Fruits Vol . 22, no 7, 1967
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LEPIDOPTERES DEFOLIATEURS DU BANANIER EN EQUATEU R
IV .
Ceramidia viridis
DRUCE
(Syntomidae )
Deuxième partie
Dynamique des populations et contrôle biologique naturel
(résultats préliminaires )
par J . C. TOURNEU R
Institut Franco-Équatorien de Recherches Agronomiques . (I. F. E. I. A .) lm=
LÉPIDOPTÈRES DÉFOLIATEURS DU BANANIE R EN ÉQUATEUR
IV . — Ceramidia viridis DRUCE (Syntomidae )
2epartie : Dynamique des populations et contrôle biologique nature l
(Résultats préliminaires ) par J .C . TOURNEUR (I . F . E . I . A . )
Fruits, vol. 22,ne7, juill .-août 1967, p . 299 à 304 .
RÉSUMÉ . — L'étude des fluctuations des populations de
G . viridis a permis de constater l'existence de huit générations annuelles, bien distinctes à une période de l'année, ayant tendanc e à se chevaucher ensuite .
Les trois générations de janvier à fin avril sont de plus en plu s abondantes, la quatrième et la cinquième en régression . Les trois dernières sont très faibles. Ces variations dans la dynamique des dif-férentes générations sont conditionnées par le parasitisme des oeufs . L'abondance d'eeufs hôtes au cours des premiers mois de l'anné e permet aux hyménoptères de se développer intensément . Le taux de parasitisme est souvent alors voisin de10op . cent . Un équilibre
bio-logique s'établit mais il est apparemment rompu par les conditions climatiques du mois de décembre . Cela permet le rétablissement d e
populations deC . viridisà partir de janvier . Ces connaissances
per-mettent de mieux orienter les traitements chimiques qui sont alors inclus dans une lutte intégrée .
Un cycle biologique de Ceramidia viridis de durée moyenne, la présence simultanée des différents stades larvaires à certaines périodes mais prédominance nette des uns ou des autre s à d 'autres dates, les variations importantes de niveau de population d 'une saison à l'autre laissaient prévoir qu 'une prolifération continue de cet insecte était possible mais aussi qu e pendant une assez longue période, il y avait succession de générations bien individualisées . Comme aucune étude précise n 'avait été réalisée, le premier travail à entreprendre étai t d 'établir les courbes de variations de population dans le temps . Simultanément le taux d e parasitisme, facteur important de mortalité, était noté pour chacun des stades .
Les résultats préliminaires obtenus au cours des années 1964, 1965, 1966 sont présentés ci -après .
300 —
Fruits — Vol . 22, n o 7, 196 7
MÉTHODES
ET OBSERVATION S
Dans un secteur de bananeraie de la Station I . F . E. I . A . à Pichilingue, ne recevant aucun traitement insec-ticide, il était prélevé toutes les semaines 26 feuilles des rangs 4 à 6 (le cigare étant la feuille o), chaque fois à des bananiers différents afin d 'éviter une défoliation trop intense des plants ou la formation des zone s plus aérées modifiant le milieu naturel de la bana-neraie .
Chaque feuille descendue avec précaution jusqu'a u sol était examinée sur place .
Tous les oeufs et chenilles présents étaient compté s et prélevés pour être ramenés au laboratoire et mis e n élevage .
L 'échantillonnage des oeufs donne un chiffre globa l pour les 26 feuilles . Il comprend les oeufs sains et para -sités, infertiles, déshydratés, etc . . . Les oeufs éclos, ou
les traces de chorion au moment de l 'observation n e sont pas pris en considération .
Après mise en incubation au laboratoire, il était pos-sible de déterminer la proportion d ' oeufs sains et d 'oeufs parasités .
Les chenilles étaient divisées en deux catégories comptées séparément :
les jeunes larves (L . j .) des
t
er , 2 e , 3e , 4 e stades ; les vieilles larves (L . v .) des 5 e , 6e et 7 e stades . A chaque récolte, 40 d ' entre elles, ou la totalité si ce nombre n 'était pas atteint, étaient mises en élevag e afin d 'obtenir les parasites éventuels pour identification . Les chenilles en excès étaient disséquées . On obte -nait ainsi le taux de parasitisme total .Ces chiffres ont servi à l 'établissement des diffé-rentes courbes présentées dans ce texte .
RÉSULTATS
EVOLUTION ANNUELLE DES POPULATIONS DE Cera-midia viridis .
