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Je m imagine en train de regarder notre MERE, la TERRE à partir d une autre planète : la lune, le Soleil, Vénus, peu importe!

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Academic year: 2022

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1 Paroisse Saint François aux Portes d’Angers

Ecouflant, Pellouailles, Le Plessis, St Sylvain, Sarrigné, Soucelles, Villevêque, Hauts d’Andard et de Brain

Janvier/Février 2021 N° 115 13

ème

année

Notre maison commune !

Je m’imagine en train de regarder notre MERE, la TERRE à partir d’une autre planète : la lune, le Soleil, Vénus, peu importe !

C’est tout petit ! C’est une maison éclairée, où habite une famille : une maman, un papa, les grands parents, et une multitude d’enfants de toutes les couleurs… Voilà comment notre pape François parle de notre TERRE, notre planète dans son encyclique « Laudato Si » de la Pentecôte 2015… inspirée par la vie d’un de ses modèles d’homme : François d’Assise !

Elle est belle, cette maison ! Le petit François, à Assise, en Italie est en train de changer d’existence, il a rencontré un lépreux, il est dégoûté, mais il ose l’embrasser…

Ainsi a pénétré en lui un autre regard sur cette famille humaine : le loup sourit au lieu de mordre, l’Imam à Jérusalem, en pleine croisade devient porteur de PAIX ; l’Eglise, devenue riche et avide de pouvoir, ouvre à nouveau l’Evangile et retrouve les béati- tudes… Elle se souvient que la première annonce de Jésus sur le Thabor est :

« Heureux les pauvres, le Royaume des cieux est à eux ! »

Et peu à peu, dans cette maison commune, quand frappe le virus du Covid 19, au lieu de se plaindre, tout le monde s’intéresse aux plus faibles et aux malades…Le confine- ment permet de se retrouver « en famille », de parler, d’oublier les sorties et de dé- couvrir le dialogue, la bienveillance…

Les maisons, clôturées par des murs jusqu’ici, prennent tout à coup un visage tout neuf : les fleurs sont à tout le monde, les enfants jouent dans le jardin communal, les écoles n’ont pas besoin de vacances car on aime y aller pour apprendre et pour jouer ensemble…Les hôpitaux sont de beaux lieux de rencontres, et les malades soignent les « Burn out » des infirmières et des médecins…

C’est un rêve ? Oui, bien sûr ! Mais voici que Camille et tous les membres de la fa- mille se mettent à VIVRE réellement au rythme du petit François : le respect des fleurs, l’attention aux petits et aux animaux, l’eau est aussi précieuse que l’or et les voitures polluent moins… Le travail n’est plus seulement pour gagner sa vie, mais pour partager avec tous…

Et voici la Bonne Nouvelle : « Regardez les lys des champs, ils ne tissent ni ne filent, mais le roi Salomon n’est pas mieux habillé qu’eux… » C’est bien sur l’Evan- gile que se construit notre « Maison Commune » ! Alors, qu’est-ce que tu attends pour te mettre au SERVICE de cette maison commune ?

Jo Mauget

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Messes de Noël

Noël à Belles Rives

C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons pu célébrer NOEL.

Plus d'une vingtaine de résidents regroupés dans la salle de restauration ont participé à la messe. Privés de messe depuis le mois d' août, ils étaient heureux de se retrouver pour cette messe de Noël. Même si nous n'étions pas très nombreux pour assurer les chants (covid oblige) la joie de Noël était bien présente à travers les chants de circonstance : « Il est né le Divin Enfant », « Les anges dans nos campagnes », « Douce nuit ». Annick avait apporté sa cithare pour nous aider aussi à prier. Au moment de l'évangile , Liliane a placé devant la table d'autel un poster de la nativité.

Merci Jo pour cette messe simple et pleine de ferveur.

Un goûter a clôturé l'après midi.

Anne Yvonne Duyme Noël aux Blés d’Or

Comme chaque année, a été célébrée, le mercredi 23 décembre à 15 heures, la messe de Noël à la résidence des Blés d’Or. Les contraintes sanitaires liées à la Covid 19, nous ont obligés à limi- ter le nombre de personnes extérieures.

Aussi, avec les 25 résidents présents, Père Emmanuel assisté de Jean-Claude diacre et de l’équipe restreinte de préparation, ont pu chanter de tout leur cœur « Gloire à Dieu, Joie et Paix sur Terre ! ».

