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Stratégie régionale de recherche et d innovation pour une spécialisation intelligente en Basse-Normandie

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Document de travail au 25 février 2014

Stratégie régionale de recherche et d’innovation

pour une spécialisation intelligente en Basse-Normandie

2014-2020

SYNTHÈSE OPÉRATIONNELLE

UNION EUROPÉENNE

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Table des matières

INTRODUCTION

Une volonté régionale d’accompagner les entreprises à prendre le virage de l’innovation : de

la SRI à la RIS3 ...5

Pourquoi cet exercice ? ...5

Répondre aux attentes de la Commission Européenne pour renforcer l’innovation ... 5

Prendre en compte le nouveau contexte régional ... 5

Intégrer les nouvelles façons d’innover ... 5

Mise en œuvre d’une démarche concertée et progressive ...6

1. BASSE NORMANDIE ET INNOVATION 1.1 Présentation générale du territoire ...7

1.1.1 Un territoire charnière doté de spécificités fortes ... 7

1.1.2 Les facteurs sociodémographiques du territoire ... 8

1.1.3 Une économie diversifiée avec une dominante agricole et industrielle ... 8

1.2 Potentialités et fragilités de l’écosystème de l’innovation bas-normand ...9

1.2.1 Présentation de l’écosystème de l’innovation bas-normand ... 9

1.2.2 Analyse des forces et faiblesses de l’écosystème de l’innovation ... 9

1.3 Enjeux stratégiques pour la Région ... 12

2. STRATEGIE D’INNOVATION 2014-2020 EN BASSE-NORMANDIE (RIS3) 2.1 Schéma général de la RIS3... 14

2.2 Les 4 axes stratégiques de la RIS3 ... 14

2.2.1 Axe 1 : Accompagner l’innovation dans les entreprises dans une démarche de projet, de la détection à la commercialisation (enjeux 3, 5, 6 et 7) ... 14

2.2.2 Axe 2 : Faire contribuer efficacement l’appareil public de recherche et de formation ainsi que le système de valorisation et de transfert de technologie au développement de projets innovants et à la création d’entreprises innovantes en Basse-Normandie (enjeu 5) ... 14

2.2.3 Axe 3 : Accompagner la montée en compétence et l’adaptation des ressources humaines des entreprises (enjeu 4) ... 15

2.2.4 Axe 4 : S’appuyer sur les domaines d’excellence du territoire pour gagner en visibilité et en attractivité (enjeux 1 et 2) ... 15

2.3 Les 5 domaines de spécialisation intelligente ... 15

2.3.1 Matériaux durables et intelligents ... 16

2.3.2 Science et technologies biomedicales ... 18

2.3.3 Numérique et société ... 20

2.3.4 Transition énergétique ... 22

2.3.5 Milieux et ressources pour une alimentation sûre, saine et durable ... 224

2.4 Contribution de la RIS3 à la croissance numérique ... 26

2.4.1 Une stratégie régionale ambitieuse pour le développement des infrastructures numériques ... 26

2.4.2 Croissance numérique et domaines de spécialisation intelligente ... 27

2.5 Mise en œuvre et suivi de la RIS3 ... 28

2.5.1 Une gouvernance à trois niveaux... 28

2.5.2 Actions de mise en application de la Stratégie ... 29

2.5.3 Un système et des indicateurs de suivi (observatoire) ... 31

2.5.4 Une communication favorisant l’appropriation de la RIS3 par tous les acteurs ... 31

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Introduction

Une volonté régionale d’accompagner les entreprises à prendre le virage de l’innovation : De la SRI à la RIS3

L’environnement général dans lequel évolue les entreprises est très instable : défis économiques, sociaux et environnementaux, les entreprises doivent innover pour s’intégrer à une économie globalisée porteuse de menaces mais aussi de nouvelles opportunités de marché.

Pour les encourager et les accompagner, la Région Basse-Normandie propose une palette de dispositifs et d’actions visant à compléter les soutiens apportés par l’Etat et l’Europe.

L'approche régionale constitue un échelon pertinent pour apporter des réponses adaptées aux besoins locaux. A la demande de la Commission européenne, cette approche a été formalisée en 2009 par une « stratégie régionale d’innovation » (SRI).

La Stratégie régionale d’innovation pour une spécialisation intelligente sur la période 2014- 2020 (RIS3) vise à renouveler cette approche en tenant compte notamment des nouvelles orientations européennes, des forces et limites de la SRI élaborée en 2009 et des changements importants intervenus depuis.

Pourquoi cet exercice ?

Répondre aux attentes de la Commission Européenne pour renforcer l’innovation dans l’Union

L’investissement dans la recherche et l’innovation constitue une des priorités de la stratégie

« Europe 2020 », qui promeut une croissance « intelligente, durable et socialement inclusive ». Pour atteindre cet objectif, la Commission Européenne souhaite, pour la période 2014-2020, que les autorités nationales et régionales de chaque état membre, établissent des « stratégies de recherche et d’innovation fondées sur des spécialisations intelligentes » (SRI-SI ou RIS3 ou S3). Par cette appellation, elle entend l’identification des domaines ou secteurs technologiques sur lesquels le territoire régional détient un avantage comparatif.

L’intégration des projets d’innovation aux domaines de spécialisation constitue une condition nécessaire pour la construction et la validation des prochains Programmes Opérationnels.

Prendre en compte le nouveau contexte régional

Au-delà de cette exigence européenne, le renouvellement de la stratégie régionale d'innovation est également l'occasion de tenir compte des évolutions majeures qui ont eu lieu depuis 2009 dans le contexte régional. Ces dynamiques ont été formalisées dans les documents stratégiques régionaux (SRESR1, CPRDFP2, SCORAN, DTS3, PSR4).

Intégrer les nouvelles façons d’innover

L’élaboration de la RIS3 est également l'occasion d'intégrer les nouvelles façons d'innover : innovation technologique (innovation de produit, innovation de procédé, innovation de commercialisation et innovation d’organisation) mais aussi innovation sociale. La RIS3 prend en considération la dimension humaine de l'innovation (acceptabilité sociale, adaptation des compétences, élévation de la qualité).

1 Schéma régional d’enseignement supérieur et de recherche

2 Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles

3 Diagnostic territorial stratégique

4 Plan stratégique régional

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Mise en œuvre d’une démarche concertée et progressive

Conformément aux attentes de la Commission Européenne, la Basse-Normandie a mené une démarche résolument participative mobilisant l’ensemble des acteurs de l’innovation guidée par un comité de pilotage composé de la Région, de l’Etat, de l’Université de Caen, de Bpifrance et de la MIRIADE5 :

- 30 entretiens préalables avec des acteurs de l'écosystème de l’innovation, - 11 experts sollicités en amont des ateliers de travail,

- 6 ateliers de travail réunissant chacun une trentaine d’acteurs de la recherche, des entreprises et de l’économie,

- 2 réunions entre représentants des pôles et filières.