Les variations du nombre total d 'oeufs et de che-nilles récoltés par semaine sont représentées par le s courbes du graphique 1, 1964, 1965, 1966 .
L' examen général de ces courbes révèle que
Cera-midia viridis est présente toute l 'année dans les
bana-neraies . Les conditions climatiques à Pichilingue sont donc constamment favorables au développement de cet insecte . Il n ' y a donc pas de diapause .
Cependant, pour les oeufs comme pour les chenilles , il est possible de distinguer 8 maxima, séparés par 8 minima, ceux relatifs aux chenilles étant légèremen t en retard par rapport à ceux de la courbe de variatio n des oeufs . Ces sommets sont très nettement séparés d e janvier à juin-juillet (jusqu ' en septembre en 1965) puis plus difficiles à distinguer du fait de leur faible valeur . La première période correspond à la saison pluvieuse , la seconde à la saison sèche et au début de la repris e des précipitations pluviométriques (graphique III , 1964, 1965, 1966) . Chacun de ces huit sommets de l a courbe du nombre d'oeufs correspond au début d 'une nouvelle génération .
Dans la zone de Pichilingue, 8 générations de
Cera-midia viridia se succèdent donc au cours de l ' année ,
les 5 premières en général bien distinctes .
On remarquera la très grande concordance des date s d 'une année à l ' autre des 3 premières générations, le s plus importantes du point de vue agronomique puis -qu ' elles correspondent à la période de forte réinfesta-tion de la bananeraie .
Bien entendu on constate une évolution similaire de s populations de chenilles mais avec un décalage dans
le temps . Les valeurs plus importantes des sommet s relatifs à ces dernières s 'expliquent par le fait des effets cumulatifs . Chaque chenille pendant la durée de so n développement larvaire étant observée pendant a u moins deux semaines consécutives .
A partir des élevages entrepris toutes les semaines avec les chenilles récoltées dans la nature il a été pos-sible de noter les dates d 'entrée en nymphose . Celles-ci reportées dans les graphiques I viennent s' insére r entre les dates de régression de population de chenille s et réapparition d 'oeufs . A partir des dates d' entrée en nymphose, il est possible d 'obtenir des dates d 'émer-gence des adultes . Il suffit d'ajouter 9 jours, durée d e la nymphose .
OBSERVATIONS SUR LE TAUX DE PARASITISME . 10 Parasitisme des veufs (graphique 1, 1964, 1965 , 1966) .
Les oeufs de C .
viridis
en Équateur sont parasité s par deux hyménoptères, l 'un non identifié (T 1),l'autr e du genre Telenomus . Une publication sera consacrée à leur biologie, aussi il ne sera fait mention ici que d u taux global de parasitisme et de ses répercussions su r les populations de l'hôte .Le taux de parasitisme a été obtenu semaine par semaine à partir des oeufs récoltés dans la nature et mis en incubation . Les résultats sont reportés graphi-quement (graphique 2) .
Pendant les derniers mois de 1964 le nombre d 'oeufs est faible mais la plupart d 'entre eux sont parasités . Il en résulte une génération très peu abondante et u n nombre d'oeufs encore en régression . Par manqu e d 'hôte les populations de parasites ne peuvent se
main-GRAPH
/QUE
1 - Evolutions
annuelles
des
populations de
Ceramidia viridis Druce
Total pou r 26feuilles 11 0 — 6 h 7 8
1964
!\\ / \\ \ \ \\ ~ . 10 0 9 0 80 10 6 0 5 0 40 30 20 — n 10i \ ---/ 0 n I\ \ 1 \ \ 1 i i 1\\ \ \ \ . , . . . .. . . .. . .. . . . f \\ ~ :. Total d'oeufs récolté sTotal dechenilles récoltée s :
Totald'oeufs parasité s 1 . . . . 8 Générations successive s --- -_ Périodesdenymphoses 5 12 i 19 26 2 9 16 24 30 6 15 21 28 5 12 19 27 r 3 10 18 2 I 3 30 Total pou r 26feuilles 130 1 219 ± ~20 4 I Î 31 5 ' 6 7
1965
B 120 2 i i 4 _ 6 — 110 -100 9 0 8 0 10 1 --- 2 i -- — t- 1 —° 3 ---4 -A A / \ / 5 -~\ \\ \ v~ ~ ~ S v t \ ^ Î Î 1 1 I Ii
