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S'IL TE PLAIT, ARRETE !, P.G.

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

S’il te plaît, Arrête !

Je m’en rappelle comme si c’était hier.

Le temps passe, mais les souvenirs me reviennent, Pourtant persuadée qu’ils disparaitraient,

Je m’en rappelle comme si c’était hier. J’en ai éprouvé de la haine, de la colère,

Tu m’as dit : « Ne t’inquiète pas », sur un drôle d’air ; Ce sera toi, et pas elle de toutes les manières » ;

- Stop ! S’il te plaît, arrête !

Tu m’as forcé à me taire craignant qu’elle vienne, De peur qu’elle m’entende et intervienne ;

Je t’ai maintes fois supplié de me laisser, Mais tu continuais sans cesse de m’embrasser. Je me suis soudainement mise à pleurer,

Tu m’as dit : « Tais-toi, elle va se réveiller, Si tu continues je vais te gifler ! »

- Je suis Vierge, s’il te plaît arrête…

Tu t’es levé, tu m’as poussé, me laissant, frustrée. Elle m’a vu pleurer, m’a demandé, a insisté… Je ne voulais pas lui dire, apeurée,

(2)

Tu t’es mis à crier, non bien pire, à Hurler ! Incontrôlable ; Sous cette colère noire déferlée, Tu es venu me chercher ; Non pas pour discuter, Mais encore, dans le but de me frapper.

Non pardon ; Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé ; Tu as tout de même pris le soin de m’humilier !

Tu n’avais que de mots pour m’insulter, Tu m’as rabaissée, humiliée…

Puis offensée, j’ai commencé à répliquer, Sans attendre, tu m’as immédiatement giflé ; J’ai vacillé, puis j’ai flanché, et je suis tombée ; Personne ne m’a aidé à me relever.

Elles étaient là, toutes, à me regarder, Mais personne n’a daigné s’exprimer. Je commençais à peine à me relever,

Que tu m’as de suite mis un coup de pied.

Humiliée, apeurée, frustrée ; je ne faisais que pleurer. J’avais peur d’essayer à nouveau de me lever,

Puisque de coups encore tu m’aurais roué. Alors au sol, je suis restée.

J’ai voulu crier, mais je n’ai pas osé ; J’ai voulu t’insulter, mais j’étais figée.

(3)

Me laissant au sol, tu t’en es allé, De moi, tu ne t’es jamais soucié ;

Tu as continué ta vie, comme si de rien n’était, Laissant derrière toi, une ado meurtrie à jamais. Des années sont belles et bien passées,

Malgré tout, je n’ai rien oublié.

De mes pensées, cette histoire j’ai voulu effacer, Faire comme s’il ne s’était rien passé.

Ce passé que j’essaie constamment d’oublier, Malheureusement, à jamais il sera ancré ; Le tout, c’est de faire en sorte ne plus y penser,

Même en repassant à cet endroit, là où tu m’as souillé. Mais n’aie crainte, je ne veux point de pitié !

C’est de loin, la dernière chose que je vais réclamer, Puisque de l’importance, je t’en ai trop accordé. Aujourd’hui, c’est pour toi que j’éprouve de la pitié. A une pauvre ado de 15 ans tu t’es attaqué,

Tout cela pour des actes non assumés ;

J’aurai pu appeler mes aînés pour me sauver, Mais la tête haute je t’ai affrontée.

Aujourd’hui, on me répète que j’ai un caractère bien trempé ; Maintenant, vous savez…

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