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Les urbanistes, ces romanciers de la ville

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Academic year: 2022

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Les urbanistes, ces romanciers de la ville

MATTHEY, Laurent

Abstract

Le voyageur transitant par la gare de Genève-aéroport peut parcourir, un temps, un étrange roman graphique qui se déploie sur d'anciennes vitrines. On y raconte en quelques lignes, quelques bulles, une nouvelle Genève, résolument métropolitaine, porte-étendard d'une qualité architecturale refondée. Si ce voyageur s'intéresse à l'actualité urbanistique de la région, ce roman graphique le ramènera au document de présentation du Plan directeur cantonal Genève 2030, « Genève, envie » qui, en 56 pages, ajoute un petit supplément d'âme à la proposition un peu abstraite d'une Genève « compacte, multipolaire et verte », rappelant les « envies » (« d'air », « d'espace », « de ville », « de créer »...) des habitants du canton, présents dès la page de couverture sous la forme d'une jeune couple s'embrassant devant les manèges d'une fête foraine. Manifestement, l'urbanisme est une extraordinaire machine à produire du roman. Il aura toutefois fallu quelques décennies — la recherche critique fécondant la formation des futurs praticiens — pour transformer les [...]

MATTHEY, Laurent. Les urbanistes, ces romanciers de la ville. Collage , 2018, no. 3, p. 5-7

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:107079

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Zeitschrift für Planung, Umwelt und Städtebau

Périodique d’urbanisme, d’aménagement et d’environnement

Periodico di urbanistica, pianificazione del territorio e tematiche ambientali Publikation / Publication / Pubblicazione FSU

THÈME

L’aménagement vous parle?

Angesprochen von der Planung?

La pianificazione urbana vi interpella?

FORUM

Betriebs- und Gestaltungskonzept Tram 30 Kleinbasel

(3)

2 COLLAGE 3/18

Sommaire / Inhalt /

Sommario

Editorial

VORSCHAU COLLAGE 4/18

«Schweizer Lebensmittel und Raumplanung» – Lebensmittel aus der Schweiz haben Hochkonjunktur- die Konsumenten freut’s. Die Produktionsformen sind vielfältig und beeinflussen unseren Raum massgebend. Zudem muss jedes Lebensmittel vom Produzenten zum Konsumenten und legt dabei nicht unerhebliche Wege zurück. Die Raumplanung ist bei der Lenkung und Ent- wicklung aktiv gefordert. In der nächsten COLLAGE-Ausgabe werfen wir gemeinsamen einen Blick auf die Entwicklung der Schweizer Landwirtschaft, deren Ansprüche an den Raum und die hier produzierten Lebensmittel.

L’aménagement vous parle?

Pourquoi certains espaces publics, issus de processus laborieux et d’investissements conséquents, n’atteignent-ils pas la fréquentation escomptée? On constate fréquemment des écarts entre la conception urbanistique et son appro- priation par les usagers, non seulement dans des espaces publics d’envergure, mais aussi dans des quartiers récents, la transformation de friches, ou encore l’apaisement de rues.

En amont des projets déjà, le décalage entre savoirs experts et savoirs ordinaires s’exprime couramment dans les urnes lors de votations.

Les planificateurs et les aménagistes œuvrent pourtant dans l’espoir de créer des espaces qui accueillent les diverses activités humaines (logement, travail, étude, loisirs, délasse- ment, consommation…) et pour contribuer au bien-être com- mun. D’autres points de vue peuvent-ils enrichir notre vision d’urbanistes? COLLAGE a demandé à des collègues de dis- ciplines spatiales, sociales et littéraires de commenter leurs méthodes de travail et de nous livrer leurs clés de lecture.

Qu’est-ce qui leur parle quand ils lisent un espace?

