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eannée 52 pages
Fr. 3.-
REFLETS FRIBOURGEOIS
Le sourire d'une Nouvelle Année
r
30e année Janvier 1975 No 321
SOMMAIRE
Voyage en Chine 3 Calendrier des manifestations 4 Troisième âge 5 Entre l'église et la pinte 6 Flashes de la Broyé 10 Flashes de la Sarine 12 Festival de chansons 13 Beaumont-Center 14 Huitième district 18 Stations touristiques 20 Le métier de coiffeuse 24 Elle chez elle 25
(Nouvelle rubrique mensuelle)
La danse, art éternel 26 Le feuilleton de Fribourg-lllustré 27
(Nouvelle rubrique mensuelle) Bonjour Monsieur le Préfet
de la Singine J + S
CA Marly
Posters SFG Bulle Nouvelle usine à Cerniat Flashes de la Gruyère Flashes de la Veveyse et
de la Glane Majorettes de Marly Page des animaux
(Nouvelle rubrique) Fribourgeoise Générale
Assurances Les défunts
Horoscope de Vénus
(Nouvelle rubrique mensuelle)
28 38 39 40 41 42 43 44 45 46 48 51
MAJORETTES DE MARLY:
De gauche à droite: Mlles Catherine Zwahlen, premier lieutenant; Valen¬
tine Chavaillaz, lieutenant; Jacque¬
line Evard, capitaine; Evelyne Per- roud, lieutenant. (Voir page 44)
Dans les 7 districts fribourgeois
Photo: Fribourg-lllustré
DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00
Administration communale: 81 21 11 Préfecture de la Sarine: 21 11 11
Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 63
DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)
Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21
Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22
DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21
Administration communale: 63 10 40 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95
ILLUSTRE REFLETS FRIBOURGEOIS Edition, impression, administration:
Imprimerie Fragnière S. A.
35, Route de la Glane
1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75
Régie des annonces:
Annonces Suisses S. A. ASSA Pirollas 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24
DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78
Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE
Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71
Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC
Chef-lieu: Morat (037)
Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31
Ambulance: 71 28 52
Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57
DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12
Administration communal«: 44 11 56 Préfecture d* la Singine: 44 11 20
Rédaction :
35, route de la Glâne 1700 Fribourg
Rédacteur responsable:
Gérard Bourquenoud
Abonnements:
Année 1975: Fr. 29.70 Etranger:
envoi normal Fr. 37.50 envoi par avion Fr. 62.—
Compte de chèques postaux 17-2851
FRI BOURG-ILLUSTRÉ:
Organe officiel des Fribourgeois Hors-les-murs
J
NOUVEAU en Gruyère R. Chatagny Cone. PTT
Location Vente Reprise
Facilité de payement
Dépositaire officiel:
Philips - Grundig
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du monde à deux
vingt-trois ans, typographe, sont partis il y a quelques semaines pour le tour du monde. Au cours de ce long voyage, ils tenteront, par la voie de notre revue men¬
suelle, de vous faire partager leurs aventures. Voici le premier article de leur sé¬
jour sur l'île de Formose en République de Chine.
Fri bourg-Illustré
Les deux pigeons voyageurs, Reynold Pache (à gauche) et Jacky Reymond, dans une vallée de la République de Chine.
Au hasard du voyage
L'hospice de Tien Hsiang (Formose)
Curieux de faire connais¬
sance avec cette République de Chine, notre escale ne devait durer que trois ou quatre jours, le temps de visiter la capitale et ses proches environs. C'est finalement douze jours que nous passâmes, entre Taïpeh et les gorges de Taroko, entre un bus «tape-cul» et un plat de riz.
Après la visite de Taïpeh et son fabuleux «National Palace Museum», nous décidâmes de nous rendre en train à Taïchung d'où le bus nous conduirait, à travers les montagnes, jusqu'à la côte est, sur l'océan Pacifique.
C'est sur cette route, plus pré¬
cisément à Tien Hsiang que nous fîmes la connaissance du père Paul Coquoz dirigeant de l'hospice catholique, que tien¬
nent les frères du Grand-Saint- Bernard.
Il nous fait visiter son do¬
maine et nous met au courant des habitudes de l'endroit. Nous pouvons nous installer au dor¬
toir; jugeant celui-ci suffisant et d'un prix très modique, nous pensons déjà y rester plusieurs jours, le jardin qui entoure la maison, surplombant la vallée, la tranquilité du lieu et la com¬
pagnie de quelques autres jeunes rendront le séjour reposant, indispensable lors d'un très long voyage.
La première soirée nous fait perdre un pari: celui que Rey¬
nold a fait sur une partie d'échec avec le père Coquoz.
Nous devons payer une tournée de bière; il y a un couple de Hollandais, deux missionnaires belges et deux jeunes Anglais.
Puis notre hôte vient à rappeler quelques souvenirs. Tous très intéressés nous lui demandons des détails. Je reviens le len¬
demain matin et le Père se prêtera de bonne grâce à mon interview.
En janvier 1932, quatre mis¬
sionnaires du Grand-Saint-Ber- nard rejoignent la province du Yu Nan, à l'extrémité orientale du Tibet en vue de s'y établir pour une longue période. Leur premier travail est d'apprendre la langue. Avec l'aide d'autres missionnaires qui leur ensei¬
gnent les rudiments ils se per¬
fectionnent au contact de la population. C'est par de lon¬
gues démarches, après deux ans de patience qu'ils obtinrent la permission de construire (les autorités redoutant qu'une construction à un point aussi stratégique puisse servir à d'au¬
tres fins).
La population n'y croyait pas beaucoup. Construire un refuge à un tel endroit où les condi¬
tions climatiques faisaient que le col n'était praticable que six mois par année, et encore quand aucun bandit ne pillait les caravanes. Plus tard, l'opi¬
nion publique comprit et re¬
connut le sens de leur entre¬
prise, de dévouement et de charité.
