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Le temple de César divinisé
Élisabeth Deniaux (UMR ArScAn - ESPRI)
Le tem ple d e César s'impose au Forum com m e une m arque définitive d 'u n culte organisé en l'honneur du d icta te u r assassiné. Son c a ra c tè re exceptionnel perm et de s'interroger sur les sources d e c e tte im age ainsi que sur l'histoire de la vénération de César au coeur d e la ville d e Rome, sur la naissance exceptionnelle d'un culte populaire dans l'esp ace du Forum traditionnellem ent consacré aux activités politiques et religieuses. Le ch o c causé par la mort d e César aux ides d e mars 44 fu t si grand que les risques de dé b o rd e m e n t populaire sem blaient inévitables. Les funérailles publiques de César, organisées sans doute le 20 mars, renforcèrent l'ém otion p o pula ire1. Le Sénat, réuni par A ntoine au tem ple d e Tellus le 17 mars, a vait d é c id é l'organisation de funérailles publiques. Un co rtè g e d'h o n n e u r am ènerait le corps d e César d e sa maison, la domus publica, résidence du pontifex maximus proche d e la maison des Vestales, au centre du Forum. Devant les Rostres, un discours funèbre d evait être prononcé co nform ém ent à la tradition. Puis le co rtè g e se rendrait au C ham p de Mars où le corps de César serait incinéré. Auparavant, le corps de César serait exposé d e v a n t les Rostres sous une sorte d e chapelle dorée, d o n t l'arch itecture rappelait le tem ple d e Venus Genitrix que César avait fait construire dans son propre Forum et les habitants de Rome auraient le droit d e venir déposer des offrandes à son pied. Antoine, le consul d e 44, tenta-t-il d e m odérer l'expression d e la douleur collective ? Selon Suétone, qui est aussi l'auteur du récit que nous venons de citer, il s'adressa au peuple pour lui rappeler « tous les honneurs divins e t humains qui ava ie n t été décernés co llectivem ent à César par un senatus consulte, ainsi que le serment par lequel tous les sénateurs s'éta ient engagés à défendre la vie du seul César »2. D'autres auteurs le montrent, au contraire, renforçant par ses paroles l'ém o tion e t la colère des Romains. Dans ces funérailles publiques, le consul de 44, qui, en outre, é ta it l'am i e t le parent du défunt, a v a it un rôle officiel. Il éta it celui qui d e va it prononcer, conform ém ent à la tradition romaine, un discours en l'honneur du d éfunt du haut d e la tribune aux harangues, les plus anciens Rostres. C 'est A ppien qui donne la version la plus pathétique d e c e t épisode : « Antoine co m m e n ça à célébrer César com m e un dieu du ciel... puis... il découvrit le corps de César, a c c ro c h a la to g e d e celui-ci au b o u t d 'u n e pique et l'ag ita, percée par les coups e t trem pée par le sang de l'im perator. À c e spectacle, le peuple, com m e un chœ ur tragique, joignit très douloureusement ses lamentations aux siennes, et, après avoir é p a n c h é sa souffrance, se rem plit d e nouveau d e colère ». Il y eut un nouvel épisode de colère lorsqu'on présenta au public « une statue grandeur nature de César lui-même, faite en cire, tandis que son corps, reposant au fo n d du cercueil, n 'é ta it pas visible. C ette statue fut tournée de tous côtés, g râ ce à un mécanisme, d e m anière à faire voir les vingt-trois blessures qui lui avaient é té portées sur tout le corps e t au visage ». La colère du peuple grandit alors au point que certains suggérèrent d e mettre le feu aux maisons des meurtriers d e César, que d'autres proposèrent de transporter le corps d e César au Capitole, pour qu'il reposât dans un tem ple, en co m p a g n ie des dieux. À c e tte manifestation d e la ferveur populaire, s'opposèrent les prêtres, et le corps d e César fut ram ené au Forum3.