Pour chaque domaine identifié, les acteurs représentant les entreprises et la recherche se sont mobilisés pour apporter 20 contributions écrites légitimant leur choix.

Les partenaires ont par ailleurs largement contribué à communiquer sur la démarche en cours, à faire remonter les besoins et attentes des acteurs économiques du territoire par le biais « d’ateliers spécialisation » (Hippolia sur les enjeux de la filière équine et la thématique

« santé et cheval, Nucléopolis et Archade pour la filière nucléaire et la thématique

« nucléaire pour la santé »).

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1. Basse-Normandie et innovation

1.1 Présentation générale du territoire

DONNÉES CLÉS

• Une population de 1 480 000 habitants

• Une superficie de 17 589 km²

• Un littoral long de 470 km

• Un Produit Intérieur Brut (PIB) de 35 066 M€ en 2011 (PIB par habitant : 23 717 € en 2011)

• 574 000 emplois en 2012 1.1.1 Un territoire charnière doté de spécificités fortes

La Basse-Normandie se distingue par sa position géographique privilégiée, à la

« charnière » entre la Vallée de la Seine au nord et la Bretagne et les Pays de la Loire au sud, et à proximité de l’Ile-de-France et de la Grande Bretagne.

Outre cette situation singulière, la région dispose de caractéristiques intrinsèques qui la différencient des autres régions métropolitaines. Région maritime et rurale de tradition agricole, elle est la 1ère région en termes d’emplois et de surface agricoles (SAU) au niveau national et dispose de l’un des plus importants linéaires côtiers français (4ème).

Renommée pour son patrimoine culturel et historique important, la Basse-Normandie est une région ouverte sur les territoires limitrophes, en témoignent les collaborations interrégionales actives qu’elle entretient avec la Haute-Normandie, la Bretagne, les Pays de la Loire ou encore l’Ile-de-France.

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1.1.2 Les facteurs sociodémographiques du territoire

Avec 1 480 000 habitants, la Basse-Normandie se situe au 17ème rang au plan national et au 158ème sur 317 régions d’Europe pour son poids démographique. De densité moyenne (83 habitants au km² soit le 12ème rang), la Basse-Normandie est une région où seule 46 % de la population vit dans un pôle urbain (21ème place) mais où le phénomène de périurbanisation est important (43% de la population soit le 4ème rang). Elle fait face à un vieillissement de sa population rapide en raison d’une forte émigration des jeunes et d’une attractivité renforcée pour les retraités. Historiquement jeune, elle occupe à présent la 13ème place pour la part des 15-29 ans et la 10ème place pour celle des plus de 60 ans.

1.1.3 Une économie diversifiée avec une dominante agricole et industrielle

La Basse-Normandie est caractérisée par une économie diversifiée marquée par des activités agricoles, aquacoles et industrielles dominantes. Parmi ces filières industrielles figurent l’agroalimentaire (20 000 emplois), l’automobile (18 000 emplois), l’aéronautique (12 000 emplois), le nucléaire (10 000 emplois), Elle est par ailleurs la 3ème région française en termes d’effectifs dans le secteur de la construction avec 47 000 emplois.

Le secteur tertiaire est lui aussi bien présent en Basse-Normandie, et en pleine expansion, en raison du dynamisme de l’économie résidentielle et présentielle dans la région (41% des emplois totaux sont à rattacher à l’économie résidentielle).

Notons que cette diversité d’activités qui caractérise la Basse-Normandie engendre des difficultés dans l’identification et la sélection d’un nombre restreint de domaines de spécialisation intelligente.

La Basse-Normandie compte très peu de grands établissements sur son territoire : sur les 131 412 établissements dont elle dispose en 2010, seuls 3,3% d’entre eux ont plus de 20 salariés. Si la région bénéficie de la présence de grands groupes sur son territoire (AREVA, PSA, RENAULT TRUCKS, DCNS, BOSCH), son tissu industriel est constitué en majorité de PME et de TPE. Le centre de décision des grands établissements est le plus souvent délocalisé, générant une forte dépendance économique du territoire et des entreprises sous-traitantes locales. Ceci n’empêche pas un très fort dynamisme en matière d’innovation, dynamisme soutenu par des pôles de compétences parfaitement identifiés au niveau national (plasturgie, électronique, agroalimentaire, santé, matériaux).

Outre ce profil économique diversifié, la Basse-Normandie se caractérise par un faible niveau de qualification : 66,2% des Bas-Normands ont un niveau de formation inférieur au baccalauréat (60% au niveau national), la région affiche l’un des plus faibles taux de diplômés de l’enseignement supérieur (21ème rang) et compte un nombre restreint de cadres supérieurs (22ème rang). C’est pourquoi des efforts sont menés pour lutter contre l’échec scolaire et rendre la formation professionnelle attractive.

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1.2 Potentialités et fragilités de l’écosystème de l’innovation bas-normand

1.2.1 Présentation de l’écosystème de l’innovation bas-normand

L’écosystème de l’innovation s’articule en quatre grandes familles :

- Les financeurs de l'innovation et les

"stratèges", c'est-à- dire les acteurs qui participent à l'élaboration d'une stratégie d'innovation - Les acteurs au service du transfert de technologie et du développement de l’innovation

- Les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche

- Le tissu économique

1.2.2 Analyse des forces et faiblesses de l’écosystème de l’innovation

Au regard des indicateurs classiques sur la recherche et l’innovation, et en dépit des efforts de financement public sur la période 2007-2013, la Basse-Normandie demeure une région faiblement dotée en capacité humaine et matérielle de R&D. De plus, le potentiel de R&D privé est contraint par la taille moyenne des entreprises régionales.

Pourtant, il existe en Basse-Normandie un véritable écosystème de l’innovation composé de nombreux acteurs permettant d’accompagner les projets dans tous les maillons de la chaîne de valeur, de la sensibilisation au montage jusqu’au suivi du projet. Cet écosystème reste néanmoins assez peu lisible pour les porteurs de projets en raison du manque de coordination et d’animation de ce réseau.

Les dispositifs de soutien à l’innovation présents sur le territoire régional, sont relativement performants bien que l’offre de financement privé reste trop faible. En la matière, une part importante des financements privés vient de l’extérieur de la région, mettant en évidence la difficulté historique pour la Basse-Normandie d’assurer un développement endogène. D’importants efforts de capitalisation issus de la dernière programmation FEDER ont été développés pour pallier ce manque.

Concernant la chaîne de l’innovation, il existe encore en Basse-Normandie des lacunes en termes de financement et d’accompagnement de la maturation des projets à fort potentiel de valorisation économique, de financement des jeunes entreprises innovantes, du haut de bilan des PME, des innovations non technologiques et d’accompagnement jusqu’à la mise sur le marché d’innovation de produits ou de services (étude de marché, stratégie

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commerciale). A cet égard, d’importants efforts de structurations des acteurs sur le territoire sont en cours.