Dans la vallée s'ouvrit d'abord un dispensaire, puis une école pour le district. En plus de celle-ci le père Paul doit orga¬
niser le futur chantier. Il des¬
sine les premiers plans du refuge; creuse dans le sol; ses dimensions sont de 30 m. sur 15 m., un toit à deux pans, très solides dont la charpente va jusqu'à terre. Ce site choisi, à l'abri du vent et des avalan¬
ches, le travail peut commencer.
Il enrôle quelques ouvriers, se procure les matériaux, prévoit le ravitaillement pour une avan¬
ce rapide des travaux. Le col devient plus sûr par leur pré¬
sence et est praticable toute l'année. Le père Coquoz se souvient d'avoir vu des por¬
teurs à pieds nus sur la neige arriver les pieds complètement en sang.
Un des leurs, le père Maurice Tornay y laissera sa vie. Dési¬
reux de se rendre à Shassa, capitale du Tibet, il revêt un habit chinois et se glisse dans une caravane. Mais la ville sainte des lamas (moines boud¬
dhistes) est interdite aux étran¬
gers. Il est découvert par un groupe de religieux chargés du contrôle des voyageurs et mas¬
sacré sur place.
Puis la situation pour la mis¬
sion va en se dégradant. La Chine bouge. La «longue mar¬
che» conduite par Mao Tsé- Toung a passé tout près et fait des adeptes. Les aides sont peu enclins au travail et leur^chef,
habitué à l'opium, est souvent incapable de diriger le chantier;
les dimensions du refuge sont réduites de moitié.
Il y a près de vingt ans que le père Coquoz a quitté la Suisse.
Ses confrères lui conseillent de rentrer et de se renseigner sur les conditions de voyage, car, depuis peu, bien des mission¬
naires ont été renvoyés. Les nouvelles autorités communis¬
tes font pression sur tous les étrangers afin qu'ils s'en aillent.
C'est à pied que commence ce long voyage; puis à cheval et en bateau il atteint une ville de province où il attendra deux semaines un avion, avant de parvenir à Hong Kong. La colonie est très agitée; on questionne tous les voyageurs à leur arrivée, on veut s'infor¬
mer de la situation, connaître les derniers événements sur¬
venus à Canton et à Péking.
Le retour en Europe dure un mois.
A son arrivée, les autorités fédérales reconnaissent le nou¬
veau régime établi par Mao, et par un code connu d'eux seuls, le père Coquoz avertit ses confrères du changement et de l'imminent retour. C'est pour eux un coup dur; l'abandon des activités des moines du Grand- Saint-Bernard en Chine et leur transfert sur l'île de Formose.
Pendant une année, il en¬
seigne la philosophie au collège de Champittet. A cette époque la Suisse est appelée à contrôler le cessez-le-feu entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.
Engagé par l'armée comme interprète, il fait son école de recrue à l'âge de cinquante ans et en sort avec le grade de major. De ce séjour en Corée, il garde un bon souvenir et un album plein de documents re¬
marquables.
Ses frères l'attendent à For- mose où le travail ne manque pas. Une seconde fois, il a à s'occuper de la construction d'un hospice dans les gorges de Taroko. Cette région, très mon¬
tagneuse, est difficile d'accès.
Repoussés par les réfugiés du
«Mainland» (territoire princi¬
pal) les aborigènes y vivent en communauté sur des terres peu productives. Entre 1956 et 1960, dix mille anciens soldats sont employés à la construction d'une route de haute montagne qui traversera l'île de part en part, la «Cross Island High¬
way».
Le père Coquoz explore la région et suit l'avancement des travaux à moto. Dès que la
route parvient au point qu'il avait choisi, il commence la construction de l'hospice de Tien Hsiang. Au cours des ans, une chapelle vient se joindre au bâtiment principal, puis un deuxième, un troisième étage.
Aujourd'hui cette route est comprise dans les circuits tou¬
ristiques de Formose. La splen¬
deur des gorges de Taroko attire toujours plus de jeunes, qui peuvent être logés à l'hos¬
pice, l'auberge de la jeunesse étant réservée aux groupes.
A leur intention le père Coquoz dispose d'un bâtiment de trois étages dont le dernier, sous forme de chalet, lui rappelle son Valais natal.
Il aime alors nous raconter sa vie, suite d'aventures et de péripéties incroyables qu'accom¬
pagna Caroline, sa toujours fidèle camionnette. Si les soirées sont fraîches dans la vallée, elles ne nous empêchent pas de passer des moments agréables en compagnie de notre hôte, dehors, sous la vigne sauvage.
A cause de ses bonnes connais¬
sances linguistiques chacun a du plaisir à l'écouter.
