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Compte rendu de : Hélène PERDICOYIANNI-PALÉOLOGOU. -- Anaphore, cataphore et deixis chez Plaute. Les emplois de is, hic, iste, ille. Leuven - Paris - Walpole, MA, Peeters, 2013, XXI + 227 p.

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Compte rendu de : Hélène

PERDICOYIANNI-PALÉOLOGOU. – Anaphore,

cataphore et deixis chez Plaute. Les emplois de is, hic,

iste, ille. Leuven - Paris - Walpole, MA, Peeters, 2013,

XXI + 227 p.

Colette Bodelot

To cite this version:

Colette Bodelot. Compte rendu de : Hélène PERDICOYIANNI-PALÉOLOGOU. – Anaphore, cat-aphore et deixis chez Plaute. Les emplois de is, hic, iste, ille. Leuven - Paris - Walpole, MA, Peeters, 2013, XXI + 227 p.. Bulletin de la Société de Linguistique de Paris, Peeters Publishers, 2013, 108 (2), pp.232-237. �hal-01021578�

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Colette Bodelot 16, rue des Lilas L – 8035 Strassen Luxembourg

Hélène PERDICOYIANNI-PALÉOLOGOU. –– Anaphore, cataphore et deixis chez Plaute. Les

emplois de is, hic, iste, ille. Leuven – Paris – Walpole, MA, Peeters, 2013, XXI + 227 p.

L’ouvrage, qui représente la version remaniée d’une thèse de doctorat soutenue en 2003 à l’Université de Paris IV-Sorbonne, s’ouvre sur une introduction qui indique le but et l’intérêt du travail. Il s’agit d’étudier, d’un point de vue syntaxique et sémantique, l’anaphore, la cataphore et la deixis effectuées par les pronoms-adjectifs is, hic, iste, ille et les adverbes construits sur les mêmes thèmes chez Plaute, dont la langue (qu’il aurait été prudent de qualifier à la page XV de « préclassique » plutôt que d’ « archaïque ») est en évolution et dont

certains traits se retrouveront ultérieurement en latin tardif. Les emplois des termes en question seront appréhendés dans des situations de discours susceptibles de produire des effets de sens ; l’analyse grammaticale tirera donc parti de l’interprétation scénique. Sont ensuite définies des notions telles l’« endophore », l’« exophore », l’« anaphorique » et son « interprétant », la connexion anaphorique étant présentée comme une relation structurelle régie par l’ « asymétrie », l’ « intransitivité » et la « non-réflexivité », trois propriétés qui auraient mérité d’être définies de plus près puisqu’elles servent, selon J.-C. Milner, à distinguer l’ « anaphore » de la « coréférence », qui instaure, elle, une relation « symétrique », « transitive » et « réflexive » entre deux termes ou segments textuels. Dans la suite de l’ouvrage, H. P.-P. ne tirera plus guère parti de cette distinction puisque « coréférentiel » est souvent employé au passage pour qualifier, du point de vue sémantique, la relation ana- ou cataphorique entre deux segments. En revanche, les résultats acquis par G. Kleiber dans ses nombreuses études sur l’anaphore et la deixis serviront de base de travail à l’auteur tout au long de l’ouvrage, par ex. lorsqu’il sera question des anaphores indirectes ou « in absentia » (p. 93-100) ou encore au chapitre VI, intitulé « Les démonstratifs et la thèse du ‘doigt tendu’ »

(p. 165-176).

Pour ce qui est de la cataphore, l’auteur situe sa recherche dans la perspective des travaux de M. Keşik (La cataphore, Paris, 1989), qui, pour la définition des champs des cataphores, opère par ex. la division en cataphores « segmentales » et en cataphores « résomptives » et distingue les cataphores « intraphrastiques » des cataphores « transphrastiques » ; cette dernière distinction sera largement exploitée par H. P.-P. et pour la cataphore et pour l’anaphore.

Le terme « déictique » est présenté comme désignant normalement les démonstratifs et les présentatifs. Un certain nombre de linguistes admettent que la deixis ne s’exerce pas seulement sur le temps et l’espace mais aussi sur les participants au discours, ce qui explique qu’on parle de deixis « spatiale », « temporelle » et « personnelle ».

