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Les Technologies de l’Information au service du Développement (ICT4D)

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Academic year: 2022

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(1)

LES TECHNOLOGIES DE

L’INFORMATION AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT (ICT4D)

Dr. Maïssa Mbaye

(2)

Avant-propos

L’Université Virtuelle Africaine (UVA) est fière de participer à accès à l’éducation dans les pays africains en produisant du matériel d’apprentissage de qualité. Nous sommes également fiers de contribuer à la connaissance globale, pour nos ressources éducatives sont principalement accessibles de l’extérieur du continent africain.

Ce module a été développé dans le cadre d’un programme de diplôme et diplôme en

informatique appliquée, en collaboration avec 18 institutions partenaires dans 16 pays africains.

Un total de 156 modules ont été développés ou traduits pour assurer la disponibilité en anglais, français et portugais. Ces modules sont également disponibles en tant que ressources éducatives ouvertes (OER) à oer.avu.org.

Au nom de l’Université Virtuelle Africaine et notre patron, nos institutions partenaires, la Banque africaine de développement, je vous invite à utiliser ce module dans votre

établissement, pour leur propre éducation, partager aussi largement que possible et participer activement aux communautés AVU de pratique d’intérêt. Nous nous engageons à être à l’avant-garde du développement et de partage ouvert de ressources pédagogiques.

L’Université Virtuelle Africaine (UVA) est une organisation intergouvernementale

panafricaine mis en place par lettre recommandée avec un mandat d’augmenter l’accès à l’enseignement supérieur et de formation de qualité grâce à l’utilisation novatrice des technologies de communication de l’information. Une charte instituant la UVA Organisation intergouvernementale, signée à ce jour par dix-neuf (19) Les gouvernements africains - Kenya, Sénégal, Mauritanie, Mali, Côte d’Ivoire, Tanzanie, Mozambique, République démocratique du Congo, Bénin, Ghana, République de Guinée, le Burkina Faso, le Niger, le Soudan du Sud, le Soudan, la Gambie, la Guinée-Bissau, l’Ethiopie et le Cap-Vert.

Les institutions suivantes ont participé au programme informatique appliquée: (1) Université d’Abomey Calavi au Bénin; (2) University of Ougagadougou au Burkina Faso; (3) Université Lumière Bujumbura Burundi; (4) Université de Douala au Cameroun; (5) Université de

Nouakchott en Mauritanie; (6) Université Gaston Berger Sénégal; (7) Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako au Mali (8) Institut de la gestion et de l’administration

publique du Ghana; (9) Université des sciences et de la technologie Kwame Nkrumah au Ghana; (10) Université Kenyatta au Kenya; (11) Université Egerton au Kenya; (12) Université d’Addis-Abeba en Ethiopie (13) Université du Rwanda; (14) University of Salaam en Tanzanie Dar; (15) Université Abdou Moumouni Niamey Niger; (16) Université Cheikh Anta Diop au Sénégal; (17) Université pédagogique au Mozambique; E (18) L’Université de la Gambie en Gambie.

Bakary Diallo le Recteur

(3)

Auteur

Maissa Mbaye

Pair Réviseur

Bamba Gueye

UVA – Coordination Académique

Dr. Marilena Cabral

Coordinateur global Sciences Informatiques Apliquées

Prof Tim Mwololo Waema

Coordinateur du module

Victor Odumuyiwa

Concepteurs pédagogiques

Elizabeth Mbasu Benta Ochola Diana Tuel

Equipe Média

Sidney McGregor Michal Abigael Koyier

Barry Savala Mercy Tabi Ojwang

Edwin Kiprono Josiah Mutsogu

Kelvin Muriithi Kefa Murimi

Victor Oluoch Otieno Gerisson Mulongo

(4)

Droits d’auteur

Ce document est publié dans les conditions de la Creative Commons Http://fr.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons

Attribution http://creativecommons.org/licenses/by/2.5/

Le gabarit est copyright African Virtual University sous licence Creative Commons Attribution- ShareAlike 4.0 International License. CC-BY, SA

Supporté par

Projet Multinational II de l’UVA financé par la Banque africaine de développement.

(5)

Avant-propos 2 Crédits de production 3

Copyright Remarquer 4

Supporté par 4

Matériaux 9

Objectifs du cours 10

Évaluation 10 Unités 10 Plan 12

Lectures et autres ressources . . . . 14

Unité 1. Concept Fondamentaux des TIC au service du développement durable 18

Introduction à l’unité . . . . 18

Objectifs de l’unité . . . . 18

TERMES CLÉS . . . . 18

Activités d’apprentissage . . . . 19

Acteurs du développement . . . . 20

Différents types de développement . . . . 21

Conclusion . . . . 26

Rétroaction : . . . . 29

Références : . . . . 29

Activité 1.2 – Le défi du développement : les OMD . . . . 30

Conclusion . . . . 36

Références : . . . . 38

Activité 1 .3 - TIC et Société de l’information . . . . 38

TIC et société de l’information . . . . 38

Société de l’information . . . . 39

Secteur des TIC . . . . 40

Unité 2. TIC et gouvernance : e-Gouvernance 48

(6)

Introduction à l’unité . . . . 48

Objectifs de l’unité . . . . 48

Termes clés . . . . 48

Activités d’apprentissage . . . . 49

Activité 2 .1 – Notion de gouvernance . . . . 49

Types de gouvernance . . . . 49

Gouvernance publique . . . . 50

Conclusion . . . . 51

Activité 2 .2 – e-Gouvernance ou l’Administration en ligne . . . . 52

Enjeux de l’eGouvernement . . . . 53

Conclusion . . . . 54

Évaluation (1h30mn/100pts) . . . . 54

Rétroaction : . . . . 54

Activité 2 .3 – Principe et frameworks pour le eGouvernance . . . . 55

Framework en eGouvernance . . . . 56

Activité 2 .4 – Etude de cas 1 : débat citoyen et vote des lois par le parlement . . 57 Détails de l’activité . . . . 57

Conclusion . . . . 59

Activité 2 .5 – Etude de cas 2 : Citoyen et transparence des élections en Afrique . 59 Détails de l’activité . . . . 59

Conclusion . . . . 60

Activité 2.6 – Etude de cas 3 Amélioration des recettes fiscales . . . . 61

Détails de l’activité . . . . 61

Conclusion . . . . 62

Résumé de l’unité . . . . 63

Unité 3. TIC et Agriculture 66

Introduction à l’unité . . . . 66

Objectifs de l’unité . . . . 66

Activités d’apprentissage . . . . 67

(7)

Conclusion . . . . 68

Activité 3 .2 Amélioration de la productivité agricole grâce aux TIC . . . . 69

Détails de l’activité 70 Rétroaction : . . . . 71

Activité 3 .3 – TIC pour l’accès des agriculteurs au marché et chaine de valeur . . 71 Détails de l’activité . . . . 73

Conclusion . . . . 73

Rétroaction : . . . . 73

Activité 3 .4 – Exemple de projets eAgriculture . . . . 73

Détails de l’activité . . . . 74

Conclusion . . . . 74

Activité 3 .5 – Etude de cas : Marché des semences et des récoltes . . . . 74

Activité 3 .6 – Etude de cas : Formation des petits et moyens exploitants . . . . 77

Détails de l’activité . . . . 78

Conclusion . . . . 80

Activité 3 .7 – Etude de cas : Lutte contre les agents nuisibles pour les récoltes . 80

Détails de l’activité . . . . 80

Conclusion . . . . 82

Détails de l’activité . . . . 83

Conclusion . . . . 85

Résumé de l’unité . . . . 85

Lectures et autres ressources . . . . 86

References: . . . . 86

Unité 4. TIC dans les services de santé : e-Santé(Télémedecine) 88

Introduction à l’unité . . . . 88

Objectifs de l’unité . . . . 88

Activités d’apprentissage . . . . 89

Activité 4 .1 – Acteurs et outils clés de Solution de l’e-Santé . . . . 89

(8)