Les chants : « Douce nuit, Sainte nuit » et « Il est né le Divin Enfant » ont bercé les partici- pants dans l’allégresse de Noël en invitant, chacun et chacune, à goûter l’intimité de la crèche et louer la venue de l’Enfant Jésus, Sauveur des hommes .

Bienvenue à Madame JOUY Jeanine et Madame SARASIN Geneviève, 2 déléguées résidentes qui se sont portées volontaires à la commission liturgie de la résidence pour le mandat 2020 - 2022 .

Bonne et Sainte année 2021

Marie-France HUCHON

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Vivre le déconfinement en paroisse : 4 jeunes à Saint-François-Aux- Portes d’Angers !

Du 15 décembre au 24 décembre, vous avez peut-être aperçu quatre jeunes vadrouiller dans l’Eglise. Nous sommes Aurélien, Anne-Elmire et Noémie ! Nous étions venus à la suite de l’invitation de Camille Allard qui était en mission à la paroisse depuis début novembre afin de sensibiliser à l’écologie intégrale.

Initialement, nous étions en confinement dans la paroisse Saint-Serge à Angers, avec l’organisa- tion des WEMPS qui envoie les jeunes en mission dans des paroisses rurales. Lorsque nous avons rencontré Camille et eu l’occasion de continuer la mission, nous étions très heureux.

Il a fallu nous organiser ! Parmi nous quatre, deux travaillaient toute la journée. Camille et Auré- lien ont organisé une grosse partie des événements, mais nous nous retrouvions toujours pour les vivre ensemble : que ce soit la soirée de prière de l’Avent (17/12), les méditations avant la messe de vendredi (18/12) ainsi que le concert du samedi matin (19/12). En plus de ces propositions à l’église, nous sommes aussi intervenus pour animer les célébrations des écoles et des collèges. Cela a été l’occasion de rencontrer des jeunes ainsi que les animateurs en pastorale ! Mais aussi de chanter ! Vous l’avez compris, notre passetemps favori à tous les quatre était le chant.

Ces missions en paroisses nous ont permis de comprendre la vie et le rythme des prêtres, mais aussi l’organisation des paroissiens pour faire vivre l’Eglise.

Ce fut une belle expérience … Pour Camille, il est temps de partir en tour de France des abbayes et des paroisses en conversion écologique. Et pour nous, il est temps de reprendre le chemin des études, mais nous le savons : au projet confinement, nous repartirons en mission en paroisse !

Alors comme le dit Camille : Aimez, Priez, Semez !

Camille, Aurélien, Anne-Elmire et Noémie

Ecologie intégrale

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Ecologie intégrale Zéro déchets

Bonjour, nous sommes les élèves de CM de l’école catholique Julie Bodinier de Rives-du-Loir-en-Anjou, (Soucelles). Nous avons cherché ensemble des idées pour mettre dans le calendrier de l’avent de la paroisse St François aux portes d’Angers. Voici donc nos différents témoignages :

« Les idées venaient de ma tête, je voyais la pollution dans la nature et j’ai vou- lu chercher des solutions pour améliorer l’état de la planète. » Clémence

« Nous parlons d’écologie depuis plusieurs années en classe et nous cherchons ensemble des idées pour agir. » Lenny

« Un dimanche, je suis allé faire une promenade pour ramasser tous les déchets

que je trouverai sur la route mais j’ai été déçu de voir que le dimanche suivant il y avait à nouveau plein d’autres déchets. » Sullivan

Nous avons également réfléchi à comment nous pouvions faire des efforts, ensemble, pour notre planète :

« Dans ma famille, on n’achète plus d’eau minérale en bouteilles. » Timothée

« Comme en classe, je fais attention à bien mettre mes déchets dans les bonnes poubelles de tri. » Rose.

« A l’école, nous apportons nos piles usagées pour les mettre dans la boite de recyclage. » Nolan.

A la cantine, nous faisons attention au gaspillage en ne prenant pas trop de nourriture pour ne pas la jeter.

En classe, nous avons regardé des vidéos sur la famille « Zéro déchet » pour nous donner des idées, nous aimerions bien réussir à faire comme eux.

