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MISE AU POINT D'UNE MÉTHODOLOGIE DE CIRCONSCRIPTION DES PEUPLEMENTS D'ABRI POUR LE CERF DE VIRGINIE

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(1)

Gouvernement du Québec Ministère de l'Environnement et de la Faune

Direction de la faune et des habitats

MISE AU POINT D'UNE MÉTHODOLOGIE DE CIRCONSCRIPTION DES PEUPLEMENTS D'ABRI POUR LE CERF DE VIRGINIE

SYLVICO

Novembre 1994

(2)

MISE AU POINT D'UNE MÉTHODOLOGIE DE CIRCONSCRIPTION DE PEUPLEMENTS D'ABRI

POUR LE CERF DE VIRGINIE

RAPPORT FINAL (Version préliminaire)

Présenté à :

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA FAUNE

Préparé par : SYLVICO INC.

NOVEMBRE 1994

(3)

TABLE DES MATIÈRES

Page

L INTRODUCTION 1

H. PROBLÉMATIQUE 2

MANDAT 3

IV. MÉTHODOLOGIE DE L'ÉTUDE 4

ÉTAPE 1 : COLLECTE DE DOCUMENTS 4

ÉTAPE 2 : CHOIX DES RAVAGES 5

ÉTAPE 3 : ÉVALUATION ET CATÉGORISATION

DES POLYGONES ÉCOFORESTIERS 8

Détermination du type forestier 8

Classification des qualités d'abri 10

ÉTAPE 4 : CARTOGRAPHIE 18

V. SYNTHÈSE MÉTHODOLOGIQUE 20

VI. CONCLUSION 21

ANNEXE 1 : Lexique des termes employés

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Page

FIGURE 1 Exemple d'un type forestier 6-7

FIGURE 2 Carte de potentiel d'abri pour

le cerf de Virginie 19

FIGURE 3 Synthèse méthodologique 20

TABLEAU 1 Banque de données préliminaire TABLEAU 2 Potentiel d'utilisation des peuplements

forestiers par le cerf 11

TABLEAU 3 Classes de qualité d'abri 12

TABLEAU 4 Types forestiers du ravage Kinnears Mills 14

TABLEAU 5 Types forestiers du ravage des Monts Stokes 15

TABLEAU 6 Peuplements et qualité d'abri 17

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MINISTÈRE DES LOISIRS, le LA CHASSE ET DE LA PÊCHE

L INTRODUCTION

Les modes de gestion des ressources naturelles du Québec doivent désormais s'appuyer sur des principes de développement durable, et en ce sens, la gestion de la ressource faunique n'y échappe pas. À cet effet, la mise en oeuvre de la loi sur les forêts et l'application du règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine public visent à protéger et mettre en valeur les habitats fauniques du territoire.

Une entente interministérielle confia aux directeurs régionaux du ministère des Forêts (aujourd'hui ministère des Ressources naturelles) et du ministère des Loisirs, de la Chasse et de la Pêche (aujourd'hui ministère de l'Environnement et de la Faune), la réalisation de plans d'aménagement pour les ravages de cerfs de Virginie de plus de 5 km2 situés sur les terres publiques.

Parallèlement à cette situation et pour étendre ses concepts de protection et de mise en valeurs des habitats fauniques dans toute la forêt publique, le Gouvernement québécois a mis de l'avant une loi sur la protection des habitats fauniques. Cette loi fait en sorte que les actions des intervenants de la forêt publique soient soumises à des principes d'aménagement stricts qui sont évalués par les représentants du ministère de l'Environnement et de la Faune.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 1

(6)

IL PROBLÉMATIQUE

Comme le ministère de l'Environnement et de la Faune désire assurer une pérennité globale de la ressource faunique, les règlements concernant la protection des habitats fauniques devraient toucher autant les propriétés privées que publiques. Pour ce faire,, une connaissance plus pointue des ravages doit être exigée et ce notamment au niveau de leur localisation exacte. Contrôler, entre autres, les actions sylvicoles en terrain privé peut créer certains remous et cette situation n'est pas sans préoccuper les gestionnaires du ministère de l'Environnement et de la Faune. En ce sens, les limites des ravages déjà définis par le MLCP devront être réévaluées et la raison d'être de certains d'entre-eux pourra même être remise en question.

À partir de nombreuses recherches, trois principaux éléments semblent caractériser les ravages de cerfs de Virginie : le couvert offert par les peuplements à dominance résineuse (abri), la nourriture provenant des pousses tendres de la strate arbustive et le degré d'entremêlement de ces deux éléments. Plus particulièrement, au niveau de l'évaluation de l'abri, une méthode basée exclusivement sur l'appellation des strates forestières fût utilisée. À la lumière de certaines observations actuelles, certains éléments ne semblent pas coïncider entre la présence du cerf et la description cartographique de son secteur d'hivernement.

Le faible degré de précision de ces cartes amène donc une interrogation sur les concepts de protection et de mise en valeur qui en découlent. Pour pallier à cette lacune, une connaissance plus approfondie, autant quantitative que qualitative, de la végétation apparait donc nécessaire à un processus adéquat de gestion des écosystèmes.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 2

(7)

III. MANDAT

Le mandat confié à Sylvico consistait à revoir et surtout à mettre au point une méthode de circonscription des peuplements d'abri pour le cerf de Virginie. L'objectif principal poursuivi dans le cadre de cette étude, consistait à améliorer le concept conventionnel de cartographie des abris du cerf par le biais de l'utilisation d'outils dits

«écologiques» produits par le service des inventaires forestiers du ministère des Ressources naturelles. À ce niveau Sylvico détient une certaine expérience puisqu'en plus de participer à des campagnes terrain de prise de données écologiques depuis 1991, elle intègre et utilise régulièrement ces outils écologiques dans la réalisation de ses mandats. L'intérêt d'intégrer ces informations au concept d'abri provient du fait qu'elles permettent de préciser considérablement la composition et la structure de la végétation des zones forestières supportant les différents ravages.

Certains peuplements forestiers feuillus ou mélangés h prédominance feuillue par exemple, peuvent offrir sur certains sites, un sous couvert dominé par des espèces résineuses et donc très favorable aux cerfs durant l'hiver. L'approche conventionnelle utilisée ne faisait référence, pour catégoriser les peuplements d'abri, qu'à l'appellation cartographique de la strate forestière (groupement d'essence, densité, hauteur et âge).

Ainsi plusieurs peuplements possédant un réel potentiel d'abri étaient rejetés tandis que d'autres étaient sélectionnés presqu'à tort.

De plus, l'attrait d'utiliser des données à caractère écologique est que toute la variabilité de la végétation en fonction des différents milieux (latitude, dépôt, pente, etc.) est prise en compte et les impacts sCmt considérés.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 3

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IV. MÉTHODOLOGIE DE L'ÉTUDE

Afin d'atteindre le principal objectif du mandat, soit de mettre au point une méthodologie de circonscription des peuplements d'abri pour le cerf de Virginie, l'étude présente une structure en quatre étapes. Elles sont : la collecte de documents; le choix des ravages; l'évaluation et la catégorisation des polygones forestiers et en dernier lieu, pour imager certains résultats de la démarche, la cartographie du potentiel d'abri des ravages retenus.

