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La baisse du taux d'intérêt débiteur des banques commerciales Congolaises : préalable pour l'émergence économique de la RDC

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(1)

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Preprint submitted on 30 Dec 2016

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La baisse du taux d’intérêt débiteur des banques

commerciales Congolaises : préalable pour l’émergence

économique de la RDC

Hugues Keje M.

To cite this version:

(2)

La baisse du taux d’intérêt débiteur des banques commerciales Congolaises :

préalable pour l’émergence économique de la RDC

« A risque élevé, rentabilité élevé » Principe financier

Hugues Keje M.

(3)

Table des matières

Introduction ... 4

I. le financement du développement de la RDC ... 5

I.1 l’aide extérieure ... 5

I.2 Dettes extérieures ... 5

I.3 Mobilisation des ressources propres ... 7

I.4 Capacité du système financier congolais ... 7

II. Relation entre le crédit, la Masse monétaire et la croissance économique ... 9

III. Le taux d’intérêt débiteur et l’émergence économique de la RDC ... 11

IV. Problèmes et résolutions ... 12

IV.1 le marché monétaire ... 12

IV.2 Renforcer la capacité de financement du système financier Congolais ... 13

IV.3 Faible mobilisation de l’épargne intérieure ... 14

IV.4 Coercition judiciaire inefficace ... 14

IV.5 L’asymétrie de l’information ... 15

IV.6 Risque pays ... 15

CONCLUSION ... 17

BIBLIOGRAPHIE ... 18

(4)

Résume

Un développement économique diversifié est gage d’une croissance économique soutenue équilibrant les effets de celle-ci sur les différentes couches de la population et cela exige des financements adéquats des plusieurs secteurs. Il s’observe sur le marché congolais une adéquation entre le taux directeur appliqué par la Banque Centrale (2%) et les taux débiteurs des banques commerciales variant entre 12 à 30% à l’octroi des crédits. Le niveau élevé de ces taux débiteurs tire son explication dans la combinaison de plusieurs facteurs émanant des marchés et secteurs économiques notamment dans les fondamentaux du marché de crédits où la demande est de loin supérieure à l’offre, la faible capacité du système financier congolais à financer l’économie ce qui est une conséquence directe de sa faible capacité de mobiliser l’épargne intérieure,l’apesanteur que constitue l’appareil juridique pour une politique de crédit expansionniste suite à la coercition judiciaire inefficace suivi dudegré élevé de l’asymétrie de l’information dans l’analyse des dossiers de crédit et enfin le risque pays apprécié à un niveau assez critique.

(5)

Introduction

L’économie congolaise a réalisé de meilleures performances ces quinze dernières années avec un cadre macroéconomique dont la plupart de ses indicateurs sont restés très stables en occurrence, la croissance économique proche de deux chiffres et mieux appréciée dans l’économie mondiale. La récente crise économique résultant de la baisse de prix de matières premières a démontré la nécessité de diversifier l’économie congolaise et qu’une croissance basée sur un seul secteur reste fragile. La stratégie de l’émergence économique doit passer impérativement à l’efflorescence de plusieurs secteurs économiques. Le développement économique diversifié1, ce qui pourra résoudre efficacement l’adéquation entre croissance et pauvreté, exige le financement de nouveaux investissements et l’accompagnement des structures productives existantes.

Le système financier reste l’un des éléments moteurs contributifs au développement économique.Plusieursreformes ont contribué à la progression significative du système financier congolais bien que la nécessité d’une continuité s’impose.

A partir de 1997, l’assainissement du système a conduit à la liquidation de quatre banques2 non rentables et non viables, au soutien des canards boiteux par la restructuration de leurs coûts, la radiation des crédits douteux dans leurs portefeuilles et le renforcement de la gestion bancaire. Dans la suite, deux décret- loi3 ont permis à la Banque Centrale du Congo de libéraliser une bonne partie de conditions d’exercice de la profession bancaire4. L’amélioration du cadre légal et réglementaire, la restructuration organisationnelle du système bancaire congolais.

Ces mesures ont permis l’expansion de ce secteur en termes de nombre des banques opérationnelles5, l’augmentation des agences et l’offre des produits bancaires modernes. De toute évidence, la concurrence engendrée a facilité l’accès aux différents services et produits financiers notamment le crédit.Le taux d’intérêt débiteur est estimé trop élevé pour la majorité d’analystes6pour impulser l’activité économique, malgré les efforts de la Bcc à réduire sensiblement le taux directeur jusqu’à 2%, les différents taux débiteurs des banques commerciales se situent en moyenne à 14%7et au-delà de 30% pour les institutions de microfinance.

Cette facilité au crédit peut-elle contribué à l’expansion de l’activité économique et accompagner l’économie congolaise vers son émergence ?Quels sont les éléments contraignant la fixation du taux

1 A la diversification de l’économie, il convient de fiabiliser les structures de distribution des richesses pour que

les fruits de la croissance économique atteigne les pauvres.

2

Banque du commerce extérieur, banque agricole, banque à la confiance d’or et la nouvelle banque de Kinshasa.

3 Décret-loi n° 065/1998 du 20 avril 1998 portant régime spécial de la restructuration des banques et

institutions financières prorogé par le décret-loi n° 060 du 17 avril 2000 et la loi n°002/2002 du 02 février 2002 portant dispositions applicables aux coopératives d’épargne et de crédit.

