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BOLLÈNE. magazine. Dans quel état l équipe précédente a-t-elle laissé les finances de Bollène? > Dans quel état sont les finances de Bollène?

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(1)

> Ne plus payer à la place de l’Etat

SOCIAL

REPORTAGE

> Dans quel état sont les finances de Bollène ?

COMBIEN ÇA COÛTE?

Lire page 3

Lire page 11

Lire page 19

Dans quel état l’équipe précédente a-t-elle

laissé les finances de Bollène ?

BOLLÈNE votre municipalité vous informe

“Fanny Bertrand, de Bollène à Pékin”

magazine

> La municipalité prend toutes ses responsabilités

SÉCURITÉ

N°2 - OCTOBRE 2008

(2)

Vous avez entre les mains le premier Bollène magazine de la rentrée. Ce lien essentiel entre les Bollénois et leur municipalité paraîtra désormais tous les deux mois.

Au mois de septembre, une de nos concitoyennes a été particu- lièrement mise à l’honneur. Cha- cun l’aura compris, il s’agit de Fanny Bertrand, qui nous revient de Pékin, médaillée olympique.

La municipalité, au nom de tous

les Bollénois, lui adresse ses plus vives félici- tations, et tous ses encouragements pour la suite de sa carrière.

Cependant, la très belle performance de Fanny ne nous fait malheureusement pas ou- blier les difficultés auxquelles Bollène est confrontée. A ce sujet, vous trouverez dans ce journal un dossier pédagogique complet consacré aux finances de la commune. Les re- tards dans les investissements, pourtant vitaux pour notre ville, sont nombreux ; la dette est colossale, les frais de fonctionnement sont lar- gement au-dessus des moyennes etc. Un seul exemple : la dette par habitant est supérieure de 739 euros à la dette moyenne des villes de même taille.Ainsi, chaque petit Bollénois qui vient de naître doit déjà rembourser 1646 euros aux banques !

En face d’un tel constat, nous nous sommes fixés5 axes pour rendre à Bollène sa santé financière.Vous les trouverez en pages 6 et 7.

Autre sujet prioritaire pour notre équipe, la lutte contre la délinquance. Longtemps, la

Édito Bollène

MARIE-CLAUDEBOMPARD

MAIRE DEBOLLÈNE

gauche a volontairement fermé les yeux sur ce problème, consi- dérant l’insécurité comme un vague sentiment, et non pas une réalité subie depuis trop long- temps par les Bollénois. Cela n’a jamais été notre cas quand nous étions dans l’opposition. Et main- tenant que nous gérons la com- mune, nous nous donnons tous les moyens possibles pour faire face à ce problème.

Nous avons voulu, dès le mois de juin der- nier, partir à votre rencontre, lors des visites de quartier.Celles-ci ont repris à la rentrée et continueront naturellement tout au long de l’année. Ces rencontres connaissent un suc- cès qui ne se dément pas, et je vous invite à nous rejoindre lors de nos prochains rendez- vous. Vous trouverez donc en page 15, un compte rendu, hélas non exhaustif, faute de place, des réponses que nous avons déjà ap- portées à vos demandes.

Avant de vous laisser découvrir ce nou- veau Bollène magazine, je vous rappelle que les portes de la mairie et celles de mon bu- reau sont grandes ouvertes. N’hésitez pas non plus à utiliser la fiche contact qui est en dernière page de ce magazine. C’est un lien supplémentaire entre nous.

Cordialement.

Chers Bollénois,

(3)

La gestion municipale Bollène

Dans quel état

sont les finances de Bollène ?

Voici un tour d'horizon de l'état financier de notre ville. Basé sur des chiffres

contrôlés par la Préfecture et le Trésorier payeur général, il s'agit d'un document irréfutable. A chaque Bollénois de se faire une opinion.

Budget de fonctionnement

L es dépenses du budget de fonctionnement sont très variées mais on y retrouve surtout : les salaires des fonctionnaires, l'ensemble des fournitures achetées par la commune, les subventions aux associations et groupements intercommunaux.

Les dépenses du budget d'investissement sont principalement les travaux faits par la commune sur la voirie, les parkings, les écoles, les bâtiments communaux, spor- tifs ainsi que le remboursement de la

dette...

> Le budget de fonctionnement est, à Bollène, alourdi par les frais

de personnel.

> Cette charge n'a cessé d'augmenter durant ces

dernières années :+ 5,3% sur 2006/2007.

> Au total, les frais de personnels représentent

50% du budget de fonctionnement.

+ de 50%

du budget de fonctionnement

Villes régionales de la même strate :

535 euros.

À noter que l'écart s'est creusé.

En 2001, Bollène dépensait 161 euros de plus contre 326 en 2007.

2001 : 9,5 millions

d'euros

2007 : 12,3 millions

d'euros

Dépenses de personnel

Dépenses de personnel ramenées par habitant

Bollène 2007 : 861 euros

Bollène est une

ville plus riche que la plupart des communes de la même taille. Son budget en 2007 s'èlevait à 32,5 millions d'euros.

Ce budget se répartit entre

un budget de fonctionnement

et un budget d'investissement.

(4)

La gestion municipale Bollène

Ainsi, le Service Départemental Incendie et Secours coûte chaque année aux Bollénois :

Une telle différence est due à la mauvaise négociation, de 1999. Au total, Bollène a payé 281 000 euros de plus par an que Le Pontet, ville de même taille. A noter que Bollène, hor- mis Avignon, est la ville qui verse le plus au SDIS.