1 Les historiens anciens é vo quent tous la douleur générale, cf. Suétone, César, 83; Appien, Guerres civiles. 2, p. 118-119. Sur les funérailles de César, cf. St. Weinstock, Divus Julius. Oxford. 1971, p. 364-367 ; St. Benoist, « La "consécration dynastique ' : César divinisé au Forum », Colloque
Rome antique, pouvoir des images, im ages d u pouvoir, éd. E. Deniaux, PDC, Caen, 2000, p. 115-134 e t E. Deniaux, « Amatius et la naissance
du culte d e César au forum romain », Colloque Rome 2000, Caen, sous presse.
2 Cf. Suétone, César, 84, qui a joute q u e le lit funèbre fut p o rté au Forum d e va n t la tribune aux harangues par des magistrats en exercice ou sortis d e charge.
3 Cf. Appien, 2, 143-148.
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Mais une véritable ém eute é cla ta alors au Forum, dans le secteur d e la Regia. Des m orceaux d e bois furent rapidem en t rassemblés, en brisant les banquettes e t les estrades des tribunaux. Toutes sortes d'ornem ents, armes e t décorations militaires, bijoux, furent jetés co m m e des offrandes sur c e bûcher improvisé qui fu t rapidem ent allum é4. Les historiens font ensuite m ention d e la nuit q u e le peuple passa auprès d e lui. C 'est le peuple aussi qui, selon Suétone, « fit dresser sur le Forum une colonne massive de vingt pieds environ, en m arbre de Numidie, a v e c l'inscription "au Père d e la Patrie" »5. En é vo q u a n t rapidem ent la construction du m onum ent du souvenir, l'historien ne m entionne pas le rôle des meneurs e t spécialem ent d e l'hom m e qui te n ta de c a p te r à son profit une partie de c e tte dévotion populaire naissante, Amatius. Il est vrai que les manifestations d e la ferveur populaire à Rome sont peu fréquem m ent évoquées. C e p e n d a n t l'épisode du b ûcher réalisé en plein Forum en mars 44 a ve c les bancs des tribunaux rappelle la mort d e Clodius, en 52, la crém ation du corps de celui-ci e t l'incendie de la Curie. Le c a d a v re du tribun de la plèbe assassiné a v a it é té transporté au Forum com m e celui d 'u n général romain honoré d 'u n funus publicum . Les tribuns d e la plèbe s 'éta ient adressé au peuple à la tribune et, finalement, le corps d e Clodius a va it é té brûlé dans la Curie qui a va it é té détruite par le feu ainsi que les monuments voisins6.
Les textes qui évoque nt la naissance spontanée d 'u n culte dans l'e sp a ce urbain sont rares c e p e n d a n t. Les auteurs contem porains d e la mort d e César e t la tradition postérieure, qui fo n t m ention des m ouvements d e la plèbe en mars 44, ont transmis le nom du plus rem arqué des meneurs, Amatius, des épisodes d e son a ctio n ainsi que d e la répression qui s'exerça alors. C 'est plus tard seulem ent que les responsables politiques reprirent l'id é e d e d'h onorer César par un culte établi au Forum e t d e construire un sanctuaire à l'e m p la c e m e n t d e son bûcher. L'hom m e qui te n ta d'organiser à son profit les manifestations de la douleur populaire s'ap pelait Amatius. Le dange r qu'il représentait é ta it a g g ra vé par le fa it qu'Am atius se disait fils de Marius, c'est-à-dire aussi parent d e César7. César avait, en effet, un lien d e parenté a ve c Marius, puisque sa ta n te Julia é ta it la fem m e d e celui-ci. Éloigné de Rome par César qui redoutait sa popularité, mais resté en Italie, Amatius réapparut à Rome au m om ent d e la mort d e César, exploitant la douleur populaire qui s'exaltait contre le meurtre d e celui qui pouvait être considéré co m m e son parent. Après la mort d e celui-ci, devenu une sorte de c h e f populaire, Amatius, prit l'initiative de construire un m onum ent funéraire, un bustum, au Forum, à l'e m p la ce m e n t du bûcher de César e t de susciter des ém eutes dans la ville, spécialem ent contre les meurtriers d e César8. A ppien m entionne aussi les troubles occasionnés dans la ville e t l'intervention du consul Antoine, qui rétablit la sécurité dans Rome en arrêtant Amatius e t en l'exécutant. De véritables émeutes é cla tè re n t dans la ville. Des soldats furent appelés en renfort. Les esclaves furent crucifiés et, pour les hommes libres, on remit en vigueur un ch â tim e n t ancien, en les précipitant du haut d e la Roche Tarpéienne9.
