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VACCINATION CONTRE LA COVID-19 DANS LA RÉGION AFRICAINE DE L OMS

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Texte intégral

(1)

DATE DE PUBLICATION : 5 AVRIL 2022

DONNÉES COMMUNIQUÉES AU 27 MARS 2022 BULLETIN NO 2

M A R S 2 0 2 2

BULLETIN MENSUEL

COVID-19 DANS LA RÉGION

AFRICAINE DE L’OMS

(2)

APERÇU DE LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19 DANS LA REGION AFRICAINE

DOSES PÉRIMÉES SUR TOUTES LES DOSES REÇUES

0.9%

PAYS AYANT ADMINISTRÉ MOINS DE 50 % DES DOSES REÇUES

24

DOSES ADMINISTRÉES SUR LA QUANTITÉ REÇUE

55%

PAYS AYANT ENREGISTRÉ DES DOSES PÉRIMÉES

31

PERSONNES COMPLÈTEMENT VACCINÉES DANS LA RÉGION AFRICAINE

13%

DIMINUTION DU NOMBRE DE DOSES ADMINISTRÉES EN MARS 2022 PAR RAPPORT À FÉVRIER 2022

35%

PAYS N’AYANT PAS ENCORE DÉPASSÉ LE SEUIL DE 10 % DE PERSONNES ENTIÈREMENT VACCINÉES

13

DOSES DE VACCINS REÇUES SUR LA QUANTITÉ TOTALE NÉCESSAIRE

32%

PAYS PRIORITAIRES POUR L’INITIATIVE DES ÉQUIPES MULTIPARTENAIRES D’APPUI AUX

20

PAYS DOSES REÇUES PAR LE CANAL

DU MÉCANISME COVAX

68%

EXPERTS DÉPLOYÉS PAR LE BUREAU RÉGIONAL DE L’OMS DANS 19 PAYS PRIORITAIRES

30

(3)

SOMMAIRE

SYNTHÈSE...3 1. SITUATION DE LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19...4 2. LE POINT SUR LES OPÉRATIONS D’OMS/AFRO...12 3. FOCUS SUR LES PAYS : ÉTHIOPIE : LA DEUXIÈME CAMPAGNE DE VACCINATION DE MASSE apporte L’IMPULSION REQUISE POUR ACCROÎTRE LA COUVERTURE VACCINALE CONTRE LA COVID-19 (FÉVRIER-MARS 2022)...13 4. FOCUS SUR LES PARTENAIRES : PARTENARIAT POUR LA DISTRIBUTION DE VACCINS

CONTRE LA COVID-19...17 5. ACTUALITÉ TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE : VACCINATION DES ENFANTS ET DES

ADOLESCENTS CONTRE LA COVID-19 EN AFRIQUE...19 6. LIENS UTILES...22 ANNEXE : DOSES ADMINISTRÉES ET COUVERTURE VACCINALE PAR PAYS DANS LA RÉGION AFRICAINE DE L’OMS (DONNÉES AU 27 MARS 2022)...23

(4)

Depuis le déploiement des équipes multipartenaires d’appui aux pays en janvier 2022, des progrès notables ont été enregistrés en matière d’acceptation et d’utilisation des vaccins dans la Région africaine. Le Mozambique, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Kenya et le Ghana se classent en tête des pays ayant signalé une augmentation des taux de vaccination en février et/ou mars 2022. Pendant ces deux mois, l’Éthiopie a entrepris une deuxième campagne de vaccination de masse qui a contribué à améliorer la couverture vaccinale contre la COVID-19 dans le pays, un plus grand nombre de personnes ayant reçu leur deuxième dose, leur première dose ou leur une dose de rappel de vaccin.

Deux pays, à savoir les Seychelles et Maurice, ont dépassé la cible de 70 % de la population complètement vaccinée en fin décembre 2021. Quatre pays — Rwanda, Botswana, Cabo Verde et Mozambique — sont en passe d’atteindre cette cible, ayant vacciné entre 40 % et 70 % de leur population vers la fin décembre 2021.