Sur 3 années, cette perte équivaut à plus d’une année de budget du CCAS ou à 3 fois les subventions annuelles à l'ensemble des clubs sportifs de Bollène.

Les subventions

aux organismes publics coûtent plus à Bollène qu'ailleurs.

53, 40 euros par habitant à Bollène

On voit très clairement que seuls des emprunts massifs et répétés chaque année ont pu permettre à l'ancienne muni- cipalité de maintenir la part équipement, du budget investissement, à un certain niveau quantitatif.

En 2005, les deux-tiers des dépenses d'équipe- ment sont payés par l'emprunt (voir graphique).

L'année la moins mauvaise est 2006 avec envi- ron 36% d'emprunt.Au total, sur ces dernières an- nées, les dépenses d'équipement financées en propre par la commune représentent seulement 37,9% de l'ensemble des budgets d'investisse- ment. C'est très faible.

33,45 euros par habitant au Pontet*

4 millions d’euros

2 millions d’euros

L e budget investissement est alimenté par l'argent que n'a pas dépensé la commune en budget de fonctionnement ainsi que par des éventuels em- prunts. En d'autres termes, plus on dépense en salaires, en subventions, moins on peut ensuite refaire des routes, entretenir des écoles ou construire de nouveaux bâtiments.

La manière la plus facile de financer des projets, lorsque l'on ne sait pas, ou que l'on ne parvient pas à contrôler les dépenses de fonctionnement, est de recourir massivement à l'emprunt. C'est ce qui a été fait par la précédente municipalité.

Budget de fonctionnement

(suite)

Budget

d'investissement.

investissements dus à l’emprunt investissements

sur les fonds propres de la ville en 2005

* BP 2008 - Le Pontet

(5)

Par ailleurs, il est interessant de comparer, sur les quatre dernières années, ce qu'a emprunté et remboursé annuellement l'an- cienne municipalité.

Chaque année, la ville a emprunté beaucoup plus qu'elle ne remboursait.

Le phénomène a culminé en 2005 avec un emprunt de 4 millions d'euros et un remboursement d'annuité de 1,9 million.

Endettement : 23,5 millions d’euros

En 5 ans, la municipalité précédente a emprunté 12 millions d'euros. Au 1

er

janvier de cette année, la dette globale de Bollène s'élevait à 23,5 millions d'euros. En 2008, les Bollénois auront remboursé 2,8 millions d'euros, c'est-à-dire l'équivalent de 38%

du budget investissement.

1646 euros 1405 euros

2 0 0 1

2 0 0 7

< Une hausse de 17%

à Bollène !

Comme le tableau ci-contre le montre, l'endettement par habitant est passé

en 6 ans à Bollène de 1 405 euros à 1 646 euros.

Soit une hausse de 241 euros !

< Ailleurs,

une baisse de 4,6% !

Dans les villes françaises de la même taille que Bollène, la dette par habitant a baissé depuis 2001 de 44 euros.

C'est donc le processus inverse de ce qui s'est passé chez nous.

A Bollène, la dette est presque aujourd'hui le double d'ailleurs !

951 euros

907 euros Endettement de Bollène

Endettement de villes de même strate

23,5 millions d'euros Cette dette est très

supérieure à la moyenne nationale.

2 0 0 4 1,9 millions d’euros 2 millions

d’euros

4 millions d’euros

1,9 millions d’euros

2 0 0 5

3 millions d’euros

1,1 millions d’euros 2 0 0 6

3 millions d’euros

1,1 millions d’euros 2 0 0 7

Emprunt

bancaire Remboursement

annuel de la dette

2 0 0 1 2 0 0 8

(6)

La gestion municipale Bollène

La principale recette de Bollène a été long- temps sa taxe professionnelle. Depuis la création de l'intercommunalité en 2006, cette taxe est versée à la Communauté de Communes qui ré- trocède à la ville la somme d'environ 13,8 millions d'euros. Ce montant a été déterminé par l'année précédant la création de l'intercommunalité. Il restera inchangé. Or, l'année choisie a été une mauvaise « récolte » fiscale pour Bollène. En conséquence, nous touchons beaucoup moins que si nous avions choisi d'entrer dans l'intercommu- nalité aprés une « bonne » année.

Sur 2006 et 2007, Bollène a perdu 523 000 euros du fait de ce

transfert de taxe professionnelle.

Les recettes de la ville

La nouvelle municipalité va devoir faire face au financement de deux grands projets indispensables : la station d'épuration de La Martinière et la mise en protection contre les inondations. Il s'agit d'investissements qui vont coûter entre 10 et 11 millions d'euros. Nous reviendrons prochainement sur ce sujet.

Il convient cependant de relever que, dans les deux cas, rien n'a été prévu financière- ment par l'ancienne équipe.

Nos 5 premiers objectifs pour

rendre à Bollène sa santé financière

1 - Enrayer la hausse des charges de personnel puis les faire baisser.

Des premiers résultats ont déjà été obtenus cet été. Grâce à un contrôle étroit des contrats saisonniers, et tout en assurant avec les services munici- paux compétents, un service iden- tique, plus de 30 000 euros ont déjà été économisés.