CARTE BLANCHE

4 Der Name ist PIT (Leonie Laug, Reto Lucek)

THÈME

5 Les urbanistes, ces romanciers de la ville / Die Stadtplaner, Romanciers der Stadt /

Gli urbanisti, narratori della città (Laurent Matthey) 8 Fabrique urbaine et participation, pléonasme contemporain /

Stadtproduktion und Partizipation: ein Pleonasmus der heutigen Zeit / «Fabbrica urbana» e partecipazione:

un pleonasmo contemporaneo (Matthias Lecoq) 13 Osez l’espace public! Mauvaise Herbe? /

Wagt euch in den öffentlichen Raum! Mauvaise Herbe? / Osa lo spazio pubblico! Mauvaise Herbe? (Mauvaise Herbe?) 17 Transgressions légitimes sur l’espace public /

Legitime Verstösse im öffentlichen Raum /

Trasgressioni legittime nello spazio pubblico (Jimmy Bordarie) 20 Verdichten – aber mit Qualität! Sprachbilder eröffnen neue

Denkweisen im Siedlungsbau / Les images linguistiques ouvrent de nouvelles perspectives en matière d’urbanisme / Densificare è bene… con qualità è meglio. Espressioni linguistiche per ripensare lo sviluppo degli insediamenti (Hugo Caviola)

23 Regard croisé de deux professionnels sur un espace public (Entretien avec Laurence Crémel et Christophe Zimmermann)

FORUM

27 Betriebs- und Gestaltungskonzept Tram 30 Kleinbasel (Silvan Zwicky)

INFO

30 Nachrichten FSU/Informations de la FSU/Informazioni della FSU

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Ana Batalha, Jenny Leuba

Angesprochen von der Planung?

Weshalb werden gewisse öffentliche Räume, die in arbeits- intensiven Prozessen entstanden und entsprechende Investi- tionen erforderten, nicht so intensiv genutzt wie erwartet? Oft stellt man zwischen der städtebaulichen Konzeption und der Aneignung durch die Benutzer eine Diskrepanz fest. Dies nicht nur bei grossen öffentlichen Plätzen, sondern auch in neueren Quartieren, bei Umnutzungen von Brachen oder verkehrsbe- ruhigten Strassen. Die unterschiedlichen Haltungen zwischen Fachpersonen und Allgemeinheit kommen häufig schon im frü- hen Projektstadium bei Abstimmungen zum Ausdruck.

Und doch handeln Projektierende und Raumplaner in der Hoffnung, zum allgemeinen Wohlbefinden beizutragen und Räume zu schaffen, die auf die verschiedenen menschlichen Aktivitäten ausgerichtet sind (Wohnen, Arbeiten, Lernen, Frei- zeit, Entspannung, Konsumation, …). Können andere Blick- winkel unsere Siedlungsplaner-Sicht bereichern? COLLAGE bat Kollegen aus anderen Diziplinen – räumliche, soziale und literarische –, ihre Arbeitsmethoden zu erläutern und uns Ein- blick in ihre Lesart zu geben. Was spricht sie an, wenn sie einen Raum «lesen»?

La pianificazione urbana vi interpella?

Perché alcuni spazi pubblici, frutto di processi laboriosi e d’ingenti investimenti, non raggiungono la frequentazione prevista? Si osservano spesso differenze tra la concezione urbanistica e la sua appropriazione da parte degli utenti, non solo negli spazi pubblici di grande portata, ma anche nei quar- tieri recenti, nella trasformazione delle terre incolte o nella moderazione del traffico. Già a monte dei progetti, la discre- panza tra le conoscenze degli esperti e le conoscenze profane è comunemente espressa nelle urne durante le votazioni.

Tuttavia, progettisti e pianificatori lavorano nella speranza di creare degli spazi che possano ospitare le diverse attività umane (alloggio, lavoro, studio, tempo libero, svago, consumo, ecc.) e contribuire così al benessere comune. Altri punti di vista possono arricchire la nostra visione di urbanisti? COL- LAGE ha chiesto a colleghi delle discipline spaziali, sociali e letterarie di commentare i loro metodi di lavoro e di condividere con noi le loro chiavi di lettura. Che cosa li interpella quando

«leggono» uno spazio?