Détails de l’activité . . . . 89

Termes clés . . . . 89

Conclusion . . . . 90

Activité 4 .2 Systèmes d’information de Santé . . . . 90

Détails de l’activité . . . . 91

Conclusion . . . . 91

Activité 4 .3 – Service de santé basé sur les technologies mobiles (mHealth) . . . 92

Détails de l’activité . . . . 92

Conclusion . . . . 93

Résumé de l’unité . . . . 93

Directives (100pts) . . . . 94

Système de notation . . . . 94

Lectures et autres ressources . . . . 94

Résumé du cours . . . . 96

Références du cours . . . . 97

(9)

Aperçu du cours

Bienvenue au cours TIC pour le développement

Ce cours présente l’utilisation des TIC pour les programmes de développement. Il concerne les débats et les bonnes pratiques autour de l’utilisation des Technologies de l’Information et de la communication (TIC) Technologie de l’Information et de la communication (TIC)de l’information et à la fois dans les pays du Sud et pays du Nord. Le module couvre plusieurs questions au sujet de l’utilisation potentielle et pratique des TIC pour résoudre sociétales / Pays défis. Il rend compte de l’impact que les TIC peuvent avoir dans la vie de la population des pays en voie de développement. Il est plus particulièrement destiné à introduire et développer les compétences nécessaires qui permettraient aux apprenants d’exploiter les potentiels des TIC sur les secteurs de la gouvernance, l’éducation, l’agriculture et la santé.

Prérequis

Les apprenants sont censés avoir suivi plusieurs cours d’informatique comme les bases de la programmation, la programmation avancée, des réseaux informatiques et réseaux mobiles.

Dans le cursus de l’UVA, il s’agit des cours suivants :

• Principes de la programmation

• La programmation structurée

• La programmation orientée objet

• Les applications mobiles

• Génie logiciel

• Gestion de projet informatique

• Fondements de technologies Web et la programmation internet

Matériaux

Les matériaux nécessaires pour compléter ce cours comprennent:

• Ordinateur connecté à Internet;

• Accès à un dictionnaire en ligne;

(10)

Objectifs du cours

À la fin de ce cours, l’étudiant devrait être en mesure de :

• Décrire le processus de développement socio-économique et le rôle de l’information et des TIC dans le processus de développement;

• Analyser les défis sociétaux où les outils TIC peuvent apporter des solutions technologiques;

• Analyser les enjeux de l’utilisation des TIC dans les secteurs clés que sont : la gouvernance, l’agriculture, la santé et l’éducation

• Proposer des solutions technologiques appropriés de manière à améliorer l’accès aux soins de santé, la gouvernance, l’éducation, l’agriculture et les services connexes;

Évaluation

Les évaluations formatives (vérification de progrès) sont inclus dans chaque unité.

Les évaluations sommatives (tests et travaux finaux) sont fournies à la fin de chaque module et traitent des connaissances et compétences du module.

Les évaluations sommatives sont gérées à la discrétion de l’établissement qui offre le cours. Le plan d’évaluation proposé est le suivant:

Unités

Unité 1 : Concept Fondamentaux des TIC au service du développement durable

Cette unité fournit le contexte pour le cours ICT4D en présentant les concepts fondamentaux que les apprenants doivent maîtriser pour utiliser les TIC pour relever les défis du

développement de notre époque.

Unité 2: TIC et gouvernance : e-Gouvernance

De nombreux gouvernements à travers le monde se tournent vers l’utilisation des technologies de l’information de la communication (TIC) pour permettre aux citoyens d’accéder aux

informations et services. Cette unité présente aux apprenants aux différentes notions d’e- gouvernement ainsi que les meilleures pratiques dans le domaine. Cette unité propose aussi des problématiques sur lesquelles les apprenants doivent proposer des solutions basées sur les TIC.

Unité 3: TIC et Agriculture

Accroître l’efficacité, la productivité et la durabilité des exploitations agricoles est un domaine où les TIC peuvent apporter une contribution significative. Cette unité présente l’agriculture assistée par les TIC qui signifie essentiellement l’amélioration du développement agricole et

(11)

Unité 4: TIC et Santé

Les TIC peuvent permettre d’accroître l’efficacité, l’efficacité et la durabilité des services de santé et du bien-être de la société. Cette unité présente le rôle que les TIC peuvent jouer dans le secteur de la santé. Il concerne essentiellement l’amélioration des prestations des soins de santé par l’intermédiaire de l’utilisation des TIC.

Titre évaluation Note Commentaires 1 Evaluation/Examen de fin de

module

(évaluation sommative)

40% Note sur 20 ou 100. Durée : au moins 3H00.

Cette évaluation peut être de préférence un projet pour évaluer les compétences en développement acquise.

2 Evaluation unité 1 (évaluations formatives)

15% Note sur 20 ou 100. Ils peuvent être des projets en ligne ou composés avec les évaluations données dans le cours.

3 Evaluation unité 2 (évaluations formatives

15% Note sur 20 ou 100. Ils peuvent être des projets en ligne ou composés avec les évaluations données dans le cours

4 Evaluation unité 3 (évaluations formatives)

15% Note sur 20 ou 100. Ils peuvent être des projets en ligne ou composés avec les évaluations données dans le cours

5 Evaluation unité 4 (évaluations formatives)

15% Note sur 20 ou 100. Ils peuvent être des projets en ligne ou composés avec les évaluations données dans le cours

Grille et barème de notation

Notes sur 100 Notes sur 20 Appréciation du résultat

90-100 18 ou Plus Excellent. Résultat largement

au-dessus de la moyenne des étudiants.

80-89 [16-18[ Résultat au-delà des attentes.

L’apprenant est allé au-delà des objectifs fixés par le cours

(12)

70-79 [14-16[ Résultat conforme à ce qui est attendu d’un étudiant moyen

60-69 [12-14[ Résultat acceptable mais

certains objectifs de cours n’ont pas été atteints.

50-59 [10-12[ Passage conditionnel. Les

objectifs ne sont que partiellement atteints. Des activités de remédiations sont nécessaires pour mieux assimiler les cours et acquérir les compétences.

49 ou moins Moins de 10 Echec. L’apprenant doit

reprendre le module.

Plan

Unité Sujets et Activités Durée estimée

Unité 1 : Concept

Fondamentaux des TIC au service du développement durable

Cette séance concerne le contenu de l’unité 1 du cours.

-Lecture du contenu de l’unité 1 par les apprenants - Lecture des ressources

obligatoires de l’unité 1 par les apprenants

- Les apprenants doivent faire les activités d’apprentissage de l’unité 1

30h00

(13)

Unité 2: TIC et gouvernance : e-Gouvernance

Cette séance concerne le contenu de l’unité 2 du cours.

- Lecture du contenu de l’unité 2 par les apprenants

- Lecture des ressources obligatoires de l’unité 2 par les apprenants

- Les apprenants doivent faire les activités d’apprentissage de l’unité 2

30h00

Unité 3: TIC et Agriculture Cette séance concerne le contenu de l’unité 3 du cours.

- Lecture du contenu de l’unité 3 par les apprenants

- Lecture des ressources obligatoires de l’unité 3 par les apprenants

- Les apprenants doivent faire les activités d’apprentissage de l’unité 3

30h00

Unité 4: TIC et Santé Cette séance concerne le contenu de l’unité 4 du cours.

- Lecture du contenu de l’unité 4 par les apprenants

- Lecture des ressources obligatoires de l’unité 4 par les apprenants

- Les apprenants doivent faire les activités d’apprentissage de l’unité 4

30h00

(14)

Lectures et autres ressources

Les lectures et autres ressources dans ce cours sont indiquées ci-dessous.