ÉTAPE 1 COLLECTE DE DOCUMENTS

À travers le programme de connaissance de la ressource forestière du ministère des Ressources naturelles, la section écologie du service de l'inventaire forestier a recensé une énorme quantité d'information à caractère biophysique sur l'ensemble du Québec. Bien que les compilations de ces données soient peu développées à ce moment, la cartographie des districts écologiques et les inventaires écologiques ont couvert jusqu'à maintenant la presque totalité de la province.

L'analyse intégrée de toutes ces données a permis de développer bon nombre d'outils permettant aux intervenants du milieu de modifier ou d'améliorer les modes de gestion du territoire forestier dont ils ont la charge. On a qu'à penser au "Guide d'utilisation des produits de la cartographie des districts écologiques"' qui a été conçu entre autres dans le but d'aider les bénéficiaires de CAAF à parfaire leurs connaissances des variables physiques de leur aire commune en portant une attention particulière aux composantes susceptibles de restreindre l'aménagement forestier. Évidemment, ce ne sont pas là les seules possibilités pouvant nous apporter ces informations. Les serres physiographiques, les grilles de régimes hydriques, les séries évolutives et les cartes écoforestières sont autant d'éléments qui ont fait partie de notre réflexion dans l'atteinte des objectifs de ce mandat.

1 Robitaille, André; Grondin, Pierre. 1992. Guide sur l'utilisation des produits de la cartographie des districts écologiques. Gouvernement du Québec. Ministère des forets. 52 pages.

Rapport préliminaire Sylvie() inc. Page 4

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À cet effet, l'annexe 1 présente une brève description de ces outils et de leurs constituants. Cependant, dans le cadre de ce mandat, le principal outil utilisé est le type forestier qui se définit comme suit : le type forestier est une unité de classification relativement homogène tant du point de vue de sa composition en espèces végétales que de son dynamisme et des sites qu'elle occupe. La figure 1 exprime concrètement ce que peut être un type forestier et précise, de par les éléments qui le compose, la portée potentielle de cet outil.

ÉTAPE 2 CHOIX DES RAVAGES

Le choix des ravages a être soumis à notre analyse repose sur deux prémices. Le premier est que les ravages devaient être représentatifs de plus d'une région écologique en terme de végétation ou représenter une certaine problématique pour les gestionnaires du ministère de l'Environnement et de la Faune. C'est notamment le cas du ravage de Stoke (région écologique 3e) où une lacune en quantité d'abri pouvait être anticipée.

L'intérêt d'étudier ce ravage n'en était que plus grand. Le second prémice fait référence à l'accessibilité ou l'existence des documents nécessaires aux analyses à être effectuées.

Bon nombre d'outils écologiques sont toujours en développement et ne sont disponibles que pour certaines régions écologiques. Nous avons donc été limités dans nos choix et avons même dû utiliser certains documents fournis par le ministère des Ressources naturelles à l'état de brouillons. Les ravages sélectionnés furent donc les suivants :

#1 Mont` Stoke numéro d'habitat 06-05-9180-89

#2 Kinnears-Mills numéro d'habitat 06-05-9353-89

#3 Lac David numéro d'habitat 06-06-9183-89

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 5

(10)

FIGURE 1

Exemple d'un type forestier

2c-RS42-3.2 PEG-SAB/pta-vaa Peupleraie a grandes dent/pta-vaa

--- --- --- --- --- - REGION ECOLOGIQUE: 2c Basses-terres de Québec

SERIE EVOLUTIVE: RS42 Sapiniere a epinette rouge typique STADE EVOLUTIF: 3.2 Intermediaire

NOMBRE DE RELEVES: 2 COMPOSITION EN ESPECES STRATE ARBORESCENTE (>4m):

DOMINANTES : Populus grandidentata ', Abies balsamea $, Betula papyrifera ', Acer rubrum 2, COMPAGNES : Picea glauca $, Pinus strobus $, Betula populifolia

SPORADIQUES : STRATE ARBUSTIVE (0-4m):

--- ESPECES COMMERCIALES

DOMINANTES : Ables balsamea $, Acer rubrum $,

COMPAGNES : Picea glauca ', Picea rubens Populus grandidentata I , SPORADIQUES

ESPECES NON-COMMERCIALES

DOMINANTES : Viburnum cassinoides $,

COMPAGNES : Corylus cornuta ', Vaccinium anousti. Alnus rugosa Prunus pensylvanica.

Rubus idaeus SPORADIQUES

STRATE MERBACEE:

SPORADIQUES

: Aralia nudicaulis $, Pteridium aouilinum Lycopodium obscurum : Maianthemum canadense Lycopodium clavatum ', Lycopodium complana.

Cornus canadensis i, Trientalis borealis Aster acuminatus Clintonia borealis Cypripedium acaule Dryopteris spinulosa Linnaea borealis I , Mitella nuda I , Moneses uniflora Polypodium virgini. ', Solidago sp. Streptopus roseus I , Trillium erectum ',

DOMINANTES COMPAGNES

STRATE MUSCINALE:

DOMINANTES

COMPAGNES : Cladina rangiferina I , Dicranum sp. ', Cladina mitas I , Cladina sp Pleurozium schreberi I , Polytrichum sp. Ptillium crista-cas. I , Sphagnum girgensohnii I ,

SPORADIQUES

Sylvie() inc. Page 6

Rapport préliminaire

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Situation topographique

Versant

Haut de pente ou sommet

Mi- pente

Bas de pente

Terrain plat ou replat

Dépression ouverte ou fermée Haut

Moyen Bas

Exposition N

3 E

Toutes FIGURE 1 (suite)

Exemple d'un type forestier

Type forestier -RS42-3.2 PEG-SAB/pta-vaa

Dépôt

Drainage Texture

B C

Pierrosité

(7-) Rugosité

0 1 2 3 4 5 6

5S 5 LLi

6S S LLi -- 65

Altitude (m) 110-150 Pente A5. C5

Types de sol PHFO

Types d'humus et épaisseur (cm) MD5 MR5 Oriene : CT. NA

Strates forestières Pe S(F). FiS (F)

Remarques

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 7

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ÉTAPE 3 : ÉVALUATION ET CATÉGORISATION DES° POLYGONES ÉCOFORESTIERS

Une fois les ravages sélectionnés et leurs limites clairement établies, la démarche consiste à évaluer le potentiel d'abri des plus petites unités forestières que constituent les polygones des cartes écoforestières. Une photo-interprétation initiale où les limites minimales de superficie seraient réduites, pouffait produire une plus grande quantité de polygones et par le fait même préciser les résultats d'une telle étude. Toutefois, l'analyse des photographies aériennes interprétées des ravages sous étude n'a généré que très peu de polygones supplémentaires et n'a donc pas été considérée.