4 Formalités de constitution/modification des statuts et organes dirigeants ou le provisionnement des créances

5

De 1997-2016, le nombre des banques est passé de 13 à 18 ; 26 institutions de microfinance et une centaine des coopératives.

6

RDC:pourquoi le taux d’intérêt des banques commerciales ne baisse

pas,http://www.radiookapi.net/economie/2013/02/26/rdc-pourquoi-le-taux-dinteret-des-banques-commerciales-ne-baisse-pas; un consensus pour la baisse du taux d'intérêt débiteur,

www.copirep.cd/index.php/infos/revue-de.../234-revue-de-presse-du-27-fevrier-2013

(6)

d’intérêt à un niveau le plus bas possible pour un impact significatif sur les investissements et la consommation des ménages ?

I. le financement du développement de la RDC

La littérature ne cesse d’abonder démontrant le contraste entre l’immense richesse naturelle que regorge la RDC et le pauvre niveau de vie des congolais. L’âge de la cueillette et celui du ramassage étant dépassés, la jouissance des richesses naturelles exige actuellement une transformation ne serait-ce qu’artisanal et pour les plus ambitieux au moyen d’une industrie lourde.

L’expérience congolaise démontre l’inefficacité de plusieurs sources d’engagement sensées concourir au financement du développement de la RDC : l’aide au développement, la dette extérieure, la mobilisation des ressources propres ainsi que la sobriété du système financier.

I.1 l’aide extérieure

Après son expansion dans la décennie 80, les allocations de l’aide au développement a connu une décroissance dans les années 90 et une stabilité au début de la décennie 2000 (Komon, 2005). L’anéantissement total du communisme ne justifiait plus la grande motivation de la soutenance des anciennes colonies, les pays développés à travers l’aide au développement, voulaient garder les liens avec les ex colonies pour une influence géopolitique et surtout faire opposition à la domination du communisme. Le financement de l’aide se conditionne essentiellement sur la libéralisation des économies et la fiabilité des régimes politiques.

Le recul de ce moyen de financement est aussi dû à la perception de certains pays donateurs bradant la thèse de sa suppression suite à son inefficacité 8et la rigidité des conditions d’octroi qui décourage de plus en plus la demande de la part des pays bénéficiaires.

Pour Burnside, dollar et Collier (2000), l’aide conduit à une croissance additionnelle contribuant tant soit peu à la réduction de la pauvreté.

I.2 Dettes extérieures

La RDC est parmi les pays ayant fait une mauvaise expérience de l’endettement extérieur, sans l’annulation de la dette par la satisfaction des conditionnalités du programme PPTE9, elle serait jusqu’à présent très endettée.

Contrairement aux théories financières10, l’accroissement de la dette de la RDC n’accompagnait guère la croissance économique suite aux problèmes liés à sa gestion, au déficit constant des soldes jumeaux11 et l’accumulation des services de la dette contribuant à son alourdissement.

La lecture descriptive de la structure de la dette congolaise par secteurs économiques bénéficiaires présage les difficultés de son remboursement.

8 A la suite d’Adler (1968), plusieurs auteurs démontrent l’inefficacité de l’aide 9

PPTE : Pays Pauvres très endettés, après un long processus et nombreuses années, la RDC a bénéficié de près de 11 milliards dette. En principe, cette somme devrait être orientée vers les dépenses pro-pauvres.

10

La dette a un effet de levier sur la rentabilité

(7)

Tableau n°1

Répartition de l’encours de la dette de la RDC par secteur de l’économie (en %)

Secteur Répartition par secteur en %

- Agriculture & Sylviculture 1,80

- Industries & extractives 2,79

- Industries manufacturières 2,90

- Energie 10,52

- Transport & Communication 14,92

- Commerce & Tourisme 0,11

- Services publics & Administration 0,74

- Apports sans secteurs définis 66,22

Total au 30/09/1993 100.00

Source : KabangaMusua Donatien (1997)

Le dernier poste « apports sans secteurs définis » regroupe la capitalisation des intérêts, les opérations de rééchelonnement12 et/ ou de refinancement, ainsi que les secteurs non spécifiés de l’économie. Il ressort effectivement que la dette était au service de la dette. Les secteurs porteurs de croissance n’ont pas bénéficiés de moyens de renforcement de leur production afin de générer des ressources financières suffisantes capables de faire face aux services de la dette pour échapper au cercle vicieux de la dette qui finance la dette.

Les potentiels secteurs porteurs13 de croissance n’ont pas bénéficié d’importantes sommes susceptibles de déclencher la production de manière directe ou indirecte.

Les secteurs d’Energie et celui de Transport et communication malgré la grande part de la dette extérieure qu’ils ont bénéficié, n’ont pas réussi à stimuler la croissance économique suite à un mauvais ciblage des projets financés. A titre d’exemple, on peut citer14 :

- Le pont : « maréchal » à Matadi et l’office de route 215 millions de dollars - Les aéroports de Goma et de Kisangani (135,5 millions de dollars)

- La cité de la voix du peuple(158,6 millions de dollars) - Les barrages d’Inga et de Mobayi (47,4 millions de dollars) - La ligne à haute tension Inga- Shaba (771,4 millions de dollars)

12 Rééchelonnement consiste à une modification de l’échéancier, en augmentant la maturité du prêt et par

ricochet le volume du prêt. Le refinancement est un financement pour payer un certain nombre d’échéances échus ou à maturité.