Dernièrement, une entre¬
prise a construit un temple et une tour qui domine le village, c'est la réplique exacte d'un monument situé sur le «Main¬
land». Le père Coquoz ne cache pas le but touristique de ces constructions et l'absence de sentiments religieux pro¬
fonds. Quand lui est arrivé, il n'y avait personne à Tien Hsiang. Et si sa Foi l'a aidé dans son oeuvre, cela n'a pas été par intérêt matériel mais bien par fidélité à l'idée de saint Bernard de Menton, fondateur de l'hos¬
pice du Grand-Saint-Bernard, pour aider et sauver les voya¬
geurs. J. Reymond
Le père Paul Coquoz, une
figure sympathique. y
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Manifestations annoncées par l'Union fribourgeoise du tourisme
Bulle 5 janvier I février 9 février II février 15 février 22 février Fribourg 19 janvier au 23 février 21 janvier 22 janvier 28 janvier
A partir de février Jusqu'en février 6 février 12 février 21 février
Bulle/La Chia Hôtel de Ville Hôtel de Ville Bulle/La Chia Hôtel de Ville Hôtel de Ville
Musée d'art et d'histoire
Aula de l'Université 20 h. 30
Théâtre Livio 20 h. 30
Aula de l'Université 20 h. 30
Galerie Mara Galerie Mara Aula de l'Université 20 h. 30
Théâtre Livio 20 h. 30
Aula de l'Université 20 h. 30
Championnats fribourg. OJ Groupe des samaritains (loto)
Carnaval
Manche des championnats scolaires fribourgeois Vétérans FC Bulle (loto) Groupe des Coraules (loto)
Rome et Florence
Gravures de Pianèse 1720-78 et de Zocchi 1717-67 Concert d'abonnement Orchestre de Chambre de Zürich
«Conversation dans le Loir et Cher» de Paul Claudel Concert d'abonnement
«Quartetto di Roma»
Warja Larater, livres illus¬
trés, dessins, lithos Edition «La Hune», Paris Conférence Connaissance du Monde «Marrakech», par Paul Talabot
«Butley» de Simon Gray avec Bernard Fresson - Gérard Lartigau Concert d'abonnement
«Keiko Wataya, pianiste»
Expositions au Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg Toute l'année: Musée d'art et d'histoire
Musée d'histoire naturelle Jardin botanique
Moléson-Village
11 et 12 janvier Sur les pentes du Moléson
16 janvier Sur les pentes du Moléson
1 février Restaurant de la Pierre-à-Catillon 8 février Restaurant de la Pierre-à-Catillon 8 et 9 février Sur les pentes du
Moléson
9 février Sur les pentes du Moléson
16 février Sur les pentes du Moléson
23 février Sur les pentes du Moléson
Derby de la Vudalla, comptant pour la coupe romande
Manche de sélection pour le championnat scolaire cantonal
Bal de l'Ecole suisse de ski Bal du Skibob-Club Fribourg
Course nationale du Skibob-Club Fribourg (2 x slalom géant) Ire manche Coupe Léco 1re manche Coupe Moléson Ecole suisse de ski
Ecole Club-Migros
2e manche Coupe Moléson Ecole suisse de ski
Ecole Club-Migros
Communication à nos lecteurs
Le bulletin de versement encarté dans ce numéro, est destiné aux abonnés qui ne se sont pas encore acquitté du montant de l'abonnement 1975.
Nous]remercions chaleureusement ceux qui l'ont déjà fait.
La rédaction et l'administration de Fribourg-Illustré.
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Rubrique du 3e âge
Pensons
à nos aînés
Au terme d'une année com¬
me après un recueil d'images, la méditation reprend ses droits.
De l'oubli passager, les choses qui ne sont plus reviennent faire battre le cœur...
Lisez plutôt ce que m'a écrit une bonne grand-maman âgée de septante-neuf ans et qui, chaque jour, fait sa pro¬
menade dans la nature.
L'essentiel est de vivre
— Je peux cheminer, au hasard des pas, dans le village tel qu'il se révéla à mes re¬
gards d'enfant. Je me souviens bien de ses formes et limites.
Comme la vie l'animait! Sur le seuil de chaque porte des visages amis disparus réappa¬
raissent, et tel souvenir que chacun ravive attriste l'illusion passagère. J'ai vécu, jour après jour, ma terre natale à travers les vicissitudes ,les événements heureux, douloureux. J'ai res¬
senti les échos qui de la grande patrie se répercutaient sur la nôtre, toute petite, blottie au fond de la vallée...
Et parce que ces pensées reviennent, toujours émouvan¬
tes, j'ai voulu sonder le passé aussi loin que le permettaient les feuilles jaunies. Cette lecture m'a permis d'accomplir un pré¬
cieux pèlerinage vers le ber¬
ceau de la cité, jadis si minus¬
cule, autour du château qui la dominait et la protégeait...
Depuis le jour où j'ai quitté mon village, cinquante ans se sont écoulés, à un rythme lent, troublé, indécis, mais cepen¬
dant précurseur d'un autre, accéléré grâce à la volonté et à la persévérance de mes parents.
Ah! combien il est instructif et passionnant de fouiller l'his¬
toire; de connaître comment, par qui, dans quelles conditions, fut bâti tout ce que notre premier regard d'enfant pou¬
vait embrasser; d'imaginer ce que fut la vie rude, souvent misérable et cependant digne, de nos aïeux! Pour une femme qui approche de ses huitante ans, n'est-il pas exaltant, de voir à son tour pousser l'arbre qu'on a planté en étant gosse;
de voir naître et s'épanouir, dans ses formes et ses bienfaits, l'œuvre qu'on a pensée, et d'autant plus chère qu'elle a été parsemée d'obstacles! Et combien est profonde alors cette haute satisfaction, toute silencieuse, qui monte des cons¬
ciences! Avoir appris et à re¬
chercher le bien et le mieux, sans vil calcul, en écartant les tentations faciles; avoir consa¬
cré à cela ses forces et y avoir parfois réussi; pouvoir se dire, apaisée par le devoir accompli:
«L'essentiel est de vivre». Oui, c'est bien en cela, à mon avis, que réside la plus haute et sereine récompense que nul ne peut vous contester...
Nous descendons maintenant le chemin au bas duquel il est permis de souffler un peu.
Vivre sa vie, c'est en bénéficier aussi bien à cet âge qu'à vingt ans. Pour rester lucide et en bonne santé, n'est-il pas re¬
commandé aux personnes âgées d'avoir du mouvement? Je m'ap¬
pelle Fernande et je fais tous les jours ma promenade de trois à quatre kilomètres dans la nature. La marche fait énor¬
mément de bien à mon physi¬
que. Et puis, cela me permet de faire halte quelque part pour caresser de l'œil les splendeurs de la création, de profiter d'un air plus pur que celui de l'ap¬
partement, d'élever, de re¬
trouver la source bienfaisante qui ranime la foi et raffermit la volonté.