Unité 1

Lectures et autres ressources obligatoires:

• [PNUD, 2015] PNUD; Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2015 accessible à http://www.un.org/fr/millenniumgoals/reports/2015/pdf/

rapport_2015.pdf (consulté le 12/08/2015)

• [BM-PED, 2002] Banque Mondiale - Programme d’Education sur le Développement (PED) (2002) « Qu’est-ce que le développement » ? Chapitre 1 de l’ouvrage « Au Delà de la Croissance Économique » ; Accessible à http://www.worldbank.org/depweb/

french/beyond/global/chapter1.html (dernier accès le 09/06/2015)

• [BÉNICOURT, 2015] Emmanuelle BÉNICOURT, « DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, notion de », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 11 août 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/

developpement-economique-notion-de/

• [BESP, 2008] Pierre Beaudet, Jessica Schafer et Paul Haslam, Introduction au développement international, Approches, acteurs et enjeux, Sous la direction de University of Ottawa Press 2008 (https://muse.jhu.edu/books/9782760317895 ) Lectures et autres ressources optionnelles:

Les lectures suivantes permettent d’approfondir les concepts de cette unité

• [UNE, 1997] UNESCO, Rapport Mondial sur l’information 1997/1998, Troisième partie : Débats et tendances, Nick Moore, Chapitre 20. La société de l’information accessible à http://unesdoc.unesco.org/images/0010/001060/106033F.pdf (dernier accès le 27/08/2015)

• [WEBS, 2006] Frank Webster, Theories of the Information Society Third edition, Editeur Routledge, 2006. Accessible à http://cryptome.org/2013/01/aaron- swartz/Information-Society-Theories.pdf (consulté le 13/08/2015)

Unité 2

Lectures et autres ressources obligatoires:

• Aucune

Lectures et autres ressources optionnelles:

Les lectures suivantes permettent d’approfondir les concepts de cette unité

• [MAR 2013]Bevir, Mark (2013). Governance: A very short introduction. Oxford, UK:

(15)

• [WIK 2015]Governance, http://en.wikipedia.org/wiki/Governance, Date Accessed- May 2015.

• [EDPA 2015] Encylopedic Dictionary of Public Administration, http://www.

dictionnaire.enap.ca/dictionnaire/docs/definitions/definitions_anglais/public_

governance.pdf.

• [MARCOS, 1999 ] Marcos A., “Reinsurance as Governance: Governmental Risk Management Pools as a Case Study in the Governance Role Played by Reinsurance Institutions”, 21 Conn. Ins. L.J. 53, 68-70. IFAD INTERNATIONAL FUND FOR AGRICULTURAL DEVELOPMENT, Executive Board – Sixty-Seventh Session, http://

www.ifad.org/gbdocs/eb/67/e/EB-99-67-INF-4.pdf, Rome, 8-9 September 1999.

Date Accessed- May 2015.

Unité 3

Lectures et autres ressources obligatoires:

• [WBANK 2012a] ICT in Agriculture Sourcebook Connecting Smallholders to Knowledge, Networks, and Institutions : Module 1: Introduction: ICT in Agricultural Development, Banque Mondiale 2012 http://www.ictinagriculture.org/ictinag/

sites/ictinagriculture.org/files/final_Module1.pdf ou http://www.ictinagriculture.

org/sourcebook/module-1-introduction-ict-agricultural-development (dernier accès le 12/02/2016)

• [FAO 2012]Les TIC pour la collecte de données, le suivi et l’évaluation, Note de synthèse : « Les TIC pour la collecte de données, le suivi et l’évaluation »,

eAgriculture, http://www.fao.org/docrep/017/aq003f/aq003f.pdf (dernier accès le 12/02/2016)

• [WBANK 2012b]ICT in Agriculture Sourcebook Connecting Smallholders to Knowledge, Networks, and Institutions : Section 2: Enhancing Productivity on the Farm, Banque Mondiale 2012 https://www.ictinagriculture.org/sourcebook/

section-2-enhancing-productivity-farm (dernier accès le 12/02/2016)

• [RODRIG, 2015]Communication pour le développement, les médias communautaires et les TIC en faveur de l’agriculture familiale et du développement rural, Isabella Rodrig, e-agriculture 2015, http://e-agriculture.org/sites/default/files/uploads/

kb/2015/02/e-agriculture_policy_brief_-_comdev_-_french.pdf (dernier accès le 12/02/2016)

• [FAO 2012a]Utiliser les TIC pour permettre aux petits exploitants d’accéder aux systèmes d’innovation agricole, e-agriculture 2012, http://www.fao.org/

docrep/018/ar130f/ar130f.pdf (dernier accès le 12/02/2016)

• [WBANK 2012c]ICT in Agriculture Sourcebook Connecting Smallholders to Knowledge, Networks, and Institutions : Section 3: Accessing Markets and Value Chains, Banque Mondiale 2012 https://www.ictinagriculture.org/sourcebook/

section-3-accessing-markets-and-value-chains (dernier accès le 12/02/2016)

(16)

Lectures et autres ressources optionnelles:

Les lectures suivantes permettent d’approfondir les concepts de cette unité

• [Monty, 2012]Innovating Agribusiness, SWOT analysis of the African Agriculture, http://innovatingagribusiness.com/2012/04/06/swot-analysis-of-the-african- agriculture/, Date accessed- June 2015.

• [ROSINGER 2013] A situation analysis of the agriculture in Sub-Saharan Africa, http://

www.shabka.org/2013/06/16/a-situation-analysis-of-the-agriculture-in-sub- saharan-africa/, Shabaka 2013, Date accessed- June, 2015.

• [WBANK 2012d]Overview of ICT in Agriculture: Opportunities, Access, and Cross- Cutting Themes, https://www.ictinagriculture.org/sites/ictinagriculture.org/files/

final_Module1.pdf.

• [UNDP, 2012]Promoting ICT based agricultural knowledge management to increase production and productivity of smallholder farmers in Ethiopia, UNDP Ethiopia, NO.

3/2012.

Unité 4

Lectures et autres ressources obligatoires:

• [Beaumont, 2011]Types of Health Information Systems , Robin Beaumont,

Introduction to health Informatics, Types of Health Information Systems, 2011 (dernier accès le 12/02/2016)

• http://www.floppybunny.org/robin/web/virtualclassroom/chap12/s2/systems1.

pdf (accedé le 20/02/16)

• [PHIN, 2016]Health Information Systems (HIS), Pacific Health Information Network, http://www.phinnetwork.org/Resources/HIS.aspx

• Introduction to Health IT Systems, MOOCS, Chapitre 1, http://www.

healthinformaticsforum.com/courses/6-health-management-information- systems/unit-2-health-information-systems-overview (dernier accès le 12/02/2016)

• [PWC, 2013]L’émergence du mHealth :un levier de croissance, PWC http://www.

pwc.fr/assets/files/pdf/2013/07/pwc_emergence_du_health.pdf (dernier accès le 12/02/2016)

• [MHNG, 2013]Presentation on mHealth Basics: Introduction to Mobile Technology for Health https://www.mhealthworkinggroup.org/resources/presentation- mhealth-basics-introduction-mobile-technology-health (dernier accès le 12/02/2016)

• [TINNEFELD 2015a] Mobile Health in the EU (Part 1): Introduction to mHealth and Privacy Laws, DR. CHRISTIAN TINNEFELD AND DR. HENRIK HANSSEN, 2015 http://

www.hldataprotection.com/2015/07/articles/international-eu-privacy/mobile- health-in-the-eu-part-1-introduction-to-mhealth-and-privacy-laws/ (dernier accès le 12/02/2016)

(17)

• http://www.hldataprotection.com/2015/07/articles/international-eu-privacy/

mobile-health-in-the-eu-part-1-introduction-to-mhealth-and-privacy-laws/

• [TINNEFELD 2015b] Mobile Health in the EU (Part 2): Personal Data and Sensitive Information in mHealth Businesses, DR. CHRISTIAN TINNEFELD AND DR.