13

On peut citer l’agriculture, industrie, commerce et tourisme, services publics

(8)

En somme, les difficultés de la RDC dans la gestion de sa dette extérieure

s’explique par :

-

Le rééchelonnement lequel se faisait au condition du marché sans considération ni

des délais ni des taux de rentabilité des projets auxquels ils étaient destinés ;

-

La pratique de corruption et de dilapidation des fonds empruntés ou lors de

l’exécution des projets financés ;

-

La mauvaise décision d’investir au mauvais choix de projet (

15

)

La dette extérieure peut bien être une source de revenu contributive au financement du développement de la RDC sous certains préalables qualifiables d’exigences impératives compte tenu de sa sensitivité.Sa délicatesse intervient dans tout son processus, avant le financement se rassurer du choix du projet avec un accent objectif sur sa rentabilité financière - économique et sa faisabilité. L’affectation des fonds doit se faire avec toute la rigueur possible afin de contrarier la corruption, la dilapidation des fonds et assurer un investissement judicieux. Après la réalisation du projet, la situation économique doit nécessairement suivre pour le rentabiliser. D’où la nécessité de la mise en place des structures politiques et économiques efficaces en mode opératoire et de contrôle.

I.3 Mobilisation des ressources propres

La mobilisation des ressources propres est le moyen le moins compromettant pour financer les dépenses de l’Etat comparativement aux ressources extérieures qui paraissent moins efficaces et émaillées de beaucoup de risques. Il est crucial à l’Etat d’assurer la réalisation des investissements du secteur public en vue de garantir le développement à court et à long terme par l’augmentation des ressources étatiques en provenance de l’économie locale.

Dans l’identification des piliers de ses fonctions, l’Etat devrait y ajouter la garantie des assisses financières16 pour financer ses autres aspects notamment un pouvoir institutionnalisé, un appareil administratif, des lois universalistes et un monopole légitimé de l’exercice de la coercition.

I.4 Capacité du système financier congolais

Un système financier sain avec capacité de mobiliser une forte épargne intérieure et un marché de capitaux locaux bien renfloué est un instrument de taille pour le financement de l’économie. L’épargne intérieure des pays de l’Asie de l’Est vers les années 80 et 90 est un des éléments justifiant leur rapide croissance économique (Shari spiegel 2007).

Les finances congolaises sont gérées en grande partie par un système bancaire avec un réseau de 18 banques commerciales soutenu par 1 caisse d’Epargne, 3 institutions financières spécialisées17, 3

15

KabangaMusua Donatien,la gestion de la dette et les problèmes d’insolvabilité en Afrique centrale. Analyse comparée du seuil de tolérance », thèse de doctorat, ruca –anvers, 1997

16

(9)

sociétés financières M-banking18, 101 coopérativesd’épargne et de crédit, 27Institutions de microfinance (IMF) et 55 messageries financières.19

Le tableau suivant reprend les réalisations maitresses du système financier congolais. Tableau n°2

Evolution volume dépôt, crédit et capacité de financement des BCM

2011 2012 2013 2014 2015 juin-16

En milliards de CDF En millions de USD

Dépôt à vue 1637,2 2249,5 2496 2301,3 3084,62 3010,62 Dépôt à terme 167,6 223,7 291,8 863,6 582,57 628,01 Total 1804,8 2473,2 2787,8 3164,9 3667,19 3638,63 Capacité20 986,2 1348,45 1539,8 2014,25 2124,88 2133,32 Crédit des BCM 1217,9 1661,6 2093,5 2240,4 2416,30 2514,75 Ecart = Capacité- crédit des BCM -231,7 -313,15 -553,7 -226,15 -291,42 -381,43 Ecart en % du crédit BCM 19,02 18,85 26,45 10,09 12,06 15,17

Source : BCC, rapport annuel 2014 et BCC, Note de conjoncture, juillet 2016

Ce tableau illustre clairement l’incapacité du système financier congolais d’octroyer des crédits à l’économie de long terme donc financer des lourdes infrastructures porteuses du développement car la source de provenance des fonds est de court et moyen terme. Ce financement se réduit à grande partie au crédit d’affaires qui se limitent au soutien des activités économiques existantes.

Le financement de l’économie de 2011 à juin 2016 est resté supérieur à la capacité des institutions bancaires sur base des ressources internes, les dépôts de la clientèle.

L’économie congolaise est de nouveau financée par des ressources extérieures, à la différence que cette fois ci l’endettement est fait par l’entremise des institutions bancaires opérant au pays. La dernière ligne du tableau ci-dessus indique la part, dans le strict minimum, du volume de crédit des banques commerciales que l’économie congolaise absorbe en provenance de l’extérieure de son système financier, les fonds mobilisés par d’autres économies.

