournitdes
multiplicateurs qui
nepossèdent
par eux-mêmesd’émission
thermique,
ainsi que nous l’avonssupposé.
i
peut
être renduplus petit
en refroidissant lacouche. On
peut
aussi le rendreplus petit
par desméthodes
d’optique
électronique.
L’amélioration du
rapport
bruit
peut
être obtenuerUl
très
efficacement
endiminuant A/,
cettepossibilité-n’a pas encore été
exploitée
àfond,
car elle conduit à desmontages délicats,
lafréquence
de modulationne doit pas
glisser
au cours des mesures parrapport
auxfréquences passantes
del’amplificateur.
Lorsque
lesfréquences
àamplifier
sontbasses,
par
exemple
de l’ordre de i p : s, il est très difficile de réaliser unamplificateur
stable,
dans cescondi-tions la cellule à
multiplicateurs permet
de réaliserfacilement un
amplificateur symétrique beaucoup
plus
stable3).
L’amplificateur
comporte
unerésistance commune dans le circuit de cathode
qui
contribuebeaucoup
à la stabilisation.L’attaque
des deuxgrilles
dont lessignaux
ont mêmeampli-tude et sont
déphasés
de i8oo s’obtient facilementen
prenant
lesignal
d’unepart
sur l’anode dumulti-plicateur,
d’autrepart,
sur la dernièredynode,
lamultiplication a
de cetteplaque
étanttoujours
assez élevée
(de
l’ordre de5).
Les deuxcourants,
déphasés
der8o~,
fournissent des tensions de mêmesamplitudes
dans les résistances decharges Ri
del’anode et
.R2
de ladynode
enprenant
Signalons
encore unmontage
trèssimple
et sensible(fig.
4).
La sortie dumultiplicateur
se faitFig.4.
sur un condensateur de faible
capacité
(100
cm)
bien isolé et shunté par unelampe
néon. Le courant du .multiplicateur charge
le condensateurqui
sedécharge
dans lalampe
lorsque
la tensiond’allumage
estatteinte,
on a ainsi dans untemps
donné uncertain nombre
d’éclairs,
qu’il
sufflt decompter
pour avoir une mesure du flux lumineux. Cedécompte
peut
être faitautomatiquement
enamplifiant
sansprécautions spéciales
le courant débité par lalampe
et en actionnant ainsi unpetit
compteur
télépho-nique.
La sensibilitépeut
être diminuée enaugmen-.
tant la