Détermination du type forestier

Comme il a été mentionné auparavant, le type forestier est l'outil privilégié pour évaluer précisément la composition en espèces d'une station forestière donnée. En plus de considérer les éléments végétaux, chaque type forestier peut se distinguer par un dépôt ou un groupe de dépôts meubles, par des classes de drainage, par des situations topographiques, par des altitudes, des pentes et même des types de sol ou d'humus.

Notre objectif était donc d'attribuer, à partir d'un ou plusieurs de ces critères, un type forestier à chacun des polygones forestiers contenus à l'intérieur des ravages. Pour ce faire nous avons utilisé les "Guides préliminaires d'identification des types forestiers"

des régions écologiques 3e et 4e. L'élément de base qui a permis cette association peuplement-type forestier est la composition en essences dominantes de l'appellation forestière du polygone. Si par exemple le peuplement se nomme ErBj B2 90 lay III, cela indique que l'érable à sucre est l'essence dominante. Nous avons donc recherché dans le guide, d'abord tous les types forestiers dominés par l'érable à sucre et par la suite, procédé à leur discrimination par l'évaluation et la comparaison des autres critères biophysiques (série évolutive, dépôt, régime hydrique, pente, altitude, etc.) à partir de la carte écoforestière et du guide des types forestiers. Le résultat ainsi obtenu de cette démarche consiste en une liste de polygones forestiers auxquels sont associés un type forestier bien précis. Le tableau 1 qui suit présente une portion de cette banque de données.

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TABLEAU 1

BANQUE DE DONNÉES PRÉLIMINAIRE TOPONOMIE :

NO. D'HABITAT :

RÉGION ÉCOLOGIQUE : FEUILLET :

PARCELLAIRE :

KINNEARS MILLS 06-05-9333-89 4A

21L6 S.O.

8828CV

0 PEUPLEMENT

ris

CARTOGRAPHIQUE > MOYENNE

ALTITUDE TYPE

VOLierivE

J'OUST

2013 AGRICOLE

2014 SS 1)3 JIN C 1A 3 370 MS12-5.2 SAB/p1s-dro-oxm

2015 R C5 Cr 10 C IA 3 420 MS12-1.2 /rui

2016 FI A4 10 C IA 3 410 MS12-2.3 PET/ere

2013 AGRICOLE

2017 Eo 132 JIN D IA 2 380 MS12-2.2 ERR/ere

2018 Eo B2 70 cp C 1A 3 320 MS12-2.2 ERR/erc

2019 17 AS Cr 10 D IA 2 390 FE31-1.1 /ere-vil

2020 AGRICOLE

2021 ER A2 VIN C 1A 3 410 PE32-5.2 ERS/cre-vil

2022 AGRICOLE

2023 SBB C4 30 D 1A 2 370 RS42-4.1 SAS-SOF/plu-vu

2024 EoR B3 70 1D 1A 2 330 MS12-3.2 ERR-SAB/cre

2025 PE B2 50 C IA 3 310 MS13-2.5 PET/ere-rup

2026 PES B4 30 C 2BE 2 290 RS22-3.2 PET-SA13/ere-rup-min

2027 1313 B4 30D 1A 2 300 RS22-2.1 BOP/cre-rup-min

2028 FI B4 10 C IA 3 320 RS42-2,5 PET/pta-vu

2029 SS 1)4 30 C IA 3 390 MS12-5.2 3AB/0s-dru-cd=

2030 ErR 82 VIN C lA 3 420 FE32-5.1 ERS-B0J/ere-vil 2032 SS 1)4 30 C 1A 3 380 MS12-5.2 SAB/ple-drs-oxrn

2033 R 135 fr 10 C lA 3 310

2034 SS B4 30 C lA 3 350 MS12-5.2 BAB/pis-dru-0ra

2035 ER A3 EN D lA 2 410 FE32-5.1 ERS/ere-vil

2036 ER131 A3 30 DIA 2 350 FE31-5.2 ERS-SOI/etc-vil

2037 FI A4 30 D 213E 2 310 RS42-2.5 PET/pta-vu

2038 PES 114 30 C 2BE 2 290 RS22-3.2 PET-SAB/cre-rup-min

2040 EoR C3 JIN C 2BE 2 320 MSI2-3.2 ERRISAB/cre

2041 M135 cl 10 D 1A2 310 I

Rapport préliminaire , Sylvico inc. Page

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Classification des qualités d'abri

La classification des abris du cerf est basée sur deux de ses besoins fondamentaux, soit de vivre dans un lieu où le micro-climat est avantageux et d'habiter un endroit où ses déplacements dans la neige sont les plus facilités. La composition et la structure des végétaux du site sont des facteurs ayant un impact majeur sur les caractéristiques de l'habitat et du même coup, sur les besoins du cerf.

Dans le guide d'aménagement des ravages de cerfs de Virginie produit par la Direction générale de la faune du ministère des Loisirs, de la Chasse et de la Pêche, on a définit le couvert d'abri comme étant l'ensemble des couronnes de tiges résineuses qui atteignent de 8 à 9 mètres de hauteur. En général, on considère, à partir de la cartographie forestière conventionnelle, que seuls les peuplements résineux et les peuplements mélangés à tendance résineuse sont aptes à servir d'abri. Cette approche, basée sur les outils disponibles à l'époque, a permis un premier dégrossissement dans l'évaluation des zones à potentiel d'abri pour le cerf. Toutefois, la réalité terrain nous indique que de nombreux autres peuplements forestiers peuvent procurer un abri de qualité au chevreuil. À partir de ces critères et de plusieurs résultats de recherches portant entre autres sur l'influence de la forêt sur le micro-climat et conséquemment sur le cerf, le MLCP a déterminé le potentiel d'utilisation des peuplements forestiers par le cerf de Virginie. Le tableau 2 illustre cette classification.

La classification que nous proposons dans cette étude se veut beaucoup plus précise que la précédente. Ce ne sont plus seulement les essences de la strate arborescente supérieure (nommant le peuplement) qui sont utilisées mais plutôt une série de critères biophysiques associés à l'élément dominant de la végétation venant préciser cette dernière au niveau de la strate arborescente supérieure et inférieure (sous couvert).