HENRIK HANSSEN , 2015 http://www.hldataprotection.com/2015/10/articles/

health-privacy-hipaa/mobile-health-in-the-eu-part-2-personal-data-and- sensitive-information-in-mhealth-businesses/ (dernier accès le 12/02/2016)

(18)

Unité 1. Concept Fondamentaux des TIC au service du

développement durable

Introduction à l’unité

Pour parler des TIC au service du développement ou TIC4D, il est nécessaire de comprendre un certain nombre de concepts tels que « Développement », « TIC ». Au-delà, le

développement étant lié à des facteurs internes comme externes, il est aussi nécessaire de connaitre les différents acteurs ainsi l’articulation du développement par les TIC. Cette unité a pour objectif de présenter ces éléments fondamentaux pour comprendre le thème de cette unité.

Objectifs de l’unité

À la fin de cette unité, vous devriez être capable de:

• Définir la notion du développement, lister les principaux acteurs

• Analyser les principaux outils utilisés pour mesurer le niveau de développement d’un pays

• Définir la société de l’information et son impact dans le développement

• Analyser comment les TIC peut être un facteur important de développement

TERMES CLÉS

Développement humain: Le développement humain est l’élargissement des libertés des personnes afin de leur permettre de vivre une vie longue, en bonne santé et créative ; de faire avancer les autres objectifs auxquels ils ont des raisons d’accorder de la valeur

Développement socio-économique: Le développement économique et social fait référence à l’ensemble des mutations positives (techniques, démographiques, sociales, sanitaires…) que peut connaître une zone géographique (monde, continent, pays, région…).

Développement durable: Le développement durable est un

développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

(19)

Société de l’information: La société de l’information désigne un état de la société dans lequel les technologies de l’information jouent un rôle fondamental. Elle est en général placée dans la continuité de la société industrielle.

Technologies de l’information et de la communication: Technologies de l’information et de la communication (TIC) (transcription de l’anglais information and communication technologies, ICT) est une expression, principalement utilisée dans le monde universitaire, pour désigner le domaine de la télématique, c’est-à-dire les techniques de l’informatique, de l’audiovisuel, des multimédias, d’Internet et des télécommunications qui permettent aux utilisateurs de communiquer, d’accéder aux sources d’information, de stocker, de manipuler, de produire et de transmettre l’information sous toutes les formes : texte, musique, son, image, vidéo et interface graphique interactive (IHM)

Activités d’apprentissage

Activité 1.1 – Développement économique, Développement humain, Développement durable

Introduction

Cette activité a pour objectif de vous amener à répondre aux questions suivantes :

• Qu’est-ce que le développement ?

• Quels en sont les principaux acteurs ?

• Comment évalue-t-on le développement ?

Définition

Comme beaucoup d’autres concepts, il est difficile de trouver une définition du développement qui convienne à tout le monde. Toutefois, dans son sens général en français, le terme développement comporte l’idée d’un progrès ou d’une mutation positive. Du point de vue des états le développement est « le processus par lequel un pays devient capable d’accroître sa richesse de façon durable et autonome, et de la répartir équitablement entre les individus » [FRIBOULET, 2015]. Cette définition renferme la réalité qui consiste à fournir une capacité à fournir une nourriture suffisante à la population, offrir une éducation à la majorité de la population et permettre aux populations de se soigner.

D’une manière générale, le développement renvoie entre autres, à l’industrialisation, la croissance, l’accroissement du niveau général d’éducation, l’allongement de la durée de vie, l’augmentation du revenu par tête, ou encore, une répartition plus égalitaire des revenus [BÉNICOURT, 2015]. Ici l’industrialisation a été longtemps vue comme la seule voie valable du développement car elle a permis aux pays de l’Europe et d’Amérique du Nord de se

(20)

développer. Le sous-développement qui est le terme opposé, n’est pas réduit à un retard par rapport à l’industrialisation mais une situation où les besoins fondamentaux de l’être humain (alimentation, santé, éducation) ne sont pas satisfaits [BÉNICOURT, 2015].

Acteurs du développement

Depuis la deuxième guerre mondiale, pour les pays du sud le développement est une question qui est gérée aussi bien au niveau nationale et bien plus au niveau internationale dans un monde globalisé. Dans les pays en voie de développement ou sous-développés, les acteurs internes sont principalement l’état et la société civile et le secteur privée [BESP, 2008].

Dans ce triptyque, sans que cela ne soit exclusif, l’état est le moteur des politiques favorisant le développement économique et l’organisation d’un environnement du bon vivre. Le secteur économique génère les richesses et la classe moyenne permettant à l’état d’atteindre ses objectifs et la société civile joue le rôle de contrôle des espaces de vies (injustice, vivre ensemble).

La société civile est composée de l’ensemble des citoyens qui s’organisent pour être des acteurs de la vie sociale et intervenir dans les décisions de l’état. Le Livre Blanc de la gouvernance de l’Union européenne donne cette définition : « La société civile regroupe notamment les organisations syndicales et patronales (les « partenaires sociaux

»), les organisations non gouvernementales (ONG), les associations professionnelles, les organisations caritatives, les organisations de base, les organisations qui impliquent les citoyens dans la vie locale et municipale, avec une contribution spécifique des Églises et communautés religieuses » [UE, 2001]. La plus part des individus qui veulent participer au développement de leur pays se font dans le cadre du volontariat.

A côté des acteurs internes, il y a les acteurs externes pour lesquels l’ONU, les institutions financières internationales (la banque mondiale et FMI), les banques sous régionales, les agences nationales et régionales de de développement etc. sont les plus marquants. La plus part des institutions de l’ONU sont spécialisées de prêt ou de loin au développement en se basant sur le postulat que «la paix et la sécurité internationales durables ne sont possibles que si le développement économique et social est assuré, est à la base même des actions de l’ONU. » [LADOCFR, 2012]. Parmi ces institutions nous avons :

• La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture),

• L’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel),

• L’OIT (Organisation internationale du travail),

• L’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture)

• Le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et

• La CNUCED (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement).

(21)

la reconstruction et le développement par des prêts à long terme » pour le second. Les ressources du FMI sont essentiellement constituées par la mise en commun des devises des États membres alors que la Banque mondiale recourt à des emprunts [LADOCFR, 2012].

Parallèlement aux institutions financières internationales, des banques régionales de

développement assurant des prêts à long terme et assistance technique ont été mises en place dans les différentes régions du monde, notamment la Banque africaine de développement , la Banque interaméricaine de développement et la Banque asiatique de développement (Figure 1).Aussi, la plus part des pays développées ont des agences de développement nationales

comme l’AFD (agence française de développement), l’USAID pour les Etats Unis d’Amérique, JICA (Agence Japonaise de coopération Internationale) pour le Japon. Enfin, il y a beaucoup

d’acteurs non moins importants que sont les ONG comme OXFAM qui parfois assurent un certain nombre de services lorsque l’état est défaillant.

Figure 1 Macro-Acteurs du développement d’un pays en voie de développement

Différents types de développement

Dans le contexte des pays, régions et continents la question du développement pour être assimilé à d’autres termes apparentés (chronologiquement) (Figure 2) :

• Développement économique

• Développement humain (ou développement économique et social)

• Développement durable

Figure 2 Dimensions de la vision moderne du développement

(22)

La différence entre ces dimensions réside essentiellement sur les indicateurs utilisés pour évaluer le développement.

Le développement économique fait référence à la création de richesses dans une zone géographique. Ce type de développement est évalué principalement avec deux indicateurs (Figure 3, Figure 4) : Le PIB (Produit Intérieur Brut) et le RNB (Revenu Intérieur Brut). Le PIB est l’indicateur économique principal de mesure de la production économique réalisée à l’intérieur d’un pays donné. Il vise à quantifier — pour un pays et une année donnés — la valeur totale de la « production de richesse » effectuée par les agents économiques résidant à l’intérieur de ce territoire (ménages, entreprises, administrations publiques). Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation du PIB d’une période à l’autre est censée mesurer son taux de croissance économique . Le RNB (anciennement le PNB), quant à lui, est le revenu national brut, converti en dollars américains au moyen de la méthode Atlas de la Banque mondiale. Le RNB prend en compte les flux entrants et sortants et représente la quantité de richesse qui reste effectivement dans le pays.