Cependant, des problèmes subsistent. Dans la Région africaine, 12,8 % de la population était complètement vaccinée au 27 mars 2022 (10,2 % en fin février 2022), contre 57,5

% à l’échelle mondiale. Treize pays n’ont pas encore dépassé le seuil de 10 % de leur population entièrement vaccinée, dont deux des pays les plus peuplés de la Région — Nigéria et République démocratique du Congo (RDC).

Le Mécanisme COVAX demeure la principale source d’approvisionnement des vaccins livrés dans la Région africaine, qui représentent 68 % des doses reçues.

Le taux d’absorption des vaccins reçus reste globalement sous-optimal ; à peine 54,9 % des doses reçues ayant été

administrées. Vingt-quatre pays sur 46 (52 %) ont administré moins de 50 % des doses reçues. Les doses de vaccins administrées ont augmenté de 23 % en février 2022 par rapport à janvier 2022, mais en mars 2022, leur nombre a diminué de 35 %. En moyenne, 8 271 347 doses ont été administrées par semaine en mars 2022, contre 12 734 357 doses par semaine en février 2022. Le nombre de doses hebdomadaires administrées dans la Région devra être multiplié par 12 en d’avril à Juin 2022 pour maintenir le cap vers l’objectif de 70 %.

Trente et un pays sur 46 ont signalé des doses périmées. Le pourcentage des doses reçues qui se sont périmées était de 1,7 % dans les 31 pays et de 0,9 % dans la Région africaine tout entière.

Grâce aux campagnes de vaccination de masse, 9 des 20 pays prioritaires de la Région africaine de l’OMS ont enregistré une augmentation du nombre de doses administrées en février 2022 (Éthiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Madagascar, Ouganda, République démocratique du

SYNTHÈSE

(5)

Congo, République-Unie de Tanzanie et Soudan du Sud).

Cependant, seuls trois (le Cameroun, le Ghana et le Soudan du Sud) ont continué à enregistrer une augmentation des taux de vaccination en mars 2022, en plus du Mozambique, du Mali et du Burundi. Cela montre la nécessité de maintenir la dynamique vaccinale entre les campagnes de vaccination de masse. Il est indispensable que les pays intensifient les activités visant à promouvoir l’utilisation continue des sites de vaccination dans les établissements de santé, et qu’ils mettent en œuvre l’approche de vaccination à l’initiative des prestataires dans ces établissements.

En janvier 2022, l’OMS, l’UNICEF et Gavi, l’Alliance du vaccin, ont lancé une initiative inter-institutions baptisée

« Partenariat pour la distribution des vaccins contre la COVID-19 » (CoVDP). Cette initiative s’appuiera sur les ressources existantes à l’échelle mondiale, régionale et nationale pour accélérer la couverture vaccinale dans les pays ayant le plus besoin d’aide. Le CoVDP respecte les principes d’une équipe de pays, d’un plan, d’un budget et d’une équipe d’appui uniques. En mars 2022, des entretiens approfondis ont été organisés en téléconférence avec le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigéria, la République démocratique du Congo et la Sierra Leone pour discuter des problèmes liés aux demandes de financement d’urgence, identifier les

sources de financement, renforcer la planification opérationnelle et améliorer la prestation des services de vaccination.

Au premier trimestre 2022, les taux d’administration des vaccins et de couverture vaccinale se sont améliorés dans toute la Région, qui bénéficie du déploiement depuis janvier 2022 d’expert dans le cadre de l’initiative « équipes multipartenaires d’appui aux pays

» du Bureau régional de l’Afrique.

Bien qu’il reste des problèmes à résoudre, cette initiative — ainsi que le CoVDP — a pour vocation de continuer à améliorer l’acceptation et l’utilisation des vaccins et de rapprocher davantage de pays de la Région de la cible des 70 %.