L’excellence de la recherche publique bas-normande est largement reconnue. Elle s’appuie notamment sur des unités de recherche, labellisées pour la plupart par un organisme de recherche national, et sur des infrastructures et des équipements de recherche de pointe (GANIL, CYCERON, MRSH). La dynamique de structuration de la recherche académique est bien visible, mais reste encore trop déconnectée de l’économie du territoire.

La Basse-Normandie compte plusieurs structures de valorisation de la recherche et de transfert de technologies. Cependant, un manque de coordination et de mutualisation des services perdurent, bien que des efforts importants soient engagés : ces différents réseaux restent insuffisamment utilisés ou même connus des entreprises. Il convient aujourd’hui de poursuivre le travail de rapprochement entre monde académique (recherche, enseignement supérieur) et monde socio-économique (entreprises, décideurs).

Bien que la grande majorité des futurs biens et services sont à ce jour inconnus, les principales forces à l’origine de leur développement seront à n’en pas douter les Technologies génériques clés (Key Enabling Technologies – KETs) : les nanotechnologies, la micro et la nano électronique tels que les semi conducteurs, les matériaux avancés, les biotechnologies et la photonique. Maitriser ces technologies signifie se positionner à la pointe de la transition vers une économie décarbonnée. Elles jouent un rôle important dans la R&D, l’innovation et les stratégies de clusters de nombreuses industries et sont considérées cruciales pour soutenir la compétitivité des industries européennes dans une économie de la connaissance où le numérique joue un rôle déterminant. Néanmoins, comme l’indique la Commission et les promoteurs de la RIS3, tout n’est pas possible partout et toutes les régions n’ont pas vocation à investir dans l’invention des KETs.

La Basse-Normandie, au regard de son profil, a davantage intérêt à investir dans des applications concrètes issues des KETs, dans un ou plusieurs domaines de l’économie régionale (« co-invention d’applications technologiques »). Elle pourra ce faisant se revendiquer comme étant une région utilisatrice de KETs, avec l’objectif d’absorber le savoir et de le perfectionner dans l’intérêt de la compétitivité de ses entreprises.

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Synthèse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (AFOM) de l’écosystème FORCES A CONFORTER FAIBLESSES A COMPENSER

Dispositifs de soutien, financements

Nombre important d’acteurs de soutien et accompagnement à l’innovation, implantation antenne INPI

Peu de projets non couverts par l’offre de financement (mise en place d’outils)

Pilotage de la SRI à

réactiver, coordination entre acteurs à renforcer

Besoins de financement pour maturation des jeunes entreprises (après 2-3 ans de création) et financement haut de bilan des PME (non spécifique à BNO)

Financement peu évident des innovations non

technologiques

Recherche et formation

Recherche publique importante, excellence de laboratoires et d’équipements structurants à fort

rayonnement (Labex et Equipex)

Reconnaissance de la MRSH et capacité à travailler de manière transversale avec les filières économiques, générant des innovations non technologiques

Développement d’une offre de formation en lien avec les projets structurants (EMR), accroissement du e-learning et de la multimodalité en formation sous l’impulsion de la Région

Recherche publique en partie déconnectée de l’économie du territoire

Faible taux de jeunes accédants à l’enseignement supérieur

Manque de personnel qualifié identifié comme un frein à l’innovation par les entreprises (enquête IDEIS)

Valorisation et transfert technologique

Etapes de la valorisation relativement bien couvertes

Fonctionnement performant de Normandie incubation

Outils de valorisation formalisés (« passerelles R&D »…)

Nombreux acteurs participant au transfert technologique

Pas de SATT ni d’institut Carnot (pose la question des moyens)

Absence de stratégie concertée entre acteurs, animation insuffisante (plus de RDT)

Tissu économique et niveau d’innovation dans les entreprises

Tissu économique diversifié

Accroissement du niveau d’innovation dans les

entreprises entre 2006 et 2008 selon l’enquête IDEIS

Présence de pôles de compétitivité et structuration de l’écosystème autour des filières (implication des

entreprises et notamment PME à conforter)

Nombreuses entreprises n’ayant pas leur siège en région (moindre capacité de décision)

Indicateurs d’innovation

« traditionnels » plutôt faibles (brevet, DIRD…)

Tissu économique (notamment industriel) fragilisé par la crise économique (réduction des effectifs, moindre appétence pour le risque)

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Menaces identifiées :

- Rationalisation des investissements publics et privés dédiés à l’innovation qui impliquent de gagner en efficience des politiques publiques,

- Concurrence internationale qui nécessite le maintien et la dynamisation du tissu industriel bas-normand.

Opportunités de développement :

- Emergence et structuration de nouvelles filières (énergies marines renouvelables, nucléaire pour la santé, valorisation des produits agricoles…) qui engagent la mutation de l’industrie régionale vers des secteurs d’activités dynamiques,

- Potentiel bas-normand en matière d’innovation non technologique avec la présence de la MRSH et les initiatives publiques

- Ouverture à l’international et exportation de projets innovants qui constituent de réelles opportunités de développement de nouveaux marchés.

1.3 Enjeux stratégiques pour la Région

A l'issue de la phase de concertation avec les acteurs bas-normands qui a permis d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces de l’écosystème de l’innovation en région, 7 enjeux principaux ont été identifiés. Ils représentent autant de défis à relever pour la Basse-Normandie et constituent le fil rouge de la RIS3, elle même guidée par deux ambitions majeures : accroître l’attractivité et la lisibilité de la région par la valorisation des domaines d’excellence ; favoriser la dynamisation du tissu économique par l’innovation.

- Enjeu 1 : Intensifier la visibilité de l’excellence bas-normande

Accroître la visibilité du territoire bas-normand sur ses thématiques d’excellence en ciblant un nombre limité de domaines disposant de réels avantages compétitifs.

- Enjeu 2 : Développer les partenariats interrégionaux

Pour chaque domaine d’excellence sur lesquels la Basse-Normandie dispose d’une spécificité forte et reconnue, être « leader » ou « co-leader » sur des partenariats nationaux et européens et ainsi bénéficier d’un plus fort rayonnement.

En retour, pour les autres domaines importants du territoire mais sur lesquels d’autres régions seraient mieux positionnées, prendre part aux partenariats interrégionaux existants.

- Enjeu 3 : Soutenir les projets d’innovation, de l’idée à la commercialisation Développer une « démarche projet » de l'idée à sa commercialisation (en passant par les phases de développement et de prototype) avec une attention accrue lors de la mise en marché des produits et services innovants.

Accroitre les échanges entre les acteurs de l’écosystème de l’innovation.

- Enjeu 4 : Accompagner l’évolution des compétences en cohérence avec les besoins d’innovation des entreprises

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- Enjeu 6 : Développer et soutenir les innovations non technologiques et les composantes non technologiques des projets d’innovation

Affirmer l’innovation non technologique comme primordial aujourd’hui, notamment pour favoriser la mise sur le marché des nouveaux produits ou services.

Sensibiliser les acteurs aux dimensions non technologiques de l’innovation en matière de procédures, d’organisation, d’usages ou encore d’acceptabilité sociale des produits et des services.

