Calcul élémentaire du rendement d'une machine thermique réversible utilisant deux thermostats

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Submitted on 1 Jan 1906

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Calcul élémentaire du rendement d’une machine thermique réversible utilisant deux thermostats

G. Andrault

To cite this version:

G. Andrault. Calcul élémentaire du rendement d’une machine thermique réversible utilisant deux thermostats. J. Phys. Theor. Appl., 1906, 5 (1), pp.97-98. �10.1051/jphystap:01906005009701�.

�jpa-00241184�

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électromotrice employée jouent ^{un rôle très} important. ^En particu-

lier l’addition d’une suffisante self-induction _ou plus généralement

d’une suffisante impédance) dans le circuit d’alimentation permet ^de réaliser l’inversion du courant dans l’arc à basse tension et de laisser même se produire des oscillations prolongées, ^{tout à fait semblables}

aux décharges ^{de haute} fréquence ^{entre métaux, mais avec le} plus

fort amortissement.

Les constantes du circuit d’alimentation déterminent les intervalles entre les groupes d’oscillations.

CALCUL ÉLÉMENTAIRE DU RENDEMENT D’UNE MACHINE THERMIQUE RÉVERSIBLE

UTILISANT DEUX THERMOSTATS ;

Par M. G. ANDRAULT.

Pour évaluer, ^une fois pour toutes et simplement, le rendement maximum des machines thermiques ^{utilisant deux sources à} tempé-

rature constante, ^on considère d’ordinaire une machine particulière,

la machine de Carnot, ^{dont ne se} rapproche - ^{à ma} connaissance du moins - aucune machine réelle.

Or, ^{il en} est, parmi ^ces dernières, qui ^se rattachent à une machine idéale réversible dont le rendement est bien plus facilement calcu- lable que ^celui de la machine de Carnot.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01906005009701

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En effet :

Considérons une machine thermique ^{dont le} diagramme ^{en coor-}

données _p, ~, se compose ^{de deux} isothermes BC et AD de tempéra-

tures respectv-~~~ j , > et t, ^{et de deux} parallèles ^{à l’axe des} pressions

AB et CD.

Le calcul du rendement d’une pareille machine devient extrême- ment simple ^{si l’on a fait au} préalable les deux remarques suivantes : t’~ ~ - -~.~r~~tit~ de ~h~rl~mr r~h.sor~ée _par le _gaz dans la phase ^AB

est -elle ~~B7 rtlnd ’/((11.B’ la phase ^{BC. - Ces} quantités ^de

chaleur sont en effet toutes deux égales ^{à c} (12

e désignant

la chaleur spécifique ^{sous volume constant.}

Il n’y ^{a donc, dans} le calcul du rendement, qu’à s’occuper ^des quantités de chaleur absorbées ou rendues dans les phases ^isother- miques.

2° Pour une même variation de zalzcme, ^{une masse} gazeuse qui ^se

détend isathermi~lueoaent acco~nplit ^{un tra1)oil} proportionnel ^{à sa} pression ^initiale.

^{Il est} clair, ^en effet, que, si la pression ^initiale

devient double, ^les pressions successives, pendant les diverses phases

de l’opération, ^{sont aussi doublées.}

Ces remarques faites, il suffit de se rappeler que les quantités ^de

chaleur Qi ^et Q2 respectivement ^{cédées et absorbées} par le gaz

pendant ^les opérations isothermiques ^sont équivalentes ^{au travail}

extérieur pour être autorisé à écrire :

et par suite :

La simplicité ^{du calcul et} l’existence réelle de machines dont le diagramme ^{est voisin du} précédent ^montrent que la considération d’une maclline idéale réversible, ^{dont le} diagramme ^{serait exacte-}

ment celui-là, ^{sera souvent} plus avantageuse que celle d’une machine de Carnot (parfois même la seule possible : enseignement ^élément-

taire ou pratique).