2 – Contrôler étroitement l'ensemble des dépenses de la commune

Il ne s'agit pas de faire moins mais de dépenser mieux et de « tailler » dans des dépenses inutiles alors que les finances de la ville ne sont pas bonnes.

Un exemple : d'ici la fin de l'année, la municipalité aura économisé 15% sur le parc de téléphones portables.

(7)

3 - N'investir qu'avec les seules forces de la commune et donc cesser d'emprunter car nos

capacités à le faire sont atteintes.

La municipalité Serein avait budgété 4,5 millions d'emprunts pour 2008.

La nouvelle municipalité a annulé ces projets d'emprunts.

4 – Faire diminuer

notre dette en profitant des opportunités du marché

Grâce à un contrat signé en août, la ville dispose désormais d'une expertise spécialisée dans ce domaine.

5- Bâtir un budget 2009 basé sur la réalité de notre situation financière.

C'est ce que l'on appelle en jargon comptable, faire un « budget zéro ».

Il s'agit d'un travail de plusieurs mois destiné à coller au plus près de la réa- lité des moyens dont la ville dispose.

L'ancienne équipe n'a jamais fourni un tel effort.

Journée des associations :

un retour en force !

Malgré un temps incertain, ce sont plus de 60 associations bollénoises qui se sont données rendez-vous le 6 septembre sur la place de la mairie. Une occasion unique pour chacun de présenter ses activités...

(8)

Vidéo-surveillance, augmentation des effectifs de la police municipale, renforcement des patrouilles en ville… La nouvelle municipalité est en train de mettre en place tout ce que la loi l'autorise à faire pour lutter contre la délinquance. Bref, la commune assume enfin ses responsabilités

Ne plus subir Bollène

Faillite et laxisme de l’État

Face à l’insécurité, la municipalité prend toutes ses responsabilités

O

N PEUT LE REGRETTER OU S'EN FÉLICITERmais, en France, la sécurité relève de la responsa- bilité exclusive de l’Etat. La police nationale et la gendarmerie sont sous la seule autorité du ministre de l’intérieur. Ce sont elles qui ont le pouvoir d'enquête, d'investigation et d'interrogatoire.

Pendant longtemps, dans les pe- tites villes, les polices municipales en sont restées au stade du garde- champêtre. C'est devant la montée de la délinquance dans les années 80 et surtout 90, que de véritables polices municipales sont apparues.

L'Etat a trouvé dans cet essor un double avantage. D'abord, celui d'offrir une force supplétive à la police nationale ou à la gendarmerie sans qu'il en coûte un sou au budget national. Ensuite, celui de transfé- rer psychologiquement aux élus locaux une part de la responsabilité de la lutte contre la délinquance.

A Bollène, la police municipale n'a jamais vraiment interessé les anciennes municipalités de gauche.

Au nom d'un préjugé idéologique, les maires précédents ont préféré engloutir des sommes colossales dans une pseudo prévention dont on n'a jamais vu l'ombre d'un résultat.

Ce mépris pour la police municipale était tel qu'en 2007, lors d'un conseil municipal, Marc Serein était incapable de donner l'effectif exact de la brigade. Il affirma

d'abord que Bollène comptait 26 policiers avant d'admettre, en fait, qu'il n'y en avait que 14 ! On pourrait multiplier les exemples de ce genre.

La nouvelle municipalité a com- mencé à tenir ses engagements de

campagne électorale : faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les Bollénois. Ainsi, le projet de vi- deosurveillance est lancé. Ainsi, trois policiers supplémentaires sont ajoutés à l'effectif existant. Ainsi, une réorganisation des patrouilles a permis leur augmentation et, sur- tout, une présence plus importante d'effectifs aux heures sensibles.

Il est à noter que, dès l'an pro- chain, la commune continuera son effort d'augmentation des effectifs avec en ligne de mire d'ici trois ans un effectif supérieur à 25 agents

“une réelle volonté municipale de prendre ce dossier

à bras le corps”

Marie-Claude

Bompard sur le terrain

(9)

contre 14 en mars dernier. L'ensem- ble de ces décisions témoigne d'une réelle volonté municipale de pren- dre ce dossier à bras le corps.

Certes, l'ensemble de ces déci- sions ne permettra pas la disparition de toute délinquance sur la ville.

Mais, du moins, elles contribueront à la combattre et à l'affaiblir. Cela montre aussi, d'ores-et-déjà, aux représentants de l'Etat dans le Vaucluse que la mairie de Bollène se soucie de ce grave problème et qu'elle attend un travail en partena- riat pour obtenir des résultats. C'est dans ce contexte que Marie-Claude Bompard s'est entretenue début septembre avec le nouveau com- mandant de gendarmerie du dépar- tement et le nouveau lieutenant dirigeant la brigade de Bollène.

Pour conclure, la municipalité invite chaque Bollénois à ne rien laisser passer et à contacter systé- matiquement la police municipale dès que le besoin s'en fait sentir.N

La police municipale :

17 agents 5 véhicules 1 maître chien 1 commissariat 1 numéro d’urgence,

bientôt disponible 24/24 :

06 15 09 65 36

En juillet et août 2007, sous le mandat de Marc Serein, le commissariat était resté fermé tout l’été ! Il est désormais ouvert tous les jours.