En effet, le type forestier compilé à partir des données d'inventaire écologique, accorde une cote d'abondance pour chacune des espèces de plus de 4 mètres de hauteur. La structure de la classification de la qualité des abris est donc établie à partir de ces indices de végétation.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 10

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TABLEAU 2

Potentiel d'utilisation des peuplements forestiers par le cerf

Abri Résineux 1-2-3 1-2-3-4 J - M 30 et plus

Abri et Résineux B 1-2-3 1-2-3-4 J - M 30 et plus

nourriture Mélangés (R) A,B 1-2-3 1-2-3-4 J - M 30 et plus

Nourriture et Résineux A,B 5

abri Résineux C 1-2-3 1-2-3-4-5 J - M 30 et plus

Mélangés (F) A,B,C 1-2-3 1-2-3-4-5 J - M 30 et plus

Mélangés (R) C 1-2-3 1-2-3-4-5 J - M 30 et plue

Mélangés (R) A,B 5

Nourriture Résineux D 1-2-3-4 1-2-3-4-5-6 J - M 30 et plus

Résineux A,B,C 4 6 J M 30 et plus

Mélangés D 1-2-3-4 1-2-3-4-S-6 J - M 30 et plus

Mélangés A,B,C 4 6 J - M 30 et plus

Feuillus A,B 4 5-6 J- M 30 et plus

Feuillus C,D 1-2-3-4 1-2-3-4-5-6 J - M 30 et plus

Résineux R 10

Mélangés R 10

Feuillus R 10

Non régénéré Non régénéré

Peu utilisé Feuillus A,B 1-2-3 1-2-3-4 3 - M 30 et plus

Aulnaies Dénudés Humides Non Forestier

' Normes d'inventaire forestier 1971 ou 1984

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 11

(16)

0 - - 2 3 - 4 - 5 7 8 - 9 - 10

0 à 24 % 25 à 54 % 55 - 74 % 75 à 100%

Cote d'abondance résineuse totale Pourcentage de recouvrement équivalent

Qualité de I abn

Pour chacun des types forestiers attribués aux polygones forestiers de chaque ravage, une évaluation des recouvrements des différentes essences de la strate arborescente a permis d'arrêter une classification. Ainsi, le recouvrement total des cotes d'abondance des essences résineuses se présente sous la forme de quatre classes de qualité d'abri. Ces classes sont présentées au tableau 3.

TABLEAU 3

CLASSES DE QUALITÉ D'ABRI

La cote d'abondance totale ne constitue pas nécessairement une addition algébrique des cotes des différentes essences mais plutôt une addition partielle des recouvrements, particulière selon les cas.

À ce niveau, il est important de noter que le recouvrement total résineux n'est pas qu'une simple addition des recouvrements de chacune des essences prises individuellement. Comme certaines espèces peuvent se recouvrir mutuellement, la sommation des recouvrements peut amener à des résultats supérieurs à 100 %, ce qui n'est pas plausible. En ce sens, l'hypothèse utilisée consistait à prendre la cote d'abondance de l'espèce la plus importante et de lui additionner la moitié du recouvrement des espèces suivantes. L'exemple qui suit explique la méthode utilisée.

Série évolutive et type forestier : RS33-5.1 SAB-EMpls, SAB-6, EPB-2, EPR-2

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 12

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La cote d'abondance totale de ce type forestier est donc de 8 (6+1+1) et correspond à un recouvrement de 75 à 84 % avec une qualité d'abri jugée bonne. Notre analyse a permis de répertorier 38 types forestiers distincts sur le ravage Kinnear-Mills de la région écologique 4a et 39 autres pour celui des Monts Stoke de la région 3e. Comme le guide de la région 3d n'est pas complété à ce jour, on ne peut prédire de façon précise le nombre de types forestiers distincts du ravage du Lac David. L'appellation, le recouvrement arborescent et la classification de ces types forestiers sont présentés aux tableaux 4 et 5.

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TABLEAU 4

Types forestiers du ravage Kinnears Mills

voitithe Forestier

evouvretnertt 2

par essert Qualité

QleSe, de i

AGR.

/ere-vil N

BOP/ere-vil BOP-3,B0J-2,ERR-2,EPR-2,PRP-2,SAB-2 F s.

FE31-4.2 ERS-FI/ere-vil ERS-3,B0P-2,ERR-2,B0J-2,PRP-2,SAB-2 N FE31-5.1 ERS-HEG/ere-vil ERS-5,HEG-3,60J-2

FE31-5.2 ERS-80J/ere-vil ERS-5,BOJ-2 FE31-5.3 ERS/ere-vil ERS-7,BOJ-2 FE32-4.2 ERS-ERR/ere-vil ERS-7,ERR-3 FE32-5.1 ERS-B0J/ere-vil ERS-5,BOJ-2 FE32-5.2 ERS/ere-vil ERS-7,BOJ-2

FH11-5.1 HEG-ERS/erp HEG-5,ERS-3,B0J-2 FJ1-5.1 FRN/ere-rup-min FRN-3,BOJ-2

MS12-1.2 /rui

MS12-2.1 BOP/ere BOP-5,BOJ-2,SAB-2,ERR-2 MS12-2.2 ERR/ere ERR-5,SAB-2,BOP-2,BOJ-2 MS12-2.3 PET/ere PET-5,BOP-2,ERR-2 MS12-3.1 BOP-SAB/ere BOP-3,SAB-2,ERR-2

MS12-3.2 ERR-SAB/ere ERR-3,SAB-2,BOJ-2,BOP-2,EPR-2 MS12-3.3 PET-SAB/ere PET-5,SAB-2,B0P-2

MS12-4.3 SAB-BOP/ere SAB-3,BOP-2,BOJ-2,EPR-2,ERR-2 MS12-5.1 SAB-BOJ/ere SAB-5,130J-2,EPR-2,ERR-2

MS12-5.2 SAB/pls-drs-oxm SAB-5,B0J-2,ERR-2,SAB(MORT)-2 MS13-2.5 PET/ere-rup PET-5,ERR-2,B0P-2,SAB-2

MS13-3.1 SAB/rui-rup

MS13-4.1 BOJ-SAB/ere-rup BOJ-3,SAB-2,PRP-2

MS13-4.4 SAB-ERR/ere-rup SAB-3,ERR-2,B0P-URS-2 MS13-4.5 SAB-PET/ere-rup SAB-3,PAT-3

MS13-5.1 SAB-BOJ/ere-rup SAB-3,BOJ-2,BOP-2 RC22-5.1 THO-SAB/rup-min THO-5,SAB-3 RC22-5.2 THO/rup-min TH0-7,SAB-2 RS22-2.1 BOP/ere-rup-min BOP-3,PET-2 RS22-3.2 PET-SAB/ere-rup-min PET-3,SAB-2,THO-2

RS22-5.1 SAB-THO/ere-rup-min SAB-3,TH0-3,SAB(MORT)-2 RS33-2.1 EPB/grs EPB-5,EPR-2,SAB-2,EPR(MORT)-2

RS42-2.5 PET/pta-vaa PET-5,B0P-2,ERR-2,SAB-2 N

RS42-4.1 SAB-BOP/pls-vaa SAB-3, BOP-2,EPR-2,ERR-2 F RS42-4.2 SAB-ERR/pls-vaa SAB-5,ERR-2,EPR-2

RS42-5.3 SAB-EPR/pls-vaa SAB-5,EPR-3,BOP-2 B'