Figure 3 Relation entre le PIB et le RNB

Figure 4 Carte des PIB en 2014 (source http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/

NY.GDP.MKTP.CD/countries/)

(23)

inégalités dans la répartition des richesses d’un pays. En effet, il est possible d’avoir deux pays avec des PIB/RNB très avoisinante mais dans lequel la qualité de vie est très différente de l’un à l’autre. Aussi, ni le PIB, ni le PNB ne reflètent les disparités dans la répartition des ressources.

La vision économique du développement prend seulement en compte les aspects macro- économiques, on suppose que plus un pays génère de la richesse plus sa population sera dans un bien être confortable. D’un autre côté, la recherche perpétuelle de croissance économique pose le problème de la durabilité car elle détruit l’environnement à très court terme.

Ainsi, Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a introduit dans les années 1990 le concept de développement humain qui pour indicateur principal l’indice de développement humain. Le rapport 2014 de l’indice de développement le défini comme suit : Le développement humain est l’élargissement des libertés des personnes afin de leur

permettre de vivre une vie longue, en bonne santé et créative ; de faire avancer les autres objectifs auxquels ils ont des raisons d’accorder de la valeur ; et de jouer un rôle actif dans le façonnage de l’équité et de la soutenabilité du développement sur une planète partagée. Les gens sont tout à fois les bénéficiaires et la force motrice du développement humain, en tant qu’individus et en tant que groupes. [PNUD, 2010]

L’objectif du développement n’est pas ici considéré comme seulement un accroissement d’une richesse nationale mais de manière générale l’amélioration du bien-être de la majorité de la population, la garantie de leur liberté et le renforcement de leur sécurité économique ([BM-PED, 2002]; [PNUD, 2010]). Cette vision n’est pas en concurrence ou contradiction avec le développement économique car elle considère toujours le développement économique comme source de moyens pour états afin de mieux prendre en charge les problèmes de pauvreté et sociaux. La preuve est explicite dans le rapport IDH de 1996 « Le développement humain est une fin dont la croissance économique est le moyen » [PNUD, 2010]. Le

développement humain est donc le développement économique et social qui fait référence à l’ensemble des mutations positives (techniques, démographiques, sociales, sanitaires…) que peut connaître une zone géographique (monde, continent, pays, région…) La Figure 5résume la relation entre la croissance économique et le développement humain.

Figure 5 Relation entre croissance économique et développement humain [BM, 2002]

(24)

Les conditions propices à un développement sont liées à la santé des populations, les services d’éducation, les possibilités d’emploi et la protection de l’emploi. Ces conditions sont des services de bases fournis par l’état dans la plus part des pays car les richesses des populations ne leur permettent pas de supporter les coûts de tels services. D’un autre côté, ces services améliorant les conditions de vie et de production des populations leur permettent de produire de la croissance économique. Ceci car une population éduquée et en bonne santé dans sa majorité peut s’attaquer plus facilement à la génération de ressources. Nous avons ainsi une dépendance cyclique positive entre le développement économique et humain.

L’indice de développement humain qui permet de comparer les pays du monde est, publié depuis 1990 dans un rapport dédié du PNUD. Le dernier rapport qui date de 2014 [PNUD, 2014] nous apprend que le Norvège est le pays où il y a la meilleur qualité de vie alors que le Niger est le dernier du classement. Dans la catégorie des pays à faible développement humain on ne retrouve que des pays africains.

Figure 6 Evolution de l’indice de développement humain de 1990 à 2013

La recherche effrénée du développement économique et humain a montré à la fin du 20ème siècle ses limites dont la première manifestation connue du grand public a été la réduction de la couche d’ozone . La production dépend principalement de l’exploitation des ressources de la nature comme les forêts (bois, déboisement pour les besoins de l’agriculture), l’eau (pour l’agriculture et l’énergie). Tant que la vitesse de consommation des richesses est inférieure à la vitesse de régénération de la nature il n y a pas de risque. Mais lorsque les richesses de la nature disparaissent à vue d’œil à cause de la surexploitation, il y a un risque de disparition des animaux qui dépendent de ces ressources, des difficultés de subsistance pour les générations à venir ou bien une extinction de l’être humain dans un avenir non lointain.

Le développement durable (anglais : sustainable development) est une conception du bien commun développée depuis la fin du XXe siècle. Considérée à l’échelle de la planète, cette notion vise à prendre en compte, outre l’économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux de long terme. Selon la définition donnée dans le rapport Brundtland en 1987, le développement durable est un développement qui répond aux

(25)

Selon Wikipédia, dans la typologie la plus courante, les pays en développement ou pays du Sud sont des pays moins développés économiquement que les pays du Nord ou pays développés (économiquement). L’expression remplace des dénominations antérieures, jugées inadéquates, obsolètes ou incorrectes : les pays du tiers monde, les pays sous-développés.

Elle s’est substituée à « pays en voie de développement ».

Les disparités sont tant au niveau national qu’au niveau international réduisant la marge de manœuvre des états. La Figure 7montre entre autre que 20% des populations les plus riches possèdent plus de 80% des richesses du monde alors que depuis plusieurs années la richesse mondiale augmente.

Figure 8 Répartition des richesses mondiales entre pauvres et riches (source PNUE, Réduction de la pauvreté, 2012)

Encore plus grave, on estime qu’en 2016 1% de la population la plus riche concentrera plus de richesse que le 99% des personnes restantes du monde [OXFAM, 2015].

(26)

Figure 9 Nombre de milliardaires requis pour cumuler autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population (source OXFAM)

Conclusion

Dans cette activité nous présentons les différentes facettes du développement ainsi que les acteurs. Nous présentons ensuite les objectifs milleniums du développement qui sont un concept clé du développement en général au 21eme siècle. Cette activité permet donc une d’avoir une bonne compréhension du développement que les TIC doivent susciter.

Questions (30mns / 10pts):

1. Expliquez pourquoi le développement économique n’est pas suffisant pour évaluer le niveau de vie d’un pays

2. Définissez le développement humain ?

3. Listez les conditions du développement humain ?

4. Expliquez quelle est la relation entre le développement humain et le développement économique

5. Montrez l’importance de l’éducation dans le développement de l’agriculture en évaluant le pourcentage de récoltes perdues à cause du manque de conservation dans les pays africain. Comparez ces données avec les besoins des pays africains dans ces produits

6. Expliquez en quelques lignes la notion de développement économique 7. Comparez le PIB et le RNB comme instrument de mesure de la richesse 8. En cherchant sur le site Internet de la banque mondiale dites quels

9. Explorez la base de données de la banque mondiale et dites quels sont les dix pays africains les plus développés économiquement (http://wdi.worldbank.org/table/1.1).

Le PIB et le RNB sont les indicateurs à utiliser.

10. Expliquez la notion de développement durable

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11. Cherchez dans votre pays deux ressources naturelles qui sont en train de disparaitre ou qui ont disparu. Essayez d’identifier les causes liées à l’homme et ses activités.

Quelles sont les solutions envisagées pour le même phénomène dans votre pays ou dans un autre ?

12. Faites une recherche sur le Web et dites quels 13. Quels sont les aspects liés à la pollution ? 14. Quels sont les indicateurs qui sont

15. Quels sont les pays qui ont un plus d’impact négatif sur l’environnement ? Exercice 1 (30mns / 10pts)::

Faites un tableau comparatif de synthèse des différents types de développement.