“Trois policiers supplémentaires”

Non, ce ne sont pas les cours de la bourse, mais bien ceux de de la drogue... visibles de tous !

“faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les

Bollénois”

C

ommelors dans le der-annoncé nier Bollène Ma- gazine, trois agents viennent renforcer la

police municipale de Bollène. Le Brigadier Grégory Foix est arrivé le 1eroctobre. Quant au brigadier Lionel Brun et au gardien Fanny Ferragut, ils re- joindront leur nouvelle affecta- tion le 1er et 3

novembre. Ces policiers ont été recrutés cet été.

Seules les contingences administratives ont re- tardé leurs arrivées.

(10)

I

L NE S'AGIT PAS DE FAIRE ICI LE PROCÈS DES FORCES DE POLICE OU DE LA JUSTICE. En re- vanche, il est nécessaire de rap- peler la responsabilité de l'Etat et des différents gouvernements qui, depuis des décennies, se sont montrés incapables d'en- rayer efficacement la délin- quance, qu'elle soit celle des grandes mafias de la drogue ou celles des petits voyous qui pourrissent la vie d'un quartier à force d'insultes, de vols et de jets de pierres.

On pourrait citer chaque année des dizaines de milliers d'exemples. On en retiendra deux, récents, et qui se sont passés dans notre ville. Le ven- dredi 1er août, un homme braque MacDonald. Il est arrêté par la gendarmerie. Le lundi suivant, il est relaché en atten- dant son procès. Le dimanche 7 septembre, un voyou frappe un homme à coups de couteau.

A nouveau, la gendarmerie agit efficacement. A nouveau, l'agresseur est mis en liberté en attendant son jugement.

Il serait facile de dénoncer le juge ou le procureur. Mais si l'on va à la racine du problème, que trouve-t-on ? La fait que l'Etat a été incapable depuis trente ans de mettre en adéquation le nom- bre de places de prison avec la réalité de la délinquance. La jus- tice ne peut plus mettre en pri- son aujourd'hui des gens qui l'auraient été dans les années 60.

Il n'y a tout simplement plus assez de places ! Pour en faire, chaque année, on écourte les peines de certains. C'est un jeu de chaises musicales dont le per- dant est toujours la victime pas- sée ou future.

Les vrais coupables de cette situation sont les hommes poli- tiques qui ont participé, ou sou- tenu, des gouvernements qui ont été et sont toujours incapables de donner les moyens à la police et à la justice de faire efficace- ment leur travail. Ce sont ces mêmes gouvernants qui ont laissé s'installer et laissent pros- pérer des zones de non-droit. Ce sont aussi souvent les mêmes qui, avant les élections, agitent des slogans comme « tolérance zéro » ou proposent de faire de nouvelles lois alors qu'il suffirait de pouvoir appliquer les an- ciennes. Enfin, c'est l'Etat actuel qui a aboli la « double peine » qui prévoyait l'expulsion vers son pays d'origine d'un délin- quant étranger, une fois sa peine accomplie. Dorénavant, ces re- pris de justice peuvent rester chez nous.N

Délinquance : l'État 1 er responsable !

Insécurité. Analyse.

Bollène

Des appartements, censés être gérés par le Conseil général, sont squattés sans vergogne.

“Des nuisances sonores, en passant par la vitesse

dangereuse, les vols et la délinquance...

Notre police municipale

fait son travail mais si

rien ne suit derrière?”

(11)

Sur les 16 activités du centre social et laïc de Bollène, les 3/4 ne sont pas de la compétence d’une commune, mais au contraire du ressort de l’Etat. Pour- tant, la ville de Bollène est le plus important financeur de cette association. En effet, chaque année, ce centre social coûte aux Bollénois 300 000 euros !

Centre social et laïc Bollène

L

E CONSTAT EST SIMPLE: la muni- cipalité a longtemps payé à la place de l’Etat et du Conseil gé- néral. Chacun comprendra donc qu’il est logique pour la nouvelle municipalité d’amplifier ses efforts sur les quatre activités qui sont réel- lement de son ressort. L’enjeu est simple. Il en va du respect des acti- vités de chaque institution,du res- pect de la loi et du respect des Bollénois, dont 97% ne sont pas membres du centre social et laïc.

Le centre social et laïc reste ce- pendant un partenaire privilégié pour l’accueil de loisirs sans héber- gement, ainsi que pour l’accompa- gnement à la scolarité (aide à la lecture et à l’écriture) dans les écoles Tamaris et Giono. Le suivi administratif (point d’accès au droit) et les ateliers de vie quoti- dienne (apprentissage de la cuisine, ateliersfil et aiguilles, atelierssport

et santé) sont également maintenus et élargis. Pour plus d’efficacité, ce sont désormais les services munici- paux (maison de la citoyenneté, CCAS et service municipal des sports), qui assurent l’organisation de ces deux dernières activités.

Ainsi, la municipalité prend toutes ses responsabilités. Elle res- pecte pleinement les compétences de chaque institution, et invite l’Etat

Centre social : plus de 97%

des Bollénois non adhérents”

Le centre social et laïc avait, dans un premier temps, prévu de tenir un stand à la journée des associations du 6 septembre dernier. Trois jours seulement avant cette manifestation, le maire de Bollène a reçu une lettre de son président,expliquant que son association ne participerait pas à cette jour- née, parce que le personnel aurait dû « être payé en heures supplémentaires » ! Les nombreux bénévoles qui se dépensent sans compter au service des as- sociations bollénoises apprécieront ..!