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5 COLLAGE 3/18

«[À] la fin, lorsque les récits s’achèvent, […] lorsqu’il n’y a plus de récit, toujours il reste les détails — eux seuls sur- vivent ; [les] détails […] sont des étincelles de vérité».

[1]

Le voyageur transitant par la gare de Genève-aéroport peut parcourir, un temps, un étrange roman graphique qui se déploie sur d’anciennes vitrines. On y raconte en quelques lignes, quelques bulles, une nouvelle Genève, résolument métropolitaine, porte-étendard d’une qualité architecturale refondée. Si ce voyageur s’intéresse à l’ac- tualité urbanistique de la région, ce roman graphique le ramènera au document de présentation du Plan directeur cantonal Genève 2030, «Genève, envie» qui, en 56 pages, ajoute un petit supplément d’âme à la proposition un peu abstraite d’une Genève «compacte, multipolaire et verte», rappelant les «envies» («d’air», «d’espace», «de ville», «de créer»…) des habitants du canton, présents dès la page de couverture sous la forme d’un jeune couple s’embras- sant devant les manèges d’une fête foraine. Manifeste- ment, l’urbanisme est une extraordinaire machine à pro- duire du roman. Il aura toutefois fallu quelques décennies

— la recherche critique fécondant la formation des futurs praticiens — pour transformer les urbanistes en auteurs à succès.

La lente extension du domaine du récit

Dans les années 1980, les sciences sociales accom- plissent ce que l’on a appelé un tournant discursif. Les savoirs de la linguistique, de la sémiologie et des sciences de la lit- térature sont mobilisés pour analyser différents aspects de la société, considérés comme un texte qu’il convient d’inter- préter. Le rôle des sciences sociales est alors de dégager le sens des pratiques, l’épaisseur symbolique des actions, la manière dont elles nous engagent dans le monde. Dans ce cli- mat intellectuel qui voit du discours partout, Bernardo Secchi propose, en 1984, d’approcher l’urbanisme en tant qu’il est un récit. Au moyen de l’expression «il racconto urbanistico», Secchi souhaite alors rendre compte de la puissance d’évo- cation de l’action urbanistique, qui ne peut être réduite à une simple technique. L’urbanisme est fait de mythes, de rêves, d’images prospectives qui mobilisent, tout à la fois, faiseurs de villes et habitants.

LAURENT MATTHEY Professeur à l’Université de Genève, Département de géographie et environnement.

THÈME

Les urbanistes

Ces romanciers de la ville

[1] Yannick Haenel, 2017, Tiens ferme ta couronne. Paris, Gallimard, p. 173.

Dans le prolongement de ce tournant discursif, les sciences de l’aménagement opèrent, à partir de la fin des années 1980, ce que la littérature scientifique anglo-saxonne identifie comme un tournant communicationnel. La double crise de la raison technique et de l’expertise scientifique conduit en effet à la proposition d’autres référentiels d’action, insistant lourdement sur la diversité des rationalités — l’objectivité du spécialiste n’en constituant qu’une forme parmi d’autres — qu’il convient de mettre en débat. Dans ce contexte, l’idée voulant que la discussion permette de mieux faire émerger les besoins et les attentes en termes de planification se répand.

Travaillant notamment à partir des travaux de Jürgen Habermas sur l’«agir communicationnel», les partisans de cette approche aspirent à formuler les conditions d’un débat réellement démo- cratique dans la conduite des projets urbains. Patsy Healey en explicite, au début des années 1990, les moyens. Si l’on a longtemps valorisé le langage objectif du technicien, le récit de vie — qui est la langue des usagers — n’en demeure pas moins légitime dans la fabrique des territoires. Dans la logique de Healey, valoriser le récit dans le projet urbain revient à se soucier des acteurs qui ne maîtrisent pas la langue de l’expert, le dialecte du domaine; ceux qui s’expriment par anecdotes, qui racontent des histoires pour rendre compte des probléma- tiques quotidiennes auxquelles ils sont confrontés.