Enfin, nous avons également préparé l’avent car « c’est une période joyeuse, avec ses lumières, on attend les cadeaux, mais avant tout, il faut se souvenir que l’avent c’est l’attente de la naissance de Jésus. » Ellis

Chaque jour en classe, nous ouvrons une petite maison dans laquelle on trouve une pensée positive ainsi qu’une papillote.

On ouvre également une case du calendrier de la gentillesse afin de rendre des petits services aux personnes dans le besoin.

‘Nous lisons aussi le calendrier de l’avent de la paroisse où nous avons trouvé des informations sur différents pays, c’était très intéressant ». Adan

Nous espérons que nos témoignages vous donneront quelques petites idées pour pas- ser de joyeuses fêtes écologiques pour le bien-être de notre planète !

Très bon Noël à tous…

Les élèves de CM de l’école catholique Julie Bodinier

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Pastorale des jeunes

Après quelques séances de caté en visio, animatrices et 6ème ont eu le plaisir de se retrouver en l’église de Villevêque pour un petit temps de prière.

En amont de cette rencontre, les 6ème ont réalisé une colombe en origami. Ils ont pu pendant la célébration inscrire un message de Paix qu’ils ont ensuite déposé à la crèche.

Un grand merci à notre diacre Paul de nous avoir ac- compagnés.

Depuis cette célébration, les 6e poursuivent leur par- cours de caté dans l’église de Pellouailles.

Quant à la pastorale des collégiens et des lycéens, elle retient son souffle ! Le manque se fait sentir, malgré quelques bouffées d’oxygène virtuelles. Les sou- venirs nous aident à tenir bon. Vivement les retrouvailles !

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Le Parcours Alpha, une belle aventure

Retour sur la rencontre de présentation du Parcours Alpha qui s’est tenue dans l’Eglise de St Sylvain le samedi 9 janvier dernier.

Une rencontre en mode anti-coronavirus

Du fait des mesures sanitaires, la rencontre pour présenter le nouveau parcours n’a pas pu avoir lieu dans la salle pa- roissiale et c’est dans l’Eglise de St Sylvain que les 35 participants ont pu découvrir la pédagogie originale développée lors des rencontres Alpha. Cette année, distanciation physique, port du masque et désinfection des mains à l’entrée étaient de rigueur, et bien sûr, il n’était pas possible de partager les traditionnels « bons desserts fait maison ».

Mais l’équipe Alpha avait préparé pour chaque invité une jolie surprise - un Alpha Pack à emporter, garni de douceurs à déguster tranquillement chez soi. Ou comment réinventer une certaine convivialité en période de pandémie J…

De beaux témoignages

Comme chaque année, plusieurs témoins du précédent parcours ont pu partager leur expérience d’Alpha. Voici une tentative de synthèse : « Alpha est une belle aventure. Nous étions hésitants, puis lors de la première rencontre, nous avons compris qu’il y régnait une ambiance chaleureuse et que l’on pourrait y trouver un certain réconfort… Au fil des rencontres, nous nous sommes aperçus que la relation avec les autres était très importante. « Comment Prier ? Comment résister au mal, pardonner ?... » Toutes ces questions ont été un retour sur notre propre vie. L’aven- ture Alpha nous a interpellés sur nos difficultés familiales, on s’est rendu compte que faire des démarches seuls, c’était très compliqué. A Alpha, nous avons trouvé une famille qui a été pour nous un soutien… Quant au week-end au Bon pasteur, il fut pour nous une expérience extraordinaire… N’hésitez pas à faire Alpha, vous ne serez pas déçu. » JC.

« Nous avons beaucoup apprécié le parcours, et même si nous avons encore plein de questions, nous avons découvert la communauté chrétienne comme une véritable famille. A présent, nous venons à la messe avec un nouveau regard, on y re- trouve des amis ... Et nous avons le projet de nous marier religieusement. » C&T.

Quel est le sens de la vie ?

Lors de la présentation, les participants ont également pu visionner le premier épisode de la série Alpha sur le thème

« Quel est le sens de la vie ? » et découvrir le témoignage de foi du généticien américain Francis Collyns (un des arti- sans du projet de décodage du génome humain) ainsi que celui de l’aventurier britannique Bear Grylls, mondialement connu pour ses programmes de télévision pour survivre en milieu hostile. « Le parcours Alpha a été l’occasion pour moi de poser toutes les questions importantes autour du sens de la vie, cela a beaucoup compté pour moi. » Bear Grylls.

