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Submitted on 1 Jan 1953
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Réalisation d’une alimentation stabilisée pour
amplificateurs
R. Génin
To cite this version:
345
LETTRES
A
LA
RÉDACTION
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
14,
MAI1953,
1RÉALISATION
D’UNE ALIMENTATIONSTABILISÉE
POUR AMPLIFICATEURS
Par R. GÉNIN.
Laboratoire des rayons X.
Pour la réalisation des
amplificateurs
de hautgain,
il est intéressant dedisposer
d’une source de tension stable vis-à-vis desvariations
de tension dusecteur et de faible résistance
interne,
pour éviter lecouplage
desétages
del’amplificateur
paralimen-tation commune,
couplage qui peut
entraîner lanaissance
d’accrochages
leplus
souvent en bassefréquence (motorboating).
De
plus,
pour lesamplificateurs
susceptibles
d’amplifier
lesfréquences
de l’ordre de 50 ouioo
périodes,
il estimportant
de réduire au maximum la tension d’ondulationprovenant
desimperfections
du filtre.
Le schéma
proposé ( fig. 1)
estclassique;
il utilisela
contre-réaction, l’amplificateur
de correction à courant continucomportant
deuxétages.
Une frac-tion de la tension de sortie estcomparée
avec latension de référence fournie par un tube à gaz 85
Ai
dans
l’amplificateur
de différencesymétrique
cons-titué par le tube 6 J 6. Lesignal
dû audéséquilibre
engendré
dans la double triode par une variationde la tension de sortie est
amplifié
par, uneEF 42,
et contrôle trois tubes 6 V 6 enparallèle
montés enamplificateur
à cathodeasservie,
la cathode suivantles variations du
potentiel
degrille,
dans le sens convenable à la correction de la variationinitiale.
Les
propriétés
sont les suivantes : - tension de sortie :ajustable
entre 200 et 30oV;
- débit : le
débit
permis dépend
des tubes uti-lisés(à
cetégard,
des tubes 6 AS 7 seraientpréfé-rables aux 6 V
6)
et du transformateurutilisé,
enparticulier
de la tension ausecondaire;
pour obtenir un débit de i 5o mA à30o V,
la tension redressée àla sortie du filtre doit être au moins 600 V à
vide;
- résistance interne :
1,6 Q ;
- coefficient de stabilisation
pour les variations
du
seèteur,
le coefficient étant défini paroù u est la variation de la tension du secteur à
partir
de la
valeur
U et é la variation de la tension de sortie àpartir
de la valeurE,
on a- tension résiduelle à 100
périodes :
1,4. 10-3
Vefficace.
La courbe I donne la tension de sortie en fonction de la tension du secteur à débit
constant,
la courbe IIreprésente
la tension de sortie en fonction du débit.346
Dans les deux cas, les mesures ont été effectuées par
une méthode
d’opposition (fig. 2).
La résistance interne déduite de la courbe II
correspond
àdes
modifications très lentes du débitobtenues par
déplacement
du curseur d’unpotentio-mètre ;
or, enpratique,
l’alimentation seraplutôt
soumise à des variationsrapides
de débit. Auxfréquences
élevées,
un condensateur de bonnequalité
de 803BC
Fplacé
entre la borne de sortie et la masse assure à l’alimentation uneimpédance
faible,
mais il est intéressant d’étudier la résistance interne auxfréquences acoustiques.
Pour faire cetteétude,
on module le courant débité par l’alimentation stabilisée dans une
lampe
depuissance
enatta-quant
lagrille
de cettelampe
par ungénérateur
bassefréquence;
on mesure la variation de tensionaux bornes de l’alimentation pour une variation de débit donnée.
La courbe III donne le résultat des mesures;
la liaison CR
permet
deréinjecter
la totalité desvariations de la tension de sortie sur la
grille
du tube 6 J 6 pour lesfréquences
supérieures
àquelques
dizaines depériodes
parseconde,
au lieu de lafrac-tion
1l R 2 R
pour lesfréquences
trèsbasses ;
c’est1 + R2
pourquoi
la résistance interne de l’alimentation estinférieure à
1,6 03A9.
pour lesfréquences
élevées. Lemaximum
qui
nedépasse
pas2,5 Q
sur la courbe IIIau
voisinage
deo p /s
est dû à l’accroissement del’impédance
du filtre auvoisinage
de la résonance.Manuscrit reçu le 28 mars
1953.
ÉCHELLE
QUANTIQUE
DESMASSES,
DES LONGUEURS ET DES TEMPS Par René
REULOS,
Faculté des Sciences de Grenoble.
La seule
grandeur
naturelle dont laquantification
apparaisse
simplement
est lacharge électrique.
Dans lathéorie
relativiste,
elle a leprivilège
d’être un inva-riant. Il en est de même de soncarré,
dont les dimen-sions sont L. M.(puisque
letemps
adisparu).
Desgrandeurs
d’uncaractère
moins direct : l’action etle moment
cinétique,
ont la même dimension etjouissent
des mêmespropriétés
d’invariance;
iln’y
a donc rien d’étonnant
qu’elles
soientégalement
quantifiées.
Soit e lequantum d’électricité,
h lequantum
d’action, fi
= h
lequantum
de moment203C0
cinétique,
grandeurs supposées
exprimées
en unités L. M. de la relativité. Nous posonsNous comprenons maintenant
pourquoi
l’échelle des masses ne se laisse paspartager
enparties égales
comme l’échelle des
charges électriques.
On nepeut
quantifier
que leproduit
d’une masse par une lon-gueurconjuguée A (cyclique),
que l’onexprimera
en
action,
ou
leproduit
de cette même masse par lalongueur conjuguée
r
= 039B
(polaire),
que l’on203C0
quantifiera
en momentcinétique.
m étant une masseexpérimentale
donnée,
A et r leslongueurs cycliques
et
polaires conjuguées,
on aurasoit en vertu de
(1),
Nous n’avons
plus
besoin maintenantde
la
rela-tivité,
et pouvons introduire letemps physique t
(exprimé
ensecondes).
Nous revenons ainsi au sys-tème L. M. T.Nous ne
changeons
pas nosnotations,
maish,
fi et ereprendront
les valeurs bien connues, tandishc hc
que a et a deviendront
e2
ete2’
sanschanger
dee2 e
valeur,
et- que m deviendra ml= 2 a
( c- 2 ro ),
2 C2 r0
mais
e,er, 0
représente
une masse. Si nous faisonsc2 ro
ro =
2,8175.
0-13 cm, nous obtenons la masse del’électron
(mo
=9,10 7 2. 10-28
g),
que nousadoptons
arbitrairement pour masse
fondamentale,
tandisque ro devient l’élément
polaire
fondamental,
auquel
correspond
l’élémentcyclique
039B 0 =
10-12
cm.Ceci
posé,
nous considérons l’échelle des massesayant
pour base mo,chaque
masse mp+1 étant reliée à la masse mp de rang immédiatement inférieur parla relation de récurrence
mp+1 = n
a mp, de sorte2
que la masse de rang p a pour terme
général
Mp =
2 n ap
mo. Cette suite est infinie dans lesdeux sens, c’est-à-dire pour les valeurs
négatives
de p aussi bien que pour les valeurspositives.
Comme d’unepart,
la masse nomopeut
tout aussi bien servir de masse fondamentale pourvu que no soitentier,
et que d’autre
part,
l’indice n n’est pas forcément le même d’un terme ausuivant,
onpeut
écrireplus
généralement :
On aurait de même pour les