• Aucun résultat trouvé

Rapport de mission à Madagascar (du 14 au 30 septembre 1992)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Rapport de mission à Madagascar (du 14 au 30 septembre 1992)"

Copied!
16
0
0

Texte intégral

(1)

du 14 au 30 Septembre 1992 par

G. UI LENBERG

Cette mission, f in ancée par le P.N.R.A. (Programme National de la Re ch er ch e Agricole), a été faite à la dema nd e du FOFIFA dans le but d 'e ff ec tu er un:

1) Appui au prog ra mm e p at ho l og i e p ar a si t ai re du DRZV (Département de R ec he rc he s Z oo te ch ni qu es et V é t é r i n ai r es du F O F I F A ) . 2) Appui à la re cherche sur la d e r m a t o p h i l o s e .

3) C o mp te - re n du de l'état d' av an ce m en t des recherches sur la c o w d r i o s e .

Les termes de références plus p ré cises sont données dans l'annexe I. Si le p r és en t rapport répond bien à ces termes en ce qui c on ce rne la de r ma t op hi l os e et la cowdriose, il ne les respecte pas t ou jo ur s à la lettre en ce qui c on ce rn e le p rogramme de p at ho lo g ie parasitaire, d'une part à cause de l'absence o u t r e ­ mer du chef de service de la p a r a s i t o l o g i e , d ' au tr e part parce qu'il a fallu surtout d éte rm in er les o ri en ta t io n s qui semblent f aisables et utiles en vue des besoi ns du terrain et d os p oss ib i li té s du département.

L'emploi du temps et la liste des p er son ne s r encontrées sont données dans l'annexe II.

Finalemtent, dans l'annexe III nous m e n t i on n on s quelqu es o b se r va t io ns et p ro b lè me s qui ne sont pas d ir e ct e me nt liés aux buts de notre mission, mais qui p o u rr a ie nt être utiles au DRZV.

I NTR ODUCTION

L'é le va ge tient t ra d it i o n n e l l e m e n t une très grande place dans l'économie de Madagascar. Bien que la sit ua ti on zoosanitaire de l'île soit b e a u c o u p plus fav or abl e que celle de la plup ar t des régions tropicales, not am me nt de l'Afrique (absence de peste bovine, de p é ri pn e u m o n i e c o n t a gi e us e bovine, de fièvre aphteuse, de t r y p a n o s o m o s e s , de t hei lé r io se s virulentes, de brucellose, de peste porc in e a fr ica in e ....), c er tai ne s ma la di es m i cro bi en ne s et p ar a si ta i re s sont po ur ta nt r es po nsables de graves problèmes, no tamment de l'échec q ua si -total des essais d 'a mé li o ra t io n g én ét iq ue de bovins dans les régions cô ti èr es et de moyenne a l t i t u d e .

(2)

Il s'agit surtout de maladi es as sociées à la tique A m b l y o m m a v a r i e g a t u m (" k o n g o m p i s a k a " ), la cowdriose, malad ie de première

importance des ruminants, dont la tique est vecteur, et au moins autant la dermatophilose, qui, en p ré sence de la tique et dans des condit io ns c li ma t ol og i qu e s humides, devient une m al adi e très grave chez les bovins de race sensible. La lutte contre ces deux m aladies pose to ujours de grands pr oblèmes techniques, et dans l'état actuel des choses de nouveaux échecs sont à prévoir lorsque des nouveaux projets d'él eva ge co mp or ta n t des aspects d ' am él i or at i on géné ti qu e seront pr oc h ai ne m en t mis en route.

Une de ux iè me tique importante est B o o p h i l u s m i c r o p l u s (" k o n g o m p o t s y "), que l'on retrouve p r at iq u em en t partout dans l'île et à toutes les a ltitudes où il y a des bovins. Elle tra nsmet aux bovins les babé si os es (B a b e s i a b o v i s , B .b i ge m i n a ) et 1'a n a p l a s m o s e , m al ad ie s certes d'une grande importance, mais qui ne posent pas d'aussi grands ob stacles à l'amélioration géné ti qu e que la d er m at op h il os e et la cowdriose.

Par ailleurs, les tiques ont éga le me nt un effet nuisible direct: A . v a r i e g a t u m est la cause d'abcès secondaires et B . m i c r o p l u s peut être prés en t en grands nombres sur les bovins

de races européennes, et avoir un effet néfaste sur leur

p r o d u c t i v i t é .

De plus, M ad ag a sc ar connaît toute une panoplie

d 'e ct op ara si te s et d'helminthes, qui sont la cause de ma uvaise c roi ss a nc e et de so us -p r od uc t iv it é générale, voire de mortalités. L 'as ca ri d io se est d'une grande importance chez les veaux et les porcelets, et la fasciolose, d ' i n t ro d uc ti o n récente, découverte à M ad ag a sc ar il y a un q uart de siècle à peine, a sérieusement com pr om is l'élevage bovin. Sans m e n ti on n er nombre d'autres

h elm in t ho se s importantes de toutes les espèces d'animaux

domestiques, n'oub li on s pas les c o cc i di os es aviaires.

On peut lutter avec succès contre la ma jo ri té des

hel mi nt ho s es par l' ad mi ni s tr at i on d 'a n t h e l m i n t h i q u e s , souvent en a s s o c ia ti o n avec des mesu re s sanitaires. Mais ces mé di caments

sont chers r et il faut bien d ét er m in er l'économie des

interventions. Le c o û t / b é n é f ice de qu el q ue s in te rventions aux bons moments, en tenant compte des cycles b io lo gi que s et des saisons ("traitement stratégique") peut être plus grand que celui des tr ai te me nt s fréquents, même si la p r o d u c t iv it é des animaux est plus grande dans le derni er cas, mais ne c omp en se pas la plus gra nd e dépense. D'ailleurs, plus la lutte est intensive, plus vite on risque de p ro voq ue r une résis ta nc e des vers contre le m é d i c a m e n t .

PROG RA MM E DE P A RA SI TO LO GI E

M a lh e u r e u s e m e n t le chef du p ro g ra mm e de patho lo gi e p a r a si ta i re au DRZV, le Dr. R a k o t o n d r a v a o , a dû partir le soir mêm e de mon arrivée, pour c o mm en ce r un stage à Toulouse.