Pédagogie Alpha

Que ce soit en présentiel ou en ligne (via la plateforme numérique Zoom, les rencontres s’appuient sur les 3 mêmes piliers : un temps convivial, un épisode de la série alpha, et un temps d’échanges libres. Chaque session s’articule autour d’un thème particulier. Alpha est ouvert à tous, que l’on soit croyant ou pas, pratiquant ou pas ; on y participe selon son rythme, en toute liberté et sans engagement. Alpha est un endroit où l’on peut être soi-même, on peut y dire tout ce que l’on pense, aucune question n’est tabou ! Né à Londres il y a plus de 30 ans, Alpha est présent dans 165 pays. Sur la paroisse Saint François, Alpha existe depuis 2017.

Envie d’en savoir plus sur le prochain par- cours Alpha ? :

Equipe Alpha

Tel : 06 25 27 31 87 ou 06 86 67 48 16 Mail : alpha49saintsylvain@gmail.com Facebook : Alpha Saint Sylvain d’Anjou

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La messe à la télé

Covid, confinement, distanciation… maladie, m’ont fait découvrir l’expérience de

« suivre » la messe à la télé.

Bien sûr, ça ne remplace pas la messe vécue physiquement, mais suivre la messe avec

« Le jour du Seigneur », est pour moi le moyen de vivre ma foi, sans prendre de risques avec la Covid puisque fragilisée par la maladie.

Depuis quelques mois, c’est ma façon d’être en communion avec tous les parois- siens de St François aux Portes d’Angers, d’écouter la Parole, de suivre l’ho-

mélie - peut-être même plus attentivement, moins distraite et entendant mieux. Savoir que d’autres personnes sont contraintes comme moi, à vivre cette expérience de messe en direct des studios de France 2, pour les mêmes raisons ou d’autres liées à l’éloignement, l’âge, le handicap, etc. m’aide à vivre la célébration « comme si j’y étais ».

Cela demande un minimum de préparation : m’habiller, éteindre mon smartphone, créer une am- biance : photo, bougie allumée près d’une fleur, ne pas faire autre chose en même temps, puis de participer comme je le ferais à l’église : me lever, chanter (quand cela est possible car 1 ou 2 fois je me suis crue à l’opéra), m’asseoir, répondre aux prières du célébrant, prier…

Cette « messe à distance », m’aide à mieux comprendre ce qui me manque : la communauté, l’Eucha- ristie, les amis que l’on retrouve à la sortie. A aucun moment je ne me sens devant ma télé comme

«spectatrice» mais bien comme participante à ce rassemblement dominical des chrétiens. Rassem- blement où l’on reçoit la nourriture pour notre foi pour la partager et essayer de la vivre dans l’ac- tion, tout au long de la semaine à venir.

Étrange sans doute, mais devant ma télé, je vis la Prière Eucharistique comme « la communion », ce qui m’a fait refuser jusque-là, que l’on m’apporte le corps du Christ à la maison. Pour moi, peut-être un enseignement à revoir que cette démarche n’est pas réservée aux mourants !

J’ai trouvé plusieurs fois dans ma boite à lettres la feuille dominicale, le lien de St François, avec un petit mot « bonne semaine ! »… MERCI !

Une paroissienne

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Crise contemporaine et défis de l’écologie intégrale Laudato Si

Mgr Bruno-Marie est secrétaire du dicastère (sorte de ministère au Vatican) pour le service du développement humain intégral.Dans son propos, il prend le parti de l’en- cyclique Laudato Si (2015) pour envisager un avenir à tous les vivants de notre maison commune. « Écouter la cla- meur de la terre et la clameur des pauvres » (L. S. N°

49). Cette phrase très forte du Pape François nous appelle à un double défi : gérer les données naturelles de la terre et vaincre la pauvreté.

Toujours plus et instrumentalisation

Depuis des nombreuses années, le modèle du développe- ment avec lequel nous avons grandi repose sur le toujours plus. Il y a et il y aura, encore et toujours, des ré- serves. Et il y a encore des choses que nous pouvons pro- duire. Et vendre ! Pour toujours plus d'argent et de pou- voir.