Antoine, croyant avoir rétabli l'ordre dans la ville, é ta it parti, vers la fin du mois d'avril 44, installer des vétérans sur des terres coloniales que leur a vait attribuées César. C 'est le consul Dolabella, resté à Rome, qui du t affronter les manifestations prolongées d e la douleur du peuple q u e la m ort d'A m atius n 'a v a it pas arrêtées. A l'endroit où le corps de César avait été brûlé, une colonne a vait été dressée ; Dolabella la fit renverser. Il fit exécuter les fauteurs de troubles, e t m ettre en a djudica tion le p a v a g e d e son e m p la c e m e n t10.
L'élévation d 'u n e colonne reste dans nos docum ents co m m e le premier té m o ig n a g e d 'u n e réalisation m onum entale du peuple en l'honneur de César au Forum. Suétone affirm e que la plèbe « fit dresser sur le forum une colonne massive d e vingt pieds environ, en m arbre d e Numidie, a v e c l'inscription : "Au Père d e la Patrie" » ". Le peuple prit l'h a b itu d e d'offrir des sacrifices à son pied. L'usage d e sacrifier dans c e lieu, les nécessités de c e culte improvisé im posaient sans d o u te la construction d'un autel. C 'est en 42 que les triumvirs prirent la décision d'é d ifie r un te m p le à César divinisé12. La réalisation d e c e m onum ent fut lente, puisqu'il ne
4 Cf. Suétone, César, 84. 8 Ibidem, 85.
6 Cf. Appien, 2, 21. Sur Clodius, cf. H. Benner, Die Politik des P. Clodius Pulcher. Stuttgart, 1987 e t W.J. Tatum, The Patrician Tribune. Publius Clodius
Pulcher, Univ. of California Press, 1999.
7 Sur la rencontre entre O cta ve e t celui qui se disait le fils d e Marius à Rome a va n t la m ort d e César, cf. Nicolas d e Damas, Vie d 'A uguste 14, 33 e t le com m entaire d e B. Scardigli, Sienne, 1983, p. 110-113. Sur le faux Marius, cf. aussi Val. Max. 9, 15. 1 ; Appien, 3, 3 ; Tite Live, Per., 116 ; Cic. Att. 12, 49, 2 (qui, en 45, le nom m e C, Marius C(ai)f(ilius) C(ai)n(epos) e t Phil. 1, 5 ; Florus, 2, 4, 1 ; R-E 14,1816 (Amatius) ; cf. Z. Yavetz, La
p lè b e e t le prince. Oxford, 1969, tr. fr. 1983, p. 94-95 e t p. 105-108.
8 Cf. Cic. Phil. 1, 2, 5 : « idem que bustum in foro fa ce re n t » ; bustum est associé à « colu m n a » dans le m êm e p a ra graphe ; cf. aussi Phil. 2, 42, 107 : « bustum in foro evertit ».
9 Cf. Appien, 3, 3.
10 Cf. Att. 14. 15, (le 1“ mai 44) : « co ium nam tollere locum ilium sternendum io care » e t Cic. Phil. 1, 2 ,5 : « talisque eversio illius exsecratae
c o lu m n a e ». Cf. aussi Lactance, Div. Inst. 1,15, 30 : « Dolabella consulis, qui coium nam in foro id est tum ultum eius evertit a c forum expiavit ».