Les h elm in t ho s es ne devr ai en t pas e mp êcher un élevage rentable, si l'on r echerche un rythme é co no mi qu e des traitements. Toutefois, des graves p r ob lè me s de rési st an ce de certains

(3)

h elminthes à divers an th el mi n th iq u es ont été signalés dans les pays où le d é pa ra sit ag e est intensif, et dev ra ie nt ap paraître aussi tôt ou tard à Madagascar.

La tique B. m icr opl us et les ma ladies qu'e ll e transmet c on s ti tu en t déjà un pr ob lèm e plus compliqué.

Les zébus ont un pouvoir inné de dével op pe r une réponse immunitaire à 1'i n f e s t a t ion (aux an tigènes dans la salive de la tique) et limitent ainsi le nombre de tiques qui p ar v ie nne nt à se gorger et leur c ap ac it é de se reproduire. Par contre, cette réponse immunitaire est be au co up moins p r o no nc ée chez la p lupart des taurins, pour lesquels des tr ai te me nt s a ca ri cid es fréquents sont n or ma le me nt nécessaires.

Mais le dét iq ua ge peut par ailleurs rompre la stabilité e ndémique des infections trans mi se s par la tique: Les b abés io se s et 1 ' a n ap las mo se sont des infections relat iv em en t bénignes pour les veaux, qui d evi en ne nt tous immunisés de façon naturelle lorsqu'il y a assez de tiques infectées. Cette immunité est en tr et en ue par des r éi nf ections naturelles. Il y a st abilité e n d é m i q u e , infection sans m al ad ie grave. Lorsque le dé tiquage est repons ab le d'une d im in u ti o n du nombre de tiques infectées au point où tous les veaux ne sont pas infectés, des p r i m o ­ infections se p ro du i se nt chez des animaux plus âgés, devenus sensibles, et les b a bé sio se s et 1'a n a p l as mo s e d ev ie nn en t des p r o b l è m e s .

C'est dans les situations in te rm éd ia ir es entre le détiquage très effica ce et celui qui laisse intact l'état de stabilité endémique, que les p r ob lè me s sont rencontrés. Bien sûr, lorsque le d é ti qua ge est si e ff icace que toute la po pu la ti o n de B.mi c ro pl us de l'élevage en q u e s ti o n est éliminée, il n'y a ni infection ni maladie. Mais cela est illusoire dans des co nditions

villageoises: Le d ét iqu ag e y est plus ou moins bien fait

m anu ellement, au p ul vérisateur, et ces t r ai tem en ts sont souvent interrompus par ma nq ue d' ar ge nt et rupture du stock d 'a c a r i c i d e s , ou m au va is f on c ti on n em en t des appareils. De plus, les élevages vois in s peuv en t ne pas p r ati qu er le détiquage, et l'élimination de la tique est alors impossible.

Dans de telles conditions, des soins i ndividuels adéquats doive nt être assurés afin de pouv oir traiter les cas individuels des maladies, co nt re lesquelles des m éd i ca me n ts efficaces existent, po ur vu que l 'i nte rv en ti on soit précoce. Il existe égal em en t des mé th o de s d 'i m mu n i s a t i o n contre les babé si os es et 1'a n a p l a s m o s e , u ti l is an t des p ar asi te s viva nt s ("prémunition"), soit atténués, soit v ir ule nt s mais alors cont rô lé s par un tr ai te m en t spécif iq ue au bon moment. Ces m ét ho de s d' im mu ni sa t io n sont lourdes et exig en t une bonne inf ra str uc tu re de laboratoire et d'o rg an isation. Le danger de répandre d'autr es infections avec le sang p ré m un i sa nt est loin d'être imaginaire!

On p ou rra it p eu t -ê tr e limiter les p r ob lè me s dans une large m es ur e en ne dé t iq ua n t pas les jeunes veaux penda nt quelques semaines après la naissance, dans l'espoir qu'ils s'infectent de façon naturelle, avant qu'il ne soient soumis au détiquage n éce ss ai re à e mp êc he r le dé ve l op pe m en t de trop grands nombres de Bo o phi lus (chez les races e u ro pée nn es et les croisés).

(4)

Il n'y a donc pas de règle fixe, selon les c i rc on st an ce s de l'élevage la lutte peut con sis te r en:

a) un déti qu ag e intensif, ayant pour résultat des animaux non infectés et donc v u ln éra bl es à toute in te rruption des t rai tements ou au d év e lo ppe men t d'une résistance des tiques à l'acaricide utilisé;

b) un déti qu ag e moins parfait, suffisant à limiter les effets d irects de la tique sur la p ro du c ti on des animaux, et parfois trop intensif pour assurer la s tabilité endémique;

il faut alors pouv oi r traiter les cas i ndividuels de

bab és io se et d 'a na p la sm os e ou pouvo ir effectuer la p r é m un i ti o n artificielle;

c) un d étiquage visant le m a i nt ie n d'une po pu la ti o n de la tique, suffisante à m a int en ir la stabilité endémique, mais assez faible pour ne pas avoir un effet direct important sur la productivité;

d) aucun détiquage, ce qui est seulement possi bl e où des

animaux résistants sont conc er né s (zébus).

Les situations b) et c) sont les plus complexes, les

si tuations a) et d) les plus simples, mais pas n éc ess ai r em en t les plus économiques.