Développement Indicateurs de mesure

Objectifs visés Acteurs Interne/

Externe Economique

Economique et Sociale

Durable

Exercice 2 : Rôle de la société civile dans le développement (1h00 / 10pts):

Lisez le document [UE, 1999] accessible à http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/

PDF/?uri=CELEX:51999IE0851&from=FR . (9 pages à lire)

• Essayer de proposer une définition de ce qu’est la société civile

• Discutez du rôle de la société civile dans le développement intérieur du pays.

Exercice 3 : Acteurs Interne du développement et vous (1h00 / 10pts):

Remplissez le tableau suivant en vous positionnant dans ce tableau. Imaginez le rôle que vous pouvez jouer dans cette cartographie des acteurs.

Acteurs du développement Rôle dans le développement

Exemples d’actions menés et moyens utilisées

Etat

Secteur Privé Société civile

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Exercice 4 : 1h00 / 10pts

Chaque rapport sur l’indice de développement humain traite une thématique actuelle de développement.

En regardant les données traités par ce rapport depuis 1990 dégagez une vision générale de l’évolution des problèmes de développement et faites le parallélisme avec les problèmes des états Africains.

Exercice 5 : 1h00 / 10pts

En vous aidant de l’annexe du rapport sur l’indice de développement humain de 2014 [PNUD, 2014], expliquez brièvement quels sont les éléments clés utilisés pour mesurer l’évolution des éléments de développement humain suivant :

• Les inégalités (économique, genre, …)

• La pauvreté

• La santé

• L’éducation

• La gestion des ressources naturelles et de l’environnement

• Les compétences sociales

• La sécurité des personnes et des biens

• La perception du bien être

Exercice 6 : 1h00 / 10pts

En vous aidant de l’annexe du rapport sur l’indice de développement humain de 2014 [PNUD, 2014], listez les dix pays africains les mieux classés. Recherchez et discutez des facteurs économiques, sociaux, environnementaux qui leur permettent d’avoir un aussi bon classement.

Exercice 7 : 1h00 / 10pts

En vous aidant de l’annexe du rapport sur l’indice de développement humain de 2014 [PNUD, 2014], listez les cinq pays africains les mieux classés et dans le monde.

Recherchez et discutez des facteurs économiques, sociaux, environnementaux qui bloquent une évolution positive du niveau de développement de ces pays.

Pays Facteurs économiques

Facteurs sociaux Facteurs

environnementaux

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Rétroaction :

• L’ensemble des réponses aux questions sont dans le texte présenté.

• Pour les exercices l’essentiel est d’avoir une compréhension synthétique d’éléments présentés et à rechercher

Références

• [BM-PED, 2002] Banque Mondiale - Programme d’Education sur le Développement (PED) (2002) « Qu’est-ce que le développement » ? Chapitre 1 de l’ouvrage « Au Delà de la Croissance Économique » ; Accessible à http://www.worldbank.org/depweb/

french/beyond/global/chapter1.html (dernier accès le 09/06/2015)

• [BÉNICOURT, 2015] Emmanuelle BÉNICOURT, « DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, notion de », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 11 août 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/developpement-economique-notion-de/

• [BESP, 2008] Pierre Beaudet, Jessica Schafer et Paul Haslam, Introduction au développement international, Approches, acteurs et enjeux, Sous la direction de University of Ottawa Press 2008 (https://muse.jhu.edu/books/9782760317895 )

• [FRIBOULET, 2015] Jean-Jacques FRIBOULET, « DÉVELOPPEMENT

ÉCONOMIQUE ET SOCIAL - Histoire », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 11 août 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/

developpement-economique-et-social-histoire/

• [LADOCFR, 2012] Dossier du site La documentation française, Banque mondiale, FMI et développement, Les organisations internationales pour le développement 2012, consulté le 12/08/2015 http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/

d000104-banque-mondiale-fmi-et-developpement

• [OXFAM, 2015] RAPPORT THEMATIQUE D’OXFAM, INSATIABLE RICHESSE :

TOUJOURS PLUS POUR CEUX QUI ONT DÉJÀ TOUT, Janvier 2015 disponible à http://

www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_

insatiable_richesse_0.pdf , consulté le 11 aout 2015

• [PNUD, 2010] Résumé Rapport sur le développement humain 2010, accessible à http://

hdr.undp.org/sites/default/files/hdr_2010_fr_summary.pdf (dernier accès le 09/06/2015)

• [PNUD, 2014] Rapport sur le développement humain 2014, Pérenniser le progrès humain : réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience, PNUD 2014 accessible à http://www.undp.org/content/dam/undp/library/corporate/HDR/2014HDR/

HDR-2014-French.pdf (consulté le 12/08/2015)

• [UE, 1999] Union Européenne, Avis du Comité économique et social sur «Le rôle et la contribution de la société civile organisée dans la construction européenne» OJ C 329, 17.11.1999, p. 30 (accessible à http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/

PDF/?uri=CELEX:51999IE0851&from=FR ) (dernier accès le 26/08/2015)

(30)

• [UE, 2001] Union Européenne, Gouvernance européenne - Un livre blanc /* COM/2001/0428 final */ Journal officiel n° 287 du 12/10/2001 p. 0001 - 0029 accessible à http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/

PDF/?uri=CELEX:52001DC0428&from=FR (dernier accès le 26/08/2015)

Activité 1.2 – Le défi du développement : les OMD

Introduction

En 2015, il serait assez incompréhensible de traiter de la question du développement sans parler des objectifs du millénaire pour le développement. Dans cette activité vous apprendrez à répondre aux questions :

• Que sont les objectifs du millénaire pour le développement ?

• Quels sont les indicateurs utilisés pour mesurer les avancements ?

Généralités

L’une des difficultés dans le domaine du développement est l’élaboration des d’objectifs de prioritaires à atteindre et de politiques à mettre en œuvre pour assurer un développement durable pour une grande majorité de la population mondiale. La difficulté réside au fait qu’il y a de grandes disparités entre les pays développés et les pays en voie de développement et donc les besoins ne sont pas les mêmes. Pour cibler les questions centrales du développement, la PNUD a proposé une approche par objectif appelés Objectif Millénaire du Développement.

Ces objectifs au nombre de huit visent à orienter les politiques de développement des états, surtout des pays en voie de développement tels que les pays africains.

(31)

Objectif 1

La pauvreté de la population d’un pays est presque toujours exprimée en revenu moyen par habitant. Toutefois, pour mesurer la répartition de la richesse nationale, cette pauvreté dans cet objectif est exprimée en valeur absolue du nombre de personne vivant avec moins de $1 par jour. Le sous objectif 1.A consiste à réduire de moitié entre 1990 et 2015 la proportion de personne vivant avec moins de $1 par jour. Selon le rapport de 2013, cette cible OMD a été atteinte, mais 1,2 milliard de personnes continuent de vivre dans l’extrême pauvreté [PNUD, 2013]. Par contre cet objectif n’est pas uniformément atteint surtout en Afrique où le nombre de personnes vivant avec moins $1,25 par jour n’est passé que de 56% à 48% entre 1990 et 2010. Sur la même période des régions comme l’Asie sont passées de 51% à 30%.

La pauvreté étant aussi liée à l’accès à un emploi, le sous-objectif 1.B est d’assurer le plein- emploi et la possibilité pour chacun, y compris les femmes et les jeunes, de trouver un travail décent et productif. En Afrique, la question de la pauvreté est quasiment au centre de tous les problèmes : conflits armés, développement, santé, migrations... Créer des secteurs pour absorber les jeunes de ce continent et leur offrir un avenir accept

Figure 10 Cibles de l’objectif 1 Objectif 2

Avoir une population éduquée, dans le monde actuel, est en elle-même une valeur économique pour un pays. Quel que soit l’ingéniosité d’une politique de développement et économique, le modèle qui consiste à importer des compétences extérieur a beaucoup échoué dans le passé à développer des populations autochtones. L’Objectif 2 fait de l’éducation primaire pour tous, une priorité même si c’est un objectif loin de ce qu’il faudrait en matière d’éducation. D’après le rapport 2013, le monde n’atteindra pas cet objectif. Un enfant sur quatre fréquentant l’école primaire quittera probablement celle-ci avant d’atteindre la dernière année du primaire. Là aussi, le contenant africain est celui qui a le plus de progrès

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à faire. Plus de la moitié de ces enfants non scolarisés vivent en Afrique subsaharienne. Au plan mondial, 123 millions de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) n’ont pas les compétences de base en lecture et en écriture; 61 % d’entre eux sont des jeunes femmes. Au sein même de la question de l’accès au développement, il y a des inégalités entre continent, générations et sexes (Figure 11).