Valoriser les ressources locales sur lesquelles s'appuyer pour mieux intégrer cette dimension dans tous les projets.

- Enjeu 7 : Proposer une gouvernance renouvelée pour faire vivre la stratégie et mobiliser les acteurs de manière coordonnée

Faire de la RIS3 un outil de mobilisation et de fédération des acteurs de l’écosystème de l’innovation pour en maximiser les effets sur le territoire.

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2. Stratégie d’innovation 2014-2020 en Basse-Normandie (RIS3)

2.1 Schéma général de la RIS3

Afin de répondre aux 7 enjeux bas-normands, la RIS3 définit:

- 4 axes stratégiques transversaux aux domaines de spécialisation : ce sont les priorités stratégiques déterminées par les partenaires et acteurs économique lors de l’élaboration de la RIS3. Les actions produites pour mettre en œuvre ces axes pourront bénéficier de différentes sources de financements (PO FEDER, Région, FUI, ANR, FSE) ;

- 5 domaines de spécialisation intelligente déclinés en 13 sous domaines. Ils ont été reconnues comme domaines d’activité stratégique sur la base d’une analyse objective (poids économique, potentiel de recherche, maturité du domaine, enjeu territorial, intégration dans la stratégie nationale, visibilité internationale, KETs…).

2.2 Les 4 axes stratégiques de la RIS3

2.2.1 Axe 1 : Accompagner l’innovation dans les entreprises dans une démarche de projet, de la détection à la commercialisation (enjeux 3, 5, 6 et 7)

Apporter un soutien aux entreprises de l’idée à la commercialisation pour un « effet levier » (viabiliser le projet et lui donner un impact fort pour l’entreprise et la région)

La stratégie propose d’apporter au porteur de projet un soutien global, intégrant l’innovation non technologique, et un accompagnement complet à chaque phase de l’innovation : des prémices du projet - par un renforcement de la détection et l’ingénierie de projets d’innovation à potentiel économique au sein des TPE-PME – jusqu’à la mise en marché des innovations, chainon faible d’accompagnement. Il s'agit ainsi de dynamiser les entreprises du territoire en leurs faisant bénéficier de moyens financiers, des équipements, des infrastructures et des projets de recherche.

Cet axe stratégique nécessite la coordination des acteurs pour une offre fluide et adaptée ainsi qu’un pilote référent pour suivre l’avancé du projet et orienter l’entreprise à chaque phase.

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2.2.3 Axe 3 : Accompagner la montée en compétence et l’adaptation des ressources humaines des entreprises (enjeu 4)

Soutenir les démarches de gestions des ressources humaines et de formation professionnelle des actifs

Pour favoriser l’élévation et l’adaptation des compétences et ainsi anticiper les besoins en formation des filières industrielles traditionnelles en reconversion ou émergentes, la stratégie régionale repose sur une offre de formation continue adaptée et sur le soutien aux actions de gestions prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC).

2.2.4 Axe 4 : S’appuyer sur les domaines d’excellence du territoire pour gagner en visibilité et en attractivité (enjeux 1 et 2)

Accroître la visibilité du territoire bas-normand sur ses thématiques d’excellence en ciblant un nombre limité de domaines disposant de réels avantages compétitifs

Il s’agit de développer des projets de recherche et d’innovation dans les domaines stratégiques de la Basse-Normandie, et de mettre en œuvre une stratégie volontariste de stimulation de l’innovation à travers un plan de communication et de prospection, visant à favoriser l’implantation d’entreprises innovantes sur le territoire.

2.3 Les 5 domaines de spécialisation intelligente

5 grands domaines de spécialisation aux appellations relativement larges ont été identifiés puis déclinés en 13 « sous-domaines » spécifiques pour lesquels il y a un réel enjeu d'innovation (incrémentale ou de rupture).

Le choix de ces sous-domaines est né de la concertation entre les acteurs économiques locaux lors de réunions de travail composées de représentants de la recherche, des entreprises et des institutions. Les sous-domaines ainsi identifiés ont fait l'objet d'une validation auprès de l'ensemble des pôles et filières, des experts des principales secteurs économiques bas-normandes et auprès du Comité de Pilotage de la RIS3, qui comprend outre le Conseil régional et l'Etat, les principaux partenaires tels que l'Université et Bpifrance.

Le schéma ci-dessous représente les domaines de spécialisation identifiés Les traits rouges

rejoignent les noms des domaines et des sous- domaines identifiés Les traits bleus mettent en avant les liens entre des domaines différents (ainsi les EMR sont identifiées comme un sous-domaine de "transition

énergétique" mais elles ont également un lien avec la thématique

"matériaux durables et intelligents"). Les "bulles"

et les traits bleus ont pour ambition de montrer les interactions entre les domaines identifiés.

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2.3.1 Matériaux durables et intelligents

La Basse-Normandie est reconnue au niveau national pour son expertise dans la recherche de nouveaux matériaux en fonction et de structure.

Cette thématique avait d’ailleurs été identifiée comme un champ porteur de l’innovation dès 2009 dans la SRI.

DONNÉES CLÉS

• 75 000 emplois dans les secteurs concernés par la thématique (automobile, micro-

électronique, nucléaire…) sans compter la construction

• 380 chercheurs, techniciens et ingénieurs R&D

• 4 UMR CNRS, 1 UMS (CNRT Matériaux)

• 9 établissements de formations supérieures

• 3 Labex et 1 Equipex

• 4 INTERREG

Acteurs économiques : Renault, PSA, Toyota, Jaguar, Valéo, Faurécia, Sominex, Horiba, Total, EDF, Hutchinson, AREVA, Safran, Zodiac, Arkema, Oril, TOTAL, Michelin Rhodia, Adisseo, IPDIA, NXP, PRESTO, Jobin Yvon,

Depestel,Quertech, ACOME, CMEG Saint Gobain (Point P), TPC, ACOME, SHORETEAM, ISPA Entreprise, Groupe Depestele,

Agrochanvre, PCAS, Natureplast, Hamelin, CARL, IDC Composites, Raynaud…

Recherche : le laboratoire de cristallographie et sciences des matériaux (CRISMAT), le Centre de recherche sur les ions, les matériaux et la

photonique (CIMAP), le Laboratoire Catalyse et Spectrochimie (LCS) et le Laboratoire de Chimie Moléculaire et Thioorganique (LCMT), le Centre National de Recherche Technologique des Matériaux (CNRT Matériaux), Le CRT ISPA, L’Ecole Supérieure d’Ingénieurs des Techniques de la Construction (ESITC), Le laboratoire commun LAMIPS (Presto/NXP/CRISMAT), l’IPDIA

Formations : CIRIAM en « mécanique et génie des matériaux » ; A l’UCBN et ENSICAEN en Chimie, Matériaux, Physique du Solide ; l’ESITC sur des problématiques liées au bâtiment ; l’IUT Mesures Physiques l’ISPA avec une

Champs concernés par la spécialisation : Automobile, électronique, énergie, nautisme, aéronautique, chimie / polymères et construction.

