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"Le théâtre populaire en Valais", J. Bertrand

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Bibliographie.

LE THEATRE POPULAIRE EN VALAIS par J. Bertrand.

Les Archives suisses des Traditions populaires ont publié cette année même cette excellente étude et l'on vient d'en faire un tirage à part.

Ces 55 pages in-8° sont riches en substance. En voici le ré- sumé : après une copieuse bibliographie, l'auteur nous parle des débuts du théâtre populaire, de l'ancien théâtre, du théâtre con- temporain : répertoire national, religieux et moral, classique, et enfin, répertoire local et comique (carnaval bas-valaisan, le

« Wilde Mann » haut-Valaisan). Ce sont aussi les sociétés théâ- trales et les dramaturges Valaisans.

A noter une très curieuse illustration de R. Ritz : Les Rois, à Savièze, un dessin inédit du même: Le théâtre de Kippel, etc.

Dans la joute pacifique pour le théâtre populaire, la palme revient incontestablement à nos concitoyens du Haut-Valais. Des dramaturges nombreux ont exalté les héros de l'histoire et ceux de la légende, et les œuvres ont été jouées un grand nombre de fois ; les cœurs ont vibré, les yeux ont pleuré. Et dans le Valais romand que voyons-nous ? Sans doute, il y a eu au moyen-âge et encore au dix-septième siècle, à Monthey, Marti-

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gny et Sion la représentation des drames ou disons mieux des mystères de saint Maurice et de saint Bernard... mais depuis ? il y a eu l'opéra de Blanche de Mans, de Ch. Haenni (texte de Duruz), des braves gens de Chalais et de Conthey n'ont pas craint de représenter un drame en vers: La Légion thébéenne,

du soussigné, ce dont je les remercie, à Val d'Illiez, enfin, la so- ciété des vieux costumes a représenté: Théoduline et Hugonette,

un drame en prose celui-là et plus facile que le précédent. Les acteurs furent bons, mais le succès, ne répondit guère à leurs efforts. La presse valaisanne, il faut bien le dire, brilla par son absence.

Je suis très loin de surestimer ce drame populaire, mais enfin à Genève, en 1907, sous le titre: Le bon Vieux Valais (et un fonds identique), ce fut un très gros succès.

Le drame en vers : Le Gros-Belet, de BiolLey (musique de Parchet) est encore inédit. De même un drame de Courthion.

Je suis moins surpris que la société dramatique de Vouvry (comme le rappelle M. Bertrand) qui m'avait demandé une pièce, après avoir si bien réussi avec Charles-le-Téméraire, de mon ami Adolphe Ribaux, n'ait pas osé monter le drame antial- coolique : Voilà l'Ennemi. C'était au début de ma campagne, j'étais jeune alors et je ne doutais de rien.

Les sociétés théâtrales sont nombreuses au Valais romand, il y a même de belles salles, des théâtres, mais quel directeur aurait jamais ridée de s'adresser à un écrivain Valaisan et de lui demander une pièce ?

Ne nous étonnons pas que notre littérature théâtrale soit si pauvre. Heureux dramaturges haut-valaisans qui trouvent sans peine des théâtres, des acteurs et même des éditeurs... autant de problèmes difficiles pour ceux qui sans prétendre rivaliser avec Racine écrivent dans la même langue.

Ceci n'est point un paidoyer pro domo, comme on pourrait peut-être le croire,; mais je voudrais faciliter aux jeunes qui au- raient le don d'écrire, l'accès de cette tribune retentissante qu'est la scène pour y faire entendre de nobles leçons, puisées dans l'histoire, la. tradition et même la légende de notre cher Valais.

Chanoine Jules Gross.

N. B. — L'étude sur le Théâtre populaire en Valais n'est pas en vente en librairie. Les membres de la S. H. V. R. qui désire- raient se la procurer au prix coûtant n'auront qu'à verser deux francs au compte de chèques II b 872, J. Bertrand, Chexbres.

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