Dans son rapport d’activité 2007, le centre social et laïc déclare compter 4643 usagers. C’est déjà 11%

de moins qu’en 2006 ! Cependant, il faut savoir que pour être compté comme usager, un coup de fil suffit ! En effet, dans les statistiques du centre social et laïc un « usager » est une personne qui lui a téléphoné. Appelez deux fois dans l’année, et vous représentez à vous seul, deux usagers ! Remarquons aussi que les « usagers téléphoniques » représen- tent tout de même la moitié des usagers du centre social et laïc!

et le conseil général à faire de même. A l’heure où nous bouclons ce Bollène Magazine, nous ne sa- vons pas encore si ces derniers continuent d’estimer prioritaires l’accueil et l’alphabétisation des nouveaux immigrés ou l’aide à la recherche d’emploi. L’équipe du centre social et laïc n’ayant pas sou- haité se rendre à la journée des as- sociations du 6 septembre dernier (Cf. ci-contre), la question du finan- cement du conseil général et de l’Etat reste donc en suspend. Dans un cas, comme dans l’autre, cela prouverait que rien ne justifiait la participation financière du contri- buable de Bollène. N

Ne plus payer à la place de l’État

(12)

Classes rousses ou le mensonge de l'opposition de gauche

I

L EST TOUJOURS REGRETTABLE DE DEVOIR ACCUSER SON OPPOSITION DE MENSONGE.N'importe quelle munici- palité préfèrerait avoir une opposition, certes atten- tive, bien évidemment critique, mais respectueuse des faits et du débat public. Or, il semble que ce ne puisse hélas être le cas de l'opposition de gauche à Bollène. En effet, en six mois, celle-ci s'est fait une spécialité de la ru- meur et de la distorsion. Nous n'en donnerons ici qu'un exemple, mais quel exemple !

Le PS-PC, en conseil municipal en la personne de MmeDiscours -Monbelli affirme que la nouvelle munici- palité aurait supprimé les « classes rousses ». De quoi s'agit-il ? La « classe rousse » est le nom donné à une

« classe verte » (1) lorsque celle-ci se déroule en au- tomne. A Bollène, sous le mandat Serein, il n'y a pas eu de classe rousse en 2001, en 2002, en 2003, en 2004, en 2005 et en 2006. En fait, il n'y a eu de classe rousse qu'en 2007, l'an dernier, à six mois des élections. A l'exposé de ces simples faits, n'importe quelle personne de bonne foi comprend que les « classes rousses » ne sont nullement une « tradition » à Bollène et que leur « disparition » ne peut léser personne.

Mise au point Bollène

invite le pays de thau

Les 8, 9, 10 et 11 novembre

Ce petit rappel historique fait, répondons à la question : pourquoi pas de classes rousses en 2008 ? La réponse est très simple : tout simplement parce que ce type d'activités se dé- cide et se budgète un an à l'avance. Ainsi pour qu'une classe verte soit organisée en avril ou en octobre, elle doit avoir fait l'objet d'une demande des enseignants avant octobre de l'an- née précédente. Or, cela n'a pas été le cas. En d'autres termes, si Marc Serein avait été réélu en mars dernier, il n'y aurait pas eu non plus de classes rousses cet automne, faute de de- mande des enseignants (2) et faute de budget.

On le voit, il s'agit d'une affaire sans grande importance sur le fond. Elle est cependant caractéristique d'une forme d'op- position en totale contradiction avec les mots de « démocra- tie » ou de « république » dont se gargarise volontiers l'opposition de gauche. Il n'y a, en effet, rien de démocratique à polluer le débat municipal avec des mensonges, des ragots ou des rumeurs.

(1) Lors d'une classe « verte » ou « rousse », les enfants d'une ou de plusieurs classes d'une école primaire, accompagnés de leurs instituteurs, se rendent au Centre de Vassieux.

Ils y reçoivent la même instruction que s'ils étaient restés à Bollène, mais s'y ajoutent des activités sportives et ludiques.

(2)Anoter qu'une telle demande émanant d'une seule école a été faite en juin dernier.

Soit neuf mois hors délai.

(13)

Le principal du collège Paul Eluard s’est lancé début septembre dans une polémique contre la commune. Selon lui, Marie-Claude Bompard et la nouvelle équipe municipale délaisseraient son établissement. Celui-ci serait même « le parent pauvre de l’éducation sur la commune » (La Provence, 1

er

septembre 2008). Un petit détail semble avoir échappé à ce fonctionnaire de l'Education nationale : Marie-Claude Bompard n'est élue que depuis six mois et ne peut être tenue pour responsable de l'état de son collège...

Équipements Bollène

E

N MATIÈRE DÉDUCATION ET DINSTRUCTION, L’ETAT SOC-

CUPE DE TOUT, du plus jeune en- fant qui franchit la première fois la porte de son école maternelle, jusqu’au jeune bachelier, qui passe son bac. C’est le fameux « Mam- mouth », surnom du ministère de l’Education Nationale, qui nomme les professeurs, qui crée les pro- grammes scolaires, qui organise les examens, qui décide de l’ouverture ou de la fermeture des classes etc.

Légalement, en aucun cas, la com- mune n’a son mot à dire à ce sujet.