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 14

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TABLEAU 5

Types forestiers du ravage des Monts Stokes

.,

VO V e

,,,, ... ..._

Type ffletier

.. ...,.... „... ... ... ...n. ... .. . _... .._

Reeptiy ment _ pat essen

., .,

Ctese de. . . Qualité d'abri

AGR. N

FE72-5.2 ERS/ere-vil-cet ERS-7,BOJ-2,HEG-2

FE72-5.4 ERS-SAB/ere-vil-cet ERS-5,SAB-3,B0J-2,B0P-2,CET-2 FE71-5.1 ERS-HEG/erp-cet ERS-7,HEG-3 BOJ-2

FE72-5.3 ERS/dep ERS-7,ERR-2

MS12-3.3 ERR-SAB/drs SAB-3,ERS-3,B0P-2,B0J-2 MS13-5.4 THO/drs-rup THO-5,SAB-3,BOJ-2,BOP-2 MS12-3.4 - ERR-SAB/ere SAB-3,ERR-3,BOJ-2,EPR-2,BOP-2 MS12-4.3 SAB-BOP-ERRJere SAB-3,ERR-3,BOJ-2,EPR-2

FE72-5.1 ERS-BOJ/ere-vil-cet ERS-5,BOJ-3,ERR-2,HEG-2 RS42-3.3 ERR-SAB/vic-nem SAB-3,ERR-3,EPR-2,BOP-2 MS13-2.1 ERR/ere-rup ERR-5,BOJ-2,SAB-2

MS12-4.5 BOJ-SAB/ere SAB-3,BbJ-3,ERR-2,EPR-2,ERS-2 RS42-2.4 PET/rup-vic PET-5,SAB-2

FE32-5.2 ERS/ere-vil ERS-7,60J-2 FE33-5.2 ERS/ere-tic ERS-7,BOJ-2,FRN-2

FE72-2.1 BOP/ere-vil-cet BOP-5,PET-3,CET-3,SAB-2 ERR-2 ERS-2 MS12-3.2 BOP-SAB/drs SAB-3,B0P-3,ERR-2,B0J-2,EPR-2

MS13-2.2 PET/ere-rup BOJ-3,PET-3,SAB-2,ERR-2 FE62-5.1 ERS-HEG/erp-fra ERS-7,HEG-5,B0J-3,FRA-2 FE32-5.1 ERS-BOJ/ere-vil ERS-5,80J-3

RS42-2.1 BOP/vic-nem BOP-5,SAB-2,ERR-2 MS12-5.1 SAB-BOJ/ere SAB-2,ERR-3,BOJ-3,EPR-3

FE22-5.1 ERS-BOJ/ere-vil-fra ERS-9,B0J-3 FE31-5.1 ERS-HEG/ere-erp ERS-7,HEG-3,BOJ-3 FE71-5.3 HEG-ERS-B0J/ere-erp HEG-5,ERS-3,BOJ-2 FE71-5.2 ERS/erp-cet

FE72-2.2 ERR/ere-vil-cet ERR-7,ERS-3,BOJ-3 RS22-5.1 SAB/rup-osy SAB-3,THO-2 FE32-2.1 ERR/ere-vil ERR-3,ERS-3,BOJ-3 MS13-4.3 BOJ-SAB/drs-rup BOJ-5,EPR-3,SAB-2,ERR-2

MS122.2 ERR/drs ERR-5,SAB-2,B0J-2,PRP-2 RS42-3.5 PET-SAB/vic-nem PET-5,BOP-3,SAB-2,PRP-2 RS34-2.1 PET/pls-rup PET-3,B0P-2,B0G-2,PYD-2,SAL-2 RS22-4.6 SAB-BOP-ERR/drs SAB-2,EPR-2,PIB-2,PEB-2,ERR-1,PET-1 RS33-5.1 SAB-EPB/pls SAB-5,EPB-3,EPR-2

MS13-3.5 PET-SAB/ere-rup SAB-3,BOP-3,PET-3,ERR-2,BOJ-2 MS13-3.2 ERR-SAB/drs-rup ERR-3, SAB-2,BOP-2,EPR-2 MS13-5.2 SAB/drs-rup SAB-5

MS12-5.2 SAB/drs SAB-5,EPR-2,ERR-2,BOP-2

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 15

(20)

L'étape suivante consistait à lier la banque de données préliminaire (tableau 1) et le tableau des types forestiers correspondant sur la base de l'appellation du type forestier lui-même.

Le résultat ultime de cette démarche consiste en une banque de données dont l'objet principal d'intérêt est une liste des peuplements forestiers numérotés et une classe de qualité d'abri s'y rapportant.

Cette liste, enrichie d'une planimétrie des peuplements, permet donc une analyse plus poussée de certaines problématiques pouvant exister dans certains ravages. On peut, par exemple, exécuter les compilations dans le but d'évaluer la quantité relative d'abri de bonne et de moyenne qualité et ainsi déterminer des pratiques correctrices. Le tableau 6 donne un aperçu du genre d'information que l'on pourrait tirer de la banque de données. Ce type de tableau a servi notamment à confectionner les cartes produites dans le cadre de ce mandat.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 16

(21)

TABLEAU 6

Peuplements et qualité d'abri

NUIVIËRODE PEUPLEMENT.:

TRATE CARTOGPHIQUE

QUALITÉ D'A 1943 REo B3 JIN B 1A 3 MOYENNE

1953 AGRICOLE NULLE

1954 REo B3 JIN B 1A 3 MOYENNE

1955 et C 1A 3 NULLE

1956 ER B2 VIN C 1A 3 NULLE 1957 REo B3 JIN B 1A 3 MOYENNE 1958 Eo A3 50 C 1A 3 FAIBLE 1959 SS D4 30 C 1A 3 MOYENNE 1960 Eo B2 70 cp C 1A 3 FAIBLE 1961 M B5 et 10 C 2BE 2 NULLE 1962 PER C3 JIN A 3 3 FAIBLE

1963 AGRICOLE NULLE

1964 SBB C4 30 D 1A 3 FAIBLE 1965 SS B4 30 D 1A 2 MOYENNE 1966 SS A4 30 C 1A 3 MOYENNE 1967 PES B4 30 C 2BE 2 FAIBLE 1969 BB B4 30 D 1A 2 FAIBLE 1970 BBS B4 30 D 1A 2 NULLE

1971 AGRICOLE NULLE

1972 SS B3 50 D 1A 2 MOYENNE 1973 SS A4 30 C 1A 3 MOYENNE 1974 SS D4 30 cp C 1A 3 MOYENNE 1975 SS B4 30 C 1AR 3 MOYENNE 1976 ERFT B2 JIN D 1A 2 NULLE 1977 ER A3 JIN D 1A 2 NULLE 1978 BB A4 30 C 1AR 3 NULLE 1979 SS B4 30 D 1A 2 MOYENNE