La pr és en ce de la tique Amb lyomma variegatum crée des p ro bl èm es d'un tout autre ordre. On co ns ta te que cette tique est surtout fr équente dans les régions chaudes côtiè re s et dans le m oy en ouest, b e a uc o up moins sur les Hauts Plateaux, où à partir d'une cer taine altitude, qui reste à être déterminée, la saison sèche et frâiche semble e mp êcher son impl an ta ti on permanente. La cowdriose, tra ns mi se par la tique, est de ce fait rare sur les Hauts Plateaux, ainsi que la d e r m a t op hi l os e grave, a ss ociée à la pr és e nc e de la tique. Ces m al ad ie s sont par contre meu rt ri èr es pour les ruminants de races sensibles (importées ou croisées) dans les régions c ôt iè re s et d ' al tit ud es mo yen ne s (jusqu'à 1.000 m au m o i n s ) , fet ont été en grande partie resp ons ab le s de l'échec qua si -t ot al des essais d ' i n t ro d uc t io n de races sensibles dans ces régions. A insi les Br ahmans semblent a voir t ot al e me nt d i sp ar u de Madagascar, sauf de la région de D i é g o - S u a r e z . Même les Renitelos (race chez laquelle la p ro p o r t i o n de sang e ur op ée n n'est p ou rtant que minoritaire) sont r el ati ve me nt sensibles à la maladie; en dehors du t ro up e au p rincipal de Reni te los purs (environ 200 têtes) c on fi né au CRZ de Kianjasoa, et soumis au dé tiquage intensif, il n'y en a ura ie nt que q uel qu es noyaux à Diégo-Suarez, à Ta ma t av e et p e u t - êt r e ailleurs. Dans c ert ai ns villag es autour

du cen tr e on trouve bien q ue lq ue s animaux croisés, mais

l'influ enc e de l'apport de gènes de races importées sur

l'ensemble du cheptel m al ga c he reste n ég l ig eab le en dehors des Hauts Plateaux.

(5)

BESOINS EN D OC U MEN TA TI ON

Le DRZV est s c ie nti fi qu em en t isolé, la b ib li ot hè qu e du laboratoire ne reçoit que très peu de documentation. Nous avons envoyé ou enverrons d'ici peu:

- Les tiques (Ixodoidea) de M ad ag a sc a r et leur rôle vecteur (1979) .

- Selon disponibilité: les numéros de la Revue d'El ev ag e et de M éde ci ne V é t é ri n ai re des Pays Tropicaux, qui m anq u en t à la

collection, selon une liste reçue au DRZV. (Nous avons par

ail leurs vérif ié que le d ép a rt em en t est bien sur la liste des des ti na t ai r es de la revue, à l'adresse suivante toutefois: C E N R A D E R U /F O F I F A , Rech er che Zoo te ch niq ue Vétérinaire, B.P. 1444; faut-il changer en B.P 4?)

- Les numéros de la Cowdria Ne ws le t te r antér ie urs à 1991 (le DRZV est sur la liste des de st i na t ai re s depuis fin 1990).

- Une liste des Etudes et Synthèses de l'IEMVT.

- La liste c om pl èt e des références b i b l i og ra p hi q ue s de mes p u b l i c a t i o n s .

- D' autres r éférences b ib li o gr a ph iq u es selon l'occasion.

Cela aidera un peu, mais ne résoudra évide mm en t pas le

problème. Même dans les pays d é ve lo pp és les besoins

b ib l io g ra ph i qu e s pèsent de plus en plus lourd sur le budget des in st itutions de recherche, mais un m i n i m u m est a bsolument

essentiel comme base à toute activ it é de r echerche (et de

d é v e l o p p e m e n t ) .

Nous c on s ei llo ns comme m i ni m u m p ri o ri t ai re pour les a ct iv it és de r e c h e r c h e - dé v el op p em e nt à M a da g as ca r dans le domaine de la p a r a s i t o l o g i e , la d e r m a t op h il os e et la cowdriose:

- Le V e te ri n a r y Bulletin.

- Le Curre nt Contents (série Agr/Bio).

De ux iè me priorité:

- H el m int ho lo gi ca l Abstracts.

- Re vi e w of Medical and V et e ri n a r y Entomology. - Proto zo olo gi ca l Abstracts.

- C ur re nt Co ntents (Life Sciences).

Par ailleurs, il est très utile de s'abonner aux profiles bibliog ra ph iq ue s, basés sur des mo ts -c lé (Service Diff us io n Sél ec ti ve de l'Information) du CIDARC de Montpellier.

Toutes ces p u b l i c at i on s ont l'avantage de donner des résumés (sauf les Curre nt Contents) et de donner l'adresse des auteurs, ce qui pe rme t le plus souvent d 'o bte ni r un tiré-à-part.

(6)

C ONC LUSIONS ET R E C OM ME N DA TI O NS P RINCIPALES

(Une version p rov is oi re de conclu si on s et de re commendations a déjà été établie sur place, en fin de mission, et laissée aux dire ct io ns du FOFIFA et du DRZV.)

I - Rec he rc he s en p a t h o l o g i e pa ra si t a i r e

1. Enquête chez les ruminants des Hauts Plateaux à

d iverses alt it ud es sur la pr és en ce de larves et de nymphes de la tique Am blyomma varieg atu m en saison sèche.

2. Enquête sérologique chez les bovins à diverses

al titudes quant à la s ér opo si ti vi té d 'i nf ec tio ns transmises par A .variegatum. Theileria muta ns semble la plus indiquée, car l'antigène n éce ss ai re au test d 'i mm u no -f l uo re sc en ce est le plus facile à pr od ui re sur place .

Les résultats des enquêtes 1.1 et 1.2 de vraient

p er m et t re de d ét er m in er l'altitude limite au -dessus de laquelle la tique ne peut se ma i nt e ni r en saison sèche, et où la d e r m a t op hi l os e et la c o wd ri ose ne po se nt donc pas d 'o bs ta cl e i ns ur mo nt ab le à l ' amé li or at io n gén ét iq ue des bovins (notamment pour l'élevage laitier). Elles devront donc aider à pren dr e des déci si on s de fond sur l'élevage à d if f ér en te s altitudes: en desso us de cette a ltitude limite il s'agit d'être très prud en t q uant à l 'a mélioration gén ét iq ue par apport de races étrangères, b ea uc o up plus sensibles. A u -d es su s de la limite il suffit d' éviter en saison des pluies le contact avec des boeufs venant de régions infestées, par exemple en route vers les abattoirs. Pour le mo me nt la seule v é ri ta bl e s ol ution p ra ti qu e p our le p rob l èm e de la d er m at o p h i l o s e et la c ow dri os e est le d ét iq ua ge intensif et sans relâche, d i ff ici le à mai nt en ir sans faille dans les c o nd it io ns villageoises. Il est é vi d en t que l'altitude t rou vé e sera a p p r ox i ma ti v e et pourra varier q ue l qu e pe u d 'a nn ée en année selon les condit io ns c l i m a t o l o g i q u e s .