Après ces préliminaires, l’étude proprement dite s’articule en trois parties portant sur l’anaphore (p. 1-100), la cataphore (p. 101-160) et la deixis (p. 161-206).

Dans les deux premières parties, H. P.-P. attache une grande importance à la fréquence d’emploi des anaphoriques ou cataphoriques en rapport avec le nombre de segments, de propositions ou de phrases repris ou annoncés ; elle étudie la portée plus ou moins longue de chaque ana- ou cataphorique et s’interroge sur la nature de l’entité reprise ou annoncée, en distinguant avec J. Lyons des entités de premier, de second ou de troisième ordre. En ce qui concerne l’anaphore, un sort particulier est fait à l’intervention de is, ille, idem, eccum en corrélation avec un relatif (adjectif ou pronom) : l’auteur y analyse de façon très scrupuleuse (parfois trop scrupuleuse, à notre sens) le genre grammatical et la fonction syntaxique du

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relatif et du corrélatif (p. 64-69). La même analyse détaillée est appliquée plus loin (p. 111-126) à la cataphore, la distinction entre adjectif et pronom étant faite cette fois-ci et pour le relatif et pour le corrélatif. L’interprétation de l’un ou l’autre exemple prête à discussion : ainsi, parler à la page 123 de « l’attraction du pronom corrélatif par le relatif » dans le cas de Plaut. Rud. 1240-1241 : Ille qui consulte, docte, atque astute cauet, / Diutine uti bene licet partum bene nous paraît douteux. Si cette analyse s’impose à la page 124 pour un exemple comme Plaut. Truc. 745 : Illis quibus inuidetur, i rem habent, est-ce que, dans le premier cas, l’interprétation de Ille qui …cauet comme l’équivalent d’un Nominatiuus pendens, non repris par un anaphorique (ei) dans la proposition principale, ne serait pas plus plausible ? Il nous paraît de même difficile de suivre l’auteur lorsqu’elle parle, à la même page, d’une « valeur finale » du subjonctif fecerint attesté dans la seconde relative de Plaut. Men. 585-586 : Eis ubi dicitur dies, simul patronis dicitur, / Quippe qui pro illis loquantur, quae male fecerint.

Cette partie de l’exposé présente aussi quelques failles en ce qui concerne le plan et les transitions entre les différentes rubriques : au début de la rubrique 2.4.5. IDEM…QUI… (p. 126), la séquence en question est présentée comme un cas particulier de corrélation. « En effet, dit l’auteur, il ne s’agit pas d’une relative libre mais d’une construction attendue pour idem. » On comprend mal ici le contraste établi avec les types précédents puisque, dans nombre de cas, la relative annoncée par is, hic ille, iste n’était pas plus libre ni moins attendue ou indispensable qu’après idem : voir par ex. à la page 122 Plaut. Men. 148 : Dic modo hoc quod ego te iubeo, où la relative de nature déterminative ne peut être supprimée sans préjudice de la grammaticalité de l’énoncé. Enfin, la conclusion à la page 126 ne concerne pas seulement la section 2.4, où le corrélatif et le relatif sont tous les deux des pronoms, mais l’ensemble de la rubrique de la cataphore des relatives ; par conséquent, elle aurait dû être numérotée 2.5 et non 2.4.6. Autre incohérence relative au plan : on ne comprend pas très bien pourquoi, au chapitre IV, seule la partie 2 comporte dans son intitulé le terme