17

FPI, SOFIDE, FNM

18 M-banking sont des sociétés de la téléphonie mobile qui assurent le service de monnaie électronique 19

BCC, Rapport annuel 2014

20

(10)

II. Relation entre le crédit, la Masse monétaire et la croissance

économique

Les économistes ne sont pas unanimes sur la relation existante entre le crédit à l’économie, la masse monétaire et la croissance économique. Nous adhérons aux conclusions deGreenwald et Stiglitz stipulées comme suit : « c’est le crédit et non la masse monétaire qui constitue le facteur déterminant de l’activité économique »

Contrairement aux économistes orthodoxes, l’analyse keynésienne confirme l’efficacité de la politique monétaire comme instrument de la gestion macroéconomique avec effets directs sur le système bancaire. Par conséquent, l’influence de la politique monétaire sur le cours de l’activité économique dépend de l’efficacité de son système bancaire associé. Avec un système bancaire développé, les actes des différents acteurs sont régulés directement par l’autorité monétaire d’où son influence sur les objectifs des politiques macroéconomiques principalement celui de la croissance économique. Sur cette base, la première équation mesure l’impact de la masse monétaire et du crédit à l’économie sur la croissance économique(CROIS).

La deuxième équation quant à elle, établit la relation entre la masse monétaire (MM) et le crédit à l’économie (CRE). En se référant au processus de la création monétaire, la quantité de monnaie en circulation dans l’économie augmente avec l’émission des crédits créateurs de monnaie et diminue à leurs amortissements.

𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠 = 𝑐1𝐶𝑅𝐸 + 𝑐3𝑀𝑀 (1) 𝑀𝑀 = 𝑐0+ 𝑐2𝐶𝑅𝐸 (2)

Les conditions nécessaires d’identification du présent système renseignent que les deux équations sont justes identifiées21. A l’aide d’Eviews7, l’estimation de ce modèle est faite par la méthode de triples moindres carrés qui tient en compte la vraisemblable corrélation entre les différentes équations, utilise les résidus du double moindres carrés pour estimer la liaison entre les aléas des différentes équations.

21

(11)

Tableau n°3 Résultats du modèle estimé System: MODELE1

Estimation Method: Three-Stage Least Squares Sample: 1972 2015

Linear estimation after one-step weighting matrix

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

C(1) 1.91E-10 2.20E-16 -871359.4 0.0000

C(3) 1.74E-16 4.30E-17 4.047126 0.0001

C(0) -5989973. 55279923 -0.108357 0.9140

C(2) 2.956880 0.539558 5.480190 0.0000

Determinantresidual covariance 0.192706

Equation: CROIS =C(1)*CRE+C(3)*MM Eqn specific instruments: CRE MM C Observations: 44

R-squared 1.000000 Meandependent var -0.001089

Adjusted R-squared 1.000000 S.D. dependent var 0.023128

S.E. of regression 7.51E-08 Sumsquaredresid 2.37E-13

Durbin-Watson stat 3.382462

Equation: MM =C(0)+C(2)*CRE Eqn specific instruments: MM C Observations: 44

R-squared 0.405647 Meandependent var 8657022.

Adjusted R-squared 0.391495 S.D. dependent var 5.61E+08

S.E. of regression 4.38E+08 Sumsquaredresid 8.04E+18

Durbin-Watson stat 3.383399

Analyse des corrélations

CROIS MM CRE

CROIS 1.000000 0.485016 0.510971

MM 0.485016 1.000000 0.983893

CRE 0.510971 0.983893 1.000000

Les variables utilisées ont été stationnarisées au premier degré pour la croissance économique et au deuxième degré pour le crédit et la masse monétaire22.

Toutes les variables du système sont significatives déjà au seuil de 1% à l’exception de l’intercept c(0).

La croissance économique est bel et bien expliquée par le crédit à l’économie et la masse monétaire. Le niveau de cette explication (R²=1) est troqué suite à la forte liaison entre les deux agrégats monétaires (98%). Ces derniers observent le même sens de corrélation avec la croissance. Le présent modèle valide les propos de Greenwald et Stiglitz, le crédit à l’économie est plus significatif que la masse monétaire dans l’explication de la croissance économique analogiquement au test de student et la comparaison de leur corrélation respective avec la croissance économique. En somme, la politique monétaire congolaise a un impact considérable sur l’activité économique doncune politique expansionniste du crédit à l’économie serait favorable à l’expansion économique.

(12)

La variance de la masse monétaire est expliquée à 40.5% par le crédit à l’économie. On observe une corrélation positive entre les deux agrégats, ce qui reste conforme à la théorie énoncée ci-haut. Toutefois l’analyse de la causalité entre les deux peut être approfondie par des tests outillés dans les travaux à venir.

III. Le taux d’intérêt débiteur et l’émergence économique de la RDC

La baisse du taux d’intérêt conduit à une augmentation et consolidation des investissements en soutenance de la croissance économique et du bien-être. L’augmentation de la demande de crédit suite à un taux d’intérêt attractif propulse les entreprises à investir davantage et les ménages à consommer davantage soit par accès direct au crédit à la consommation, soit par l’accroissement de leur richesse comme fruit de la croissance économique induit par les investissements des entreprises. Cette augmentation de la production intérieure peut être accompagnée par le développement technologique gage d’une compétitivité des exportations et importations des entreprises nationales. Dans ce cas, la surveillance des agrégats monétaires et économiques est requise pour éviter tout le dérapage pouvant favoriser l’inflation ou une concurrence déloyale sur le marché.

La hausse du taux d’intérêt soutient l’offre de crédit par l’attraction des capitaux avec effets sur les investissements à court et moyen terme. La banque centrale augmente souvent ses taux à court terme ce qui attire les capitaux spéculatifs à court terme sans incidence sur les investissements productifs à long terme. Le renforcement des flux de capitaux favorise l’appréciation de la monnaie, en cas de fort dérapage, contracte l’activité économique à moyen et long terme suite à la perte de la compétitivité des exportations et importations.