La durée de ces enquêtes dépend du personnel et du t ra ns po rt disponibles. Elles d ev ra ie nt c o uv ri r au moins 2 saisons sèches, pour c om p en se r les v ar ia ti o ns annuelles. 3. Enquête s é ro log iq ue chez les b ovins de divers élevages

p os s éd a nt des races importées ou croisées, et p rat iq ua n t le détiquage. Cette enquê te c on ce r ne r a les babé si os es et

1'a n a p l a s m o s e , tr an sm is e s par Bo o phi lus microplus.

Les r és ultats de v ra ie n t dé te rm in e r l'état de l'e nd ém ic ité de ces a ff ec ti on s dans divers élevages et sous divers régimes de détiquage, et indiquer s'il y a stabilité e n dé mi qu e ou bien s'il est indiqué d' ap po rt e r des ch an g em en t s à la lutte con tr e cette tique et les maladies transmises. Nous ne pens on s pas qu'il soit so uh aitable de remettre au point un système de p ré m un it i on artificielle, vus les d és av a nt ag e s sérieux a ss ociés à cette méth od e et

(7)

l 'in ve stissement important à faire pour la réh abi li ta ti on

de l'étable anti-tiques, qui est dans un état de

dél ab re me nt avancé. Cependant, l'enquête indiquera s'il y a lieu d'en en visager l'éventualité.

4. Affi ne r l'économie des interventions (calendrier des

tra it em en ts stratégiques) contre les d ifférentes

h el mi nt ho se s des bovins et des porcs. Il est de loin p réf ér a bl e de mener cette recherche sur le terrain, chez l'éleveur, mais cela n'est pas toujours faisable à cause de

grands prob lè mes d'ordre pr at iq ue (suivi, témoins,

m o ti va t io n ...).

Ces études sont d'une grande importance pratique, économique, mais nous n'avons pas pu a pp r of on dir ce thème

en l'absence du principal cher ch eu r concerné, Mr.

R a k o t o n d r a v a o , chef du p ro gra mm e de p a r a s i t o l o g i e .

5. Poursu ivr e l'étude de plantes m éd i ci n al es m algaches contre les d iv er se s helminthoses.

Il faudra tout d 'a bo rd mener à terme l'étude sur la pla nt e (codée MPB) ayant donné des résultats p ro me tteurs con tr e la m o n ié z io se du mouton. Il s'agit actu el le me nt d ' obt en ir un extrait actif s e m i - p u r i f i é , en c ol l ab ora ti on avec le CNARP (Centre National des Ap pl ic a ti on s de R e che rc he s Pharmaceu ti qu es ). Il semble d 'a il le ur s que la tox ic it é de cette p lante soit assez élevée. Elle n 'agit pas sur les né matodes ni sur la douve.

Par ailleurs, la p os s ib i li té d'un premi er examen rapide ("screening") sur des larves d 'h el mi nt h es in vitro, en c o p r o c u l t u r e , nous a été suggérée lors de la mission. Comme convenu, nous avons c on ta ct é des h el m in th o lo gi s te s en France (Dr. D o mi ni qu e Kerboeuf, INRA, station de Nouzilly, Pr. Ge vr e y de l'Ecole V ét é r i n a i r e de Lyon, Dr. C. Chartier de 1'INRA à Niort.) Si de tels tests sont u ti li sé s pour la d é t e c t io n de r és ist an ce s aux a n t h e l m i n t h i q u e s , soit avec des oeufs pour les p ro du it s ovicides, soit avec des larves I avec les autres m olécules, il semble toutefois, en ce qui con ce rn e l'év al ua ti on de l'action a n th e lm in t hi q ue de divers produits, qu'il faudra o b l i g a t o ir em e nt comp lé te r le s creening par des tests in vivo. Et l'action sur les larves et les adultes peut être très différente. On pourrait utiliser, en c om pl é me nt de tests in vitro, un mod èl e animal de laboratoire (lapin).

Il s'agit tout ef oi s de ne pas se leurrer q uant aux p er sp e ct iv e s of fe rte s par de telles recherches: La voie à suivre à par tir de la pla nt e jusqu'au m é di c am en t défini et sta nd ar di sé est longue, co ût e us e et pleine d'obstacles. L ' a pp ro c he n'est pas né c es sa i re m en t économique.

6. Il fau t r e s t e r v i g i l a n t p o u r d é t e c t e r d es r é s i s t a n c e s aux a n t h e l m i n t h i q u e s et aux a c a r i c i d e s , et c h a n g e r le plu s tôt p o s s i b l e de m o l é c u l e , a f i n de l i m i t e r les dégâts.

(8)

Il est p os sible d 'o bt en ir des "kits" pour d éterminer d 'év en tu el le s résistances de tiques à divers acaricides. Ces kits sont pr éparés à Berlin, pour plus de détails on peut con tac te r le Dr. P.J. Mc Co sk er du Service de Santé Anima le de la FAO à Rome.

Par ailleurs, un vac ci n m ol é cu la ire a ust ra li en contre la tique B o o p h i l u s m i c r o p l u s a été admis cette année pr ov is o ir e me nt sur le mar ché australien. S'il s'avérait en effet ef ficace et s'il était mis sur le marché mondial, il po ur ra it offrir une solution au pr oblème de la résistance

aux acaricides. A f fai re à suivre; ce vaccin a

l'incon vé ni en t que l'immunité enge nd ré e diminue après 3-4 mois et qu'il faudrait donc p r ob a bl em e nt refaire la va cc i na ti o n au moins 3 fois par an; le coût reste à voir.

Financements

En dehors du budget régulier du service de p a r a s i t o l o g i e , il c on vi en t d 'e ss ay er d ' o bt en ir des fina nc em en ts pour les études 1.1 à 1.4 dans le cadre des projets d 'é lev ag e qui devront d éma rr er p r o c ha in e me nt (projet sectoriel d'élevage, projet sud- o uest (FED), projet régions e xc ent ri qu es (BAD)), et cela dans l'intérêt de ces proj et s mêmes. En effet, ce serait courir à la cat a st ro p he que de voulo ir faire de l 'a mél io ra ti on gé nétique sans tirer les leçons du passé.

Il est éga le me nt en vi sa g ea bl e de financer les enquêtes 1.1 et 1.2 dans le cadre d'un p r og ra mme STD3 (DGXII) sur la d e r m a t o ph il o se (voir ci-dessous).