Sous-domaines d’activité :

Ingénierie et conception des matériaux avancés

Thèmes de recherche : les matériaux pour la conversion d’énergie, les matériaux du nucléaire, les matériaux de la microélectronique et de l’optoélectronique, la catalyse et spectroscopies, la synthèse de nouveaux matériaux et de nouvelles molécules d’intérêt environnemental, les matériaux nanoporeux, les matériaux hybrides, les polymères, le traitement de surface…

Applications : électronique embarquée, plasturgie, mécatronique, composites et matériaux en énergie

Matériaux performants et éco-développement Thèmes de recherche : L’optimisation des propriétés thermomécaniques et

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Analyse AFOM

Forces A améliorer

•Excellence de la recherche fondamentale dans le domaine des matériaux, reconnue au niveau national

•Offre de formations supérieures diversifiée sur cette thématique

•Valorisation de la recherche efficace (capacité à s’intégrer dans les problématiques industrielles portées par les pôles et filières du territoire, présence du CNRT Matériaux dont l’action de coordination entre la recherche et le tissu industriel local est très appréciée)

•Forts investissements privés endogènes et exogènes attirés par l’excellence des solutions technologiques

•Accès à un volume de matières végétales considérable : bois, déchets de haies, lin (1erproducteur), chanvre…

•Disponibilité en fibres végétales en volume unique au monde (Depestele leader mondial)

•Présence d’un tissu industriel de transformateurs de matériaux

•Absence de structuration de la filière éco- matériaux bas-normande

•Filières de formation spécifiques à mettre en place dans le domaine des éco- matériaux

•Compétences académiques relativement faibles sur la thématique éco-matériaux (une quinzaine de personnes axées sur les fibres), dispositif à renforcer

•Nécessité de faire collaborer davantage recherche publique et entreprises

Opportunités Menaces

•Demandes sociétales fortes liée à la problématique actuelle de transition énergétique

•Marché des éco-matériaux en fort développement (demandes des designers et des marchés emballage et flaconnage de solutions en matières biosourcées)

•Fort besoin d’isolation thermique du bâti bas-normand, pouvant être satisfait par des systèmes composites minéraux et fibreux

•Développement du secteur aéronautique et besoin d’innovations associé pour rester compétitif : utilisation et usinage de nouveaux matériaux (composites, matériaux biosourcés, nouveaux alliages), appréhension de leurs propriétés et optimisation de ces matériaux selon leur utilisation.

•Positionnement de plusieurs régions sur cette thématique (Pays de la Loire, Flandres, constitution récente de la Vallée européenne des matériaux, de l'énergie et des procédés en Lorraine…) et risque de concurrence sur des projets structurants : nécessité de mettre en place des partenariats.

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2.3.2 Science et technologies biomédicales

La santé est un thème stratégique majeur identifié comme l’un des marchés porteurs par la Commission Européenne et sur lequel la Basse-Normandie dispose d’un fort potentiel, d’atouts reconnus et de la masse critique suffisante.

DONNÉES CLÉS

• Nucléaire et santé : 1 200 chercheurs publics ; une trentaine de PME innovantes au sein de nucléopolis ; équipements structurants

d'excellence (GANIL, CYCERON, SPIRALE 2, ARCHADE)

• Santé et silver économie : 34 200 salariés ; 14 unités de recherche ; 8 masters traitant de la thématique santé

• Santé équine : 1ère région d’élevage ; plus de 12 000 emplois dans la filière équine ;

5 600 entreprises (le nombre d’entreprises s’intéressant à la filière équine a doublé entre 1999 et 2008) ; 600 vétérinaires ;

400 établissements équestres

Acteurs économiques : ADCIS, CERAP, CMEG, CYCLOPHARMA, DATEXIM, DCNS, ELDIM, PANTECHNIK, PREDICT, PIERCAN, SOMINEX, EFINOR, OREKA, ROBATEL, SAPHYN, CYCLAD, AYKOW… Pantechnik, Piercan … ( pour les applications nucléaires à la santé), 32 acteurs TIC actifs dans l’innovation régionale et un GSC (pour la silver économie)

Recherche et formation : ARCHADE, Centre Hospitalier Universitaire de Caen et du Centre de Lutte contre le Cancer François Baclesse

(CLCCFB) (pour les applications nucléaires à la santé), MRSH, SFR ICORE, CERReV, CREM, IDEES, Identité et subjectivité, LMNO, GREYC, pôle recherche du CHU, futurs DHU, CFB (pour la silver économie)

Pôle de compétitivité : Hippolia (pour la santé équine), TES (pour la silver économie)

Infrastructures : SPIRALE2, GANIL,

CYCERON, le CURB, le LARIA, les installations IMOGERE, ou les plateaux ICORE, Equipex Rec-Hadron (pour les applications nucléaires à la santé)

Clusters/réseaux : Nucléopolis, projet France Hadron, IBA, Piges (pour les applications

Sous-domaines d’activité :

Applications nucléaires à la santé

Thèmes de recherche : instrumentation et dosimétrie, développement et fabrication d’équipements pour les accélérateurs de particules, développement et fabrication de radiopharmaceutiques, analyse d’images, évaluation d’essais cliniques et radioprotection, activités d’ingénierie et de maintenance industrielles, industrie de la plasturgie, électronique et électrotechnique, voire démantèlement, avec un très grand retour d’expérience sur le travail sous rayonnement ionisant.

Applications : hadronthérapie, maîtrise des faisceaux d’ions (accélérateurs, interactions ion/matière) et l’instrumentation associée, enjeux liés à miniaturisation, dosimétrie, radioprotection

Sante équine et performance

Thèmes de recherche : diagnostic, le traitement et la prévention des affectations du cheval, génomique, suivi électronique des populations de cheval ou suivi des paramètres physiologiques des chevaux et

(19)

Analyse AFOM

Forces A améliorer

Nucléaire et santé

•Des acteurs et équipements majeurs existants et à forte visibilité : Ganil, CYCERON

•Un tissu économique animé et structuré par Nucléopolis ; des donneurs d'ordre, des PME, des entreprises innovantes

•Une forte visibilité de la Basse-Normandie sur la filière nucléaire dans son ensemble

•Une force qui s'appuie aujourd'hui beaucoup sur la qualité de la recherche publique, un tissu économique et industriel à conforter (sur le territoire)

Santé équine •Une filière économique structurée autour du pôle Hippolia

•Une excellence de la recherche reconnue

•Forte visibilité de la Basse-Normandie sur la filière équine

•Un marché mondial qui reste relativement limité

•La nécessité de disposer d'une visibilité internationale pour permettre aux entreprises bas- normandes de développer leurs marchés à l'export

Santé et silver économie

•Une caractéristique de la population bas- normande propice aux expérimentations sur la silver économie (living lab)

•Le poids économique des services à la personne

•La MRSH et son positionnement différen- ciateur à l’interface des innovations techno- logiques et sociétales

•Une image bas-normande à construire sur ce domaine avec une forte approche innovation

Opportunités Menaces

Nucléaire et santé

•Potentiel de marché important sur chacun des 3 segments

•Transformation en cours des politiques de santé et d’innovation biomédicale dans un contexte de maîtrise croissante des dépenses de santé (études d’efficience des innovations).