11 Suétone, César, 85. 12 Cf. Dion Cassius, 47, 18, 4.
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fut d é d ic a c é par O cta ve que le 18 aô u t 29 av. J.-C., après la célébration du triom phe lié à la victoire d 'A c tiu m 13. Pendant to u te c e tte période, un culte s'organisa sans d o u te autour d 'u n autel restauré ou refait par les triumvirs en 42. Une m onnaie frappée par O c ta v e en 36 (Fig. 1) m ontre le tem ple de César divinisé, alors en construction. Sur le revers d e la monnaie, un autel est représenté à la g a u ch e du tem ple consacré au divin Jules ; c'e st l'autel érigé en 4214. La m onnaie triumvirale m ontre une statue de César à l'intérieur du tem ple du divus Julius ; bien visible de l'extérieur, elle évoque ses fonctions religieuses en le représentant a ve c le lituus, le b â ton d e l'augure.
Les découvertes archéologiques d e c e tte zone du Forum o n t fa it connaître la structure du tem ple et m ontré que la fa ç a d e du mur de la plate-form e de celui-ci é ta it interrompue, au centre, par une exèdre semi- circulaire large d e 6,70 mètres e t profonde d e 3,90 mètres. Dans un premier temps, les archéologues avaient cru que le tem ple du divus Julius avait une fa ç a d e rectiligne. C 'est à partir d e 1872 que les travaux de d é g a g e m e n t furent opérés dans c e tte zone du Forum. C epend ant, dès 1898, g râ ce aux fouilles de Boni, s'imposait une nouvelle im age, qui prenait en c o m p te l'hém icycle. À l'é p o q u e où les Rostres furent construits, un mur fait de gros blocs d e tuf masqua l'exèdre. Nous ne discuterons pas ici d e la question d e la localisation des Rostres (Fig. 2) qui sem blent avoir constitué une tribune rectangulaire indépendante, construite plus tardivem ent, sous le règne d'Auguste, mais des seules particularités du tem ple de César divinisé15. L'exèdre construite en fa ç a d e du tem ple avait été édifiée pour protéger un pe tit m onum ent d o n t subsiste la base en opus caem enticium , a v e c trois gradins e t un plan circulaire, d e dimensions modestes ; la base est haute de 0,86 m e t large à la base d e 3,10 m e t au som m et d'environ 1,40 m. Des travaux récents o n t m ontré que ce t ouvrage éta it contem porain d e la construction du p odium du te m p le e t qu'il pou va it s'agir de la base de l'autel construit sur l'ordre des triumvirs en 42. La clôture de l'exèdre pa r un mur doit être mise en relation avec une volonté politique, celle d'Auguste, qui rom pit a v e c les manières d 'a g ir du triumvir O ctave. L'empereur voulait faire oublier les violences d e la guerre civile16....
13 Cf. Dion Cassius, 51, 22, 2.
14 La m onnaie est d a té e d e 36 av. J.-C. par M. Crawford, RRC n°540, p. 537. Elle porte, au droit, la tè te d 'O c ta v e , a ve c l'indication : IMP(erator) CAESAR DIVI F(ilius)IIIVIR ITERUM, et, sur le revers, a v e c la représentation d 'u n te m p le tétrastyle e t d e l'autel, les mots : CO(n)S ITER ET TER DESIGN(atus). La m onnaie ici présentée est publiée par F. Coarelli, Il Foro romano, 2, Rome, 1985, p. 231, d'après le livre de P. Zanker,
Forum Romanum, Tübingen, 1972.
15 Sur ces Rostres e t leur localisation, a v e c l'interprétation des monnaies d e l'é p o q u e d'Fiadrien e t du relief des Plutei Tralani qui les représentaient, cf. F. Coarelli, Il Foro romano, 2, Rome, 1985, p. 308-324.
16 Cf. M. M ontagna Pasquinucci « L' " altare " del tem pio del Divo Giulio », Athenaeum , 1-2, 1984, p. 144-155, Cf. aussi la notice d e P. Gros,
Aedes Divus lulius, dans M. Steinby, LTUR, 3, p. 116-119.