(6)

1.1. Vaccins reçus

Au 27 mars 2022, 46 pays de la Région africaine (sur 47) avaient reçu un total cumulé de 537 702 010 doses de vaccins contre la COVID-19. L’Érythrée n’a toujours pas introduit la vaccination anti-COVID-19 dans sa riposte nationale à la pandémie. Sur les doses reçues, 364,5 millions (68 %) provenaient du COVAX, 123,8 millions (23 %) d’accords de coopération bilatérale, 43,2 millions (8 %) de l’Équipe spéciale africaine d’acquisition de vaccins (AVATT) et 6,0 % de sources non précisées (1 %) (figure 1).

Johnson & Johnson et AstraZeneca (Oxford et Covishield) constituent respectivement 25,7 % et 18,6 % des vaccins reçus dans la Région. Le tableau 1 présente la répartition des doses reçues dans la Région africaine de l’OMS au 27 mars 2022 par type de vaccin.

Figure 1 : Doses de vaccin anti-COVID-19 reçues dans la Région africaine, par source, au 27 mars 2022

1. SITUATION DE LA VACCINATION CONTRE LA COVID-19

“Sur les doses reçues, 364,5 millions (68

%) provenaient du COVAX, 123,8 millions

(23 %) d’accords de coopération bilatérale,

43,2 millions (8 %) de l’Équipe spéciale africaine d’acquisition de vaccins (AVATT) et 6,0 % de sources non

précisées (1 %) ”

(7)

Le nombre de doses reçues dans la Région africaine représente 34 % des doses nécessaires pour vacciner 70 % de la population dans l’ensemble des pays.

En moyenne, la Région africaine a reçu 48 doses pour 100 habitants. Le nombre de doses reçues en pourcentage de la population variait de 6,7 % au Burundi à 387,3 % aux Seychelles. Seuls six pays ont reçu plus de 140 doses pour 100 habitants (deux doses pour 70 % de la population) : Cabo Verde, Maurice, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles et Zimbabwe. Dix-huit pays ont reçu moins de 50 doses pour 100 habitants (figure 2).

Figure 2. Pourcentage de doses de vaccin anti-COVID-19 reçues pour 100 habitants par pays de la Région africaine (données au 27 mars 2022)

“Le nombre de doses reçues dans la Région africaine représente 34 % des

doses nécessaires pour vacciner 70 % de la population dans l’ensemble des pays.”

Vaccins Nombre de doses reçues Pourcentage des doses reçues

Johnson & Johnson 138 349 830 25.7

AstraZeneca 99 795 530 18.6

Pfizer-BioNtech 93 500 543 17.4

Sinopharm 84 681 830 15.7

Sinovac 43 795 114 8.1

Moderna 36 975 640 6.9

Sputnik V 2 405 440 0.4

Covaxin 235 000 0.04

Unspecified 37 963 083 7.1

Total 537 702 010 100.0

Tableau 1. Doses cumulées de vaccins reçues au 27 mars 2022, par type de vaccin

(8)

1.2 Doses périmées

Trente et un pays sur 46 ont enregistré des vaccins périmées. Au total, 4 688 029 doses périmées ont été enregistrées dans ces pays sur les 276 231 805 doses reçues, ce qui correspond à 1,7 % des doses reçues dans les 31 pays et à 0,9 % de l’ensemble des doses reçues dans la Région africaine. La figure 3 présente les doses périmées en pourcentage de toutes les doses reçues dans 31 pays.

1.3 Vaccins anti-COVID-19 administrés

Sur les 537,7 millions de doses reçues, 295 086 232 ont été administrées, ce qui représente 54,9 % des doses reçues. Le ratio des doses administrées sur toutes les doses reçues variait de 1,4 % au Burundi à 93,4 % en Afrique du Sud. Vingt-quatre pays sur 46 (52 %) ont administré moins de 50 % des doses reçues. Outre le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) a administré moins de 10 % des doses reçues (figure 4).

