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Plan climat, participation citoyenne, changement climatique, ...

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Academic year: 2022

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Plan climat, participation citoyenne, changement climatique, ...

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De la métropole aux citoyens : vers une ville plus durable.

Intervenants : Bruno Charles, Vise président (EELV) - Métropole du Grand Lyon ; Pierre- Olivier Chacun de l’Association - Avenir Climatique ; Thibault Oustry - Agence Locale de l’Energie avec la participation de Cyril Kretzschmar – élu EELV.

Quels sont les enjeux de la transition Energétique ?

Pierre Olivier Chacun - Avenir Climatique ; Bruno Charles - Vise président (EELV) - Métropole du Grand Lyon ; Thibault Oustry - Agence locale de l’énergie

Les grands enjeux du changement climatique ne sont pas nouveaux déjà en 1876, ils ont étés révélés avec la mise en lumière de la problématique du gaz à effet de serre et, en 1972, avec le rapport de Rome, qui a été l’aube de la compréhension des limites de la planète et de l’utilisation des ressources.

Le problème est celui de l’impact de l’humanité qui ne doit pas dépasser une certaine valeur ; il doit être nécessaire d’inverser rapidement la tendance à la baisse (délai de 5 à 10 ans pour arriver à une inflexion).

Pour cela, il peut être envisagé diverses solutions : via la manière douce et l’incitation fiscale ou, de manière forcée et contrainte, via la réglementation et les quotas.

Le constat peut être sombre mais, en vérité, il s’agit davantage d’un défit pour l’humanité, un projet collectif et un choix de société.

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Si rien n’est réalisé avant la fin du siècle, le changement de la température sera de 5 à 7°. En 2050, notre température sera celle de Madrid et, en 2100 celle d’Alger.

Or l’architecture est constituée en fonction du Climat. L’architecture de Lyon n’est pas adaptée à cela et elle ne changera pas en 1 siècle.

Les villes seront-elles encore vivables ? Il faut s’intéresser à divers facteurs notamment, qu’est-ce qu’émet le territoire. Le Grand Lyon est plus impacté par l’industrie que par l’agriculture par exemple.

Les politiques et les institutions ne peuvent pas agir seuls. Ainsi, 26 domaines d’action ont été votés par 80 partenaires, et 8 milliard d’euros ont été engagés pour répondre aux objectifs de 2020 (sont notamment concernés des projets tels que Smart Electric à Confluence).

La dynamique d’évolution est intéressante et il est possible de tenir les objectifs. Mais, il faut agir sans attendre, même si l’impact semble encore lointain pour certain.

L’impact du contexte actuel international n’est pas sans incidence : la Présidence de Donald Trump est source de questionnement concernant l’engagement du pays. Il avait déjà été nécessaire de faire face à G.W. Bush qui n’a jamais ratifié le protocole de Kyoto. Mais tout ne pourra pas être bloqué.

Le problème actuel est celui d’un changement de civilisation et de mode de société, car en plus du climat, ce seront toutes les conditions nécessaires à une vie digne et au maintien des droits fondamentaux qui pourront être affectés, notamment concernant l’accès aux ressources alimentaires.

Les élus et les citoyens doivent s’engager, tout comme les entreprises en changeant leur stratégie et en consacrant les ressources nécessaires (les moyens humains, les communes doivent également mobiliser une personne ressource), en agissant sur ses compétences et dans son champ. Pour les communes cela peut/doit passer par l’application des standards de basse consommation, la mise en place de véhicules mutualisés, et également des actions de sensibilisation. Pour cela, il est nécessaire d’avoir une politique cohérente. Les collectivités territoriales doivent montrer l’exemple avant de se tourner vers les citoyens, et cela les incitera davantage à agir. Il faut construire un cadre propice pour les actions et les réflexions collectives.

La question de l’évaluation est également importante ; pour pouvoir valoriser des actions, il faut mesurer en amont pour avoir un état de la situation initiale et de sa progression ensuite.

La mise en œuvre de comportements responsables permet de donner envie d’agir. Encore faut-il les moyens d’agir. S’appuyer sur les gestes socialement acceptables pour impulser une dynamique de transition est indispensable.

Pierre Olivier Chacun - Avenir Climatique :

Pour rendre les citoyens acteurs il faut avant tout arrêter de stigmatiser de « bobo » les individus qui agissent. L’association invite par exemple à faire des gestes simples, comme un bilan personnel de sa consommation pour ensuite voir quels moyens peuvent être mis en place pour progresser (des outils son proposés sur le site d’avenir Climatique : http://avenirclimatique.org/les-outils/ )

La consommation moyenne de CO2 par habitant s’élève a plusieurs tonnes pas ans alors que, pour être soutenable, elle devrait être à 1,8 tonnes/pers/an ce qui reviendrait à tous vivre comme des indiens.

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La part de la consommation des services publics est également importante.

II. la participation des citoyens.

Bruno Charles :

Il y a un effet de masse et, il faut que les villes inventent les techniques pour survivre. Le changement souvent rattaché à la question du « vivre moins bien ». Dans la conscience collective, consommer moins c’est vivre moins bien mais, il faut être intelligent collectivement. Utiliser les transports collectifs, est-ce vivre moins bien ? Manger local et bio, est-ce vivre moins bien ? Par ailleurs, des études ont été faites sur l’alimentation bio et son coût, prouvant que ce n’est pas nécessairement plus cher (dans 6 à 7 cas sur 10 les supermarchés sont plus chers).

Des associations s’engagent dans des actions collectives pour valoriser les circuits économiques responsables, notamment à destination des populations à faible revenu : ce sont les mouvement éco-citoyens (tels que l’association VRAC).

La question du réchauffement climatique est bien au cœur de l’actualité. Il y aura des conséquences dramatiques mais nous avons les solutions, il faut seulement les mettre en œuvre le plus rapidement possible. Il est alors nécessaire de bousculer les politiques qui agissent seulement sous pression.

Agence locale de l’énergie :

Il est nécessaire de s’engager notamment dans des manifestations permettant d’interpeler les citoyens mais aussi les politiques.

Diverses manières de s’investir existent comme le financement participatif et citoyen d’énergies renouvelables, par exemple les panneaux photovoltaïques.

L’ALE informe les salariés par son lien avec les entreprises et co-construit des actions avec les habitants des communes.

L’important est de ne pas être dans la culpabilisation mais dans l’accompagnement au changement.

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Avenir climatique :

L’Association est ambassadrice du sujet par les missions qu’elle a, notamment avec l’organisation de « grandes conférences ».

Cyril Kretzschmar :

Il est nécessaire aujourd’hui d’expliquer, montrer et faire-faire. Les gestes quotidiens sont essentiels. L’émergence de l’économie collaborative comme le covoiturage est également une dynamique intéressante pour la transition.

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