1980 et D 1A 2 NULLE

1981 M B5 et 10 B 1A 3 NULLE

1982 AGRICOLE NULLE

1983 SS B4 30 B 2BE 3 NULLE 1984 ERFT A2 JIN D 1A 2 NULLE 1985 R 6 p 10 B 1A 3 NULLE 1986 FTR B2 JIN D 1AR 2 FAIBLE 1987 BJ+R B3 JIN C 1A 3 FAIBLE 1988 REo B4 30 D 1A 2 FAIBLE 1989 ERFT A2 JIN D 1A 2 NULLE 1990 ERFT B2 VIN D 1AR 2 NULLE 1991 ERFT A2 VIN D 1AR 2 NULLE 1992 ER A3 50 E 1A 2 NULLE

1993 AGRICOLE NULLE

1994 AGRICOLE NULLE

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 17

(22)

ÉTAPE 4 : CARTOGRAPHIE

Les cartes produites dans le cadre de ce mandat sont conçues à partir des cartes écoforestières préparées par le ministère des Ressources naturelles. L'élément de base de la carte est le polygone écoforestier traduit dans sa plus simple expression, soit une strate forestière complète, un dépôt, une pente et un régime hydrique.

L'objectif visé par la cartographie est de présenter visuellement les proportions que peuvent occuper les différentes classes de qualité d'abri sur chacun des ravages de cerfs de Virginie. L'aspect général de ces cartes se présente tel qu'exprimé à la figure 2.

Les intérêts à cartographier le potentiel d'abri pour les cerfs sont nombreux.

Associées en parallèle à une banque de données, ces cartes deviennent des outils d'analyse indispensables à la gestion des ravages. Car en plus de permettre un jugement d'ensemble sur la qualité du ravage, la structure et l'agencement spatial des zones d'abri peuvent permettre de définir certaines stratégies d'aménagement intégré.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 18

(23)

LÉGENDE

IDENTIFICATION DES CLASSES DE DUALITÉ D'ABRI POUR LE CERF DE VIRGINIE

cre c v in e

2P 4 -

En Ft 1310

VO' a 4 t40

i188 c

1221

Peuplement abri do bonne qualité

Peuplement abri de qualité moyenne

Peuplement abn de qualité faible

Peuplements à potentiel d'abri

Peuplement abri do qualité nulle

629

645 '646

14 1099

cf 10

655 1124

1139 e 42

4 11

tilt

-4168 A A 1n

ti61 49

eP le° i e 2

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In E r /6 °

cP il

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1170 '' ..1131

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et 84-

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'les

SYLVICO INC

FIGURE 2

Carte de potentiel d'abri du cerf de Virginie

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 19

(24)

V. SYNTHÈSE MÉTHODOLOGIQUE

La méthodologie que nous proposons est basée principalement sur la

"connaissance forestière" par le biais du type forestier. C'est donc cette méthode que nous avons utilisée pour en arriver à produire les cartes présentées avec ce rapport, où chacune des étapes y est décrite. En guise de synthèse, nous présentons à la figure 3, les différentes étapes de travail de notre approche méthodologique de circonscription des peuplements d'abri pour le cerf de Virginie.

FIGURE 3

Synthèse méthodologique

1. Déterminer des contours exacts des ravages sur les cartes écoforestières 1:20 000 produites par le ministère des Ressources naturelles.

Répertorier manuellement ou à l'aide de la banque de données forestières du ministère des Ressources naturelles, tous les polygones écoforestiers du ravage étudié ainsi que leur numéro d'identification.

3. Associer, à l'aide des guides d'identification des types forestiers de la région écologique concernée, un type forestier à chacun des polygones cartographiques d'appellation distincte. Cette association se base sur la composition arborescente, le dépôt et son épaisseur, la pente, le régime hydrique, l'altitude, ou tout autre critère discriminant présent dans les guides.

4. Classifier le potentiel d'abri des types forestiers sur la base du recouvrement résineux total des essences dominantes et compagnes de la strate arborescente (4 mètres et plus).

5. Associer à chacun des types forestiers distincts présents sur le ravage, une classe de qualité d'abri déterminée à l'étape précédente.

6. Lier, avec comme élément commun la dénomination du type forestier, les différents polygones écoforestiers ainsi que leur numérotation à une classe de qualité d'abri.

7. Colorier chacun des polygones écoforestiers selon la classe de qualité d'abri à laquelle il appartient.

8. Vérification terrain.

Rapport préliminaire Sylvico inc. Page 20

(25)

VI. CONCLUSION

Les comportements des espèces fauniques sont fortement liés au milieu dans lequel ils évoluent et dans bien des cas, l'ensemble de la végétation joue un rôle déterminant pour qu'une espèce puisse adopter un milieu et s'y développer.

Pour bien gérer l'élément faunique d'un territoire, il faut donc se soucier d'une façon non négligeable de l'habitat et connaître suffisamment la dynamique de la végétation. Pour ce faire, il existait jusqu'à maintenant peu de sources d'information décrivant précisément la composition et le dynamisme des forêts où peuvent se trouver les ravages de cerfs. Les inventaires forestiers dendrométriques traditionnels offraient certaines possibilités bien que restreintes et d'autres études techniques plus poussées ne pouvaient servir qu'à certaines zones forestières bien précises.

La confection des guides des types forestiers, bien que toujours en développement, permet aux gestionnaires en place d'améliorer çonsidérablement le niveau de connaissance de la végétation, non pas d'un seul milieu mais plutôt de tous les milieux forestiers de la province (lorsque complétés évidemment). Cependant, le facteur limitant de cette connaissance demeure l'échantillonnage. Pour en assurer la validité statistique et permettre l'observation et la mesure d'autres critères d'aspects fauniques, un sondage terrain pourrait faire partie d'un programme de connaissance plus global des ravages de cerfs de Virginie. Cette nouvelle connaissance remet donc en question plusieurs méthodes de planification et de gestion des ressources des terres forestières. Associées aux outils purement techniques que sont les S.I.G. et les systèmes utilisant les photos satellites, les opportunités d'une gestion améliorée des ressources sont nettement supérieures.

L'utilisation de cette approche méthodologique permet également certaines applications beaucoup plus poussées et relativement simples à mettre de l'avant. Une cartographie classifiant le potentiel de nourriture pour le cerf jumelée aux cartes d'abris permettait une connaissance nettement plus détaillée du comportement du cerf de Virginie.

Une mise à jour rapide de la cartographie des peuplements d'abri, la modification de certains critères d'analyse ou bien la simulation de l'évolution dans le temps du potentiel d'abri et de nourriture des ravages sont autant d'éléments pouvant améliorer considérablement la gestion de la ressource faunique et ce, à un coût intéressant.

Rapport préliminaire Sylvie° inc. Page 21

(26)

ANNEXE 1

LEXIQUE DES'PERMES EMPLOYÉS

(27)

TYPE FORESTIER

Le type forestier se définit comme une unité de classification relativement homogène tant du point de vue de sa composition en espèces végétales que de son dynamisme et des sites qu'elle occupe.