Le p ro gra mm e d 'é tudes de plan te s m éd i ci n al es a été financé par le F.N.D.E. (Fonds National de D év el o pp em e nt Economique, M i n i s tè r e de la Recherche). La subve nt io n a été variable, avec une te ndance à la baisse et nous suggérons de soumettre une p r o p o s i t i o n de recherche sur la pl an te m é d ic i na le sur la m o n ié z io s e à la F.I.S. (Stockholm). Il a été c on ve nu que Mme A nd r i a m a n g a établ ir a un pro je t de p r o p o si ti o n que nous c o m m e n t e r o n s » a v a n t soum is si on à la FIS.

Il n'est pas encore po ss ib le de c on st i tu er une liste précise du matériel et des réactifs n éc es sa ir es à l'exécu ti on d'un tel programme. Notons to utefois qu'il y a q uel qu es bons mic ro sc op es au DRZV et au moins un m ic r o s c o p e stéréo. Un é qu ip em en t pour faire de la s ér ologie serait né ce ss ai r e (nous ne savons pas si le m ic r o s c o p e à fl uor es c en ce est f o n t i o n n e l ), ainsi que du petit m atériel et des réactifs. Si l'on ad ap ta it des tests ELISA pour la d é t e c ti o n d 'a n ti co rp s c on tr e les b ab és io se s et 1'a n a p l a s m o s e , l'AIEA de Vien ne devra it p ouv oi r fournir les réactifs. Il faudra alors vé ri fi er q u' un lecteur d ' ELISA soit d isp on i bl e pour la par as it ol ogi e. Il est i n di sp en sa bl e que le t ra nsp or t soit assuré pour le travail sur le terrain. Un o rd in a te ur avec une imprimante serait très utile au service de p a r a s i t o lo gi e (car les deux qui ex is te nt au DRZV sont tro p sollicités).

t

(9)

C h e r c h e u r s

Il y a a c tu el le me nt 1,25 postes de v ét ér in ai res et 1 poste de biolo gi st e au service de parasitologie.

Si Mlle M od es ti ne R ali ni ai na ne peut pas p ar ti ci pe r à 100 p . 100 au prog ra mme de pa ra s it ol o gi e (elle est ac tu ellement employ ée pour 75 p . 100 à la d ir ec ti on du FOFIFA), le renouveau des a ct ivités en e n t o m o pr ot o zo o lo gi e ne sera pas possible. Il faut pouvo ir y con sa cre r tout son temps et ce serait d'autant plus domma ge qu'e ll e a c om mencé à se spécial is er dans la matière (notamment par un cours international sur le d iagnostic des h ém op a ra s it es en 1991). Il est à noter qu'il n'y a act ue lle me nt aucune ac ti vi té dans ce domaine.

Un p o s t e s u p p l é m e n t a i r e en p a r a s i t o l o g i e e st de p l u s p r é v u da n s le c a d r e d u P N R A , m a i s n'a p as e n c o r e été réalisé.

F o r m a t i o n

Les cherc he ur s en p a r a s it ol o gi e du DRZV ont une bonne base, et M lle R al in i ai na a déjà suivi le c ours C R T A / I L R A D / IEMVT sur le

d iag no s ti c des hémoparasites. Toutefois, si l'on veut

v é ri t ab l e m e n t r éhabiliter la section d 'e n t o m o p r o t o z o o l o g i e , une for ma ti on plus a p pr of on di e dans la m ati èr e est nécessaire. Nous suggérons q u 'e ll e mène les en quêtes pro po sée s ci- de ssu s (1.1 et 1.2), pour ensuite faire un DEA en parasitologie, suivi par un d oct o ra t sur des recherches à eff ec tu er dans le cadre de la p ro p o s i t i o n 1.3.

Mme A n d r i am an g a a fait une dema nd e de for ma ti on en e n t o m o ­ p ro t oz o o l o g i e à l'institut Pasteur de Tananarive, via le d ir e ct e ur du DRZV, deman de qui n'a pas encore reçu de réponse.

Le Dr. R ak o nt o n d r a v a o a passé un d octorat d ' un iv e rs i té à Limoges, sur ses travaux sur la fasc io lo se à Madagascar.

Le DRZV p ou rr a it é ga lem en t pr op os er des formations a p pr op ri ée s po u r des t e ch ni ci en s du service de parasitologie.

Il - R e c h e r c h e s en d e r m a t o p h i l o s e et c o w d r i o s e

1. O ri e nt at i on s et av an ce me n t des ac tivités de recherche du réseau DGXII (CEE)

1.1 Le rapport final du pr og r am me STD2 sur la c o wd ri os e et la d e r m a t op h il os e ( " I n t e g r a t e d c o n t r o l o f c o w d r i o s i s a n d d e r m a t o p h i l o s i s o f r u m i n a n t s " ) , de février 1992, résume l'a va ncement des a ct iv ité s en ce qui conce rn e ces deux

mal ad ie s et leur vecteurs. En ce qui co ncerne la

d erm at ophilose, qu el qu es points p ra ti qu es et très importants sont la c o n f i r ma t io n dans les An ti ll es du rôle primor di al que joue A . v a r i e g a t u m dans la pa th og é ni e des formes graves, et le fait que des animaux ma ln ou r ri s ne

semblent a cq uérir au cun e immunité après infection ou

t e nta ti ve s d ' im m un i s a t i o n artificielle.

(10)

Le premier rapport semestriel, de juin 1992, du prog ra mm e STD3 ("R é s e a u de r e c h e r c h e s s ur la c o w d r i o s e et s e s v ec te u r s " ) , complè te le rapport STD2 en ce qui concerne la cowdriose. L'IEMVT est c o or di nat eu r de ce projet. Les deux rapports ont été donnés au DRZV lors de la mission.

Les C o w d r i a N e w s l e t t e r s c o n t r i b u e n t é g a l e m e n t à f aire le p o i n t sur la c o w d ri o se .