Ce modèle du développement est donc la transformation de la terre au service de la production de biens pour une plus grande richesse. Mais quand on voit, par exemple, ce que sont devenues certaines forêts africaines, ou même la forêt amazonienne, de quelle richesse parlons-nous ? N’y-a -t-il pas une illusion, un leurre quand on pense une richesse en termes d’avoir plutôt qu’en termes de partage ?

L’autre clé de compréhension des crises contemporaines est l'instrumentalisation, c'est-à-dire la réduction de tout élément naturel et de tout être à ce qu'il peut produire et aux bénéfices que l'on peut en retirer. Cela se décline en termes d’argent, de pouvoir ou de productivité. Mais l'ins- trumentalisation finit par épuiser la terre et nous épui- ser nous-mêmes.

Un temps s'achève, le temps d'un développement identifié uniquement aux possibilités techniques et financières, elles-mêmes confondues avec « le progrès humain ».

Responsabilité citoyenne et dialogue entre les convic- tions

Ce que disent les crises que nous traversons, c'est la très grande difficulté de penser autrement notre vie. Le lien entre la dégradation de la terre et la dégradation des re- lations humaines et morales est au cœur de la réflexion.

Pour le développement durable, les Nations Unies sollicite la contribution des sagesses, des spiritualités et des reli- gions. Le spirituel est une respiration. Le religieux est un lien, entre les vivants, entre « l'univers visible et invisible ».

La contribution spécifique de l'enseignement social de l’église catholique « l'écologie intégrale »

L’écologie intégrale s’intéresse à tout ce qui constitue et met en péril les organismes. C’est une attention à la pré- sence de l’autre, à la complémentarité de nos savoirs et savoir-faire. Elle nous fait veiller à ce que toutes les di- mensions de l’humanité soient honorées. « Quand une di- mension de la personne humaine n’est pas honorée, il y a une révolution qui se prépare. » (Joseph Folliet).

L'écologie et le développement intégral comme culture et comme spiritualité

« L’écologie suppose la préservation des richesses cultu- relles de l'humanité au sens le plus large. D'une manière plus directe, elle exige qu'on fasse attention aux cultures locales…» L. S. N° 143

La spiritualité est la conscience (en nous) « d'une origine commune, d'une appartenance mutuelle et d'un avenir par- tagé » L. S. N° 202.

Le sens de la conversion : « la conscience que chaque créature reflète quelque chose de Dieu est grand un message à nous ensei- gner ; ou encore l'assurance que le Christ a assumé en lui-même ce monde matériel et qu'à présent, ressuscité, il habite au fond de chaque être, en l'entourant de son affection comme en le péné- trant de sa lumière… » L. S. N°

221

Penser et mettre en œuvre un développement humain intégral

L'église catholique dans une encyclique qui fait référence (Populorum Progressio, 1967 N°14) « Le développement des peuples » propose de dépasser une approche stricte- ment économique du développement : « Pour être authen- tique, le développement doit être intégral, c'est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme… Ce qui compte pour nous, c'est l'homme, chaque homme, chaque groupe- ment d'hommes, jusqu'à l'humanité tout entière. » En 2015, le pape François rend public le texte Laudato Si qui en appelle à une approche intégrale : « l'analyse des pro- blèmes environnementaux est inséparable de l'analyse des contextes humains, familiaux, de travail, urbains, et de la relation de chaque personne avec elle-même qui génère une façon déterminée d'entrer en rapport avec les autres et avec l’environnement ». L. S. N°141

Conférence de Mgr Bruno-Marie Duffé

(centre diocéain - rue Barra - Angers - le 22/09/20)

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Conférence de Mgr Bruno-Marie Duffé

(centre diocéain - rue Barra - Angers - le 22/09/20) Un autre modèle est possible…

Sous prétexte de modernité, nous avons abandonné un certain nombre d’enseignements de ceux qui ont vécu avant nous. La redécouverte de la mémoire des personnes et des lieux est nécessaire.

Dans cet autre modèle possible, la considération de ce qui

« prend soin » des éléments vivants dans un système, des personnes et de leur santé doit être la priorité.

Où voulons-nous aller avec ce que nous produisons ? La réponse est en termes de besoins fondamentaux comme l’accès à la nourriture, l’éducation des filles et des gar- çons, l’accès à la culture, la liberté d’expression de cons- truction de la paix sociale. Il y a énormément de choses à faire dans laquelle l’activité économique peut-être un fac- teur déterminant.