En somme, un niveau du taux d’intérêt favorable à la soutenance de la croissance par l’expansion des activités économiques pendant une longue période dispose l’économe à son émergence.

L’émergence n’est pas un fait miraculeux, elle est le fruit des options levées et la rigueur dans la gestion publique.Les principaux critères pour une émergence économique seraient le passage d’un type de production agraire à un type industriel, l’ouverture au marché mondial des produits et services et l’ouverture aux flux internationaux de capitaux.

La participation du secteur privé est requise à côté des efforts du gouvernement pour la satisfaction des fondamentaux de l’émergence économique. Les mises des privés, une fois soutenues dans ce sens, contribueront à la création des foyers de richesses avec toutes les retombées économiques associées.

(13)

IV. Problèmes et résolutions

A l’épineuse question de dégager les faits justifiant le niveau si élevé du taux d’intérêt débiteur, plusieurs hypothèses tiennent aux responsabilités de l’autorité monétaire, du pouvoir public et des ménages. Elles s’identifient au fonctionnement du marché monétaire, à la faible capacité du financement du système financier congolais, à la faible mobilisation de l’épargne, l’inefficacité de la coercition judiciaire, au risque élevé d’asymétrie d’information et au risque pays élevé.

IV.1 le marché monétaire

La première explication plausible est de questionner le marché monétaire ou mieux voir le comportement des agrégats majeurs de celui-ci. Le taux d’intérêt débiteurétant le prix des fonds empruntés, il est fondamentalement déterminé par le niveau de l’offre et la demande des crédits. Il s’avère que l’économie congolaise a une grande capacité d’absorption vu le potentiel économique qu’elle présente mais son système financier reste encore obsolète d’où son financement requiert des fonds additionnels donc les demandes actuelles de crédit sont élevées alors que les ressources sont insuffisantes.

Dans un contexte où la demande est supérieure à l’offre, le prix ne se situe pas à un niveau favorable aux demandeurs car il est plus élevé ou plus cher. Le renversement de la tendance nécessite l’augmentation de l’offre de crédit ceci revient à renforcer la capacité de financement des BCM.

Deux cas de figure illustrent comment baisser le taux d’intérêt créditeur. Le premier cas, avec un niveau de la demande inchangée, une augmentation de l’offre de crédit conduirait de facto à la révision en baisse du taux d’intérêt créditeur. Le marché étant inondé, l’effet de la concurrence entre les BCM impactera sur le prix. Un autre argument est que les BCM n’ont pas intérêt de conserver une grande liquidité inerte, elle constitue une charge supplémentaire dans leurs opérations. Ces fonds doivent être sécurisés et supporter les intérêts créditeurs. Le deuxième cas, l’accroissement de de l’offre doit se faire dans les proportions supérieures à celui de la demande pour que le taux d’intérêt débiteur reste à un niveau bas que son précédent.

(14)

IV.2 Renforcer la capacité de financement du système financier Congolais

La structure financière analysée plus haut montre sans ambigüité la précarité du système financier congolais. Il y a absence des acteurs spécialisés dans les financements à long terme tel que le marché des capitaux où l’on peut lever des fonds d’investissement de grande envergure, les sociétés d’assurances et enfin les banques d’investissement.

Un réseau efficace de banques commerciales du type que le renforcement des circuits financiers tend à générer constitue, dans presque tous les cas, un préalable indispensable au lancement réussi et à la vitalité durable d’institutions spécialisées dans le financement à long terme des investissements. Là où les restrictions mises à l’accès aux activités financières restent limitées, des organismes financiers axés sur le long terme peuvent apparaitre spontanément. (Dwight H. Perkins et autres 2008).

Vu la lenteur d’attraction des grands groupes financiers, le pouvoir public pourrait intervenir par la création des banques de développement publiques, faciliter les privés dans la création des institutions de financement à long terme ou encore de créer un cadre d’émergence des marchés des valeurs mobilières. Ces modèles ont réussi dans certains pays en développement23 dont certains qualifiés d’émergent actuellement.

La restructuration du FPI en banque de développement et la relance de la SOFIDE sont à encourager, du reste, une gestion orthodoxe est recommandée. Ces institutions peuvent avoir en charge dans le volet financement à moyen terme, le refinancement des Banques Commerciales bien que la théorie monétaire attribue cette tâche à la Banque Centrale par la simple raison que les banques commerciales congolaises octroient plus le crédit en devise étrangère, dollars américain, et que la banque centrale les refinance en devise locale. Il ne serait pas opportun aux banques commerciales d’emprunter en francs congolais pour prêter en dollars américain vu les éventuelles fluctuations de change attendues.

La pratique actuelle des banques commerciales de supplier les fonds de financement de l’économie par l’emprunt extérieur constitue premièrement une fuite des capitaux et des revenus à travers le règlement des engagements. Les intérêts produits par l’économie congolaise alimentent les économies de provenance des fonds ou les ressources des différents groupes financiers étrangers. Deuxièmement, une justification d’application d’un taux d’intérêt débiteur assez élevé par les banques commerciales. Les fonds extérieurs sont rémunérés actuellement à plus de 6% l’an à destination du Congo (avec comme principale justification le risque pays), y ajouter les frais de transport, de sécurisation, d’impôts, de commission de décaissement… donc financer l’économie avec les fonds étrangers est plus cher que l’épargne intérieure avec un taux d’intérêt créditeur envoisinant 2%.