1.2 Les orie nt at io ns p r in c ipa le s du nouveau contrat STD3 ("C o n t ro l o f d e r m a t o p h i l o s i s o f r u m i n a n t s in the t r o p i c s " ), dans lequel 1'IEMVT p a rt ic ip e mais dont le Royal V et er in ar y College (Londres) est coordinateur, sont:

1.2.1 E t u d e de l ' i m m u n o l o g i e d a n s la d e r m a t o p h i l o s e : r é p o n s e i m m u n i t a i r e et i m m u n o d é p r e s s i o n .

1.2.2 Evalua ti on de la po ss i bi li t é de d é vel op pe r des v a c c i n s .

1.2.3 R e c h e r c h e de m a r q u e u r s g é n é t i q u e s de r é s i s t a n c e e t / ou de s e n s i b i l i t é à la m a l a d ie , en v ue d ' u n e s é l e c t i o n sur la r é s i s t a nc e .

1.2.4 E t u d e s é p i d é m i o l o g i q u e s.

2. L : cas malgache: O r ie nt a ti o ns et thèmes de recherche E luvant être traités à M ad ag a sc a r

En é p i d é m i o l o g i e :

Influence de l'altitude à Ma da ga sc a r sur la forme cl in iq ue de la d er ma to philose, est-e ll e unique me nt liée à l'absence ou la pr és enc e d 'A m b l y o m m a v a r i e g a t u m? (Cette étude rejoint les enquêtes 1.1 et 1.2 rec om ma nd ée s pour le p ro gr am me de parasitologie.) Etant donné que des Brahm an s survivent dans la région

de Diégo-Suarez, il peut être intéres sa nt de

recher ch er d ' é ve n tu el l es d i ff ér en ce s entre les c ond it io n s de c ette région et de celles du M o ye n -O ue st et de M a junga, où cette race n'a pas pu se mai nt eni r à c a u s e de la de rmatophilose.

R e c h e r c h e de m a r q u eu r s génétiques:

La c om p ar ai s on des zébus malgaches, des B ra hmans de Diégo-Suarez, des R en it e lo s et de croisés divers, avec

les races étudiées dans les Antilles, pourra

c o n tr i bu e r de façon s ig nif ic at iv e à trouver des m a rq ue ur s p e r me t ta nt une sélection.

Etude sur l ' eff ic ac it é d 'u ne p la n te m éd i c i n a l e

Cette étude a été c om men cé e il y a p l us ie ur s années

sur une pla nt e codée HE 01594. Des résultats

p r o m e tt e ur s ont été obtenus dans le t ra it em en t de d e r m a to p hi l os e bovine par a pp l ic at i on topique. Faute de financement, elle n'a pas pu être m enée à terme, en c ol l ab o r a t i o n avec le CNARP. 2.1 2

.

1.1 2

.

1.2 2 . 2 2

.

2.1

(11)

(Bien que nous espérons que le projet STD3 pe rmettra d'a bo ut ir à des résultats concl ua nt s de cette étude, car il serait domm ag e d' aba nd o nn er le travail à mi- chemin, il ne faut pas se tromper sur les difficultés, tout comme pour l'étude d'une autre plante contre la mo ni éz i os e ovine. De plus, l' ap plication topique de n 'importe quel m é di ca m en t ne peut réussir que lorsque le prod ui t peut atte in dr e le germe, abrité sous les croûtes; c'est sur ce point que le t rai te me nt externe de la d e rm at o ph il o se bute le plus souvent.)

2.4 Ev al ua ti o n de vacc ins

Au cas où des vacc in s p r om ett eu rs seraient mis au point dans le cadre de ce projet STD3 (à Londres), M ad a ga s ca r pourra très u ti le men t c on tr ib ue r à leur é va lu at io n sur le terrain, qui doit néc es sa ir em en t être faite en de rn ièr e instance en m il i eu infesté par A .v a r ie ga tu m.

Financement

Comme c o nv en u lors de la “mission, nous avons co nta ct é le Dr. D.H. Lloyd à Londres (coordinateur du pr oj et STD3 ) et le Pr. F.J. Tilak Vi eg as (responsable des projets en élevage de la DG XII). La p r op o s i t i o n de faire p ar ti c ip er le DRZV au projet a été f avo r ab le m en t accueillie. Il sera p os sib le d 'ut ili se r 40.000 ECU à cet effet. (Il y a une réserve de 50.000 ECU, mais la DG XII veut en réserver 10.000 pour des m iss i on s d'appui au pro jet sur l'élevage dans le s ud-ouest de Madagascar, qui sera financé par le FED (DG VIII).) Il s'agit m ai n te n a n t de pr op os er un budget

qu e lq u e peu détaillé; nous sommes prêts à y aider, après

a c c e pt a ti o n par le DRZV de la p r o po s it io n de p a r t ic i pa ti o n dans le p ro je t (II.2.1 à I I . 2.4). Le pro je t STD3 est pro gr am mé jusqu'au 1.8.95.

Il est é g a l e m e n t e nv i sa g ea bl e de s ou mettre l'étude sur la pl an t e HE 01594 pour fin an ce me nt à la F.I.S., mais il faudra

r attacher une telle d ema nd e à un nouve au nom (Mme R a k o t ob e -F a to u a déjà eu un p roj et F.I.S.). Une p r o p o si t io n dans ce sens pourra être faite au nom de Mr. R a t o v o n a n a h a r y Mamisoa, a c tu e ll em e nt en stage en France (DESS d 'é p i d é m i o l o g i e ), qui devra it rentrer en 1993.

Personnel

Un c he rch eu r de la Faculté des Sciences s 'occupera à 100 p . 100 de la d e r m a t op h il os e (Mme Rakoto be -F at ou ). Par ailleurs, Mr. R a t o v o n a n a h a r y Mamisoa, a c t u e l l em e nt en stage, l'y rejoindra après son retour. D' autres c he rc h eu r s du p ro gra mm e de p ath ol ogi e infectieuse, dont le Dr. R aj o a n a r i s o n est le chef, p ou rr on t y contribuer. Ainsi, l'étude I I . 2.1.1 pourra être faite dans le cadre du pr og r am me de p a r as i t o l o g i e (enquêtes 1.1 et 1.2), si au m oins l'imp or tan ce du personnel affe ct é à ce p ro gra mm e le permet.