Figure 11 Taux net ajusté de scolarisation dans le primaire*, en 1990, 2000 Objectif 3

Dans beaucoup de pays, surtout en Afrique, les femmes sont des acteurs très importants pour ne pas dire les moteurs de système social alors qu’elles sont paradoxalement défavorisées dans l’accès à l’enseignement, les postes de décision ou aux financements pour entreprendre. Ces inégalités ne sont pas propres aux pays en voie de développement mais y sont très prononcés.

L’objectif 3 des OMD consiste en la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Le but est d’éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire d’ici à 2015 si possible, et à tous les niveaux de l’enseignement en 2015. Le rapport de 2013 constate que l’égalité des sexes est encore plus près d’être réalisée au niveau de l’enseignement primaire; cependant seulement 2 pays sur 130 ont atteint cette cible à tous les niveaux d’éducation. Aussi, au 31 janvier 2013, la représentation parlementaire moyenne des femmes était un peu au-dessus de 20 % dans le monde.

Objectif 4

L’objectif 4 est de réduire la mortalité des enfants. La cible est de réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Le rapport de 2013 toujours constate que les décès d’enfants sont de plus en plus concentrés dans les régions les plus pauvres.

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Figure 12 Nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans, par région, Objectif 5

L’objectif 5 est de réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.

En 2005, une femme mourait chaque minute de complications liées à la gestation et à la naissance, soit plus de 500 000 décès par an, dont 99 % dans des pays en voie de développement. En Afrique sub-saharienne, 1 femme sur 22 risque de connaître ces complications, contre 1 sur 7 300 dans les pays développés. Les extrêmes vont de 1 cas de complication sur 7 au Niger contre 1 pour 17 400 en Suède. Chaque année, 1 million d’enfants deviennent ainsi orphelins de mère, ce qui multiplie par 10 leur risque de mourir prématurément [Wikipédia citant PNUD, 2008]. En 2013, plus de 510 femmes sur 100.000 naissances meurent en accouchant en Afrique subsaharienne contre une moyenne de 230 dans les pays en voie de développement et 26 dans les pays développés [PNUD, 2015]. Le rapport de 2015 précise que « Dans les régions en développement, seulement 56 % des naissances dans les zones rurales sont assistées par un personnel soignant qualifié, contre 87 % dans les zones urbaines. » ce qui montre qu’il y a beaucoup d’inégalités dans l’accès aux soins.

Figure 13 Proportion d’accouchements assistés par un personnel soignant qualifié dans les zones rurales et urbaines, 2010-2014 (pourcentage) (source [PNUD,2015]

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Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont joué un rôle de catalyseur pour la promotion des actions menées par les gouvernements, la société civile et le secteur privé en vue de faire progresser le développement. Ils ont induit des effets à la fois directs, notamment par la mobilisation de l’aide en faveur du développement social, et indirects, grâce aux efforts de sensibilisation et de suivi déployés au plan mondial à l’appui des indicateurs clés mis au point pour mesurer les avancées enregistrées dans les domaines de l’éducation, la santé et l’égalité des sexes.

Objectif 6

L’objectif 6 vise, à enrayer la propagation du SIDA et combattre les maladies qui tuent beaucoup de personnes en dans les pays en voie de développement. Chaque jour, près de 7 500 personnes sont contaminés par le VIH et 5 500 meurent du SIDA. En 2007, 33 millions de personnes vivaient avec le VIH/SIDA, un chiffre en hausse depuis 2001, et qui concernent avant tout l’Afrique subsaharienne. Le paludisme (aussi appelé la malaria) tue plus d’un million de personnes par an, dont 80 % sont des enfants de moins de 10 ans vivant en Afrique du Sud [Wikipédia citant PNUD, 2008]. Les nouvelles infections par le VIH ont baissé d’environ 40

% entre 2000 et 2013, passant selon les estimations de 3,5 à 2,1 millions de cas. En Afrique subsaharienne, en 2014, moins de 40 % des jeunes de 15 à 24 ans avaient une connaissance précise et approfondie du VIH. Grâce au développement de la lutte contre le paludisme, plus de 6,2 millions de décès ont été évités entre 2000 et 2015, principalement chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne. La prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose ont sauvé environ 37 millions de vies entre 2000 et 2013.

t

Figure 14 Estimation de l’évolution du taux d’incidence du paludisme (cas pour 1 000 personnes à risque) et du taux de mortalité paludéenne (décès pour 100 000 personnes à

(35)

Objectif 7

L’objectif 7 vise à intégrer les principes du développement durable dans les politiques et programmes nationaux et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales. Cet objectif comporte plusieurs sous objectifs :

• Intégrer les principes du développement durable dans les politiques et les programmes nationaux et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources naturelles.

• Réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson salubre et à des services d’assainissement de base.

• Réduire la perte de biodiversité et atteindre en 2010 une diminution importante du taux de perte de biodiversité.

• Parvenir à améliorer sensiblement, d’ici 2020, la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis.

• Avec les actions entremises, La couche d’ozone devrait être reconstituée avant le milieu du siècle, grâce aux efforts mondiaux concertés pour éliminer les substances appauvrissant la couche d’ozone.

Figure 15 Consommation de substances appauvrissant la couche

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Objectif 8

Enfin, l’objectif 8 est de mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Les cibles de cet objectif sont les suivants :

• Répondre aux besoins particuliers des pays les moins avancés, des pays en développement sans littoral et des petits États insulaires en développement.

• Poursuivre la mise en place d’un système commercial et financier multilatéral ouvert, réglementé, prévisible et non discriminatoire.

• Traiter globalement le problème de la dette des pays en développement

• En coopération avec le secteur privé, faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier des technologies de l’information et de la communication, soient accordé à tous.

Conclusion

Cette section a présenté en détail les OMD à travers leur motivation ainsi que les différents secteurs concernés. Ces secteurs ciblent principalement les secteurs clés du développement que les TIC doivent améliorer.

Questions : (10mn / 10pts)

1. Qu’est ce qui a motivé les OMD ?

2. Quelle est l’institution qui a lancé les OMD ? 3. Combiens d’objectifs ont été définis ?

4. Est-ce qu’il y a parmi ces objectifs certains qui ne sont plus d’actualité ?

Exercice 1 : Situation de l’Afrique dans les OMD(30mn / 10pts)

Lisez les rapports sur les résultats des OMD de 2014 ([PNUD, 2014] dans les références) et situez l’Afrique par rapport au monde dans l’atteinte des objectifs.

Exercice 2 : Problèmes de développement en Afrique (1h30mn / 30pts) En vous aidant des rapports sur les OMD 2008, 2014 et 2015.

1. identifiez les causes les plus rependues de la faim et de la pauvreté en Afrique.

2. Faites un petit essai permettant d’identifier à partir de cela défis du développement de l’Afrique ? Lesquels de ces problèmes sont liées à l’accès à l’information ou à la technologie ?

3. Comparez les résultats des 5 pays africains qui ont les moins bons résultats et identifiez ce qu’ils ont en commun.

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Exercice 3 : Applications Informatiques pour les OMD (2h00mn / 50pts)?