•Objectif politique affiché régional, national et européen de réduction des inégalités sociales de santé.

•Des liens avec les deux autres thématiques permettant les diffusions de technologie

•Positionnement de la région Rhône Alpes sur des applicatifs

==> attention à assurer le développement d'une filière industrielle sur le territoire

Santé Equine •Jeux équestres mondiaux en Basse Normandie en 2014, donnant l'opportunité de bénéficier d'un rayonnement international

•Peu de pôles concurrents en Europe

•Des liens avec les deux autres thématiques permettant les diffusions de technologie

•Un marché de niche sur la santé de cheval

Santé et silver économie

•Les forts enjeux liés au vieillissement de la population et les transformations nécessaires des services de la santé et l’organisation des soins

•Candidature en tant que Région de préfiguration de la Silver Economie

•Des liens avec les 2 autres thématiques permettant les diffusions de technologie

•Positionnement de nombreux territoires sur la thématique qui rend difficile la lisibilité

(20)

2.3.3 Numérique et société

La thématique « numérique et société » est au cœur des enjeux futurs liés au concept des

« smart cities » ou villes intelligentes. Ce sont des villes connectées qui utilisent les technologies issues des télécommunications et des systèmes d’information pour améliorer la vie des habitants. Cela se traduit par une meilleure gestion de la consommation d’énergie, des transports plus fluides et plus rapides ou un accès simplifié aux différents services et administrations.

DONNÉES CLÉS

• 12 000 emplois dans le secteur de

l’électronique et des transactions sécurisées

• Plus de 100 entreprises au sein de pôle TES

• 23 zones numériques multiservices labellisées

• 2 pépinières dédiés au numérique et au TIC (Normandie Incubation, Forum Digital)

Acteurs économiques : NXP, Orange, FIME, ELITT, IPDIA (pour les TES)

Recherche et Formation : MRSH, ENSICAEN, (pour les TES), GREYC, PRES normand (pour la numérisation), CIREVE (pour la réalité virtuelle)

Clusters/réseaux : Normandie Incubation, Forum Digital, living labs (pour les TES), programme de la Région Basse-Normandie intitulé « Innovations numériques normandes » (i2N)

Infrastructures : Campus EffiSicence, Plateforme Monétique de l’ENSICAEN, démonstrateur EASYMove du pôle TES (pour les TES), Archives nationales des anciens combattants et victimes civiles, Archives de la Marine secteur Nord, IMEC, Mémorial, (pour la numérisation), salle immersive 4 faces (pour la réalité virtuelle)

Zoom sur le projet NUMNIE : Projet ambitieux, NUMNIE, pour Numérisation intelligente smart digital, s’appuie sur un écosystème régional en Normandie mis en évidence par les Etats généraux de l’Industrie et s'affirme comme le plus important dispositif du site de Caen et le premier dispositif de recherche pluridisciplinaire PRES normand. Il est le produit d'un des axes prioritaires de l'Université de Caen. Il fédère autour d’un fil conducteur technologique, la recherche,

Champs concernés par la spécialisation : Transport et mobilité, environnement, santé, commerce, démocratie et citoyenneté, … Sous-domaines d’activité :

Transactions électroniques sécurisée et services mobiles sécurisés

Thèmes de recherche : technologies sans contacts (leadership sur le NFC) identité numérique, protection des échanges, protection de la vie privée

Applications : services numériques, usages mobiles, paiement mobile sans contact, e- tourisme

Numérisation intelligente des documents Thèmes de recherche : développement des technologies numériques autour de l’écrit Applications : valorisation des trésors patrimoniaux européens, démocratisation de l’accès au patrimoine matériel et immatériel Réalité Virtuelle

Thèmes de recherche : techniques de la 3D, réalité augmentée et systèmes immersifs Applications : Modélisation, prototypage

(21)

Analyse AFOM

Forces A améliorer

TES, services mobiles sécurisés

• Recherche de premier ordre à forte visibilité

• Une véritable dynamique de création de start-up dans le secteur micro-électronique et TES liée à la présence de 2 pépinières sur l’agglomération de Caen dédiées au numérique et au TIC (Normandie

Incubation, Forum Digital) et du Campus EffiSicence

•Tissu économique encore limité et fragile

==> Ancrer les entreprises sur le territoire et être attractifs pour de nouvelles implantations en devenant plus encore un territoire

d'expérimentation

•Nécessité de mettre l’accent sur les livings labs jusqu’à l’exploitation marché

•Transformer des marchés de niche en marchés à large échelle (ex : NFC)

==> Développer l’export des savoir- faire

Numérisation des documents

• Un patrimoine exceptionnel à valoriser

• 2ème rang en nombre de centres archiviques

• Poids important de l’édition

•Renforcer les liens entre la

recherche et le tissu économique et notamment la filière touristique et la filière du livre.

Réalité virtuelle

• Une approche multidisciplinaire STIC et SHS grâce au pôle numérique de la MRSH

• Un positionnement historique sur ces thématiques (expérimentation des technologies sans contact, CIREVE)

•Masse critique à conforter via les partenariats extrarégionaux

•Un positionnement différenciateur à condition de valoriser par rapport aux spécificités du territoire (mémorial de Caen, tourisme de mémoire, EMR…) et non sur les compétences scientifiques

Opportunités Menaces

TES, services mobiles sécurisés

• Un énorme potentiel marché estimé en milliards d’euros sur chacun des 3 segments

• Le label européen « living lab »

•Attractivité de l'Ile de France

==> nécessité d'un partenariat

•Les marchés sont mondiaux mais morcelés dans des secteurs

cloisonnés (ex : billettique transport)

Numérisation des documents

• Potentiel de rayonnement de la Basse- Normandie

•Potentiel de développement qui reste limité (marché de niche)

Réalité virtuelle

• La transversalité sur le territoire avec des secteurs applicatifs diversifiés de la BN (mémoire, patrimoine,

industrie/maintenance, formation nucléaire, ZNM de Cherbourg …)

•Attractivité de l'Ile de France

==> nécessité d'un partenariat

•Une concurrence sur la recherche privée relativement répandue au sein des grandes entreprises (PSA, SNCF, AREVA)

(22)

2.3.4 Transition énergétique

Au cœur du redressement économique de la région, l’énergie dont la demande mondiale ne cesse de s’accroître, est un atout majeur pour la Basse-Normandie dans le champ de l’innovation, de l’émergence de nouvelles filières industrielles et la création de nouveaux relais de croissance, de richesses et d’emplois. Les énergies renouvelables constituent l'une des 34 priorités nationales mentionnée dans le programme Nouvelle France industrielle.