Un autre élément important pouvant permettre de renforcer la capacité de financement du système financier congolais est de travailler la monnaie nationale pour qu’elle devienne forte sur le plan international. Cette économie à deux vitesses de monnaie ne favorise pas facilement l’éclosion financière.

(15)

IV.3 Faible mobilisation de l’épargne intérieure

Après des décennies de décroissance économique occasionnée entre autre par la paralysie du système bancaire, les congolais ont perdu la confiance à ce système et la perte de la culture d’épargne. Epargner24étant un renoncement à une partie de la consommation actuelle pour garantir une consommation future n’est possible que lorsque le revenu est supérieur à la consommation. Avant d’envisager d’épargner, il faudrait commencer par assurer le revenu avec une production adéquate suivi des structures crédibles de collecte des fonds. Selon plusieurs études, le fait d’épargner n’est pas motivé par le niveau du taux d’intérêt créditeur25.

La bancarisation de l’économie congolaise est un défi de taille à relever vu l’aire géographique et la démographie du pays. Il y a une forte concentration des banques commerciales dans la capitale et un timide déploiement dans certaines grandes villes du pays, la présence de la banque dans les coins les plus reculés du pays facilitera la mobilisation de l’épargne et l’inclusion financière. La bancarisation des institutions publiques amorcée doit poursuivre son chemin pour une effectivité au niveau de toutes les structures économiques du pays sans exception.

IV.4 Coercition judiciaire inefficace

En contrepartie du crédit, les banques exigent des garanties pour palier au risque de non remboursement. Ces garanties prennent plusieurs formes selon les pratiques d’une banque à une autre. En général, elles sont soit physiques soit morales26. L’hypothèque est le type de garantie comportant moins de risque d’exigibilité par conséquent plus sécurisant.

La procédure de la réalisation de l’hypothèque d’après la législation congolaise n’est pas du tout chose facile en termes de temps et procès à tel enseigne que le questionnement sur son importance vaut la peine vu le désengrènent27 enregistré par les créanciers pour les crédits à défaut de paiement.

Ces tracasseries judiciaires limitent l’offre de crédit en décourageant les banques commerciales d’adopter des politiques expansionnistes de crédit. Avec une offre inférieure à la demande, le taux d’intérêt ne peut que se situer à un niveau voulu par les offreurs.

La facilité de réalisation de l’hypothèque, ce qui minimise efficienment le risque de crédit, permettra d’office l’augmentation de l’offre des crédits, avec des déterminants de la demande inchangée (figure 1) ou avec des variations inférieures à celles de l’offre (figure 2), le taux d’intérêt

24

Epargner suppose une réserve résultant d’une action consciente et voulue pour une finalité bien claire. Il est donc erroné de se limiter à la conception de l’épargne comme étant un simple solde entre le revenu et la consommation.

25

Dwight et all, op cité p.567

26

Dans les garanties physiques, il faut distinguer les gages et l’hypothèque. Garantie morale est par défaut de terme, il s’agit d’une personne physique qui cautionne un crédit. Donc il est dans l’obligation de régler les engagements du débiteur en cas de défaut de paiement de celui-ci et peut jouer en même temps un rôle de médiateur en cas de conflit entre les deux premières parties (créancier et débiteur).

27

(16)

en baisse au nouveau point d’équilibre impliquera simultanément l’augmentation du volume des crédits accordés à l’économie.

Ces implications peuvent s’étendre sur toute la politique monétaire avec effets direct sur la production nationale.

La situation de recouvrement est encore plus complexe avec les IMF dont les crédits sont sans couverture adéquate. Ce manque de garantie justifie en partie leur taux d’intérêt assez élevé incorporant le risque important de non remboursement.

IV.5 L’asymétrie de l’information

A l’inexistence des banques de développement et d’investissement, les banques commerciales en RDC dans la majorité octroient plus des crédits d’affaires qui se basent forcement sur une activité commerciale fiable en termes de rentabilité, de capacité et liquidité. Faire une telle analyse n’est pas aisée dans une économie fortement informelle comme celle de la RDC.

La qualité des informations recueillies laisse à désirer. Les services d’administration locale ne fournissent aucune base de données fiable pouvant identifier les entrepreneurs. Les documents officiels sont « contrefaits » au vu des autorités compétentes donc il parait difficile d’identifier un faux d’un vrai-faux document28.

La probabilité de recouvrement étant quasi nulle en cas d’une forte asymétrie d’information, cette incertitude justifie la majoration du taux d’intérêt débiteur du fait que le risque de non remboursement accompagnant ce financement est élevé.

Une administration publique efficace et crédible réduira le temps d’analyse de dossier de crédit, minimisera le risque d’asymétrie de l’information et augmentera la confiance des créanciers.

IV.6 Risque pays

C’est un outil précieux qui indique l’influence potentielle d’un pays sur l’engagement financier d’une entreprise. Les données macroéconomiques, financières et politiques donnent une estimation du risque de crédit moyen des entreprises d’un pays.

Les classifications de risque pays sont censées refléter le risque pays. Il est composé du risque de transfert, du risque de convertibilité29 et des cas de force majeure (guerre, expropriation, révolution, troubles civils, inondations, tremblements de terre).