(12)

F o r m a t i o n

Les cherch eu rs du DRZV destinés à effectuer ces recherches en sont p ar fa it em e nt capables. Néanmoins, des discus si on s ap p ro fo nd ie s et accords dét ai ll és sur la partie ma lgache du pro gr am me STD3 seront nécessaires, et il est souhaitable que Mme R a k o t o be - Fa t ou puisse passer plu si eu rs semaines à M ai so ns -A l fo r t et si p oss ib l e à Londres. Les besoins en matériel et réactifs p ourront être déterm in és par la mêm e occasion. Une demande de f ina ncement d'une bourse de courte durée pour elle a été faite au CIRAD lors de la c o nc e rt at i on F O F I F A / C I R A D . Nous laissons le DRZV juger s'il est souhait ab le de p ro poser des formations app ro pr ié es de techni cie ns appelés à c ol la bo re r à ce projet.

AUT RE S R E MA RQU ES ET R E CO MM A ND AT IO NS

La m ei l le ur e métho de de pr év en ti o n c ontre la d e r ma to ph il ose et la c ow dr i os e est d 'év it er l 'i n tr od uc ti on de races sensibles

en dehors des Hauts Plateaux. Il ne semble pas y avoir de

p e r s p e c ti v es pour aboutir à c ourt terme à des no uvelles m ét hodes de lutte contre la de rmatophilose. Des proje ts laitiers en dehors des Hauts Plateaux s e m b l e n t ' v o u é s à l'échec (sauf si on peut g ara nt ir un d ét iqu ag e tout à fait efficace), et il vaut p r o b a b le m en t mieux s'y c onc en tre r sur la viande et amél ior er le

zébu m al ga c he tout en garda nt sa résistance. Il n'y a

a c tu e ll e me nt aucune action visant une sélection à l'intérieur du zébu malgache.

Par contre, l'élevage de vaches laitières est po ss ib le sur les Hauts Plateaux, mo y en na n t c er ta ine s précautions, et autour d ' A n t si r ab e il y a au moins 1500 vaches laitières, pr in ci pa le m en t

la p i e - r ou g e n or vé gi en ne pure ou presque.

Les bains de Butox (d e l t a m é t h r i n e ) à Kian ja so a auraient causé d ' i mp o rt a nt es m o rt a li té s chez les m out on s du centre, et ils ne sont p l u » passés au bain. Cette é to nna nt e o b se rva ti on mérite d'être explorée.

(13)

A N N E X E I a) A c t i v i t é s de r e c h e r c h e en p a t h o l o g i e p a r a s i t a i r e a u D R Z V - M é t h o d o l o g i e d ' é t u d e à p r é c o n i s e r ; - R é h a b i l i t a t i o n du l a b o r a t o i r e d a ns le c a d r e de l ' e x é c u t i o n du P . N . R . A . ; - E l a b o r a t i o n d ' u n e l iste de b e s o i n s en m a t é r ie l s; D é f i n i t i o n des b e s o i n s en f o r m a t i o n des c h e r c h e u r s et t e c h n i c i e n s . b) D e r m a t o p h i l o s e et c o w d r i o s e D e r m a t o p h i l o s e

C o m p t e - r e n d u sur les d i f f é r e n t e s o r i e n t a t i o n s et sur l ' a v a n c e m e n t des a c t i v i t é s de r e c h e r c h e d u r é s e a u i n t e r n a t i o n a l sur la d e r m a t o p h i l o s e .

- D i s c u s s i o n sur le "cas m a l g a c h e " c o m p t e t e n u des d i f f é r e n t s r a p p o r t s d ' e x p e r t s . - En t i r e r les o r i e n t a t i o n s de r e c h e r c h e o u les t h è m e s p o u v a n t ê t re t r a i t é s à M a d a g a s c a r , t o u t en é t a n t t o u j o u r s r a t t a c h é à un o r g a n i s m e de c o l l a b o r a t i o n , t yp e I .E . M. V .T . - R e c h e r c h e d ' u n f i n a n c e m e n t , a p r è s é l a b o r a t i o n d ' u n p r o t o c o l e à é t u d i e r c o n j o i n t e m e n t . - D é t e r m i n a t i o n des b e s o i n s en f o r m a ti o n. C o w d r i o s e - E t a t d ' a v a n c e m e n t des r e c h e r c h e s sur la c o w d r i o s e . T e r m e s de r é f é r e n c e de la m i s s i o n

»

f

(14)

E m p l o i du t e m ps et p e r s o n n e s r e n c o n t r é e s 14.9 Départ de Paris

15.9 Arriv ée à Antananarivo.

Réun io n au Dé pa rt em en t de R ec he rc he s Zo ot echniques et V é t é r i n a ir es (DRZV): ca le nd ri e r et pro gr am me de la mission. (MM Rajoanarison, R a k o t o n d r a v a o , K o k o , R a s a m b a i n a r i v o , Mmes Ra kotobe-Fatou, A n d r i a m a n g a - N o r o s o a , M o de st in e R a l i n i a i n a ) . 16.9 R en co nt re avec la D i re ct io n G én ér al e du FOFIFA (Mr.

François Rasolo, Dir ec te ur Général, et Mme Yvonne

R a b e n a n t o a n d r o , D ir ecteur Scientifique).

Réun io n au DRZV avec les chercheurs: Exposé des activités et de la po l it iq u e de re cherche de l'IEMVT; exposés sur les 7 pr og ra m me s du DRZV.

R en co nt re avec Mr. R. Baptist, chef de l'équipe GTZ au DRZV (projet "E ncouragement de la P ro du ct io n Animale" = PEPA). Cette équipe compt era d ésormais 3 cadres allemands (parmi

lesquels il n'y a plus de vétérinaire) et 2 nationaux.

Re nc o nt re avec Mr. J.-P. Pradère (Coopération),

c oo r di n at eu r du Projet Sectorial de 1 'Elevage.

D i s c u s s i o n au D R Z V sur les r e c h e r c h e s en d e r m a t o p h i l o s e et en c o w d r i o s e .

17.9 Départ pour Kianjasoa, en co mp a gn ie de Mr. Koko et Mmes A n d r i am a ng a et Raliniaina.

V isi t e des troupeaux, des porcheries, et de la station en g é n é r a l .

Di sc us s io n des a ct ivités de la station.