SÉRIE ÉVOLUTIVE

La série évolutive est l'ensemble des types forestiers qui tendent vers un même stade de stabilité.

ESPÈCE DOMINANTE

La ou les espèce(s) la (les) plus abondante(s) de la strate considérée; toujours présente(s).

ESPÈCE COMPAGNE

Espèce (s) d'abondance et de fréquence moins élevées que les espèces dominantes.

ESPÈCE SPORADIQUE

Espèce(s) d'abondance variable et de faible fréquence.

ESPÈCE INDICATRICE

Espèce (s) d'une fréquence élevée, dont la présence sert à identifier un type forestier donné; apparaît en caractère gras dans la fiche descriptive de végétation.

STRATE ARBORESCENTE

Végétation ligneuse de plus de 4 m de hauteur.

STRATE ARBUSTIVE

Végétation ligneuse de 4 m de hauteur et moins.

COTE D'ABONDANCE

Exposant numérique accompagnant les espèces dans la fiche descriptive de végétation pour indiquer le recouvrement :

+ : 0-4 %, 1 : 5-14 %, 2 : 15-24 %, 3 : 25-34 %, ...., 9 : 85-94 %, 10 : 95-100 %.

COTE DE FRÉQUENCE DES VARIABLES PHYSIQUES

Exposant numérique accompagnant les variables physiques dans la fiche descriptive du milieu physique pour indiquer la fréquence d'une variable observée :

1 : 5-14 %, 2 : 15-24 %, 3 : 25-34 %, ...., 9 : 85-94 %, 10 : 95-100 %.

STADE ÉVOLUTIF

Étape de la chronoséquence atteinte par un type forestier. Le stade, évolutif est rattaché à la composition en espèces du couvert principal et des étages inférieurs, à la structure du peuplement et à son évolution probable.

1 : pionnier, 2 : essences de lumière, 3 : intermédiaire, 4 : faciès, 5 : de stabilité.

2

(28)

RÉGIME HYDRIOUE

Le régime hydrique est la quantité d'eau disponible pour la croissance des plantes dans le sol. On peut l'évaluer par une mesure volumétrique ou à l'aide d'une échelle relative de I à V. Un ensemble de variables abiotiques et biotiques influent sur la tenure en eau du sol, notam- ment le drainage et la capacité de rétention, le climat régional (de- grés-jours de croissance et pluviométrie), la porosité du sol, la pro- fondeur de la zone saturée, la topographie locale, le ruissellement et le type de végétation.

— Classe I - très sec :

Très sec : se caractérise par un déficit en eau tout au long de la pé- riode de croissance. Les espèces qui croissent sur ces sites sont principalement xérophile. Ce type de régime hydrique est associé aux dépôts très minces sur roc.

— Classe II - sec :

Sec : se caractérise par un déficit en eau pendant la majeure partie de la période de croissance. Au printempis, le sol peut néanmoins être frais ou humide. La végétation associée .aux sites xériques-mésiques peut supporter des espèces xérophiles. C régime hydrique se retrouve soit sur des dépôts minces et inclinés, soit sur des dépôts de texture grossière (sable).

— Classe III - frais :

Frais : se caractérise par l'absence de carence hydrique. Le sol peut être frais ou humide pendant plus de la moitié de la période de crois- sance. Ce régime est généralement associé à des espèces mésophiles, qui ne tolèrent pas les milieux secs ou les sites saturés d'eau. On le trouve sur des dépôts minéraux épais (> 1 mètre) ou d'épaisseur moyenne (de 25 cm à 1 mètre) ainsi que sur les pentes moyennes.

— Classe IV - immide :

Humide : se caractérise par un sol saturé d'eau pendant une période assez courte. Quelques espèces hydrophiles sont associées à la végé- tation des sites hydriques-mésiques. Ce régime est fréquent sur les dépôts minéraux épais, faiblement inclinés, qui sont eux-mêmes souvent recouverts d'humus épais ou de tourbe.

— Classe V - très humide :

Très humide : se caractérise par un sol saturé d'eau pendant toute la saison de croissance. La végétation des sites hydriques regroupe sur- tout des espèces hydrophiles. Ce régime est associé à des dépôts or- ganiques ou des dépôts minéraux de texture très fine (limon et ar- gile) dont l'inclinaison est nulle ou faible, la nappe phréatique est si- tuée près de la surface du sol quand elle n'affleure pas.

Établie par

MM. Jean-Pierre Saucier et Jean-Francois Bergeron, Service des inventaires forestiers

(29)

RÉGION ÉCOLOGIQUE

La région écologique se définit comme une « portion territoire ca- ractérisée par un climat régional distinctif, tel qu'exprirné par la végé- tation » (jurdant et al., 1977) . Elle est identifiée par ur. chiffre cortes-, pondant au domaine climacique et une lettre indiquant la situation géographique.

À l'intérieur des diverses régions écologiques certains facteurs im- portants, intimement associés à des paramètres climatiques, influen- cent l'aménagement forestier : croissance des peuplerInents, vulnéra- bilité des forêts face à la tordeuse des bourgeons de l'épinette et vé- gétation compétitrice, par exemple.

ENSEMBLE PHYSIOGRAPHIQUE

L'ensemble physiographique est « une portion de territoire caractéri- sée par un agencement particulier des composantes majeures du re- lief. Les caractéristiques discriminantes sont: l'altitude, la dénivella- tion et la force des pentes » Il est indiqué par une lettre, un type de relief et, dans la mesure du possible, au toponyme d'un élément hydrographique d'importance.

EXEMPLE :

E— Les Hautes Collines du lac Batiscan.

L'ensemble physiographique, qui est cartographié à l'échelle 1:250 000,re- groupe des districts écologiques ayant des caractéristiques de relief

similaires . Le territoire

couvert par chaque ensemble est relativement vaste (de 1 000 à 5 000 km2 ). Une fois la cartographie du Québec méridional terminée, on devrait en avoir déliinité près de 150.

Ce niveau de perception permet de définir une première approche en ce qui a trait à l'aménagement d'une aire commune. Si une aire com- mune est située dans un ensemble de « plaine », on fera en effet ap- pel à des concepts d'aménagement bien différents que si elle se re- trouve dans un ensemble de « hautes collines »,

DISTRICT ÉCOLOGIQUE

On entend par district écologique« une portion de territoire caracté- risée par un pattern propre du relief, de la géologie, de la géomor- phologie et de la végétation régionale » (Jurdant et al., 1977) La mé-

thode retenue pour délimiter et caractériser les districts écologiques est celle du Service des inventaires forestiers (Robitaille, 1988) . Le district est désigné par :

— un code composé d'une lettre correspondant à l'ensemble physio- graphique auquel il appartient; 1

— un chiffre indiquant le numéro d'ordre du district dans l'ensemble physiographique;

— un toponyme indiquant le type de relief et une composante ma-

(30)

EXEMPLE :

E-6, Hautes collines du lac des Passes.

