TRAITE A LA MACHINE DES BREBIS SUPPRESSION
DEL’ÉGOUTTAGE
MANUELOU REMPLACEMENT PAR UN
ÉGOUTTAGE-MACHINE J. BOSC, J.-C. FLAMANT,
G. RICORDEAUD. SOULAS, C. DELMAS L. BONNEFOUS Société des Caves de
Roquefo y t,
12 -7?O!Me/0!’<-!M!-6’OM/ZOM
Station centrale de
Génétique animale,
Centre national de Recherches
zootechniques,
78 -Jouy-en-Josas
Institut national de la Recherche
agronomique
SOMMAIRE
Cette étude concerne une série
d’expériences entreprises pendant
3 ans sur6y
brebis Lacaune et 44Sardes. Par rapport à la méthode témoin(traite-machine
suivie d’unégouttage manuel)
on aessayé
les solutions suivantes :-
remplacement
del’égouttage
manuel par unégouttage-machine («
double pose desgobelets »).
-
suppression
du massage intermédiaire en cours de traite-machine etégouttage-machine (cc
double pose accélérée»).
-
suppression
totale del’égouttage.
Par rapport au
témoin,
la double pose desgobelets
entraîne une perte deproduction
nonsignifica-
tive
(- z,i
p.i oo) et
ungain
detemps
trèsappréciable (+
5o p.ioo) ; la
double pose accélérée permet de doubler le débit des brebis traites mais laquantité
de lait recueillie àl’égouttage-machine
estplus importante,
pour un volume totalégal
à celui obtenu avec la double posesimple.
La
suppression
totale del’égouttage
provoque, pour une même durée detraite,
une diminutionde
i t,8
p. i oo de laproduction
laitière pour des brebis Lacauneadultes ;
elle est seulement de6,8
p, i oo pour un lotd’agnelles
Lacaune et de 3,7 p. ioo pour un lot de brebis Sardes de tousâges.
Par rapport au témoin avec
égouttage manuel, l’égouttage-machine
entraîne une diminutionde z et i,9
g/litre
des tauxbutyreux
et azoté. La diminution est de 4,3et i,og/litre
si onsupprime
totalement
l’égouttage.
INTRODUCTION
Les études faites
àRoquefort
enig6i
surl’organisation du travail de la traite
ontabouti
àla création d’une installation originale baptisée système
«Casse
»( 1 ).
Au
coursde
cettemise
aupoint, les chronométrages des temps
moyensde travail (
1
)
’< Casse », Nom de la ferme où cesystème
a été réalisé pour lapremière
fois.pour chaque opération de traite
ontmis
enévidence l’importance du temps
moyen parouvrier consacré
àl’égouttage
manuel surles brebis de
raceLacaune :
22 s sur untotal de 37
s(tabl. r). D’autre part, les praticiens
onttoujours pensé qu’un égouttage
manuelétait indispensable
pour assurer unevidange complète de la
ma-melle
afind’obtenir
unlait riche
et unbon fonctionnement du tissu glandulaire.
Cette opinion paraît évidemment
assezsubjective, mais elle crée,
enfait
unobstacle à la vulgarisation de
touteméthode de traite qui supprime
cetteopération
pour gagnerdu temps
L’exposé des
nombreusestentatives de suppression
del’égouttage manuel
aucours
de
cesdernières années
aété effectué dans
unepublication récente (Bosc, z 9 66).
Nous tenons
ici
àpréciser simplement les conditions expérimentales
etles résultats des derniers essais qui
ontbénéficié de la traite minutée
etorganisée du système
«
Casse
o.Ces essais
ont euégalement
pourbut de déterminer l’intérêt pratique
duremplacement de l’égouttage manuel
par unégouttage à la machine effectué lors d’une deuxième
posedes gobelets trayeurs
surles lots de brebis déjà traites. Ce remplacement aboutit
à ungain
detemps
trèsappréciable.
Ilconvenait de contrôler la perte éventuelle de production laitière.
MATÉRIEL ET MÉTHODES
Les essais ont été effectués sur des brebis de race Lacaune au Casse
(campagnes r 9 6 3 -r 9 6 4 -r 9 6 5 )
et sur brebis de race Sarde à la ferme Bernat
(campagne 19 6 4 ).