Selon la classification de Luxembourg export creditagency30, ODL, la RDC présente des risques très élevés sur le plan exportation et investissement. Le risque commercial a la note C sur C, le risque

28 On peut obtenir une autorisation d’ouverture d’un point commercial sans l’existence de ce dernier. 29

Le risque qu’un gouvernement impose des contrôles sur les mouvements de capitaux ou sur les devises qui empêchent une entité de convertir la devise locale en devise étrangère et ou de transférer des fonds vers des créanciers situés en dehors du pays.

(17)

politique à court terme a la note 6 sur 7, à Moyen et long terme a la note 7 sur 7 et les affaires spéciales a la note 6 sur 7.

L’investissement présente le risque de guerre (6 sur 7), risque d’Expropriation et de fait du prince (6 sur 7) et le risque de transfert (6 sur 7).

COFACE31évalue le risque pays et l’environnement des affaires en RDC à la note D32. Toutefois, certains points positifs ont été marqués tels que l’abondance des ressources minérales, l’important potentiel hydroélectrique, la mobilisation internationale pour résoudre les conflits dans la région de grands lacs et l’annulation de la dette dans le cadre des initiatives PPTE. Comme faiblesses, ce rapport mentionne les tensions sporadiques dans l’Est du pays avec récurrences des rébellions, relations difficiles avec le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola ; la faiblesse des infrastructures publiques et déficit de gouvernance33, le niveau de pauvreté élevé, insuffisance des réserves budgétaires et de change.

31

http://www.coface.fr/Actualites-Publications/Publications/Carte-des-evaluations-pays-3e-trimestre-2016

32 L’évaluation de COFACE se situe sur une échelle de 8 niveaux, A1, A2, A3, A4, B, C, D, E dans l’ordre croissant

du risque.

33

La situation sécuritaire reste fragile du fait du maintien d’une activité résiduelle de groupes armés dans l’Est du pays et de relations toujours tendues avec le Rwanda et l’Ouganda. De plus l’incertitude s’accroît sur le plan politique interne du fait principalement des risques de report des élections ou de modification de la

(18)

CONCLUSION

En somme, le secteur bancaire congolais a connu beaucoup d’améliorations ces dernières années notamment l’accroissement significatif des investisseurs banquiers avec conséquence similaire le nombre de point de service bien que jusque-là Kinshasa reste le principal bénéficiaire et la facilité de l’accès au crédit bancaire. Malgré ces avancées, certaines améliorations sont entendues principalement la baisse du taux d’intérêt débiteur appliqué.

En sa qualité d’autorité régulatrice du marché monétaire, face à ces taux exorbitants, la BCC a réduit sensiblement le taux directeur à un niveau le plus bas possible. En dépit de cette action et ses interpellations aux BCM de revoir leurs taux débiteurs, la situation n’a pas du tout évolué. Ces interventions ne pouvaient pas impacter positivement le marché bancaire par un rabais du taux débiteur pour la simple raison que ce dernier n’est qu’une conséquence du fonctionnement du cadre financier, administratif et juridique du pays.

L’activité bancaire congolaise étant dominée par l’usage du dollar américain comme unité de mesure est que la banque centrale finance les BCM en CDF, dans ces conditions, le taux directeur ne saurait influer sur le taux débiteur des BCM. Au regard de l’histoire du marché de change congolais, il serait imprudent d’emprunter en CDF pour prêter en USD. Le taux directeur est l’instrument principal de la politique monétaire car la banque centrale doit se servir de l’escompte comme prêteur de la dernière heure durant les pénuries de liquidité. La dédollarisation de l’économie congolaise reste un impératif à long terme bien entendu avec des mesures d’encadrement adéquates et prudentielles.

L’insuffisance des capitaux sur le marché monétaire est un élément justificatif du niveau élevé du taux d’intérêt débiteur. L’économie congolaise est en proie de gros capitaux pour son développement ainsi son système bancaire doit impérativement être soutenu par un marché des capitaux solide.

La mobilisation de l’épargne interne est cruciale car l’épargne externe ne favorise pas la réalisation des taux de croissance élevés sur une longue période du fait que l’excès de capitaux externes peut durcir la politique monétaire et favoriser des taux d’intérêts élevés. Donc l’attraction des mouvements internationaux de grands capitaux engendre un risque d’instabilité dynamique sur le plan macroéconomique, sans pour autant garantir l’accélération de la croissance.

Le développement du marché des assurances serait une sureté efficace pour la couverture de risque de crédit. La diminution des risques est un facteur important conditionnant la fixation du taux d’intérêt débiteur à un niveau le plus bas possible. La rentabilité d’un investissement financier dépend de la prime de risque en premier à côté de la fiscalité et de la volatilité historique.Le risque et la rentabilité étant fortement liés, un investissement sans risque est moins rémunéré ou moins rentable qu’un investissement risqué.