Le choix de la sobriété : moins peut-être plus

La proposition d'une croissance et d'un mode de vie placée sous le signe de la sobriété : quand le peu est partagé moins peut-être plus. Mais il s'agit de faire le choix d'une vie saine et sobre en partageant ce que nous avons reçu (et réalisé) et ce que nous sommes devenus.

Il convient donc de produire pour que vive la vie (cf livre de la Genèse 1et 2) : donner la vie, produire mais aussi prendre soin du jardin et de l’avenir. Nous avons, chré- tiens, une part de responsabilité là où nous sommes.

Point d'horizon : une petite boussole pour un nouveau développement (voir ci-dessous)

A l’ouest, la Mémoire : nous avons tous une mémoire de ce que nous avons fait, des personnes avec qui nous avons vécu, nos parents, nos proches… La mémoire des lieux, des espaces… Le développement prend appui sur ce que nous avons reçu.

Les convictions, c’est le nord de la boussole. Au fond en quoi et en qui croyons-nous ? Pourquoi faut-il faire tout ce que nous faisons ?

Au nord, l’espoir, l’espérance, il n’y a pas de développement sans espoir, sans espérance. L’avenir auquel nous aspirons.

Sommes-nous encore capable de nous tourner vers l’hori- zon.

Au sud, notre part des responsabilités commence avec ceux dont nous partageons la vie.

Boussole pour un nouveau développement

Convictions :

En quoi croyons-nous ?

Quest-ce qui donne (bon) sens à la vie, selon nous ?

Espoir / Espérance L’avenir auquel nous aspirons

Action / Décision / Solidarité Notre part de responsabilité Mémoire

Ce que nous avons reçu,

découvert, appris

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dim. B (24/01/2021) - Marc 1, 14-20

Ce que vous venez d’entendre dans l’Evangile à l’instant, on pourrait presque dire que c’est le « départ d’une course » ! Le Vendée Globe de Jé- sus. Il part pour la Galilée… Pas de baratin… peu de paroles… des ACTES… Il s’en va, car son cousin Jean le Baptiste vient d’être emprisonné… et il sent bien que ça risque de lui arriver vite fait ! Pour Jésus, c’est le signe qu’il ne faut pas attendre pour partir PROCLAMER LA BONNE NOUVELLE DE DIEU (son Père !) ! « Les Temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche, convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ! »

Voilà le Programme ! Ce n’est pas un programme bien alléchant ! Il va

falloir « se convertir », c’est-à-dire tout changer et prendre des risques… et partir en Galilée dans un lieu où on va rencontrer le monde de l’époque … Jésus part sur un fond de crise : chez des étrangers à la reli- gion dominante, Hérode y règne dans la terreur… Marc nous dit ainsi que c’est souvent en période difficile que l’Evangile doit être proclamée… Le Chômage, les risques d’épidémie, dans une société divisée, une éco- nomie en berne, des gens qui ont peur et sont obligés de se confiner… quand on parle des futures lois de bioéthique… VOILA LE FOND sur lequel commence dans le monde l’ANNONCE de la Bonne Nouvelle d’un DIEU qui va à la rencontre de l’humanité… proposer un DIEU QUI VEUT LE BIEN de l’humanité. (…)

Cette manière de faire de Jésus vient à point pour nous poser des questions brûlantes en choisis- sant une EQUIPE de Disciples qui continuera son œuvre quand il terminera sa Mission lamentablement sur une Croix !

Il passe le long de la mer de Galilée… La mer, c’est pour les juifs un lieu de morts… Et Jésus vient d’y plonger avec son cousin pour y entendre la voix de son Père : « C’est mon Fils bien-aimé, en lui, j’ai mis tout mon AMOUR ! » Et c’est ce gars-là qui regarde Simon et André en train de jeter leurs filets de pêche. « Venez à ma suite, je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes ! » Ni une, ni deux, « ILS LE SUIVENT ! » Ainsi que Jacques et Jean… Fini le métier de pêcheurs de poissons, ils partent…ils LE sui- vent aussi ! »

Cette simple histoire de Marc, c’est notre histoire de « disciples » de Jésus-Christ…Comment al- lons-nous nous laisser saisir par ce Jésus qui vient aussi réellement chez nous aujourd’hui et nous appeler à LE SUIVRE dans sa mission… L’Eglise a encore et toujours besoin d’entendre les mots de Jésus quand il nous regarde au cœur de l’ordinaire de nos existences… Pourquoi n’appellerait-il pas encore des « pêcheurs d’hommes » pour le suivre et agrandir le peuple des « SAUVÉS » …?