En revanche, quand il s’agit de payer pour construire ou réparer des établissements scolaires, l’Etat, se déchargeant d’une partie de son tra- vail, fait appel aux collectivités locales. La rénovation et les nom- breux travaux d’entretien des écoles primaires sont donc à la charge des mairies. Ceux des collèges et des lycées sont, quant à eux, à la charge des conseils généraux et régionaux.

La municipalité de Bollène porte donc une attention toute parti- culière aux écoles de la ville. D’au- tant plus que c’est à l’école primaire, qu’un enfant apprend à lire, écrire et compter, bases indis- pensables pour pouvoir faire des études et trouver facilement du tra- vail. Ainsi, afin que les jeunes

Bollénois puissent étudier dans de bonnes conditions, pendant l’été 2008, près de

170 000 euros ont été dépensés en faveur des écoles. 40 646 euros pour la création d’un parking sécurisé à l’école Joseph Duffaud et presque 130 000 euros pour la réfection de la toiture de l’école Curie. En plus de cela, la muni-

cipalité a décidé d’élargir son champ d’action. En ce sens, un ac- cueil périscolaire va être prochaine- ment mis en place.

Cependant, les collèges et le lycée participent, eux aussi, à la

vie d’une commune. D’ailleurs, des conseillers municipaux siè- gent dans le conseil d’administra- tion de chaque établissement.

C’est dans ce cadre que la munici- palité met les gymnases munici- paux à la disposition des collèges et des lycées. Leurs installations sportives sont parfois dégradées par une minorité de vandales dont la surveillance revient aux agents de l’Education nationale... Il est évidemment plus facile de récla- mer à la commune de payer en- suite les réparations.

Malgré cela, dès l’été 2008, des travaux ont été réalisés dans les gymnases utili- sés principalement par les collégiens.

La salle annexe du gymnase Fontsec a été rafraîchie.

Toute l’électricité de ce gymnase a été refaite pour 6255,07 euros, tout comme celle du gymnase Bou- don. Coût de la facture : 3112, 83 euros. Pour que Bollène puisse bé- néficier d’équipements sportifs enfin dignes, d’autres travaux sont programmés. Mais l'on ne rattra- pera pas des années de retard en quelques mois...N

Les collèges et des lycées sont, à la charge des conseils

généraux et régionaux ...

... Malgré cela, dès l’été 2008, des travaux

ont été réalisés par la commune de Bollène

dans les gymnases utilisés principalement

par les collégiens.

Des gymnases scolaires

trop longtemps délaissés

(14)

Les Bollénois offrent

3 nouveaux véhicules aux pompiers

Un parking refait à neuf à la poste

Fait ! Bollène

Le parking de la Poste

a changé de visage. L’ensemble du macadam a été refait, après les indispensables travaux de nivellement. Le marquage au sol a été réétudié, permettant désormais à 61 voitures de se garer, contre seulement une petite cinquantaine auparavant. Les murs ont été entièrement repeints, une rampe a été installée sur le petit escalier qui conduit au parking, donnant aux lieux un air de printemps. Ce parking devrait être baptisé prochainement par la nouvelle municipalité.

>>>En août et en septembre, 3 nouveaux véhicules sont arrivés à la caserne

de Bollène : un fourgon de commandement, un véhicule de lutte contre les feux de forêt et un fourgon-pompe. Ce dernier est essentiel pour lutter contre les inondations. Un entraînement sur cette nouvelle pompe a d’ailleurs été réa- lisé, en partenariat avec les services techniques municipaux et en présence de Paul Eymard, premier adjoint.

La municipalité, soucieuse de la santé et des conditions d’accueil des plus jeunes, a investi pour la crèche Curie, dans un purifi-

cateur d’air, d’une valeur de 3560 euros.

De même, toujours au même endroit, 3145 euros ont été consacrés à l’achat d’une nouvelle ma- chine à laver.

70 Fauteuils d’orchestre

Désormais, pour pro- fiter des concerts de l’école de musique, les Bol- lénois pourront s’asseoir sur de confortables fau- teuils. 3000 euros ont été consacrés par la municipa- lité au remplacement des 70 sièges de l’auditorium de l’école de musique.

>>>Coût total de ces nouveaux

véhicules : 460 000 euros,payés par le SDIS. Une somme équiva- lente à 65,71% de la subvention an- nuelle que verse la ville de Bollène.

Une subvention qui s’élève au total à 730 000 euros. La plus forte de tout le Vaucluse, hormisAvignon.

115 015 euros

460 000 euros euros 3000

euros 3560

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Les rives sont entretenues : pas de doute, on arrive à Lapalud.

Vous nous l’avez demandé, on l’a fait !

Le parking Duffaud

Le 4 septembre 2008, Marie-Claude Bompard a inauguré le nouveau parking de l’école Joseph Duffaud. Les parents d’élèves et le conseil de l’école avait demandé à la nouvelle municipalité de créer un parking, afin de renforcer la sécu- rité des enfants et de faciliter l’accès à l’école. C’est chose faite aujourd’hui.

La vitesse exces- sive de certains automobilistes met en danger la vie des rive- rains. C’est donc pour assurer leur sécurité, que la municipalité achète, en ce moment même, un radar mobile lumineux. Coût de cet appareil : 10 000 euros.