i
Î Î 1 Î Î I
j
I ? 1 \\\\ N 1 \ \\ \ v 6 0 5 0 40 ~ /,\ 30 20 j 10 ~ 0 / ~ \ \ vv /\\\ ~ ~ \ / % ~ \\ / v~ \ \ \ / 1 / \ ~ 6 13 20 21 3 10 11 24 3 10 1 7 25 31 1 14 23 28 1 12 19 26 4 10 16 23 30 1 12 21 28 4 1 1 18 26 2 9 15 24 1 1 13 21 21 5 10 18 25 6 1016 22 2 9 Total pou r 26feuilles 13 0 120 1 }206 24 2 3 p 5 7 R 196 6 110 Y \~ y _ ô B I \ --~ 1 Î \ ;09 \ Î 90 \\ I I 1 1 80 \ Î \ II Î 10 \\ IÎ 60 j \\ II 50 \\\ i 40 Î \\J \~ j 30 I i Î 20 \\ i \ 10 / „ i — 0 -6 17 21 21 2 10 11 24 2 8 11 23 30 6 13 20 21 4 11 18 16 22 29 6 13 20 27 3 10 11 24 31 1 14 21 28 5 12 20 21 4 1211 25 2 10 16 23 30 JANVIER FEVRIER MARS
GRAPHIQUE 2 - Pluviométrie
journa-
mm
1964
fière (en mm) à la station de
E./.A .
Pichilingue, Equateur
50 4 0 30 2 0 10 a. . r .I ~ ImÎ- !495,5 ; 4133,5 12,5 I 941 . ~164,5 1j11
1965
6 0 5 0 40 30 2 0 1 0 1m ; 49 9 . 6 0 50 4 0 3 0 10 4925I 49 4 20 l 499 .5-1966
JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBREDECEMBR E
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7, 1967
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tenir qu 'à un niveau très bas dont la conséquence es t un parasitisme très faible des pontes qui donneront naissance à la première génération de l'année, de C . vi -ridis qui va donc être en accroissement . Il en sera de
même des pontes . Telenomus et T i trouvant des
con-ditions
écologiques plus favorables se multiplient eu x aussi plus abondamment mais avec un certain retar d et une certaine lenteur . Néanmoins, fin mars on constate un premier pic d 'activité de ces hyménoptères, in -suffisant pour enrayer la multiplication de la chenill e qui à la génération d 'avril atteint des chiffres records . Les variations de longueur de cycle entre individu s font qu 'à partir de ce moment les générations ont ten -dance à se chevaucher . La présence permanente d'oeuf s permet alors une multiplication régulière du parasite . Le taux de parasitisme croît pour devenir voisin de 10o p . cent, en septembre . La destruction presque to -tale de la ponte à cette période fait que les deux géné-rations de fin d'année sont de très faible importance et le nombre très réduit d'oeufs entraîne une régressio n des parasites qui disparaissent presque .En 1966, le rétablissement des populations se fait plus lentement qu 'en 1965, le pic du mois d' avril est faible et se retrouve probablement reporté en mai .
Pen-dant
les 6 derniers mois un équilibre hôte-parasite s 'es t établi .Mais en décembre 1966, les parasites disparaissent bien que l 'hôte reste présent (le même fait s ' était pro -duit en 1965 mais de manière moins intense) . Il sem-blerait que la climatologie particulièrement sèche à cette époque de l'année soit défavorable aux hyméno-tères . Cette rupture d' équilibre permet aux populations de C . viridis de croître à nouveau au cours des généra-tions suivantes .
Que cette période sèche soit plus ou moins marqué e et la régression des populations d'hyménoptères ser a plus ou moins intense et la rapidité de repeuplemen t de la bananeraie en dépendra . Mais il semble qu 'en mai il soit toujours suffisant pour réduire les
popula-tions
de l'hôte à un niveau très faible . La climatologi e de décembre rompt l 'équilibre établi et à nouveau l 'hôte prédomine . Tel paraît être, de manière constante , l'évolution des pontes et de leurs hyménoptèrespara
-sites
au cours de l 'année .2° Parasitisme des chenilles (graphique 3, 1965) .
Les résultats des observations sont donnés dans l e graphique 3 .
Ces courbes montrent qu' à aucun moment de l' an -née l 'activité des parasites de la chenille n ' est intense . Sans être négligeable il n 'est jamais capable d 'enrayer la prolifération de C . viridis . Il n' agit donc que trè s modérément sur la dynamique des populations de ce t insecte .