Bien à vous Fernande
Une réflexion sur la char¬
mante lettre de notre corres¬
pondante qui doit posséder un moral inébranlable. Ses lignes
nous font comprendre que vieil¬
lir ne suffit pas, il faut pouvoir passer dignement cette vieil¬
lesse. La prolongation de l'exis¬
tence est une certitude. Grâce au progrès de la médecine, de la biologie, de la diététique, l'espérance de vie a augmenté de trente ans depuis le début du siècle. Il est vrai aussi que les personnes du troisième âge qui restent continuellement dans leur fauteuil n'ont pas beaucoup d'espoir. La solitude et la maladie empêchent souvent d'apprécier cette période de la vie. La garantie matérielle est un précieux atout pour bon nombre de personnes âgées. Il faut reconnaître que des efforts ont été consentis pour apporter de la joie à nos aînés, leur pro¬
curer des divertissements, des voyages et des réunions. Les organisations mises en place apportent de bienfaisants effets.
Des maisons de repos ont été construites. En un mot, l'heure est venue d'ajouter des satis¬
factions aux années de chacun d'entre nous.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 1975!
FI Une chambre très spacieuse du home pour personnes âgées à Bulle. ▼
Nos respects, Madame!
Un million de personnes âgées en Suisse
dans quarante ans
Lors d'une réunion qui s'est tenue récemment dans les Gri¬
sons, M. H. Güpfert, chef de la section des problèmes de l'âge à l'Office fédéral des assurances sociales, a révélé que la Suisse compterait, dans quarante ans, plus d'un million de personnes âgées pour lesquelles des places et des soins appropriés devront être conçus. Le Dr B. Steine¬
mann, médecin-chef de l'hôpital de l'Ile à Berne, a défendu la thèse d'une architecture «fonc¬
tionnelle» pour les maisons de retraite permettant aux per¬
sonnes âgées de conserver leur indépendance le plus longtemps possible. Le but pourrait être atteint sous forme d'apparte¬
ments spécialement conçus qui éviteraient, ou tout au moins diminueraient fortement, les fatigues de la vie quotidienne.
jlction pour le troisième âge
19 septembre 1975: une date à retenir.
Croisière de huit jours sur le bateau «Ellinis», en Méditerranée occidentale.
Prix spécial pour les bénéficiaires de l'AVS.
Fribourg-lllustré
6
r
Entre
l'église...
Photos G. Bd/FI
Une chapelle de Jaun y
Les joies du labeur
Dans un hôtel, un chat s'est glissé entre le plancher d'une chambre et le plafond de celle d'au-dessous, à l'endroit où passent toutes les canalisations. On fait appel à un plombier. Il n'exécute aucun travail de son métier, mais présente une facture ainsi libellée:
«Appelé le chat 100 fois. A raison de 50 cen¬
times par «minou-minou», total: 50 francs».
D'une année à l'autre
L'année qui s'en va est un peu l'image de notre vie... Elle est venue... Et elle s'enfuit.
Comme l'être humain, il est venu... et s'en ira aussi! L'année 1974 esquisse doucement un geste d'adieu, puis adresse un sourire de bienvenue à celle qui arrive. Elle a vécu, elle a donné, elle a fait rire, elle a fait pleurer.
Pendant son voyage de douze mois, le destin avait apporté de la joie, l'amour, la haine, la douleur, la paix. La vieille année a semé sur les chemins de notre pays la richesse, la foi, le doute, le mépris, la pauvreté. Elle a tra¬
vaillé, moissonné, récolté, et maintenant devant son règne qui prit fin, elle se sent abandonnée.
Qui se souviendra d'elle? Les personnes à qui elle a apporté le bonheur et la réussite, ou celles qu'elle a courbées et meurtries?
Qu'importe! Elle a rempli sa tâche, il est temps qu'elle s'efface, puisque nous sommes déjà dans une nouvelle année et que c'est le destin du monde. Seule l'empreinte de ses pas restera marquée dans l'histoire et le temps.
Que sa jeune sœur 1975 soit la bienvenue.
Que sa fraîcheur et son enthousiasme soient pour chacun de nous une part de lumière et d'espérance. Qu'elle soit faite d'amour fraternel pour tous les peuples de la terre, de cette terre qui s'efforce de les nourrir.
Puissiez-vous, belle reine de l'an nouveau, être généreuse pour tous ceux et celles qui ont soif et faim. Hommes et femmes seront capables de s'émouvoir, de s'émerveiller, et de témoigner leur reconnaissance. Tels sont les souhaits de Fribourg-lllustré pour 1975!
FI
Un brave gars de la campagne
(Bd) Un jeune paysan de la Glane est venu me voir l'autre jour. Ce travailleur de la terre m'est très sympathique. Primo, c'est un brave gars; secundo c'est un homme franc et poli;
tertio, il est toujours souriant et optimiste.
La semaine passée, cependant, il était de mauvaise humeur. Il m'a raconté pourquoi.
Des saisonniers occupés quotidiennement dans des entreprises de construction, ont loué des parcelles qu'ils cultivent le samedi et le dimanche. Que ces étrangers plantent des légumes pour les besoins de leur famille, il n'y voit aucun inconvénient. Ils sont libres de le faire. Mais là où il n'est plus d'accord, c'est qu'ils se permettent de nous faire concurren¬
ce en revendant leur marchandise à un prix dérisoire. Pour cet agriculteur, ces gens-là gagnent double: ils obtiennent un salaire sur les chantiers et tirerit encore profit des pro¬
duits du sol. «Je ne suis pourtant pas jaloux de nature, tu me connais», me dit-il! Ce qu'il ne peut admettre, c'est que le paysan doit trimer dur pour gagner son pain, équilibrer la production et supporter la baisse du prix du lait; quand il y a trop de tomates, il lui faut réduire la culture. Et voilà que des saison¬
niers se mettent à cultiver nos propres pro¬
duits.