Re nc on t re s avec MM Paul Ranaivoson, A d jo in t Chef du Centre, et Jose ph R a n d r i a n a r i v o n y , zo ot ec hn ic ien et Chef du P ro gr am me Vi an d e de ruminants.

18.9 V is it e d 'é lev ag es près de Mahasolo, encadrés par le PEPA. V isi t e de tro up ea ux du cent re et du bain détiqueur.

Ret ou r sur Tananarive.

21.9 Départ à An t si ra b e (Mmes A n d r ia m an g a et Raliniaina, Mr. Ra ko to b e Ralabo).

V i s i t e FIFA MA NO R (commencé comme projet NO RA D il y a 20 ans) et fermes encadrées. (Dr. Daniel Rajaona, v é té ri na ir e du d ép a rt em e nt d ' él ev ag e de FIFAMANOR.)

22.9 P e r s o n n e n ' é t a i t a u r e n d e z - v o u s a v ec l 'ODR ( O p é r a t i o n de D é v e l o p p e m e n t R ur al ) , q u e le r e p r é s e n t a n t du F O F I F A à A n t s i r a b e a v a i t fixé. Les r e s p o n s a b l e s é t a i e n t tou s p a r t i s en t o u r n é e p o u r la journée, y c o m p r i s Mr. R o l l i n du C I R A D - SAR, q u i d e v r a i t ê t r e n o t r e guide.

V i s i te de l'école T O M B O TS O A (ancienne m is s io n norvégienne) et fermes encadrées. (Mr. R a z a f i m a n d r i m b y , directeur). Retour sur Tananarive.

23.9 Di sc u ss io n s au DRZV sur les activités, besoins,

p o s s i bi l it é s et fin an ce me nt de r echerches en p ar a si to lo gi e et d e r m a t op hi l os e à Madagascar, ainsi que sur la f ormation et la do cumentation.

Re n co n tr e avec Mr. Miguel A mad o (Délégation de la CEE, re sp on sa bl e du d é v el o pp em e nt rural).

A N N E X E II

(15)

24.9 Visite à la Hutte Canadienne, ferme près de Tananarive. Conf ér en ce donnée au CITE (Centre d' in f or m at io n Technique et Economique), à la dema nd e du prés ide nt de l'ordre des v ét ér in ai re s à Madagascar, le Dr. J.G. R a k o t o - R a b e v a z a h a : E v o l u t i o n d es c o n n a i s s a n c e s s ur les m a l a d i e s p a r a s i t a i r e s d e s a n i m a u x de rente. Lors de la confére nc e rencontre avec p l us ie ur s v é tér in ai re s et avec le di recteur de l'institut

Pasteur de Madagascar, le Pr. Roux.

25.9 R éun io n de synthèse avec les cherc he ur s du DRZV et le Dir ec te ur Sci en tif iq ue du FOFIFA.

Ent re ti en avec le M in is tr e de la Recherche, Mr. Pierre A n d r i a n a n t e n a i n a , et son Dir ec te ur du Cabinet, Mme R as olofo R a z a f i n d r a m a m b a .

28.9 Remise d'un résumé des c on c lu si on s et recommend ati on s p ro vi s oi r es au FOFIFA et au DRZV.

Mise au point, avec les c her ch eu rs concernés, d'une

p r op o s i t i o n de p a r t i ci pa t io n du D RZV au contr at STD3 sur la d e r m a t o p h i l o s e .

29.9 P ar ti ci p at i on à la c on c er ta t io n C IR A D- F OF IF A à Tananarive. Départ pour Paris (arrivée le 30.9.92).

(16)

A u t r e s o b s e r v a t i o n s

La tuberculose bovine est le plus grand p ro bl èm e sanitaire à Ma da ga s ca r pour l 'ex portation de viande bovine vers la CEE. M alheureusement, à cause du succès de mesures sanitaires, les pays européens ont perdu tout intérêt pour le d év e lop pe me nt d'un vaccin bovin efficace (dont le succès est d'aille ur s loin d'être garanti). Ces mêmes mesures sa nitaires sont in ap plicables à M a d a g a s c a r .

La d er ma tos e nodu la ire ("lumpy skin disease") semble être une m al ad ie importante des animaux laitiers à Madagascar, mais aucune v a c c i na t io n n'y est pratiquée, malg ré la d is p on i bi li t é de vaccins ailleurs.

La race Re ni te lo est m e na cé e de disparition. Le t ro up ea u d'él it e de Ki an ja so a compte envir on 200 têtes, ce qui semble bien faible pour m ai n te ni r une race viable.

Lors de la visite à Antsirabe, des nymphes d 'O t o b i u s m e g n i n i (tique épine use de l'oreille) ont été tr ouvées dans les oreilles d'un cheval; c'est pr ob ab le m en t la p re mi èr e fois que c ette tique a été signalée dans cette ville.

A N N E X E III

M a i s o n s - A l f o r t , le 27 Octo br e 1992

Références

Documents relatifs

sur la route de Bélem-Brasilia.. Les parcelles les plus anciennes sont en cours d'élimination et remplacées par des clones nouveaux , orientaux pour la plupart ... La

Dans un premier temps, contrôle de la production par pesée du latex coagulé dans les tasses, puis par la suite mesure du litrage et pesée des fonds de tasse par

Les données parcellaires de production mensuelle d' HEVEGAB devraient pouvoir être régulièrement suivies et interprétées par les chercheurs du CATH, pour disposer rapidement

La visite de plusieurs parcelles permet cependant d'estimer que les dégâts provoqués par les maladies de racines sont très sévères dans cette plantation.. Les deux

Par ailleurs, les paramètres mesurés, quantité de latex récolté, croissance, critères du diagnostic latex, incidence de l'encoche sèche, sont autant de données utiles

Variasl yang disebabkan oleh posisi daun dapat diatasi de­ ngan mengambil contoh daun dari payung sub terminal untuk tanaman karet muda yang belum bercabang, sedangkan untuk

production maraîchère dans et autour de Tana.. Les acquis int éressants de cette phase exp lor atoire sont surtout :.. - l'identification des flux de légumes à

Monsieur Brisse avait entrepris avant son départ du Cameroun la rédaction d'un rapport englobant ses propres travaux ainsi qu'une vaste analyse de l'ensemble des