Dans ce travail de valorisation des rhétoriques habitantes, le récit devient l’homologue de l’argumentaire technique. Il s’établit dès lors un rapport de symétrie entre récit des usa- gers et argumentaires des professionnels qui va transformer le travail de l’urbanisme. Le faiseur de villes doit désormais (et c’est alors nouveau) investir des champs qui relèvent de la mé- diation. Il doit savoir faire parler, écouter, reformuler, identifier des points communs. Il est un expert de l’interprétation qui s’attache à comprendre le motif profond des histoires qu’on lui raconte, un spécialiste de la parole au service du projet, un psy en somme.

Une conversion récente au récit de communication Ce tournant communicationnel a été entendu de manière contrastée par les acteurs de la production urbaine. Certes, des chercheurs et des professionnels poursuivent cette ligne en cherchant à identifier les dispositifs permettant de satis- faire au nouvel impératif intersubjectif de l’aménagement, ce notamment en élargissant la palette des outils de participation.

Mais c’est surtout la métaphore du récit qui a été approfon- die — et réinterprétée. Deux familles de recherches peuvent être dégagées.

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[ILL.1] Gare de Genève-aéroport.

[ILL.2] Genève envie.

(Photos: Laurent Matthey)

[ILL.1]

[ILL.2]

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7 COLLAGE 3/18

La première poursuit l’entreprise de «désacralisation» du travail urbanistique initiée par le tournant discursif, en fai- sant des savoirs et pratiques de l’urbanisme une fiction parmi d’autres, qui ne peut ainsi prétendre aux certitudes univer- selles et à la pure objectivité. C’est une capacité à séduire des acteurs influents qui rend les histoires de l’urbaniste plus influentes que les autres. C’est du moins ce que s’attachent à montrer à cette époque certaines recherches (par exemple les travaux de Throgmorton), qui donneront par la suite lieu à des enseignements et insinueront, chez les futurs praticiens, tout à la fois une certaine modestie et un goût pour une narration soignée de leur projet.

La deuxième famille de travaux s’attache plus spécifi- quement à comprendre la manière dont les histoires racon- tées sont comprises dans le but de s’assurer qu’elles sont décodées comme elles doivent l’être par leurs destinataires.

Il ne s’agit plus de faire du récit la langue basse (celle des non-experts) de la pratique aménagiste ou de montrer en quoi l’aménagement est aussi une pratique littéraire. Le propos est de comprendre comment se construit un bon récit de commu- nication. La recherche s’intéresse ainsi à l’usage intentionnel de la narration dans la conduite des projets urbains. Si une bonne histoire atténue le risque de «conflits émotionnels» lors des processus d’aménagement, alors l’art de raconter la ville en train de se faire devient un outil d’intérêt stratégique dans le cadre de la planification urbaine.

Un syndrome de Schéhérazade ?

Cet art de raconter des histoires apparait, par ailleurs, d’autant plus important que le temps de production urbaine est long et que l’opinion s’impatiente. Il s’agit alors de com- muniquer les démarches en cours, de faire connaître les initia- tives prises dans les services, de démontrer que l’on travaille à améliorer la qualité de vie des usagers, etc. De même que Schéhérazade, princesse des Mille et une nuit, repoussait un funeste destin en contant mille merveilles, il convient d’em- barquer l’attention du public pour aménager son attente. On organise alors des événements, l’exposition des rendus de concours devient le moment d’une ample narration, des visites de périmètres de projet sont organisées pour donner à voir l’ampleur des mutations à venir, des films de promotion aident à se projeter dans un futur à la fois si proche et si loin.

Mais la communication n’est jamais «juste de la com’». Si elle aspire à faire connaître des actions en cours, elle est aussi parfois une modalité de contrôle de l’information rela- tive à ces actions. Elle est une «chose sérieuse». Lentement, la production fictionnelle de la ville se professionnalise. Des personnes «du métier» sont engagées dans les agences et services, qui doivent relever le défi de faire, sinon aimer, du moins accepter les projets urbains en cours.