Dans un sens, ce jeune paysan a raison.
Sans être xénophobe, il nous est difficile d'accepter une telle pratique. J'ai bien enten¬
du partagé ses soucis. C'était la seule chose à faire pour ne pas semer la m... plus loin. Il est évident qu'il faut laisser la terre aux hom¬
mes de chez nous, afin qu'ils puissent faire vivre leur famille. N'est-ce pas la solution la plus logique?
Le téléphone: un article de luxe (Bd) Le téléphone est un moyen de com¬
munication rapide. On le considère comme un instrument indispensable dans chaque foyer ou entreprise. Cet appareil fait partie du mobilier, comme la machine à laver, la radio, la télévision, l'aspirateur, le congéla¬
teur et caetera. La direction des télécommu¬
nications n'a pas besoin d'investir de l'argent pour la publicité; cela va de soi.
Il y a quelques dizaines d'années, de nom¬
breux villages de montagne ne disposaient que d'un seul appareil. Dans la plupart des localités, il se trouvait au bureau postal ou communal. Il ne fallait surtout pas être pressé.
Il rendait de précieux services aux habitants qui avaient besoin d'un médecin, d'un électri¬
cien ou d'un vétérinaire. Ce moyen de com¬
munication moderne est aussi devenu une arme de vengeance pour beaucoup de gens.
La farce est encore acceptée, mais si vous êtes régulièrement réveillé la nuit, la situa¬
tion devient intenable. Ce sont vos nerfs qui en souffrent en premier lieu.
Or, cet instrument de travail risque de devenir un article de luxe. En effet, le prix des communications a été augmenté le 1er janvier 1975, ce qui a incité bon nombre d'entreprises à réduire l'utilisation du télé¬
phone. Cette économie s'ajoute à celles qui furent déjà réalisées sur le carburant et l'éner¬
gie. Il faut bien diminuer les frais généraux
quelque part...
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recette de saison offerte par M. Bernard Fivat, chef de cuisine, Vaulruz.
Préparation: 30 minutes Cuisson: 1 heure 30
Proportions pour quatre per¬
sonnes
Poireaux à la Vaudoise Ingrédients:
50 g. matière grasse (Saindoux de préférence)
2 gros oignons
2 kg. de poireaux verts 700-800 g. pommes de terre 1 feuille de laurier
5 dl eau ou mieux bouillon 400 g. lard salé
1 dl vin blanc
2 cuillerées à soupe de vinaigre Sel, poivre du moulin
2 saucisses aux choux de 250 g.
environ.
Faire revenir au saindoux les 2 oignons émincés, sans leur donner de couleur, à feu doux.
Ajouter les poireaux préalable¬
ment coupés en longueur de bouchons et bien lavés, ainsi que les 2/3 des pommes de terre coupées en grosses ron¬
delles. Remuer, puis mouiller à hauteur des légumes. Ajouter le laurier, sel et 2-3 tours de moulin à poivre. Pour l'assai¬
sonnement tenir compte si le mouillement est composé d'eau ou de bouillon. Dès le début de la cuisson, mettre le lard qui sera recouvert par les poireaux.
Laisser mijoter à couvert une heure et quart environ. Puis ajouter le solde des pommes de terre que vous aurez râpées finement et mélangées dans le vin et vinaigre et qui vont faire office de liaison. Mettre les 2 saucisses aux choux, laisser cuire encore 15 minutes. Bon appétit.
Un chef de cuisine.
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PENSION Restauration soignée Chambres confort Cadre magnifique Séjours toutes durées
Fam. BERNARD FIVAT Chef de cuisine Téléphone 029 2 59 40
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Si cest dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe...
C'est dans la cadre ancien et ro¬
mantique de ce vieux moulin de¬
venu
Hôtel-Rôtisserie que vous trouverez l'atmosphère chaude et tranquille, complément agréable pour savourer l'excellence de notre cuisine.
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P H. Stöckli-Jendly, chef de cuisine
Un apéritif A vous fait-il plaisir?
Petite
suite gastronomique
1. LE MOT
C'est amusant, un mot. Tous les jours, on l'emploie, on l'écrit, on l'entend, et voilà que soudain il cesse d'être fami¬
lier sans raison sérieuse. Il n'est certes pas devenu un
ennemi mais il semble étrange et l'on se prend à l'observer, à y réfléchir. Ce n'est pas encore la contestation mais une simple remise en cause parce que l'on ressent confusément l'impres¬
sion qu'il y a maldonne.
Je n'ai nullement l'intention de m'étendre sur des considé¬
rations philologiques, et, si vous le voulez bien, je prendrai seulement deux exemples qui nous touchent de près: «gas¬
tronomie» et «restaurant».
Le premier cité m'a toujours paru pédant et j'en suis encore à me demander pourquoi la langue française, si riche en vocabulaire, en poésie et en nuances, n'a rien pu trouver de mieux à proposer que cette importation directe du grec pour exprimer un plaisir déli¬
cat issu d'une longue tradition.
Et s'il n'y avait que cela! Tout s'aggrave du fait que l'étymo- logie donne une définition tota¬
lement fausse de ce célèbre
«péché des moines vertueux»
(Balzac dixit) en le réduisant à une «science de l'estomac»
sans rapport avec ce que nous ressentons et désirons expri¬
mer. Mieux vaut définir la gas¬
tronomie par «l'art de trans¬
former en plaisir ce qui, à l'origine n'est qu'une néces¬
sité physique»; mais je conti¬
nue à en vouloir au mot que je me trouve bien contraint d'utiliser, faute de mieux.