Après avoir fait une analyse attentive du relief (combinaison de la pente et de la dénivellation), des dépôts de surface (nature et distri- bution), de la géologie et de l'hydrographie, nous sommes en mesure de délimiter les districts écologiques sur des cartes topographiques

à l'échelle du 1:50 000 Toutes ces ca-

ractéristiques sont consignées sur une fiche signalétique

. Les limites retenues sont tracées sur les cartes des dépôts de surface (échelle 1:50 000) et retranscrites sur les cartes à l'échelle 1:250 000. Le district écologique couvre une superficie moyenne de 150 km2. Nous estimons qu'on en aura délimité près de 4 000 quand la cartographie du Québec méridional sera terminée (1996).

Ce niveau de perception raffine grandement l'image du territoire ob- tenue en étudiant l'ensemble physiographique. 11 fait ressortir les contraintes et les possibilités d'aménagement forestier qui influencent les techniques sylvicoles à mettre en pratique. Par exemple, l'aména- gement sera envisagé de façon totalement différente dans un district de « plaine », dominé par du matériel granulaire et dans un district de « hautes collines » où le roc abonde. Ainsi, la description des dis- tricts écologiques permet aux détenteurs de CAAF s'appliquant sur les aires communes de grande superficie, d'atteindre les trois objectifs fixés par la démarche

DÉPÔT DE SURFACE

La façon retenue pour désigner le dépôt de surface fait ressortir les processus à l'Origine de leur mise en place (glaciaire, fluvio-glaciaire, marin, etc.), leur texture générale (sable, argile...) et leur:épaisseur (0-25 cm, 25-100 cm, plus de 100 cm).

EXEMPLE :

2be épandage fluvio-glaciaire, dépôt sableux, épaisseur moyenne supérieure I mètre.

La cartographie des dépôts de surface est rendue possible grâce à l'interprétation de photographies aériennes à l'échelle 1:40 000. Le résultat final est présenté sur des bases topographiques à l'échelle du 1:50 000 (voir carte en pochette).

La vingtaine de dépôts de surface susceptibles de figurer sur les car- tes au 1:50 000 sont décrits dans l'annexe . Un nombre limité de ces dépôts domine le paysage des grandes régions du Québec. Sommai- rement, dans le Bouclier Laurentidien et les Appalaches, le till indifférencié épais ( la) ou mince (laR) et les dépôts fluvio-glaciaires (2a ou 2b) abondent. Le roc (R) affleure aussi à plusieurs endroits.

Dans les secteurs qui ont été recouverts par les mers post-glaciaires et les lacs glaciaires (Basses Terres du Saint-Laurent, Basses Terres

(31)

du lac Saint-Jean, Basses Terres de l'Abitibi la Baie-James), les dépôts marins d'eau profonde (5a-argile), les .-..ze.ez»te.s marins d'eau peu profonde (5s-sable) et les dépôts glacio-lacuer-te.. (4ga-argile) domi- nent largement.

La carte des dépôts de surface permet de e le focus sur le ou les districts que l'on désire connaître davarre en raison des con- traintes qui s'y exercent ou des potentiels. Par ee.emple la localisation de matériaux fluvio-glaciaires peut s'avérer -tile pour planifier le réseau routier. À l'inverse les zones de roc en évidence des sites présentant de fortes contraintes à l'am4r--,- -,ernent forestier.

Les cartes au 1.50 000 permettent également ::-availler sur d'autres variables et notamment sur le régime hydrique>:due l'on peut déduire des relations dépôt - texture - pente (annexe 3 et 4). À la demande des bénéficiaires de CAAF, le Service des ires forestiers peut élaborer ce genre de grilles

Robitaille, André et Grondin, Pierre, 1992. Guide T'utilisation des produits de la cartographie des districts écologiques. Ministère des forêts du Québec.

(32)

LÉGENDE UTILISÉE DANS LES CARTES À L'ÉCHELLE 1:50 000

TYPE DE DÉPÔTS CODE

CARTOGRAPHIQUE

DESCRIPTION ORIGINE ET erienoLocu

1. Dépôts glaciaires 1 Dépôts lèches ou compacts, sans triage, constitués d'une farine de roches et d'éléments, de tou- tes tailles, allant généralement d'anguleux è sub-anguleux. La granulométrie des matériaux peut varier de l'argile au bloc, selon les régions.

Dépôts mie en place par les gla- tiers, sens action majeure des eaux de fonte, è le suite de l'érosion du substratum rocheux.

Ils présentent une topographie très variable.

1.1 Dépôts glaciaires sans morphologie particu- LUE*

Till indifférencié la

Idem

Idem

Dépôts glaciaires qui ne forment que peu ou pas de relief sur les formations meubles ou rocheuses sous-jacentes et qui doivent leur origine è l'action des gla- ciers.

Till mis en place è la base du glacier (till de fond), lors de la progression glaciaire, ou è travers la glace stagnante, lors de la régression (till

d'ablation).

1.2 Dépôts glaciaires ce- ractéricés par leur morphologie

Moraine de décrépitude lbp Cette moraine est généralement constituée de till lécha, délavé et souvent mince par rapport eu till de fond sous-jacent. Elle renferme une forte proportion d'éléments grossiers et peut aussi comporter des poches de sédiments stratifiés.

La moraine est déposée lors de la fonte des glaciers. Les dé- bris s'accumulent généralement sur le till de fond qui est beaucoup plus dense et compact.

Elle présente une topographie typique, en creux et en bosses, sans orientation précise.

2. Dépôts fluvio-glaciai- ras

•-

Les dépôts fluvio-glaciaires sont composés de sédiments hétéromé- triques, dont la forme varie de eub-arrondie è arrondie. Ils sont stratifiés et peuvent ren- fermer des poches de till (till flué).

Dépôts mis en•place par l'eau de fonte des glaciers. La morpho- logis des accumulations varie selon la proximité du milieu sédimentaire et du glacier (juxtaglaciaire etTroglaciai- re).

2.1 Dépôts juxtaglecialres

Esker

2a

2se

Dépôts constitués de sable, de gravier, dé cailloux, de pierres et, parfois de blocs, allant d'arrondis è sub-arrondis. Leur stratification est souvent défor- mée et faillée. La variation granulométrique des éléments d'une strate è l'autre est sou- vent importante. Ces dépôts ren- ferment fréquemment des poches de 1111.

Idem

Dépôts mis en place par l'eau de fonte, au contact de■ glaciers en retrait. Ils offrent souvent une topographie bosselée, perse- mée de kettles,

L'esker se forme dans un cours d'eau supra, infra ou nous-gla- ciaire, lors de la fonte d'un glacier. Il présente une créte allongée, rectiligne ou sinueu- se, continue ou discontinue.

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