Le récit en urbanisme, d’abord appréhendé comme grande vision progressiste, puis conçu comme le moyen d’expression des usagers ordinaires, se fait storytelling — récit orienté sur la communication, propre à séduire le plus grand nombre. Pour que la ville se fasse, les romans urbanistiques doivent être des succès de libraire, aux dépens, peut-être, des détails qui font la littérature.

ZUSAMMENFASSUNG

Die Stadtplaner, Romanciers der Stadt

Man kann sich nunmehr kein Stadtentwicklungsprojekt mehr vorstellen, ohne sein Narrativ, die Art und Weise, wie es sich in eine gemeinsame Geschichte einreiht, Kontinuität markiert oder eine neue Ära ankündigt. Dieses Bemühen um eine Er- zählung ist eine Errungenschaft der Zeit, entstanden im Laufe von ungefähr vierzig Jahren. Die Erzählung diente zuerst als Metapher, um die verschiedenen, symbolischen Dimensionen des stadtplanerischen Handelns erkennbar zu machen. Dann diente sie dazu, sich für die Art und Weise zu interessieren, mit der sich die Bewohner im Rahmen des Planungsprozesses ausdrücken. Nachdem die Forschung aufgezeigt hatte, wel- ches Gewicht beim Erfolg eines Stadtentwicklungsprojektes der Rhetorik zukommt, fokussierte man auf die Erzählung als Kommunikationsmittel. Das Storytelling wurde zu einem Mittel, die Zustimmung von Auftraggebern und Benutzern zu erhal- ten. Aber kann Stadtplanung auf eine beliebige Geschichte reduziert werden?

RIASSUNTO

Gli urbanisti, narratori della città

Non è più possibile pensare a un progetto di pianificazione senza concepire la sua narrazione e il modo in cui fa parte di una storia collettiva, sottolineando una continuità o mostrando l’arrivo di una nuova era. Questa preoccupazione per la nar- razione è una conquista di lunga durata. Si estende su una quarantina d’anni. La narrazione è apparsa per la prima volta come metafora capace di rendere conto delle diverse dimen- sioni simboliche dell’azione urbanistica. È stata poi un modo di vedere come le persone si esprimono nei processi di pianifica- zione. Poi, con una ricerca che mostrava il peso della retorica nel successo dei progetti di pianificazione, ci si è focalizzati sulla narrazione della comunicazione. Narrare diventa un modo di ottenere il consenso sia dei committenti che degli utenti. Ma l’urbanistica può essere ridotta a una narrazione qualsiasi?

(8)

MITGLIEDER / MEMBRES/SOCI

Mutationen / Changements / Modifiche 01.03.2018–30.04.2018

Eintritte / Adhésions / Adesioni

Ordentliche Mitglieder / Membres ordinaires / Soci ordinari:

Marchand Alexandre, Sion Pont Bourdin Carole, Sion Schaller Andrea, Luzern Schwegler Josua, Fällanden Boni Aude, Neuchâtel

Verbundene Mitglieder / Membres alliés / Soci affiliati:

Andenmatten Claudio, Brig Imobersteg Tobias, Chexbres Studierende / Etudiant(e)s / Studenti:

Fraefel Xenia, Niederstetten Nadeau Valentine, Bern Salas Andrea, Genève Vuille Florence, Prangins Wartenweiler Monika, Frauenfeld Büromitglieder/ Bureaux membres / Studi membri:

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IMPRESSUM COLLAGE

Zeitschrift für Raumplanung, Umwelt, Städtebau und Verkehr (erscheint 6 mal pro Jahr) /

Périodique d’urbanisme, d’aménagement, d’environ- nement et de transport (paraît 6 fois par année) / Periodico di urbanistica, pianificazione del territorio, tematiche ambientali e mobilità (esce 6 volte l’anno) Herausgeber / Edité par / Edito da

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Federaziun Svizra d’Urbanists)

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