En réalité, les plaisirs de la table mobilisent tous nos sens, tous les organes de la per¬
ception participant à la fête, à l'instigation du goût. Nous sommes bien loin de l'estomac et nous touchons à la céré-
P
HOTEL DU LION D'OR Relais routier
ST-MARTIN-ORON Michel Schrago Balocchi
Tél. 021 937198
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Jambon à l'os - Charbonnade Salles pour sociétés
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Le guide gastronomique de Fribourg-lllustré
vous recommande ces restaurants
Auberge de Garmiswil près de Guin Tél. 037 43 11 23
Menu, carte, spécialités Terrasse d'été
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Restaurant-Rôtisserie-Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyère) Cuisine française
Spécialités à la carte et de saison Au café service sur assiette Site idéal pour vacances F. Freiburghaus, chef de cuisine Téléphone 029 2 72 31
HOTEL RESTAURANT ÏOVftlNG
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Salles pour banquets et sociétés
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Hôtel de la Menu du jour JAMBON A L'OS Entrecôtes aux morilles Fondue moitié-moitié Salle pour sociétés et banquets CHAMBRES CONFORT Sa bonne cave Famille
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Croix Fédérale
1699 LE CRET / Fr Rte Bulle-Oron
LE MOT (Suite)
bralité. Le gourmet bénéficie à coup sûr d'un don naturel et puisqu'il est homme — ou femme — d'esprit, il — ou elle — le cultive. Certains ont perdu beaucoup de temps en essayant d'établir une hiérar¬
chie entre nos cinq sens, ce qui me semble aussi vain que de vouloir classer les arts. Je pré¬
fère à tous les raisonnements l'égalité harmonieuse qui les unit et je m'en remets au juge¬
ment de Guy de Maupassant qui écrivit «manquer de goût, c'est avoir la bouche bête, comme on a l'esprit bête». Vous conviendrez sans difficulté qu'il n'y a pas de quoi se vanter.
Cela dit, il reste toujours à découvrir le mot qui rem¬
placera «gastronomie» et ses dérivés. Voilà un beau sujet de concours.
Ce compte étant sommaire¬
ment réglé car j'aurais bien des choses à écrire à ce propos, j'en arrive au second: «res¬
taurant».
Il arrive que les mots nou¬
veaux constituent la preuve de la vie d'un langage, et celui-là, qui semble exister depuis des
millénaires, est en réalité un jeune n'ayant pas encore ac¬
compli ses deux cents ans. Il n'encourt aucun des reproches que je viens d'adresser à son prédécesseur mais il faut bien avouer que, pour les puristes, il ne répond pas aux critères exigés des mots bien nés. Il n'empêche que ce participe présent abusif initialement ré¬
servé aux bouillons reconsti¬
tuants est devenu un substantif à part entière admis de longue date par le Dictionnaire de l'Académie française et consa¬
cré par l'usage. La petite his¬
toire relate que son origine remonte à une inscription pseudo-latine (en latin de cui¬
sine) qui figurait à la devanture d'un établissement ouvert au Palais-Royal après la Révolu¬
tion française. Il était le pre¬
mier du genre et son proprié¬
taire s'engageait en une vraie profession de foi à «restaurer»
(restaurabo) l'estomac de ses clients. De tout cela — et c'est bien l'essentiel — il nous reste le mot et les plaisirs qu'il évoque. C'est un bel héritage, indiscutable, vous en convien¬
drez.
J.-D. Arnaboldi Académie suisse des gastronomes
Café de LATOUR - Restaurant AQUARIUM Tél. (038) 51 38 28 Famille Jules Rosset Le Landeron
Au cœur de la vieille ville
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10
Flashes de la
Broyé
Au premier plan, à gauche, M. Roland Godel, médaillé cantonal, puis, au troisième rang, M. Jean Zanone, pré¬
sident. (Photo GP) ▼
Un fanion pour les Routiers broyards
Le nouveau fanion des Rou¬
tiers broyards entouré de ses parrain et marraine et des membres du comité.
Au premier rang, troisième et quatrième depuis la gau¬
che, Mme Marguerite Daf- flon et M. Raymond Clé¬
ment, parrain et marraine de la section.
(Photo GP)
La section de la Broyé fri- bourgeoise et vaudoise des Routiers suisses a vécu des heures d'allégresse à l'occasion de la bénédiction de son pre¬
mier fanion dont les parrain et marraine sont M. Etienne Ou- levey et Mme Jacqueline Clé¬
ment. Prédisé par M. Oscar Hasler, d'Estavayer, ce grou¬
pement compte quelque 200 membres. Il fut fondé en 1962.
Musiciens
staviacois en fête Au cours de leur tradition¬
nelle fête de sainte Cécile, les musiciens staviacois ont vive¬
ment applaudi la remise d'une médaille de vétéran cantonal à M. Roland Godel, membre dé¬
voué des sociétés de musique de Domdidier d'abord puis d'Estavayer durant 25 ans. M.
Jean ZCirch se vit quant à lui décerner un souvenir pour ses AO ans de fidélité à l'harmonie
«La Persévérance». Notons que cette manifestation fut le pré¬
texte à la production com¬
mune d'une œuvre de Bernard Chenaux, la Marche des chan¬
teurs fribourgeois, par le choeur mixte Saint-Laurent, le Chant de Ville et l'harmonie «La Per¬
sévérance», sous la baguette de M. Charles-Henri Bovet.