1 - Matéyiel de traite
La machine à traire
utilisée,
de marqueAlfa-Laval, possède
lescaractéristiques
suivantes:Vide : 33cm de mercure ; vitesse de
pulsation : i8o/mn ;
rapport :rl 1 ; gobelets
pesant environ 240g sans leurcanalisation ;
corps dugobelet :
r35g, diamètre 27 mm, hauteur i io mm;pipe
infé-rieure :
6 3
g ; caoutchouc : 33 g ; diamètre entrée : 20mm, diamètre de corps : 20 mm.Ferme du Casse.
r 9 6 3
:
fosse de 9 m delong permettant
la contention de 24brebis dechaque
côté de lafosse,
12
postes
de traite avec un seultrayeur
à la machine.19 6 4 - 19
65 :
même installationqu’en r 9 6 3
avec 24postes
de traite et 2trayeurs à la machine.Ferme Bernat.
Même
dispositif qu’à
la ferme du Casse en19 6 3 .
Il -
Techniques de
traite à la machineLa
technique
avecégouttage
manuel a été décrite antérieurement(SOCIÉTÉ
DESCAVES, r 9 6 3 ;
1Bosc, 19 6 3 ).
Ellecomprend
essentiellement 4opérations :
pose desgobelets,
massageintermédiaire,
enlèvement des
gobelets, égouttage
manuel sanssoubattage.
- La
suppression
totale del’égouttage
manuel sansremplacement
parl’égouttage-machine
comporte
simplement l’opération
normale de traite à la machine.- La
technique
de double pose desgobelets
consiste àremplacer l’égouttage
manuel par unégouttage-machine
enposant
lesgobelets
une deuxièmefois,
3 minutesaprès
la fin de lapremière
traite. Mais cette deuxième traite ne
comporte
pasd’opération
de « massage » contrairement à cequi
se passe lors de lapremière
traite. Dupoint
de vuepratique
il y a chevauchement desopérations
de traite entre 2séries consécutives de 12
brebis,
la deuxième traite sur lapremière
série étant effec- tuéeaprès
lapremière
traite sur la deuxième série.- Dans le cas de double pose
accélérée,
le massage intermédiaireprévu
dans la traite normalea été
supprimé,
la deuxième pose s’effectuant comme dans le casprécédent.
- Le tableau r résume les temps élémentaires de travail pour ces diverses méthodes.
III -
Effectifs
- Constitution des lotsLa liste des lots
expérimentaux
et les effectifs sontprésentés
dans les tableaux 2, 3et 4.a)
Brebis Lacaune.Les lots de
4 8
ouexceptionnellement
de 24brebis étaienthomogènes
quant àl’âge : agnelles
de 13-14mois en
première lactation ;
dans le cas d’animaux adultes ayant eu au moins deux lacta-tions,
les lots ont étééquilibrés
selonl’âge
des brebis et leurproduction
laitièregrâce
aux contrôleslaitiers des années
précédentes.
En
19 6 3 ,
les lots ont dû être constituésprogressivement.
Par contre, en19 6 4
et en19 6 5 ,
lescomparaisons
ontporté
sur des lots de brebis mises à la traite à la même date.b)
Brebis Sardes.Deux lots d’essai ont été constitués :
- r lot témoin de 22 brebis de tous
âges,
avecégouttage manuel;
- r lot de 22 brebis de même
composition d’âge
que leprécédent,
sanségouttage
manuel.Pour l’ensemble des essais les différences moyennes de durée d’allaitement entre lots ne sont pas
significatives.
Les lots
expérimentaux
ont été soumis à la même méthode de traite durant toute lapériode
detraite. Ils ont été
manipulés
par les mêmestrayeurs
tout aulong
d’une campagne. Dans tous les casles
changements
accidentels de trayeurs ne sont pas intervenus lesjours
de contrôles laitiers ainsi que lesjours précédents.
IV — Contrôles
effectués a)
Contrôlesquantitatifs.