Evidemment, ce n’est pas une œuvre simplement humaine que nous sommes invités à accomplir quand nous choisissons cette Voie qui n’est pas réservée à une élite, mais à des personnes, femmes ou hommes qui ECOUTENT la PAROLE de DIEU et dont cette invitation les transforme en JOYEUX MESSAGERS DE LA BONNE NOUVELLE !

Toi qui te dis « chrétien », toi qui aimes « pratiquer ta religion, et aller autant que tu peux à la messe, prendre un petit temps de prière, vois comment Jésus t’appelle à engager ta vie, à le croire sur parole… « Toi aussi, suis-moi, et cherche comment faire de ton existence une annonce autour de toi de la BONNE NOUVELLE ! »

En écho à la conférence de Bruno-Marie Duffé des pages précédentes, nous reprenons dans cet ar- ticle l’homélie de Jo pour la messe du 24 janvier. Elle nous invite à cette conversion vers ce qui fait nos convictions de croyants en la Bonne Nouvelle

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Journée de la communication

Chaque année, le pape invite tous les catholiques à participer à la « journée mondiale de la communication » en la fête de St François de Sales, patron des journalistes. C’est le samedi 30 janvier que la rencontre s’est déroulée, non pas au Centre St Jean comme prévu, mais chez soi, et en visio-conférence. Ce nouvel outil utilisé (qui devient presque habituel dans le contexte actuel) pour échanger, communiquer, se voir, ne remplace pas le contact humain qui reste essentiel. Mgr Delmas, absent, était en communion avec toute l’équipe. Nous étions une cinquantaine du diocèse d’Angers, via l’ordinateur, à écouter le Père Vianney Bouyer, prêtre du diocèse (St Martin des Champs) « Communiquer le Christ à la suite de l’apôtre Paul » et le témoignage de Marie-Yvonne Buss, journaliste et rédactrice en chef au Pèlerin.

D’abord, chacun, dans sa maison, a écouté ou lu le livre des Actes des Apôtres, la conversion fulgurante de St Paul à Damas. Acteurs de la communication, comme St Paul, nous sommes appelés à nous accueillir nous-mêmes, accepter d’être vulnérable dans nos pa- roisses et laisser la lumière de Dieu venir à nous. Père Bouyer nous dit que Paul n’est pas un bon prédicateur, sa présence physique est pauvre mais ces Lettres sont vivantes et fortes « J’étais faible et tout tremblant », à travers tous ces écrits « Le Christ est annoncé ! ». Puis, en groupes de 5 à 6 personnes, devant nos écrans, nous avons échangé, sur nos diverses missions dans le service de la commu- nication. Répondant à la question « Est-ce que je sens le Seigneur à mes côtés ? »,

nous sommes unanimes : l’Esprit qui nous anime et la force d’une équipe est importante pour poursuivre la mission, rendre compte de ce qui se passe, anticiper, avec nos compétences humaines et nos faiblesses.

Puis, Marie-Yvonne Buss nous invite à découvrir l’histoire du journal hebdo- madaire catholique, LE PELERIN. Né en 1873, il a traversé diverses époques et s’est peu à peu intéressé à des sujets de société. Puis, le journal s’est tourné vers les laïcs. Aujourd’hui, afin de conquérir de nouveaux lecteurs, ces missions dans un monde post-chrétien sont multiples : - ouvrir de nouvelles pages à des personnes non croyantes, - comment retisser la confiance (abus sexuels dans l’Eglise) ?, - comment se rendre pré- sent dans le monde médiatique ?, - rejoindre le cœur de l’humain, - il faut s’ouvrir ce qui implique à prendre des risques. « Les personnes qui nous lisent ont des choses à nous apprendre, c’est à la fois une communi/cation – et une communi/on ». La parole a du sens, elle est attendue.

