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IAS-03 - Nosocomial urinary tract infections: Epidemiological and bacteriological profile [IAS-03 - Infections urinaires nosocomiales: profil épidémiologique et bactériologique]

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Academic year: 2021

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Posters / Médecine et maladies infectieuses 46 (2016) 17-59 59

IAS-03

Infections urinaires nosocomiales : profil épidémiologique et bactério- logique

M. Elfane (1), S. Jebbar (1), N. Daoudi (2), I. Dollo (1), M. Sodqi (1), A. Chakib (1), A. Ouladlahsen (1), L. Marih (1), K. Marhoum elfilali (1) (1) Service des maladies infectieuses CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc,

(2) Service de microbiologie CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

Introduction L’infection urinaire est l’infection nosocomiale la plus fré- quente. Elle constitue un véritable problème de santé publique par la surmor- talité et le surcoût qu’elle entraîne. L’objectif de notre étude est de déterminer le profil bactériologique et les facteurs associés à la survenue des infections urinaires nosocomiales (IUN).

Matériels et méthodes Étude rétrospective menée dans le service des mala- dies infectieuses du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015, ayant inclus les patients hospitalisés pour une IUN.

Résultats Nous avons colligé 30 cas d’IUN soit une incidence de 3,44 % avec une prédominance féminine de 60 % (sexe ratio : 1,5). L’âge moyen était de 39 ans [14-84]. Treize cas (43 %) ont été acquis dans notre service et 17 cas (57 %) ont été importés d’autres services. Dix patients (33 %) ont un antécédent d’IU à répétition. Les facteurs favorisants étaient dominés par le sondage vésical (57 %), suivi du diabète (27 %). La durée moyenne de l’hos- pitalisation était de 22 ± 14 jours. Les diagnostics d’IU étaient 15 pyélo- néphrites aigues, 9 cystites et 6 prostatites. Les principaux germes responsables étaient Escherichia coli (n = 13) producteurs de bêtalactamases à spectre étendu (BLSE) dans 31 % des cas et Klebsiella spp. (n = 8) produc- teurs de BLSE (70 %). Escherichia coli était résistant pour 77 % des souches à l’amoxicilline, 54 % aux céphalosporines de troisième génération et 70 % aux fluoroquinolones. Les principaux antibiotiques utilisés sont l’imipenème (n = 9), la ciprofloxacine (n = 5), la ceftazidime (n = 5), la ceftriaxone (n = 4) et l’amikacine (n = 4). L’évolution après traitement était favorable dans 28 cas (93 %) et fatale dans 2 cas (7 %).

Conclusion Nos résultats rejoignent ceux de la littérature concernant les facteurs de risque liés à la survenue de l’IUN, la fréquence des infections à entérobactéries et l’émergence de souches résistantes. Ainsi, la prévention des IUN est primordiale reposant sur le respect des recommandations d’hygiène relatives au sondage.

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IAS-04

Infections nosocomiales à Aeromonas après hirudothérapie

R. Masson (1), D. Grau (1), M. Villiet (1), V. Le Moing (1), B. Lamy (1) (1) CHRU de Montpellier.

Introduction L’utilisation des sangsues (hirudothérapie) est une technique utilisée par les chirurgiens plasticiens pour traiter la congestion veineuse des tissus transplantés ou ré-implantés. Cette biothérapie s’accompagne classique- ment d’un risque d’infection à Aeromonas, bactérie symbiotique de la sangsue, avec une incidence estimée entre 4 et 20 % dans la littérature. Les complications décrites incluent lymphangite, dermohypodermite, abcès et myonécrose. Elles peuvent survenir précocement et jusqu’à un mois après la pose. Elles grèvent significativement le taux de sauvetage des lambeaux. Une antibioprophylaxie est probablement utile mais les stratégies sont hétérogènes et peu appliquées.

Matériels et méthodes Nous décrivons une série de quatre cas d’infections documentées secondaire à l’utilisation de sangsues survenues dans notre centre hospitalier entre 2012 et 2015.

Résultats L’âge moyen des patients était de 46 ans (25-66 ans). Trois patients sur 4 présentaient un antécédent de néoplasie justifiant d’une chirurgie de reconstruction par lambeau. Aucun traitement immunosuppres- seur concomitant n’était relevé. Le motif de prescription des sangsues était la congestion veineuse post-opératoire du lambeau pour l’ensemble des patients.

La durée d’utilisation des sangsues variait de 2 à 4 jours. L’antibioprophylaxie était débutée pour trois patients le jour de début de l’hirudothérapie jusqu’à un jour après la fin de celle-ci.