- Contrôles laitiers individuels
(contrôles volumétriques
tous les 15jours
au début de lapériode
de
traite,
mensuelsensuite) complétés par la
mesure du volume del’égouttage (manuel
oumachine).
- contrôles laitiers
globaux
parlots,
effectuéschaque
semaine(seulement
auCasse),
de laquantité globale
de lait par lotexpérimental.
Ces contrôles ont été effectués à des dates différentes de celles des contrôles individuels. Le lait de la traite machine et de
l’égouttage
ont été mesurésséparément ( r ).
b)
Contrôlesqualitatifs (uniquement
sur les laits demélange par lot.)
Un échantillon de la traite totale
(lait-machine
-i-égouttage)
a étéprélevé chaque
semainepour
analyse
de la matière grasse et de la matière azotée. Lesdosages
ont été effectués pour la matière grasse par la méthode deGerber,
et pour la matière azotée par la méthode Formol( 19 6 3 ) et
la mé-thode au noir-amido
( 19 6 4 - 19 6 s ).
c)
Peysistance.A
partir
des courbes moyennes de lactation des différentslots,
nous avons calculé la moyenne des rapports entre laproduction
d’une décade et celle de laprécédente
pour lapériode comprise
entre le
5 o e
et ler 5 o e jour
delactation ;
le coefficient depersistance
ainsi obtenu traduit le taux de décroissance(r-CP)
de laproduction
laitière parpériode
de iojours.
RESULTATS
I -
É’gouttage mamœl et double pose des gobelets
Les répercussions,
sur leniveau
moyende production laitière des brebis, du remplacement de l’égouttage
manuel par unedeuxième
posedes gobelets trayeurs,
ont
été étudiées durant
3campagnes de traite successives.
L’examen des résultats (tabl. 2 )
montre quela différence
moyennede produc-
tion laitière
àla traite
entrele lot témoin
etle lot expérimental n’est
passignificative (
2 ,
4 1 pour l’ensemble des essais). L’écart observé
est surtoutdû à la plus grande quantité de lait recueillie dans le lot témoin
àl’égouttage manuel (+
2,31) qui
serévèle plus efficace que l’égouttage-machine. Le coefficient
depersistance
estsupérieur
pour
le lot égoutté
àla
mainmais la différence n’est
quede
i p. 100, cequi n’est
passignificatif.
Les différences observées étant
trèsfaibles ( 2 , 1
p.100 )
et nonsignificatives,
nous
considérons donc dans la suite de
cetravail que la traite manuelle
etla
pra-tique de la double
posedes gobelets trayeurs permettent de
contrôlerde façon iden- tique
laproduction
laitièredes brebis
Lacaune.II -
Suppression de l’égo2ittage manuel (fig. i)
La suppression de l’égouttage
manuelconstitue
unesimplification importante
des opérations de traite de brebis (gain de temps, économie de main-d’ceuvre). Encore
faut-il
que cettepratique n’entraîne
pas unediminution trop sensible de
laproduc-
tion laitière totale. Le tableau 3 permet de
comparer laproduction des brebis
« sanségouttage
oà celles des brebis témoins soumises à l’égouttage manuel
ou à ladouble
pose.
a)
Pourles brebis
Lacauneadultes, la suppression de l’égouttage
setraduit
par une
diminution de production de 1 8,8 1 ( 15 , 1
p.100 ), la durée de traite étant (
1
)
Les bilans et les courbes de lactation déterminés àpartir
des contrôlesglobaux
ont confirmé les résul- tatscorrespondants
des contrôles laitiers individuels. C’estpourquoi
nous n’en avons pasparlé
dansl’exposé
des résultats.
réduite de 17 ours. A durée de traite égale,
etcompte
tenud’une production journalière
moyenne
de 25 o
mlde lait
en finde lactation,
ladifférence
n’estplus
quede 14 , 7
1(n,8
p.ioo) ; la quantité
moyennede lait recueillie à l’égouttage dans le lot témoin étant de
11,11 ( 9 , 2
p.100 ), la suppression de l’égouttage introduit
uneffet dépressif
de 3 ,6 1.
b)
Pourles agnelles Lacaune,
àdurée de traite égale,
la chutede production
n’est
quede 7 1 (soit 6,8
p.100 ),
alors que levolume
moyen dulait
àl’égouttage
estde 9 , 3
1(soit 9 , 1
p.100 ).
c)
Pourles brebis Sardes, le volume de lait
àl’égouttage atteint
lemême ordre
de grandeur
que pourles brebis Lacaune ( 12 1), mais l’écart
moyen entre lelot expé-
rimental
etle lot témoin
estseulement de 5,i 1 (soit 3 , 7
p. 100,écart
nonsignificatif).