Imaginez une application informatique pour améliorer les résultats de cet objectif spécifiquement en Afrique.

OMD Exemple d’application

informatique pour les résoudre

Population ciblée, Impact souhaité

Objectif 1 Objectif 2 Objectif 3 Objectif 4 Objectif 5 Objectif 6 Objectif 7 Objectif 8

Rétroaction

• L’ensemble des réponses aux questions sont dans le texte présenté.

• Pour les exercices l’essentiel est d’avoir une compréhension synthétique d’éléments présentés et à rechercher

Références

• [PNUD, 2008] PNUD, Objectifs du Millénaire pour le développement, rapport 2008 accessible à http://www.un.org/fr/millenniumgoals/pdf/mdg2008.pdf (consulté le 12/08/2015)

• [PNUD, 2015] PNUD; Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2015 accessible à http://www.un.org/fr/millenniumgoals/reports/2015/pdf/

rapport_2015.pdf (consulté le 12/08/2015)

• [PNUD, 2014] PNUD; Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014 accessible http://www.un.org/fr/millenniumgoals/reports/2014/pdf/MDG_

report2014_FR.pdf (consulté le 12/08/2015)

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Activité 1.3 - TIC et Société de l’information

Introduction

Il est aujourd’hui très facile d’expliquer à la plus part des habitants du monde que l’usage des TIC a modifié nos vies en moins de temps que l’écriture et l’agriculture ne l’a fait. Mais il est

moins évident de donner une définition des TIC tellement ses limites n’arrêtent de grandir.

TIC et société de l’information

Le terme TIC a parfois des contours un peu dans le sens où ce qu’il englobe ne cessent de s’élargir. Les technologies de l’information et de la communication correspondent à toutes les technologies basées sur des systèmes l’électroniques pour créer, stocker et diffusion de l’information. Ces technologies sont aussi variées que équipements utilisateurs (ordinateurs, tablettes, smartphones, montres connectées, imprimante, télévision intelligent), les

applications informatiques (Email, Réseaux sociaux, …), les réseaux de télécommunications (Cellulaire, ADSL, Téléphonie, …), les réseaux informatiques comme l’Internet, les systèmes de traitement et de transmission audio-visuels, les systèmes gestion automatique de building, les systèmes de contrôles à distance… Si on accepte que les éléments dans cette liste soient couverts par le terme TIC, il sera facile de se rendre compte que techniquement, le terme TIC n’est qu’un autre nom de la convergence entre les domaines technologiques que sont : l’informatique en tant qu’industrie du logiciel et de contrôle des équipements programmables, l’électronique en tant que fournisseur d’équipements et les télécommunications en tant que fournisseur de moyens de communications des éléments informatiques.

Figure 16 Domaines techniques des TIC

L’une des technologies les plus utilisées actuellement est Internet, surtout son service World Wide Web. Aujourd’hui, les TIC ont complétement changé le mode de vie des êtres humains.

Leurs évolutions/innovations récentes semblent mener dans un sens : faciliter l’accès à

l’information et l’utilisation des TIC pour le développement socio-économique. Nous sommes dans l’ère de la société de l’information [WEBS, 2006] [ESH, 2010]. Dans le dernier cas les TIC, au-delà du domaine technique, représentent aussi bien un secteur économique source de développement étant associés très souvent aux opérateurs de télécommunications fournissant les services de données mais aussi ils représentent une manifestation du développement

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des sources d’information où les personnes qui s’expriment sont sélectionnées sur le volet et les auditeurs, téléspectateurs et lecteurs sont des consommateurs passifs. Si un citoyen veut s’exprimer pour être entendu d’un auditoire très large, il doit passer par différents filtres pour accéder à ces média. Internet a changé ce rapport permettant à n’importe quel citoyen de travailler de prendre la parole en publique mais aussi dispose d’un large choix de sources d’information et interagir avec d’autres concitoyens d’autres pays.

Société de l’information

Les sociétés de l’information possèdent trois caractéristiques principales. En premier lieu, l’information y est utilisée comme une ressource économique. Les entreprises recourent davantage à l’information pour accroître leur efficacité, leur compétitivité, stimuler l’innovation et obtenir de meilleurs résultats, souvent en améliorant la qualité des biens et des services qu’elles produisent. Une autre tendance favorise par ailleurs le développement d’entreprises qui consomment davantage d’informations. Étant à plus forte valeur ajoutée, elles profitent donc à l’économie générale d’un pays.

Deuxièmement, on y distingue une plus grande utilisation de l’information par le grand public.

Les gens recourent plus intensivement à l’information dans leurs activités de consommateurs, que ce soit pour faire un choix avisé entre différents produits, connaître leurs droits aux services publics ou mieux prendre leur vie en main. Ils utilisent également l’information en tant que citoyens, afin d’exercer leurs droits et responsabilités civiques. De plus, les systèmes informatiques qui s’y développent vont ouvrir plus largement l’accès à l’éducation et à la culture.

Troisièmement, l’économie de ces sociétés voit se développer un secteur de l’information ayant pour fonction de répondre à la demande générale de moyens et de services d’information. Une part importante de ce secteur a trait à l’infrastructure technologique, à savoir les réseaux de télécommunications et d’ordinateurs. Cela étant, on convient

actuellement qu’il est également nécessaire de développer l’industrie créatrice de l’information circulant dans les réseaux, c’est-à-dire les fournisseurs de contenu informationnel. Dans la quasi-totalité des sociétés de l’information, le secteur de l’information croît beaucoup plus vite que l’ensemble de l’économie. D’après l’Union Internationale des télécommunications (UIT), le secteur de l’information, tous pays confondus, a augmenté de plus de 5 % en 1994, tandis que l’ensemble de l’économie n’enregistrait qu’une hausse de moins de 3 %.

Secteur des TIC

Les secteurs clés du développement : l’économie, l’éduction, l’innovation, et la culture sont devenus tellement dépendant des aussi sont dépendants de l’information qu’il est difficile d’imaginer une société sans les TIC.

Les TIC sur le plan économique sont l’un des secteurs les plus actifs dans le monde moderne.

Historiquement, le premier secteur d’activité qui a beaucoup aidé l’économie à se développé a été le secteur primaire (production des matières premières par l’agriculture, l’exploitation mines, …). Puis, le secteur secondaire a pris le relai après la révolution industrielle avec l’industrie manufacturière qui continue d’occuper une place prépondérante dans les

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pour devenir le principal fournisseur de richesses. Les TIC en tant que secteur de l’économie couvrent aussi bien le secteur secondaire et surtout le secteur secondaire. En effet, l’ITU (L’Union Internationale des Télécommunications) découpe le secteur des TIC en trois en trois segments [TOS, 2005]:

• Le Segment des services de Télécommunications : Internet, Téléphone, Télévision surtout

• Le secteur de l’industrie logiciel et de services (SS2I et Sociétés fournisseurs de contenu comme Google, Centres d’appels)

• Le secteur des équipementiers qui construisent des câbles sous-marins aux smartphones et montres connectés (Alcatel, Nokia, Samsung)

Le secteur des TIC est donc aussi bien un moyen et une fin au développement. Autrement dit lorsqu’un pays est développé, l’accès aux services des TICs (Télécommunication surtout) est l’une de ses manifestations mais aussi le secteur est peut être l’un des moteurs pour ce développement. L’ITU-T a défini l’indice de développement des TIC pour mesurer le développement des TIC/Société de l’information dans les pays afin de mesurer. Cette métrique est définie comme suit :

« L’Indice de développement des TIC (IDI) est une valeur repère composée de onze

indicateurs, qui a pour objectif de suivre et de comparer les progrès accomplis en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) dans différents pays » [ITU, 2014]

Le dernier rapport de l’ITU montre qu’il y a une forte corrélation entre l’augmentation de l’IDI et l’atteinte des objectifs du millénaire.

Figure 17 Corrélations partielles significatives entre l’indice IDI et les indicateurs des OMD

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