DONNÉES CLÉS

• 50% du potentiel hydrolien français (le 1er de France et le 2nd d’Europe)

• 2nd potentiel éolien français

• Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles (75 éoliennes pour une puissance totale de 450 mégawatts)

• 2 ports aménagés pour permettre l’accueil de la filière EMR (Cherbourg et Caen)

• 10 000 emplois directs dans la filière nucléaire

25% des entreprises françaises des sciences nucléaires ont un établissement en Basse-Normandie

• 16 laboratoires et 800 chercheurs

• 6 structures de formation dédiées

Acteurs économiques : AREVA, SGN, STMI, ONet , Salvarem (pour le recyclage), Alstom, Areva, DCNS, CMN et Voith, Effinor, Chantier Allais, EDF, GDF, Tidalys, etc.(pour les EMR)

Recherche et Formation : GANIL, LPC, LARIA, CIMAP, CNRT, licence professionnelle

AGEDDEN (pour le recyclage)

Pôle de compétitivité : Pôle Mer Bretagne (pour les EMR)

Clusters/réseaux : réseau national sur le démantèlement en cours de structuration (pour le recyclage), Memorandum of Understanding (MOU) signé avec l’Ecosse et des plateformes collaboratives inter-régionales avec la Bretagne:

IEED France Energies Marines, (pour les EMR)

Infrastructures : ports de Cherbourg et ports de Caen (pour les EMR)

Sous-domaines d’activité : Recyclage et démantèlement

Thèmes de recherche : Traitement des contaminations labiles et fixées, Assainissement de structures et d’équipements, Décontamination de matériels et matériaux , technique de décontamination et techniques associées, techniques de découpe, Confinement statique et dynamique, robotique, téléopération, Etudes de sûreté des scénarios, Mesures et contrôles radiologiques, Investigations télévisuelles ou physiques ; imagerie, gestion des déchets Applications : décontamination (procédés chimiques, mécaniques ou thermiques), démantèlement (découpe des structures en métal ou en béton), mesure radiologique (pour dresser l’inventaire des stocks radioactifs dans l’installation, trier les matériaux et les déchets en fonction de leur catégorie, prendre les dispositions nécessaires pour protéger les travailleurs)

(23)

Analyse AFOM

Forces A améliorer

Démantèlement nucléaire •Présence des acteurs majeurs de la filière nucléaire (ensemble de la chaine de valeur) et leur structuration au sein de nucléopolis

•Territoire d'expérimentation via des chantiers de démantèlement

•Excellence de la recherche sur le domaine nucléaire (notamment en lien avec les matériaux et nucléaire)

•Domaine en lien avec des savoir-faire régionaux complémentaire (matériaux, réalité virtuelle...)

•Développement d'une méthode pour exporter le savoir-faire

EMR

•Ressources naturelles (estran, fortes marées, courants marins)

•Industriels du premier cercle et deuxième cercle pour le développement des EMR, notamment dans le domaine des

matériaux

•Coordination des acteurs par une gouvernance locale et une forte implication des pouvoirs publics

•Infrastructures portuaires et réseau électrique en capacité de supporter l’exploitation des EMR (port de Cherbourg notamment)

•Activités de recherche et formation encore peu développées sur les EMR, en comparaison de certains pays d’Europe (Danemark, Allemagne, Espagne sur éolien offshore, Royaume- Uni sur hydrolien)

•Les partenariats avec d’autres régions positionnées sur l'appel à projet éolien off shore (Bretagne, Pays de la Loire, Haute Normandie)

•Des réflexions sur l'hydrolien à travailler avec Bretagne et Pays de la Loire qui se positionnent également sur cette technologie

Opportunités Menaces

Démantèlement nucléaire

•Volonté affichée de la France et d’autres pays européens de stopper

progressivement des centrales nucléaires

•Enjeu mondial fort sur l’arrêt de centrales anciennes (aujourd’hui une technique non maitrisée)

• Technique peu maitrisée aujourd'hui

EMR

•Développement des nouvelles énergies en lien avec les directives européennes et le grenelle de l’environnement

==> marché en développement porté par des investissements publics

conséquents

•Appel à projet éolien off shore permettant l'implantation de champ d'éoliennes sur le territoire bas-normand

•Des synergies intéressantes entre les EMR et des activités plus traditionnelles du territoire : l’aquaculture (cf projet RECIF), le tourisme

• Attention à ne pas se positionner uniquement sur la partie industrielle (exploitation), mais aussi sur la R&D et capter des centres de décision

(24)

2.3.5 Milieux et ressources pour une alimentation sûre, saine et durable

La filière agricole, aquacole et agro-alimentaire est une filière clé de la Basse-Normandie dont les produits bénéficient d’une grande notoriété. Elle couvre l’ensemble de la chaîne de valeur : production, industries de transformation et industries auxiliaires (emballage par exemple). A côté des débouchés alimentaires traditionnels, des filières non alimentaires de valorisation des produits agricoles et aquacoles sont également en voie de développement (chaufferie, méthanisation, lin, coquilles).

DONNÉES CLÉS

• 19% de la valeur ajoutée régionale

• 24 000 exploitations agricoles

• 14 ports de pêche et 4 centres de marées

• Agriculture = 8% de l’emploi régional

• Pêche et conchyliculture = 4 000 emplois directs et 4 000 indirects

• Filière agro-alimentaire = 20% des emplois manufacturiers (20500 emplois)

• Prépondérance pour les produits laitiers (1/3 des emplois) et la viande (1/4 des emplois)

• 7 des 10 principaux groupes agroalimentaires français ont des établissements en Basse-Normandie

Acteurs économiques : Nestlé, Danone, Lactalis, Mont Blanc – Materne, Bigard, Sodiaal, Terrena, bon grain, LDC, Fromagerie Bel, Agria

Recherche et Formation : Actalia, centre de référence sur l’huître, BOREA Unité Mixte CNRS/UNICAEN, SMEL et Station Marine de Luc sur Mer, L’Institut Fédératif de Recherche ICORE, UCBN, ACTALIA, le laboratoire Frank Ducombe, IFREMER Laboratoire Standa, CARGILL et son centre de recherche à Baupte, ESITC

Pôles de compétitivité : Mer Bretagne, Aquimer, Valorial

Clusters/réseaux : IRQUA, ANEA, 1 LITEAU, 1 ANR et 1 FUI, 1 FP7, 8 Interreg IVA, 2 Interreg IVB et 1 Life, consortium chino-américain

Sous-domaines d’activité :

Confiance et qualité des procédés

Thèmes de recherche : écosystèmes microbiens, notamment pour les produits fermentés laitiers et cidricoles, cultures bioprotectrices et probiotiques, dans la lutte contre les micro-organismes pathogènes, valorisation des souches à effet santé, conditionnement et emballages actifs, hygiène des équipements, fonctionnement des écosystèmes marins exploités

Applications : sécurité alimentaire et produits ayant moins d’additifs et plus de nutrition santé

Produits laitiers : de la matière première à la transformation

Thèmes de recherche / applications : transformation des produits laitiers en produits laitiers avec une image de qualité et de diversité, fabrication d’ingrédients laitiers à destination d’usage alimentaire, transformation pour des usages industrielles, notamment poudres de lait

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Forces A améliorer

•Ressources naturelles (bocage, terres d’élevage, surfaces agricoles, estran)

•Produits bas-normands reconnus et qui véhiculent une image de qualité (label AOC, AOP, Gourmandie)

•Des leaders de l’agro-alimentaire français et internationaux ont des établissements

•Plateformes collaboratives Actalia et Icore

•Un positionnement différenciateur sur le secteur du lait

•Centre de référence sur l’huître

•Approche globale et transdisciplinaire via les travaux de la MRSH

•Tissu d’entreprises majoritairement composé de TPE et de PME qui sont relativement fragiles économiquement et financièrement

•Manque d’attractivité de l’agroalimentaire / pêche pour les emplois peu qualifiés : déficit d’image du métier, salaire perçus comme faibles, conditions de travail considérées comme difficiles….