Les boulangers broyards,
du pétrin au festin
La section broyarde des maî¬
tres boulangers-pâtissiers que préside M. Paul Périsset, d'Es- tavayer-le-Lac, a joyeusement fêté trois apprentis qui vien¬
nent d'achever leur formation professionnelle. Réunis pour un excellent repas au Bateau de Portalban, ils ont en outre souhaité uns heureuse retraite à M. et Mme Georges Bongard, propriétaires du tea-room
«L'Escale», à Estavayer. Cette soirée placée sous le signe de l'amitié et de la bonne humeur fut agrémentée de productions d'un petit orchestre.
De gauche à droite, MM.
Paul Périsset, président, Michel Chardonnens, de Bus- sy, François Hauser, de Châbles, Jean Périsset, d'Es¬
tavayer, anciens apprentis et Marcel Gagnaux, de Mu- rist, membre du comité.
(Photo GP)
Ménières:
Quarante ans de sacerdoce
Les paroisses catholiques de Ménières et Granges-Marnand ont récemment fêté les 40 ans de sacerdoce de l'abbé Auguste Manzini, curé de leurs com¬
munautés depuis de nombreu¬
ses années. Au cours du repas qui réunit personnalités civiles et religieuses, plusieurs ora¬
teurs soulignèrent le fécond ministère accompli par l'abbé Manzini auquel nous adressons, à notre tour, nos compliments les plus sincères.
A la sortie de l'office reli¬
gieux, de gauche à droite, l'abbé Nicod, vicaire à Neu- châtel, le doyen Charles De- lamadeleine, de Ponthaux, l'abbé Auguste Manzini, Mgr Henri Marmier, officiai du diocèse et le doyen Long- champ, de Payerne.
(Photo GP)
Flashes de la
Broyé
Les tambours des^Majorettes de Marly annoncent l'ouver¬
ture du vingt-sixième Comptoir de Payerne. ^
Estavayer:
Quatre fois quarante ans de mariage
Quatre couples staviacois bien connus ont fêté le même jour le quarantième anniversaire de leur mariage. Ce sont, de gauche à droite sur notre photo, MM. et Mmes Jean Pythoud, Jules Maître, Max Vogel et Eugène Maeder. Aux uns et aux autres vont nos compli¬
ments les plus sincères.
(Photo GP)
-1
Comptoir de Payerne:
Rapprochement entre Vaudois et Fribourgeois de la Broyé
(Bd) Le vingt-sixième Comp¬
toir de Payerne eut lieu au mois de novembre dernier dans la halle S de l'aérodrome mili¬
taire. Cette exposition annuelle du commerce indépendant, de l'artisanat et de l'industrie, a réuni soixante-sept exposants sur une surface de 3000 mètres carrés. La cérémonie d'ouver¬
ture, rehaussée par les produc¬
tions des Majorettes de Marly et du corps de musique «L'Avenir»
de Payerne, donna l'occasion à plusieurs personnalités de s'ex¬
primer. Des allocutions furent
prononcées par MM. Emmanuel Musy, président du Comptoir;
Achille Meyer, syndic; Georges Thévoz, conseiller national; et André Bise, président du Grand Conseil fribourgeois. Ce ma¬
gistrat releva la valeur de cette manifestation économique qui est non seulement un exemple de solidarité, mais permet un rapprochement entre Vaudois et Fribourgeois de la Broyé.
Notons que le Comptoir 1974- a accueilli 24 000 visiteurs.
Photos G. Bd/FI
Sugiez:
Une journée d'information sur la
protection civile
Le centre de protection civile de Sugiez a récemment accueilli les syndics de nombreuses com¬
munes fribourgeoises pour une journée placée sous le signe de l'information et de la démons¬
tration. Les hôtes de ce centre d'instruction entendirent no¬
tamment des causeries de M.
Jean Riesen, conseiller d'Etat, du col cdt de corps Hirschy, du It col Montfort et de M. Gil Verillotte, adjoint à l'Office cantonal.
A De gauche à droite le col cdt de corps Hirschy, M.
Jean Riesen,conseillerd'Etat, le It col Montfort et M. Gil Verillotte, adjoint à l'Office cantonal. (Photo FI)
Montagny-les-Monts:
Des quadruplés
Sympathique événement dans l'étable de M. Léon Rossier, à Montagny-les-Monts, où «Fri¬
mousse», génisse de trois ans, a mis bas quatre veaux d'un poids moyen de 20 kg. Un record plutôt rare en pays fribourgeois!
▼ D'une vivacité étonnante ! (Photo GP)
Fiibony-lUusiré votre
revue mensuelle Illustrée
12
Flashes de la Sarine
Ecuvillens-Posieux:
Les adieux du président
Président de la société de musique d'Ecuvillens-Posieux durant de longues années, M.
Joseph Bongard vient d'aban¬
donner son mandat à M. Roger Jacquat après une féconde acti¬
vité à la tête de la fanfare. Un hommage particulier lui a été rendu de même qu'à M. Paul Chenaux, caissier, qui quitte également le comité.
► De gauche à droite MM.
Joseph Bongard, acclamé président d'honneur et Paul Chenaux, caissier.
(Photo FI)
Praroman :
Quarante-cinq ans de fidélité
Le Chœur mixte de Praroman que préside Mme Fernande Clément et que dirige M.
Alphonse Thévoz a rendu un magnifique hommage à M. Ber¬
nard Rudaz, ferblantier au Mou- ret, à l'occasion de ses 45 ans de fidélité au chant sacré. Au cours d'un office solennel que célébra l'abbé Georges Mail¬
lard, curé, M. Rudaz se vit dé¬
cerner la médaille Bene Merenti des mains de la dévouée prési¬
dente de la société.
De gauche à droite MM. ► Alphonse Thévoz, directeur, Robert Périsset, porte-dra¬
peau, Bernard Rudaz, nou¬
veau médaillé et Mme Fer¬
nande Clément, présidente.