Avec les brebis Sardes,
comme avecles agnelles Lacaune,
onn’observe donc
aucun
effet dépressif dîi
à lasuppression de l’égouttage. Il
estintéressant de
remar-quer que,
dans les
autreslots, l’absence d’égouttage
aréduit la durée de traite
etle niveau de production mais n’a
pasaffecté le
tauxde décroissance de la production
laitière
du5 o e
auIS0e jour de lactation. Celle-ci
serévèle généralement plus élevée
pour
les brebis
Sardes que pour lesbrebis
Lacaune(FLAMANT
etC A TT IN - V IDAL , r 9 66) .
III -
Pratique
dela
«double pose accélérée
»La tableau q
montre quela pratique de
ladouble
poseaccélérée n’introduit
pasde
réductionsignificative
de laproduction totale
à latraite.
Onobserve
par contre uneaugmentation significative dans le volume de lait obtenu à l’égouttage.
Dans
la technique de la double
poseaccélérée,
onsupprime pratiquement le
« mas-sage »,
c’est-à-dire l’égouttage intermédiaire effectué
avant celuiqui précède l’enlè-
vement
des gobelets. Aussi
latraite-machine proprement dite est-elle plus incomplète
et
l’égouttage plus important.
IV — In fluence
desdifférents modes d’égouttage
sur la
composition
dittait
Les analyses de matière
grasse etde protéines
ontété effectuées
toutes lessemaines uniquement
surdes laits de mélange. Compte
tenudes productions
moyennesjournalières,
nous avonscalculé
pourchaque lot
la teneur moyennepondérée
du laitproduit.
Nous pouvonsainsi
comparerles richesses
moyennes sanstoutefois apprécier statistiquement
lasignification des différences (tabl. 5 ).
La richesse du lait étant pratiquement indépendante de l’âge des brebis,
nousavons
regroupé
les lotscorrespondant
aumême régime
detraite. Il apparaît
que latraite
avecl’égouttage manuel permet
unevidange plus complète que la traite
sanségouttage
ou avecdouble
posedes gobelets.
Dans le casde traite
sanségouttage manuel, les
teneurs moyennespondérées
enmatière
grasse et enprotéines,
sontinférieures
de2 , 9
et1 , 9
g parkg ;
avec ladouble
posedes gobelets, les différences
sontrespectivement de
4,3 g etde
1,0g.Ces écarts
sontrelativement faibles, mais ils
justifient l’opinion traditionnelle des trayeurs selon laquelle la
«finition
ode
latraite
à la main est une
opération nécessaire
pourobtenir
unlait riche.
En
cequi
concerneles
teneurs moyennespondérées obtenues
enmatière
grasse et enprotéines,
il estutile de rappeler
que cesrésultats
sontreprésentatifs
de lapériode de traite qui
commenceseulement
30 à40 jours après la mise bas.
DISCUSSION
ET CONCLUSION
Chez les ovins laitiers,
la double posedes gobelets constitue
unesimplification originale de la méthode de traite. Chez
lesbovins,
leremplacement de l’égouttage
manuel
parl’égouttage-machine
estpréconisé depuis de nombreuses
années. PETER- SEN
( 1944 ) fut
undes premiers ’ a conseiller
cettesolution,
tout en recommandantd’effectuer soigneusement la traite-machine
etde
ne paslaisser les gobelets trop longtemps
enplace. Les essais
récentsde P OII T I E K
et DE Rooy( 19 6 2 )
ontconfirmé
l’intérêt de
cettetechnique qui
setraduit
chezles bovins
par uneperte de production
laitière
de 1 ,5
p. 100maisaussi
par uneréduction
dutemps
detravail
de 40 p. 100.En
cequi
concernela suppression
pure etsimple de l’égouttage, les résultats obtenus ici
sontsignificatifs (perte
deII ,8
p. 100parrapport
àla production laitière
du lot témoin), mais moins défavorables
que ceuxenregistrés antérieurement
parR
I CO RD E AU
, MARTINET
et DENAMUR( 19 6 3 )
surbrebis Préalpes (perte de
23 p. 100durant
toutela durée de la traite),
etrécemment par
RICORDEAU etI,ABUSSI!R!