Fig. 1. M onnaie d 'O c ta ve a v e c la représentation du tem ple du divin Jules
(F. Coarelli, Il Foro rom ano, 2, Fig. 44)
Fig. 2. M onnaie d'Hadrien représentant les Rostres du tem ple du divin Jules
Elisabeth Deniaux
L'hom m e qui fit retrouver la paix au m onde romain, Auguste, s'attribua seul l'honneur d 'a vo ir édifié le tem ple d o n t la construction a va it é té prévue en 4217. C e tem ple a va it un d é co r architectural en m arbre d e Carrare. Ses colonnes é taient ornées d 'u n ordre corinthien. Une p a rtie d e la frise qui les surmonfaif, faife d e rinceaux e t d e personnages ailés, est encore visible dans l'Antiquarium du Forum18. La ce lla d e l'é d ific e é ta it particulière ainsi q u e la hauteur d e celui-ci e t la large porte d e la cella qui pe rm e tta it de voir la statue du culte d e César divinisé. Celle-ci portait-elle une étoile, com m e la statue qu e consacra O cta ve dans le tem ple de Venus Genitrix, après le passage d e la co m è te qui confirm a, pour les Romains, l'enfrée d e César au rang des dieux ? 19. Sur le fronton du te m p le représenté sur la m onnaie figure la fameuse com èfe, le sidus Julius, qui illustra les jeux organisés en l'honneur d e la victoire de César et que présida O c ta v e en juillet 4420. Dans c e t espace que la volonté du peuple d e Rome a va it spontaném ent consacré au souvenir d e César, sur le lieu où un culte populaire s'était d 'a b o rd établi, l'em pereur avait imposé sa marque. Il éta it le fils du dieu César, lui- m êm e d escend ant de Vénus ; le choix fa it par Auguste d ' apporter de Cos à Rome e t d ' installer dans le tem ple d e César divinisé le fam eux tableau d 'A p e lle représentant A phrodite atteste de c e tte volonté d'a ffirm e r sa filiation divine21. L'endroit où s'éta it manifesté le deuil du peuple e t l'exaltation de sa colère é ta it aussi celui où, contre l'avis m êm e des pouvoirs officiels, les premières formes d 'u n culte destiné à César s'éta it établi, mais il éta it devenu un
espace privilégié d e la célébration d 'u n e dynastie22. Fig. 3. Plan du Forum rom ain à l'époque d'Auguste, d'après P. Zanker
17Cf. Res Gestae 19.
18 Cf. G. Sauron, L'histoire végétalisée. O rnem ent e t politique à Rome, Paris, 2000, p. 106-109 et, sur le décor du temple, cf. P. Gros, Aurea Templa, BEFAR, 1976 p. 85-87 et p. 207- 211.
19 Cf. Dion Cassius, 45, 7, 1 sur l'érection d'une statue dans le temple de Venus représentant César avec une étoile au dessus de la tête ; Suétone, César, 88, parle seulement de la représentation de César avec une étoile au-dessus de sa tête à la suite de l'apparition de la comète sans précision de monument.
Cf. Suétone, César, 88, qui signale qu'au cours des premiers jeux en son honneur (il s'agit des jeux célébrant ses victoires) une comète brilla pendant sept jours consécutifs et qu'on crut alors que c'était l'âme de César admis au ciel. Sur la comète, cf. A. L. Licht, « The comet of 44 B.C. and Caesar's Funeral Games », Am. Classical Studies 39, Atlanta, 1997.
21 Cf. Pline, H.fV. 35, 91 et Strabon, 14, 2, 19.
22 Cf. A. Fraschetti, Rome e t le prince, trad. fr„ Paris, 1994, spécialement « Le temps du deuil », p. 54-64. Cf. aussi L, Ross Taylor, The Divinity o f the Roman Emperor, Middletown, 1931 ; A. Alfôldi, Studien ü ber Caesars Monarchie, Bull. Soc. Royale Lettres, Lund, 1952-1953 ; St. Weinstock,
Divus Julius. Oxford, 1971.
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