C o m m epromis, un

passage piéton a été tracé avenue Daniel Casanova.

Suite aux remarques des riverains de l’avenue Rombeau, les marches de l’escalier du parking de la piscine ont été refaites par la municipalité. Une rampe de sécurité a également été mise en place.

La ferme Vincent, laissée à l’abandon pendant des années, était devenue une véritable décharge publique. Les installations de l’ancien pompage ont été démon- tées et l’ensemble du site totalement nettoyé

La municipalité a fait poser, au mois de juillet dernier, de nouveaux stores, au foyer Alphonse Daudet. Coût de cette opé- ration : 2687 euros.

La ferme Vincent n’est plus

une décharge

Roulez moins vite !

euros 2687

10 000 euros

40 646 euros

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Notre Bollène Bollène

Les journées du patrimoine ont été marquées par 25 % de fréquentation supplémentaire. Concerts, présenta- tions des artisans, visites, et naturel- lement le magnifique feu d’artifice du samedi 20 septembre, ont attiré de nombreux Bollénois dans les rues, à la découverte du Bollène historique.

L

E PATRIMOINE, ce ne sont pas seule- ment des vieilles pierres que l’on re- découvre une fois par an, parce que c’est gratuit. Le patrimoine, ce n’est pas le souvenir d’une époque décidément révo- lue. Bien au contraire ! Le patrimoine, ce sont nos racines, notre identité. Ce sont les 2000 ans qui sont derrière nous, qui nous ont façonnés et qui sont les fondements de notre avenir. Etymologiquement, le patri- moine, c’est l’héritage du père. Nous sommes donc des héritiers, et à Bollène, notre collégiale qui domine la ville, nos chapelles qui sont dispersées dans nos quartiers, les hôtels particuliers du Grand siècle, sont là pour le montrer.

>>>De nouveaux commerçants s’installent

en ce moment à Bollène. Une nouvelle osthéopathe, MmeJessica Bertrandofficie au centre Aeria, avenue Rombeau.

Bienvenue

aux nouveaux commerçants

Nouvelle laverie immeuble Pasteur

M. Georges

ouvre une nouvelle brasserie, l’Entracte, place de la mairie

Le 20 septembre, Marie-Claude Bompard et le conseil municipal ont accueilli 7 marcheurs italiens, défenseurs de la langue d’Oc.

Marcheurs et Bollénois ne se sont séparés qu’après avoir chanté la “Coupo Santo”.

Suivez régulièrement les reportages photos sur le site de la ville : www.bollene.fr

Très beau succès des journées

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Vos rendez-vous

spectacle familial

L’enfant océan

Vendredi 10 octobre

à la bibliothèque de Bollène

20h30

"Le point de départ de ce récit, (…) est une histoire vraie.”

" fantastique "

“J'ai aimé la pièce, je vous l'ai dit.”

Jean-Claude Mourlevat

spectacle gratuit

du patrimoine

Exposition des peintures d’Eric Delarbre, du 3 octobre au 4 novembre

Vernissage le vendredi 3 octobre, à 18h30, à l’office de tourisme

Exposition des peintures de Jean-Jacques Félix, du 7 novembre au 2 décembre

Vernissage le vendredi 7 novembre, à 18h30, à l’office de tourisme

Exposition du Photo-club bollénois, du 10 novembre au 29 novembre

Présentation des travaux de l’association

et vernissage le 8 novembre à 18h30, à l’hôtel de ville

Concours d’illuminations de Noël ouvert à tous les Bollénois.

Renseignements et inscriptions : service animation de la mairie 04 90 40 51 00

Marché de Noël, place de la mairie 13 et 14 décembre

Week-end musical,au centre Georges Brassens

> Vendredi 17 octobre à 21h

Concert des professeursde l’école de musique

« un programme riche et varié »

> Samedi 18 octobre à 21 heures Soirée cirque et musique

A l’occasion du30ème anniversaire de l’association des parents d’élèvesde l’école de musique

> Dimanche 19 octobre, 16h30

Concert de l’orchestre à vent« Les Philharmonistes de Vaucluse », suivi d’un concert de musique d’Europe centrale par le groupe Nomadeus.

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Groupe « Bollène en Mouvement » Les tentatives pour nous contraindre au silence ont échoué. Nous nous sommes battus pour que notre droit à avoir une tribune dʼexpression dans le nouveau magazine municipal (sic) soit respecté car nous comptons bien assu- mer notre rôle dʼopposition. Bollène en a plus que jamais besoin. La Plate-forme de formation Bernard Maître fermée, les Aides aux devoirs supprimés, les Classes Rousses annulées, le Centre social menacé, le Bollène magazine changé en manuel de propagande poli- tique, un Maire qui brille par son absence pendant quʼun André Yves Beck omni- présent décide de tout sur tout… la liste des dérives de la nouvelle municipalité est déjà très longue. La campagne de démolition de Bollène a bel et bien com- mencé et ce nʼest quʼun début. Il reste encore cinq ans et demi à la nouvelle municipalité. Ca va être long. Vivement que ça finisse !

Bollène en Mouvement Michel Lebailly

Chers Bollénois,

Nous avons vécu en ce début dʼannée, un formidable instant démocratique. Ce moment a porté nos espoirs mais a déçu beaucoup de Bollénois dans la défaite.