( 19 6 7
)
surbrebis Lacaune (perte de 1 6
p. 100 parrapport
aulot témoin,
du6o e
au8o
e jour de lactation).
Dans
la plupart de
cesessais, la perte de lait
estsupérieure
àla quantité de lait
recueillie normalement
àl’égouttage,
cequi n’est pas le
cas pourles Bovins
commel’indiquent WiLsoN
etC ANNON ( I g 34 ), WoonwARD,
HOTISetGRAVES ( I g 3 6),
BAILEY(I953)! C!·!uGII (I964) (cf. mise
aupoint bibliographique de I,ABUSSI!R!
etRICHARD,
19
66,
p.I o8).
Dansle
casde l’espèce ovine le problème semble
seposer différemment,
les brebis
donnantbeaucoup
delait
àl’égouttage
etpossédant
unfaible niveau
deproduction. Le résultat différent obtenu
avecles agnelles Lacaune
etles brebis Sardes (perte inférieure
auvolume de l’égouttage) pourrait permettre d’envisager
la
suppression de l’égouttage
pour cesdeux catégories d’animaux.
Pourconfirmer
cetteéventualité,
ilimporte cependant de faire de
nouveauxessais.
Reçu pour publication
enfévrier r 9 6 7 .
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier le
personnel
de la fermeexpérimentale
du Cassequi
aapporté
beau-coup de soin à la réalisation des
essais ;
M.BERNAT,
Président duGroupement régional
desC. E. T. A. du
Sud-Aveyron, qui
aapporté
le concours de son troupeauSarde ;
Mme RYSCHENKOVet M. CAxrF NTiEx pourl’interprétation statistique
des résultats.SUMMARY
MECHANICAL MILKING OF THE EWE. A COMPARATIVE ANALYSIS OF HAND OR MACHINE STRIPPING
A number of
investigations having
been undertaken for 3 years on6 7I
Lacaune and Sardes ewes, milkedby
means of the « Casse »herring
bone system, are summarized in this paper.The
sample
process : mechanicalmilking
-f- handstripping
wascompared
with thefollowing
methods :
-
replacement
of handstripping by
machinestripping (twice-set teat-cups) ;
.
-
suppression
of theintermediary
massageduring
mechanicalmilking ;
and machinestrip- ping ;
- mechanical
milking
but nostripping.
In
comparison
with thesample
process, thetwice-setting
of teat-cups induces a nonsignificant drop
ofyield (—
2. percent)
andgains
50per cent time.The
suppression
of the massage allows to double the number ofmilkings
perhour,
but theamount of milk
stripped
out isproportionately
greater than with the normal twice-setmilking (table 4).
Total
suppression
ofstripping
induces anII ,8
per centdrop
of milkyield
in adult Lacauneewes. The decrease is
only
6.8 per cent in Lacaune ewe-lambs and 3.7 percent
in Sardes ewes(fig.
I, table3).
In
comparison
withhand-stripping,
machinestripping
induces a 2.9and I.9 g per litre decrease of butterfat content andprotein
raterespectively.
The decrease is 4.3 and Log per litre if there isno
stripping.
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RICORDEAU G., MARTINET
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DENAMURIZ.,i 9 6 3 .
1’raite v la machine des BrebisPréalpes
du Sud.Importance
des différentesopérations
de traite. Ann. Zootech., 12, 2°3-225.SOCIÉTÉ ANONY:l1E DES CAVES ET DES PRODUCTEURS