Il est midi passé, la rencontre prend fin. Les ateliers pratiques qui étaient prévus l’après-midi sont bien entendu reportés. Nous clôturons cette matinée forte en témoignages avec l’envie de poursuivre et trans- mettre les nouvelles de nos relais grâce aux divers moyens de communi- cation que nous possédons sur la paroisse : le guide paroissial, la feuille dominicale, la vidéo, les permanences d’accueil, le Lien, le site internet, la lettre d’information paroissiale, les panneaux aux portes des églises, …

« Il ne suffit pas d’être connecté, il faut que la connexion s’accompagne d’une rencontre vraie » (pape François, 2014).

Janine R.

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Secrétariat Paroissial

Ouvert mercredi (8h30-11h30) et vendredi (9h-15h), espace Saint François, place de l’église, Saint Sylvain Tél 02 41 76 70 97

Mail: stfrancoisportesdangers@diocese49.org

Prêtres

P. Emmanuel Bouchaud

Place de l’église 49480 St Sylvain d’Anjou Mail : ebouchaud@diocese49.org

P. Jo Mauget

Place de l’église 49480 St Sylvain d’Anjou Tél 06 26 14 78 86

Mail : jo.mauget@wanadoo.fr

Le lien n°116 (parution le 4 avril)

Les articles et les informations sont à communiquer avant le 26 mars à Janine Raimbault

janine.raimbault49@gmail.com

Site internet de la paroisse https://saintfrancoisauxportesdangers.diocese49.org/

Permanences dans les relais

Écouflant 4 rue du Bac. Tél. 02 41 76 70 97. 2ème samedi de 10h à 11h30 (permanence et temps de convivialité)

Le Plessis-Sarrigné salle D.Savio, rue V.Hugo, Le Plessis Tél. 02 41 76 75 43. Mercredi de 11h à 12h.

Saint-Sylvain place de l’Église, Tél. 02 41 76 70 97.

Jeudi et samedi de 9h30 à 12h.

Pellouailles 25 rue de la treille (bâtiment en briques)

Tél. 0241767097. 3ème Mercredi du mois de 17h30 à 19h, (moment de convivialité)

Rives du Loir en Anjou maison paroissiale, 2 rue Jean de Rely Villevêque.

Tél. 02 41 76 70 97 (Paroisse Saint François) 02 41 32 26 70 (Marie-Claude Vincent)

1er samedi du mois de 11h à 12h. (moment de convivialité) Février Mars Avril 6 13 20 27 6 13 20 10 17

Écouflant X X

Pellouailles X X

Le Plessis X X

Sarrigné

Soucelles X X

Villevêque X

Saint Sylvain Messes

Dimanche 10h30 à Saint Sylvain Messes du samedi à 18h30

Sous réserve des conditions sanitaires Dimanche 28 mars : Messe des Rameaux à 9h30 et 11 h Jeudi 1er avril : Jeudi Saint à 19 h à Villevêque

Vendredi 2 avril : Office du Vendredi Saint à 19 h à Villevêque

Samedi 3 avril : Veillée Pascale à 21 h à Villevêque Dimanche 4 avril : Messe de Pâques à 10 h 30 à Saint- Sylvain

Dimanche 25 avril : Premières des communions à 10 h 30 à Saint-Sylvain (18 avril à Brain)

Dimanche 9 mai : Professions de foi à 10 h 30 à Saint- Sylvain (16 mai à Brain)

SAFED

Pour contacter le service d'accompagnement des familles en deuil tél 06 87 41 13 51

Permanences du Père Emmanuel Bouchaud

les 1er, 3ème et 5ème samedis de chaque mois, de 9h à 11h00 au secrétariat de la paroisse. Il est possible éga- lement de prendre rendez-vous en contactant le secré- tariat par téléphone ou par mail.

Prière

J’ai besoin de m’arrêter Seigneur Pour reprendre souffle

Pour reprendre cœur

Parfois, je suis fatigué de courir De parler de tout et de rien J’en ai assez d’être extérieur Je veux bien parler

Je veux bien agir

Mais si je n’y prends garde

Ma parole et mes actions seront vides Et vide aussi mon cœur

(…)

Aide-moi à m’arrêter, Seigneur Pour reprendre souffle

Pour reprendre cœur Ton Souffle, Ton Cœur

J.M. Bossard

« L’homme intérieur — Chemin Faisant » p.89

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