Pourtant en trois mois de campagne « En- semble pour Bollène » a gagné la confiance de 1100 électeurs (17%). Votre choix a fait de cette force politique locale la seule alternative crédible pour demain. Un bilan des « 6 mois Bompard » serait pré- maturé mais la tendance sʼassombrit : - Bompard fait perdre à Bollène la prési- dence de lʼIntercommunalité, - 8% de lʼéquipe Bompard démissionnent, - pas les renforts prévus de la Police…

Avec « Ensemble pour Bollène », unique relais local de lʼUMP, notre mobili- sation continue.

Avec vous nous sommes tournés ré- solument vers lʼavenir.

Présidents dʼhonneur : Mariani, Monlong, Bressieux

Président : Alessi

Vice-présidents : Auriac, Blanc, Leclerc.

Siège social:

439 avenue Marius Coulon Permanence: lundi 10 h

(ensemblepourbollene.blogspot.com) Bien amicalement, David Alessi Tribunes de l’opposition

Bollène Débats

C

ONFORMÉMENT À LA LÉ-

GISLATION,LOPPOSITION

DISPOSE DANS LE JOUR-

NAL MUNICIPAL DUN ESPACE

DEXPRESSION. Cet espace a été déterminé par Marc Se- rein et ses amis sous le pré- cédent mandat. L’actuelle municipalité n’a rien changé à son importance. L’opposi- tion dispose du même vo- lume d’expression qu’avant mars 2008. Il est donc pour le moins mensonger de la part du groupe socialiste d’écrire : « nous nous sommes battus pour que notre droit (…) soit res- pecté ». La majorité munici- pale a appliqué la législation en vigueur sur ce sujet.

Par ailleurs, nous rappe- lons à l’opposition que son droit à critiquer n’est pas un droit à dire n’importe quoi.

Ainsi, oser écrire que « le maire brille par son ab- sence », alors que Marie- Claude Bompard a sans doute reçu plus de Bollénois en six mois que son prédé- cesseur en plusieurs années, dépasse les bornes de la dé- cence. En effet, il est parti- culièrement malsain de reprocher à Marie-Claude Bompard d’avoir été souf- frante durant trois semaines au mois d’août. Malgré sa fracture, elle a continué à travailler à son domicile, dès sa sortie de clinique.

Sur des sujets moins graves, on ne peut être ce- pendant que consterné par la

Critiquer, oui !

Dire n’importe quoi, non !

nullité des accusations portées dans ces tribunes. Il serait trop long de répondre à toutes.

Deux exemples suffisent : 1 – L’opposition UMP écrit :

« pas les renforts prévus de la police ». C’est pitoyable. Les effectifs de la police munici- pale ont bien été augmentés de trois agents. D’autres suivront dès 2009.

2 – L’opposition socialo-com- muniste prétend faire porter la responsabilité de la fermeture de la plate forme de formation à la commune. Rien de plus faux ! Le développement éco- nomique étant désormais une compétence intercommunale, la nouvelle municipalité souhaitait logiquement transférer sa res- ponsabilité à la communauté de communes. Ce simple souhait a alors entraîné le refus de l’inter- communalité, de toutes les villes associées à cette plate- forme, et du Conseil régional.

Aucune institution n’a voulu prendre la direction de la struc- ture. Devant ce peu d’intérêt des communes voisines pour la plate-forme, l’Etat a alors en- gagé une procédure de ferme- ture et c’est le préfet de région qui devrait bientôt en signer la dissolution. Pas la ville de Bollène !

Nous sommes au regret de devoir rectifier ces faits, rap- peler ces évidences. Nous in- vitons l’opposition à ne pas confondre critique et hystérie et à commenter des faits et non des fantasmes.N

(19)

D

EPUIS DÉJÀ PLU-

SIEURS ANNÉES, nous suivons les exploits de Fanny Bertrand : champion- nats de France, cham- pionnats d’Europe etc. Comme le disait encore Marie-Claude Bompard, lors de la journée des associa- tions du 6 septembre dernier, pour tous les Bollénois, « Fanny Bertrand est un exemple de combativité ».

En quelques années, Fanny Bertrand a réussi, à force d’en- traînements et de travail, à pas- ser de la 24ème place mondiale, à la 9ème. Cette progression ful- gurante lui a permis d’obtenir son billet pour les Jeux de Pékin.

La suite est connue. Le 15 septembre, Fanny Bertrand et ses coéquipières battent leurs adversaires anglaises 3 matches à 0 et obtiennent une très belle médaille de bronze. Cette vic- toire permet d’ailleurs à la France de passer de la 13ème à la 12ème place au classement général des Jeux paralympiques.

Comme elle le dit elle-même, Fanny Bertrand est « plus que jamais motivée pour de pro- chaines compétitions et pour tra- vailler et faire mieux encore aux prochains Jeux ».

Avec les plus vifs encourage- ments de la municipalité de Bol- lène, l’aventure continue !

De Bollène à Pékin,

Fanny Bertrand médaillée olympique !

Exploi Bollène

La ville entière a applaudi quand elle a su que Fanny Bertrand rentrait de Pékin,

avec, dans ses valises, une médaille de bronze. Notre championne bollénoise ne

pouvait pas faire de meilleur cadeau à sa ville natale.

(20)

Gardons le contact !

Un problème de voirie, d’ordures ménagères, d’environnement, etc.

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