« subordonnées » pour qualifier les relatives, tandis que sous les rubriques 3 à 11 sont énumérées en vrac, sans classement préalable en complétives et circonstancielles et sans que soit utilisé le qualificatif « subordonnées », les propositions en ut, les infinitives, les propositions en ne, les interrogatives indirectes, les propositions en quia, en si, en cum, en dum ou au subjonctif seul. L’absence de qualification claire (qui entache aussi le début de la conclusion en bas de la page 143) reflète certains flottements relevés dans le développement de ces sections. Ainsi, à la page 130, il est question à propos de Plaut. Bacch. 35 : Quid si hoc potis est, ut tu taceas, ego loquar ? de la « valeur consécutive complétive » de ut, dont l’emploi se distinguerait à peine de celui de quod, malgré la différence du mode et où ut se prêterait au sens de « à savoir que ». Si la traduction par « à savoir que » est ici possible, cela ne tient pas à la soi-disant valeur consécutive de ut mais au rapport explicatif qui existe entre la complétive, qu’elle soit de nature infinitive ou introduite par ut, quod ou une autre conjonction + verbe fini à l’indicatif ou au subjonctif, et le cataphorique qui l’annonce. La possibilité d’annoncer ut + subjonctif par le pronom neutre au nominatif hoc et de relier ensuite, en français, la subordonnée à la régissante par « à savoir que » aurait dû ici amener H. P.-P. à s’interroger, plus à propos, sur la pertinence des dénominations de complétive « consécutive » ou, ailleurs, de complétive « finale », mise en doute par nombre de linguistes qui pensent que le trait sémantique de but et de conséquence ne doit être attribué qu’à ut p circonstanciel1. Dans le même ordre d’idées, on a encore de la peine à suivre l’auteur lorsque, à propos des expressions figées exprimant par ex. la manière (hoc modo ut, illo / isto pacto ut), elle écrit (p. 131) en se référant à Ernout-Thomas : « Grammaticalement, la finale circonstancielle introduite par ut suivi d’un subjonctif ne se distingue plus de la complétive

1 Voir par ex. F. Panchón, « Les complétives en ut », in C. Bodelot (éd.), Grammaire fondamentale du latin.

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explicative développant le corrélatif », puis illustre ce cas de figure par Plaut. Rud. 1072 : hoc modo [res gesta est] ut ego dico et 1253 : [Nullus est] illo pacto ut illi iusserant. Une distinction entre circonstancielles comparatives à l’indicatif et consécutives / finales au subjonctif aurait ici avantageusement éclairé cette zone d’ombre.

À la page 134, il aurait enfin été utile, pour élucider la structure syntaxique de la phrase, de s’interroger, à propos de Plaut. Mil. 1233 sqq. : Ergo iste metus me macerat, …, / Ne oculi eius sententiam mutent, ..., si la relation de cataphore s’instaure entre l’ensemble du groupe nominal iste metus ou l’un ou l’autre de ses constituants et la complétive en ne + subjonctif : cela aurait permis de faire le départ entre cataphorisée explicitant le seul adjectif iste, et jouant, à la manière d’une épithète, le rôle de CN par rapport au nom verbal metus, et d’autres séquences, où la cataphorisée est, par ex. à la suite d’un SN comme hanc rem (cf. Plaut. Men. 700, cité p. 137), syntaxiquement incidente à l’ensemble du groupe nominal, commutable en bloc avec le pronom neutre hoc.

Pour ce qui est enfin du chapitre V traitant de l’emploi cataphorique d’adverbes entrant

dans un système corrélatif (p. 145-160), la contiguïté fréquente du corrélatif et du relatif dans le cas de item ut, itidem ut, proinde ut, ita ut aurait pu inciter H. P.-P. à réfléchir sur le degré de figement lexical de ces séquences : bien que non univerbées, ces expressions de comparaison semblent dans bien des cas, sur le modèle de sicut, appartenir en bloc à un îlot parenthétique d’incidence large. À preuve des énoncés comme Plaut. Amph. 62-63 : Quid igitur ? quoniam hic seruus quoque partes habet, / Faciam sit, proinde ut dixi, tragico[co]moedia, où l’on a affaire à une incidente méta-énonciative ou méta-discursive, ou encore Plaut. Stich. 3 b-6 : Nam nos eius animum / De nostris factis noscimus, quarum uiri hinc apsunt, / †Quorumque† nos negotiis apsentum, ita ut aequom est, / Sollicitae noctes et dies, soror, sumus semper. Dans ces deux cas, cités respectivement à la page 149 et à la page 154, rien que la prosodie, symbolisée par la ponctuation des éditeurs modernes, invite à attribuer à ces comparatives un statut extra-prédicatif. Cette incidence large contraste avec l’incidence étroite, prédicative, de la comparative introduite par ita ut dans Plaut. Aul. 798-800 (cité p. 152-153) : Nam tua gnata peperit decumo mense post : numerum cape. / Ea re repudium remisit auonculus causa mea. I intro, exquaere, sitne ita ut ego praedico, où ita ut ego praedico constitue l’argument indispensable à sit.