Chez deux patients, l’évolution était marquée par un dermohypodermite nécrosante. Chez ces deux patients, les prélèvements locaux retrouvaient une souche d’Aeromonas résistante à la ciprofloxacine. L’un n’avait pas reçu aucune antibioprophylaxie et l’autre avait reçu de la ciprofloxacine.

Deux patients avaient reçu du cotrimoxazole. Pour l’un, l’évolution était marquée par une infection superficielle documentée à Aeromonas sensible au cotrimoxazole rapidement jugulée par des soins locaux. Pour l’autre, l’évolu- tion était plus sévère avec myonécrose documentée à Aeromonas sensible au cotrimoxazole et à deux entérobactéries résistantes au cotrimoxazole (Morga- nella et Klebsiella).

Un traitement antibiotique adapté était débuté pour 3 patients. Pour ces 3 cas l’évolution était défavorable et marquée par la nécessité d’une ou plu- sieurs reprises chirurgicales.

Conclusion La prescription de sangsues s’accompagne d’un risque réel d’infection secondaire à Aeromonas dont les conséquences peuvent être graves. Le risque ne doit ni être sous-estimé ni méconnu et justifie une stra- tégie d’antibioprophylaxie. Celle-ci doit prendre en compte l’émergence de clones d’Aeromonas résistants à la ciprofloxacine mais aussi le risque de co- infection à entérobactéries dont le taux de résistance au cotrimoxazole n’est pas connu.

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IAS-05

Meta analyse des facteurs de risque d’infections post biopsie de la prostate

F. Bruyere (1), B. Pradere (1), A. Pilatz (2), Y. Yuan (3), T. Adewuyi (4), M. Cek (5), R. Pickard (6)

(1) CHU Tours,

(2) Justus Liebig University of Giessen, Dept. of Urology, Pediatric Uro- logy and Andrology, Gießen, Germany, Giessen, Allemagne,

(3) McMaster University, Faculty of Health Sciences, Hamilton, Canada, (4) University of Aberdeen, Academic Urology Unit, Aberdeen, Grande Bretagne,

(5) University, Department of Urology, Edirne, Turquie,

(6) Newcastle University, Institute of Cellular Medicine, Edirne, United Kingdom, Newcastle, Grande Bretagne.

Introduction L’infection est la complication la plus importante de la biopsie de la prostate. Le risque d’infection post-biopsie est en augmentation malgré la prophylaxie antibiotique ; cela peut être lié à l’augmentation de la résistance aux antibiotiques. Ceci suggère que les stratégies de prévention non antibiotiques peuvent devenir de plus en plus importante. Nous avons effectué une revue systématique et méta-analyse afin d’évaluer l’efficacité des straté- gies non-antibiotiques.

Matériels et méthodes Nous avons effectué une recherche systématique approfondie dans MEDLINE, EMBASE, LILACS, centrale et clinicaltrial.

gov jusqu’à Mars 2015. Deux auteurs ont indépendamment notés tous les résumés recensés, le texte intégral des résumés sélectionnés, et les données pré-spécifiées extraites. Les désaccords ont été résolus par un troisième arbi- trage.

Résultats 1 550 articles ont été récupérés, dont 133 pour le dépistage du texte intégral et 50 essais contrôlés randomisés (ECR). La méta-analyse de 7 ECR (1 162 participants) n’a trouvé aucune preuve que les biopsies dites étendues (24 prélèvements) donnaient plus d’infections que la technique stan- dard (6-12 prélèvements) (RR) de 1,83, IC 95 % de 0,76 à 4,4]. La méta-ana- lyse de 23 essais contrôlés randomisés (3 397 participants) n’a trouvé aucune preuve que l’utilisation de l’anesthésie locale péri-prostatiques entrainait plus d’infections par rapport à pas d’injection (RR 0,8, IC à 95 % 0,47 à 1,39).

Trois ECR (446 participants) comparant les voies transpérinéale à transrectale ne montraient pas de différence significative (RR 0,45, IC à 95 % 0,10 à 1,97).

La méta-analyse de six ECR (1 446 participants) montrait que l’utilisation d’une préparation de povidone-iode rectale avant la biopsie entraînait une baisse du taux de complications infectieuses (RR 0,53, IC à 95 % 0,41 à 0,70).

Conclusion la préparation de povidone-iode rectal semble efficace dans la prévention des infections post biopsie de la prostate, en plus de l’antibiopro- phylaxie. Il n’y a pas suffisamment de preuves que le nombre élevé de prélè- vements ou l’injection périprostatique d’anesthésie locale soient associées à plus d’infections. L’utilisation d’aiguilles jetables, la désinfection de la peau périnéale et la préparation rectale par lavement ne semblent pas réduire les infections.

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