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BIBLIOGRAPHIE

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13. Potentiel, RDC: pourquoi le taux d’intérêt des banques commerciales ne baisse

pas,http://www.radiookapi.net/economie/2013/02/26/rdc-pourquoi-le-taux-dinteret-des-banques-commerciales-ne-baisse-pas;

SITES WEB

(20)

ANNEXES

STATIONNARITE

CREDIT

A NIVEAU

Null Hypothesis: CRE has a unit root

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend 3.631972 1.0000

Constant 5.291328 1.0000

None 6.407745 1.0000

CREDT PREMIERE DIFFERENCE

Null Hypothesis: D(CRE) has a unit root

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend -4.370289 0.0061

Constant -0.672099 0.8427

None -0.299753 0.5718

CREDIT DEUXIEME DIFFERENCE Null Hypothesis: D(CRE,2) has a unit root

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend -7.832269 0.0000

Constant -7.695828 0.0000

(21)

CROISSANCE

DEIFFERENCES PREMIERES

Null Hypothesis: D(CROIS) has a unit root

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend -9.839072 0.0000

Constant -9.684772 0.0000

None -9.798212 0.0000

MASSE MONETAIRE A NIVEAU

Null Hypothesis: MM has a unit root

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend 1.444421 1.0000

Constant 2.386175 1.0000

None 3.179556 0.9994

AUX PREMIERES DIFFRENCES Null Hypothesis: D(MM) has a unit root

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend -8.156644 0.0000

Constant -1.760715 0.3943

None -1.448888 0.1356

DEUXIEME DIFFERENCES

Null Hypothesis: D(MM,2) has a unit root

Lag Length: 1 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)

Augmented Dickey-Fuller test statistic t-Statistic Prob.*

Constant, Linear Trend -10.14277 0.0000

(22)

None -10.30109 0.0000

EQUATIONS SIMULTANEES System: MODELE1

Estimation Method: Three-Stage Least Squares Date: 11/12/16 Time: 14:42

Sample: 1972 2015 Included observations: 44

Total system (balanced) observations 88 Stacked instruments: (CRE2,*)

Linear estimation after one-step weighting matrix

Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

C(1) 1.91E-10 2.20E-16 -871359.4 0.0000

C(3) 1.74E-16 4.30E-17 4.047126 0.0001

C(4) -5989973. 55279923 -0.108357 0.9140

C(2) 2.956880 0.539558 5.480190 0.0000

Determinantresidual covariance 0.192706

Equation: CROIS1 =C(1)*CRE2+C(3)*MM2 Eqn specific instruments: CRE2 MM2 C Observations: 44

R-squared 1.000000 Meandependent var -0.001089

Adjusted R-squared 1.000000 S.D. dependent var 0.023128

S.E. of regression 7.51E-08 Sumsquaredresid 2.37E-13

Durbin-Watson stat 3.382462

Equation: MM2 =C(4)+C(2)*CRE2 Eqn specific instruments: MM2 C Observations: 44

R-squared 0.405647 Meandependent var 8657022.

Adjusted R-squared 0.391495 S.D. dependent var 5.61E+08

S.E. of regression 4.38E+08 Sumsquaredresid 8.04E+18

(23)

Base des données utilisée

MM en USD CRE en USD CROIS en %

1970 158 038 666,00 28 600 000,00 7,6 1971 167 701 333,00 40 208 000,00 6,8 1972 211 288 666,00 57 212 666,00 0,3 1973 277 452 000,00 86 339 333,00 8,2 1974 377 924 000,00 147 194 000,00 -5,2 1975 437 645 333,00 189 095 333,00 0,8 1976 736 910 000,00 237 849 333,00 -5,3 1977 915 509 333,00 337 542 666,00 0,8 1978 1 303 736 000,00 412 691 333,00 -5,3 1979 1 834 118 000,00 542 129 333,00 0,3 1980 1 182 568 718,00 324 171 713,00 2,4 1981 734 508 440,00 229 674 311,00 0,94 1982 1 221 720 617,00 326 696 167,00 0,45 1983 - 109 862 333,00 94 151 654,00 1,4 1984 465 597 125,00 111 305 748,00 1,4 1985 421 954 144,00 123 186 948,00 0,46 1986 553 064 046,00 166 483 260,00 4,7 1987 573 695 118,00 192 631 255,00 2,6 1988 646 928 204,00 165 518 948,00 0,6 1989 - 148 076 923,00 -1,4 1990 458 849 660,00 90 016 366,00 -6,6 1991 288 068 826,00 37 643 388,00 -8,4 1992 421 617 614,00 2 816 192,00 -10,5 1993 527 811 774,00 27 603 818,00 -16,2 1994 114 357 705,00 25 220 471,00 -7,4 1995 125 590 881,00 36 728 891,00 0,7 1996 96 679 514,00 - -1,1 1997 276 568 200,00 45 392 409,00 -5,4 1998 398 524 250,00 - -1,7 1999 187 787 238,00 21 843 501,00 -4,3 2000 471 161 280,00 58 962 060,00 -6,2 2001 242 648 555,00 42 595 344,00 -4,19 2002 258 630 033,00 36 509 797,00 3,5 2003 327 414 217,00 51 803 804,00 5,6 2004 442 613 625,00 88 065 417,00 6,8 2005 646 598 949,00 152 259 461,00 6,3 2006 885 897 105,00 227 456 748,00 5,3 2007 1 309 835 185,00 391 934 233,00 6,3 2008 1 633 479 321,00 749 097 478,00 6,2 2009 1 709 986 041,00 760 650 743,00 2,9 2010 2 194 900 178,00 890 536 863,00 7,1 2011 2 683 373 414,00 1 056 434 414,00 6,9 2012 3 226 612 541,00 1 425 443 360,00 7,1 2013 3 774 702 323,00 1 709 217 720,00 8,5 2014 4 267 159 900,00 2 057 916 085,00 9,5 2015 4 657 731 527,00 2 319 730 648,00 8,4

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