Après ces quelques remarques critiques touchant essentiellement à la syntaxe – qui, au dire de l’auteur (p. XV), fait partie de son programme d’étude, sans en constituer, bien sûr, l’unique

objet – nous voudrions rendre hommage à la dernière partie, consacrée à la deixis, qui, à nos yeux est la plus stimulante et novatrice de l’ouvrage. Etudiés en rapport avec les indications scéniques et le déroulement de la pièce, les démonstratifs se révèlent être des outils efficaces au service de la compréhension de l’intrigue. Cette approche originale, qui tire parti du laps du temps que recouvre la durée de la pièce et de la deixis ad oculos, particulièrement féconde dans le genre dramatique, montre, avec de nombreux exemples bien choisis à l’appui, que hic, hodie, hunc diem, antehac, antidhac, etc. sont des symboles indexicaux complets, qui, à titre de localisateurs, déterminent a priori le référent dénoté ; les pronoms-adjectifs démonstratifs sont en revanche fondamentalement des symboles indexicaux incomplets, qui ne montrent ni ne localisent le référent ; ces derniers sont susceptibles d’un emploi gestuel qui rend possible l’identification du référent. Le sémantisme des emplois déictiques de hic, ille, iste peut s’appréhender de deux points de vue différents : d’une part, par l’assignation traditionnelle aux « personnes grammaticales », hic étant le démonstratif de la première personne et de la proximité, ille celui de la troisième personne et de l’éloignement, iste celui de la deuxième personne ; d’autre part, par référence au seul locuteur, source de l’énoncé : hic exprime alors un rapport que le locuteur établit entre une entité dont il parle et lui-même ; ille indique un rapport établi par le locuteur entre une entité dont il parle et la troisième personne, iste

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marquant, lui, un rapport que le locuteur établit, d’un côté, entre une entité dont il choisit lui-même de parler et, de l’autre, un allocutaire désigné par « tu » (p. 205-206).

La bibliographie (p. 211-219), qui compte presque deux cents titres, est bien fournie ; l’étude la plus récente qui y soit mentionnée date cependant de 2001 et procède de la plume de l’auteur même. Une mise à jour aurait été d’autant plus nécessaire qu’il y a eu les dernières années de nombreuses études importantes sur la deixis ou sur l’anaphore, la cataphore et la corrélation dans les langues anciennes (voir par ex. les études de J. R. de Jong ou de S. Pieroni, dont les noms sont absents de la bibliographie), voire plusieurs colloques ou journées d’étude, dont deux en France même, l’un à Bordeaux en 2002, l’autre à Clermont-Ferrand en 2003, chacun avec Actes (Publication de l’Université de Saint-Étienne, 2005 et Presses Universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2004) ; dans le même contexte, deux contributions de M. Fruyt, pourvues dans la bibliographie de la mention « à paraître », ont été publiées respectivement en 2003 et 2005.

L’ouvrage se termine sur un index de sept pages répertoriant les concepts, les formes linguistiques analysées et les passages cités.

La présentation d’ensemble du volume est très soignée : on ne repère que quelques rares coquilles (par ex. p. 9 dans le titre : « adjctifs » au lieu d’ « adjectifs », p. 12, l. 5-6 d’en bas : « hyperonymie » au lieu d’ « hyponymie » et, par conséquent, « inférence descendante » au lieu d’ « inférence ascendante » ou encore p. 136, l. 15 et p. 212, l. 8 d’en bas : « Braeunich » au lieu de « Braeunlich ») ou l’emploi occasionnel du graphème v à la place de u (voir, par ex. p. 96 en bas, le passage cité de Merc. 73-78). Les notes en bas de page comportent de nombreuses indications bibliographiques, complètent par des références supplémentaires les exemples déjà nombreux cités dans le corps du texte ou font état, tout à fait à propos, de variantes textuelles, qui sont commentées d’un point de vue métrique, sémantique ou syntaxique.

Bref, il s’agit dans l’ensemble d’un travail bien documenté qui a d’éminentes qualités philologiques. L’ouvrage convainc davantage par son approche sémantique que syntaxique et se recommande tout particulièrement par l’étude originale qui est faite de la deixis en rapport avec l’espace et le temps du déroulement de la pièce.

Colette BODELOT

Références

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