DISCUSSION .
Les résultats qui viennent d'être présentés expliquent
les variations des populations de Ceramidia viridis . Ils apportent un contredit formel aux hypothèses qu i considèrent les conditions ambiantes régnant dans le s bananeraies pendant la saison pluvieuse comme néces -saires à la prolifération de l'insecte tandis que celles de saison sèche lui étaient défavorables . L' absence de ce déprédateur dans la région sèche de El Oro, était à l' appui de ces dires .
Mais déjà les proliférations considérées comme « hor s saison » apparues en 1964 ainsi que quelques-unes dan s cette même province de El Oro apportaient, par l a suite, le doute dans les croyances établies .
On sait maintenant que Ceramidia viridis est
ca-pable
de se multiplier intensément en toute région de l'Équateur et quelle que soit la saison . Si la climatolo-gie d' un lieu joue un rôle sur les populations de lache-nille
ce n 'est que par action indirecte, en suppriman t l'activité des hyménoptères parasites d 'oeufs . L 'équi-libre hôte-parasite étant rompu, l'hôte prolifère alors plus rapidement que le parasite qui ne retrouve s a pleine action que quelques mois plus tard . Pendant cette période, Ceramidia viridis accomplit son actio n déprédatrice .Ces connaissances apportent des indications très pré -cieuses sur la manière de mener la lutte contre C . vi-ridis .
Ce qu 'il faut c 'est éviter les proliférations de mars et avril. Or les traitements chimiques à cette périod e auront certainement pour effet de détruire les chenille s mais aussi les parasites d' eeufs et de rompre en consé -quence l' équilibre biologique qui se crée . C 'est donc à une période où ceux-ci sont pratiquement absents qu 'il faudra agir, c ' est-à-dire en janvier .
La mise en évidence de générations successives bie n séparées en début d' année, apparaissant d 'une anné e sur l'autre avec une constance remarquable dans le s dates, permet de déterminer à l ' avance (il suffit d' ob-server quand se produit la génération de décembre ou encore la ponte de janvier) la période optimale de s traitements . On peut penser qu ' en 1965, comme en 1966, si des applications d 'insecticide avaient été réa-lisées aux environs du 20 janvier, quand la majorit é des oeufs étaient éclos et toutes les chenilles encor e jeunes, la première génération de ce lépidoptère aurai t été réduite en importance . Par contrecoup il en aurait été de même pour les deux suivantes, sur lesquelle s l'action des hyménoptères aurait été beaucoup plu s efficace puisqu'ils auraient développé la même activit é mais face à un hôte en nombre moins élevé . Que cett e intervention en janvier soit suffisante ou non, l 'expé-rience seule le dira .
Quoiqu 'il en soit et d 'ores et déjà, grâce aux con -naissances acquises, notamment l ' existence de
géné-rations successives et de leurs dates d'apparition, le s applications d 'insecticides pourront être déterminées et réalisées à des périodes optimales . Il en résulter a
une lutte plus efficace tout en étant moins coûteuse,
304
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GRAPHIQUE 3 - Evolution du parasitisme naturel des chenilles de
Ceramidia viridis Druce
Total pou r 26feuilles 13 0 120 11 0 10 0 9 0 8 0 1 0 6 0 5 0 40 A 30 t/ 1` 30 j t 10
i
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chenilles ~ chenilles iA\ \ \ ~r/ I111 11111 \ saines parasitées =1965
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1 .~ • 1 .,II 1 1111111/ 6 13 20 21 3 10 11 24 3 10 11 25 31 7 14 23 28 12 21 28 4 11 18 26 2 9 15 24 1 1 13 21 21 5 10 18 25 6 10 16 22 29 7 12 19 26 4 10 16 23 30 7JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN
I JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBREDECEMBRE
REMERCIEMENTS .
Nous adressons nos plus
vifs
remerciementsà
M. PESSON, professeurà
l'Institut national agronomique, âM . BILIOTTI, directeur du Centre de Zoologie agricole et de Lutte biologique de l 'I . N . R . A .
à
Antibes ainsi qu 'à
M. VILARDEBO, chef du Service Entomologie de l 'I. F . A . C . pour tous les conseils et l 'aide qu ' ils ont apportés en toute circonstance dans la réalisation des travaux de recherches sur C . viridis .
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