•Tissu de recherche encore insuffisamment structuré

•Secteur de la conchyliculture en difficulté lié à la grande mortalité des huitres

•Filières aujourd'hui insuffisamment innovantes au regard des enjeux

==> dynamisation par l'innovation à

conforter an lien avec les territoires voisins

Opportunités Menaces

•Forte demande sociétale pour les produits de qualité et respectueux de l’environnement

•Fin des quotas laitiers va provoquer une concentration de l’élevage favorable aux zones de production laitière comme la Basse Normandie avec des possibilités

d’accroissement des cheptels

•Synergies intéressantes entre les EMR et l’aquaculture (cf projet RECIF)

•Gros potentiel de diversification notamment sur la production d’algues

•Guerre des prix dans la filière lait entre producteur, transformateur et distributeur

•Dépendance des principaux sites de production des grands groupes présents en Basse Normandie de centres de décision en dehors de la région

•Positionnement peu différenciant notamment sur la production d’algues avec les régions voisines (nécessité d’établir des partenariats)

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2.4 Contribution de la RIS3 à la croissance numérique

2.4.1 Une stratégie régionale ambitieuse pour le développement des infrastructures numériques

L’économie numérique est reconnue comme un secteur d’avenir dynamique et créateur d’emplois. La Commission Européenne propose une stratégie numérique dans « Europe 2020 » dont l’objectif principal est de développer un marché unique numérique afin de conduire l’Europe vers une croissance intelligente, durable et intégratrice.

Consciente du rôle majeur du numérique pour répondre aux défis environnementaux, économiques et sociaux de notre société, la Basse-Normandie travaille activement à la couverture numérique de son territoire guidée par 3 enjeux : l’attractivité, l’équité et la prospective.

La stratégie de la région Basse-Normandie est coordonnée par « la Gouvernance du numérique » composée de l’Etat, de la Région, des départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne, et enfin de l’Agglomération de Caen la Mer. Elle a été formalisée en 2010 par la Stratégie de Cohérence Régionale de l’Aménagement du Numérique (SCoRAN) déclinée en trois axes :

- Axe « Infrastructures » : il consiste en la réalisation des Schémas Directeurs territoriaux d’Aménagement Numérique (SDAN) et au développement des infrastructures numériques. Deux programmes spécifiques ont été lancés par la Région afin de favoriser l’accès à Internet à très haut débit pour l’Enseignement et la Recherche (programme Vikman) et de développer l’offre de services numériques pour les entreprises dans les zones d’activités (Zones Numériques Multiservices).

- Axe « Usages et services » : il promeut le développement des usages du numérique notamment par le renforcement des lieux publics d’accès et de sensibilisation aux technologies numériques (Espaces Publics Numériques, centres de télétravail, visio- accueil…), et le développement de la E-éducation (Environnements Numériques de Travail, usages dans les établissements…), de la E-santé (imagerie médicale, maintien des personnes à domicile…) de la formation multimodale et de la culture et du tourisme numérique (plate-forme de services, numérisation du patrimoine, visites virtuelles…).

La reconnaissance nationale de Caen la Mer sur les technologies du sans contact, suite à l’appel à projets « Villes numériques », participe de cet axe.

Dans une logique de prospective, la Région et les collectivités bas-normandes soutiennent activement les filières qui traitent des problématiques et technologies-clés nécessaires au développement des usages du numérique (transactions électroniques sécurisées, document numérique, imagerie médicale, réalité virtuelle…).

- Axe « Formation » : il vise à accompagner le développement des compétences dans le champ du numérique, notamment par le développement des usages numériques en formation par l’appui à l’ingénierie, la mise en réseau (Communotic) et le financement de formation multimodale, telles que Polytechnicum, IAE, EMN, projet iDrop.

(27)

Au-delà du rapprochement individualisé existant entre ces structures, la Région par le programme i2N (Innovation Numérique Normande), propose une coordination de ces acteurs en rassemblant agences de développement, consulaires et associations professionnelles particulièrement impliqués dans la diffusion du numérique, dans des réflexions partagées d’animations territoriales : Chambre Régionale d’Agriculture, Club Tic, Echangeur Basse- Normandie, Manche Numérique, MIRIADE, Normandie Incubation, Orne Développement, Pôle ATEN, Pôle TES, Synergia, CCI Caen Normandie et DIRECCTE.

2.4.2 Croissance numérique et domaines de spécialisation intelligente

Comme évoqué précédemment, le territoire bas-normand possède de nombreux atouts dans le secteur du numérique en termes de technologies, de recherche, de formation et de services : il n’est donc pas étonnant qu’il tienne une place centrale dans les domaines de spécialisation retenus dans la RIS3.

Le choix de la thématique « Numérique et Société» est en cohérence avec la volonté de la région de soutenir les pôles de compétences bas-normands dans ce domaine et de développer les usages et les services numériques sur son territoire.

Par ailleurs, le numérique dynamise l’innovation dans les autres domaines de spécialisation, notamment dans la transition énergétique avec les Smart Grids ou le développement des EMR, la sécurité sanitaire ou encore la silver économie.

(28)

2.5 Mise en œuvre et suivi de la RIS3

Pour chacun des quatre axes stratégiques transversaux, des outils et des actions sont envisagés pour permettre la mise en œuvre très concrète de la stratégie de spécialisation intelligente en Basse-Normandie.

2.5.1 Une gouvernance à trois niveaux

La gouvernance de la RIS3 doit permettre une mobilisation coordonnée des acteurs de l’innovation. Elle vise à :

- Faire connaitre la stratégie régionale aux acteurs de l’innovation ce qui implique une promotion de « terrain » auprès des acteurs principaux de la RIS3 que sont les entreprises et leurs partenaires en R&D ;

- Mettre en place un système de pilotage actif qui soit alimenté par des remontées de terrains régulières et suffisantes ;

- S’ouvrir aux acteurs régionaux, nationaux et européens.

La gouvernance se structure en 3 niveaux schématisée comme suit :

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