(Photo FI)
Belfaux:
Tireurs en fête
Le 75e anniversaire de la société de tir de Belfaux que préside M. Jean-Marie Barras, de Lossy, a coïncidé avec la bénédiction d'un nouveau dra¬
peau, oeuvre de M. Bernard Morel, confectionné par les religieuses de Béthanie. Les parrain et marraine de cette bannière sont M. Paul Schneuw- ly et Mme Marie-Thérèse Bar¬
ras.
Le nouveau drapeau de la société. Au premier rang, ses parrain et marraine, y (Photo FI)
Onnens:
La paroisse en fête
M. et Mme Michel Chatagny.
A gauche, l'abbé Anselme Fragnière en compagnie du cure-doyen de Villarimboud.
La paroisse d'Onnens vient de rendre un émouvant hom¬
mage à l'abbé Anselme Fra¬
gnière, curé de la localité depuis 25 ans et à M. Michel Chatagny, membre dévoué du choeur mixte durant 45 ans.
Ce fut l'abbé Chammartin qui, dans son homélie, souligna les mérites acquis par les deux jubilaires à la tête de la paroisse et à la tribune de l'église. Au cours du repas fort bien servi à l'auberge villageoise, de nom¬
breux orateurs exprimèrent à l'un et à l'autre leurs sentiments de gratitude pour le magnifi¬
que exemple de fidélité ainsi
donné.
Un chef
et quatre chœurs pour un festival de chansons
(Bd) L'excellente initiative de Micnel Cor- pataux de réunir quatre choeurs vaudois et fribourgeois pour des concerts portera-t-elle ses fruits? Nous ne pouvons guère y répondre pour l'instant, mais encourageons ce talen¬
tueux musicien à persévérer dans ce sens. Le festival de chansons qui a été donné à l'Aula de l'Université de Fribourg par la Chanson du Pays de Gruyère, la Chanson de Lausanne, la Chanson de Montreux et Mon Pays a laissé une profonde impression. La souplesse géné¬
rale et la magnifique fusion des voix ont contribué à la réussite de ce programme alléchant.
Le second volet de ce concert fut tout autant éblouissant. Il était réservé à une œu¬
vre de Carlo Boller et Maurice Budry, «Pays du Lac ». Ce spectacle était présenté par les chanteurs et chanteuses des quatre chœurs, accompagnés par un ensemble musical. Plu¬
sieurs solistes prêtèrent leur concours: Gisèle Barras-Bach, soprano; Marie-Françoise Schu- wey, alto; Charles Jauquier, ténor; et Nicolas Bersier, basse. Le récitant était M. Jean- Pierre Glasson. Par son talent, ses exigences, son travail, son zèle, Michel Corpataux a su s'imposer en maître. Il faut néanmoins relever que, outre quelques imperfections, l'inter¬
prétation de l'œuvre de Carlo Boller man¬
quait un peu d'énergie et de dynamisme. Il est regrettable aussi que les solistes n'aient pas pu tirer un meilleur parti de ce beau répertoire de chansons.
Cette soirée musicale ne fut pas moins un feu d'artifice de lumière et de couleurs pour les auditeurs dont le plaisir fut éclatant. Mi¬
chel Corpataux a droit à toute notre admira¬
tion. La volonté de perfectionnement avivée par un intérêt nouveau et insufflée par le directeur, permettra aux quatre chœurs qu'il dirige avec beaucoup de compétence, de gravir un échelon de plus lors d'un prochain concert que nous souhaitons pas trop loin¬
tain.
Photos G. Bd
Y M. Michel Corpataux, directeur.
A La Chanson du Pays de Gruyère. ^ La Chanson de Lausanne.
▼ Mon Pays de Fribourg. La Chanson de Montreux.
u
L'hypermarché «Beaumont- Center», encadré de bâti¬
ments locatifs.
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à Beaumont c'est formidable !
Une visite à l'hypermarché
«Beaumont- Center»
de Fribourg
(Bd) Il y a quelques semaines, s'est ouvert l'hypermarché
«Beaumont-Center» situé dans un quartier en plein développe¬
ment. Pour le découvrir, il suffit d'emprunter la route de la Glane (direction Bulle par le Bry), puis de s'engager sur la route de Beaumont au carrefour réglé par des feux. Ce nouveau centre d'achat se trouve à cinq minutes à pied de la gare CFF de Fribourg et à la portée de tous les automobilistes, de quel¬
que direction qu'ils viennent.
Dans un quartier de 5000 habitants
Nous savons que les promo¬
teurs ont retenu deux critères importants pour l'implantation de ce centre commercial dans le quartier de Beaumont. L'en¬
vironnement a été appliqué selon des principes dictés par la Société suisse pour l'aména¬
gement du territoire, en vue d'assurer dans une atmosphère harmonieuse un ravitaillement efficace de la population, d'une part, et, d'autre part, de lutter contre la vie chère par la pra¬
tique de prix «discount» sur une grande partie de l'assorti¬
ment. Précisons qu'un centre d'achat dans le quartier de Beaumont qui compte aujour¬
d'hui plus de 5000 habitants, permet d'économiser des frais de déplacement, de diminuer les risques et de gagner du temps.
Une conception moderne L'hypermarché de Beaumont est divisé en deux parties bien distinctes. Le rez-de-chaussée comprend dans ses principaux services indépendants, un res¬
taurant, une pharmacie, une boulangerie, un kiosque à jour¬
naux, une garderie d'enfants.
Le premier sous-sol, dont la surface est le double de celle du rez-de-chaussée, abrite l'hyper¬
marché proprement dit. On y parvient par des escaliers rou¬
lants ou de plein-pied par le parking souterrain (gratuit et chauffé en hiver). Ce centre commercial de conception mo¬
derne possède donc deux voies
d'accès rapides et faciles. Au
deuxième sous-sol qui est en
fait le rez-de-chaussée quand
D