Figure 3. Doses de vaccin anti-COVID-19 périmées en pourcentage de toutes les doses reçues par pays dans la Région africaine (données au 27 mars 2022)

Figure 4. Doses de vaccin anti-COVID-19 administrées en pourcentage de toutes les doses reçues par pays dans la Région africaine (données au 27 mars 2022)

(9)

Le Burundi a été le dernier pays de la Région africaine à lancer une campagne de vaccination anti-COVID-19 (le 18 octobre 2021) avec seulement quatre sites de vaccination opérationnels, tous situés dans la capitale. Le plan national de déploiement et de vaccination concernant les vaccins contre la COVID-19 (PNDV) a été approuvé et adopté le 9 mars 2022, ouvrant la voie à une intensification de la vaccination contre la COVID-19 qui, pourrait conduire à l’accroissement de la couverture vaccinale. Le Burundi prévoit d’ouvrir des sites de vaccination dans deux autres provinces.

La RDC a redistribué 1,1 million de doses à cinq pays et a enregistré 186 884 doses périmées. La proportion ajustée des doses administrées, doses redistribuées et périmées exclues, reste faible (10,4 %).

La figure 5 présente la répartition des doses de vaccins administrées dans la Région africaine par mois de notification.

Le nombre de doses administrées a augmenté de 23 % en février 2022, par rapport à janvier 2022, mais a diminué de 35 % en mars 2022. En moyenne, 8 271 347 doses ont été administrées par semaine en mars 2022, contre 12 734 357 doses par semaine en février 2022. Pour atteindre 70 % de la population entièrement vaccinée d’ici fin juin 2022, il faudra administrer au total 1,27 milliard de doses entre mars et juin 2022. Cela représente 97 millions de doses à administrer par semaine (12 fois le nombre de doses administrées par semaine en mars 2022).

Le tableau 2 présente la variation en pourcentage des doses administrées en février et mars 2022 dans 19 pays prioritaires (la Zambie a été exclue en raison de problèmes liés à l’exactitude des données).

Figure 5. Nombre de doses(par million) de vaccin anti- COVID-19 administrées par mois dans la Région africaine (données au 27 mars 2022)

“Le Burundi prévoit d’ouvrir des sites de vaccination dans deux

autres provinces.

La RDC a redistribué 1,1 million de doses

à cinq pays et a enregistré 186 884 doses périmées. La proportion ajustée des

doses administrées,

doses redistribuées

et périmées exclues,

reste faible (10,4 %).”

(10)

Plus de doses ont été administrées en février qu’en janvier 2022 dans 12 des 19 pays prioritaires. Neuf de ces 12 pays ont mené des campagnes de vaccination de masse ou intensifié périodiquement la vaccination de routine : République démocratique du Congo (campagne de

vaccination de masse du 31 janvier au 14 février dans le Kasaï-Oriental, l’une des 26 provinces du pays) ; Éthiopie (deuxième campagne de vaccination de

masse lancée le 14 février 2022 et toujours en cours dans certains comtés) ;

Kenya (campagne de vaccination de 14 jours menée entre le 3 et le 17 février 2022) ;

Guinée-Bissau (campagne de vaccination de masse de 10 jours menée entre le 31 janvier et le 9 février 2022) ;

Madagascar (campagne de vaccination de masse menée dans la capitale du 21 février au 22 mars 2022) ; Soudan du Sud (phase 1 de la campagne intensive

d’optimisation de la vaccination contre la COVID-19 menée du 17 au 28 février 2022) ;

Ghana (journées nationales de vaccination observées entre le 2 et le 8 février 2022) ;

Ouganda (première phase de la campagne accélérée de vaccination de masse menée de novembre 2021 à février 2022) ; et

République-Unie de Tanzanie (intensification de la vaccination systématique en février 2022).

Dans neuf des 12 pays ayant connu une augmentation de la couverture vaccinale en février 2022, la proportion des doses administrées a diminué en mars 2022. Le Cameroun, le Ghana et le Soudan du Sud ont continué à enregistrer une hausse des doses administéres. Le Ghana a organisé 10 journées nationales de vaccination en mars 2022 (du 1er au 10 mars) et le Cameroun a mené une campagne de vaccination de masse de cinq jours du 16

Tableau 2. Doses de vaccin anti-COVID-19 administrées entre janvier et mars 2022 dans 19 pays prioritaires de l’OMS (données au 27 mars 2022)

Pays Doses adminis- trées en janvier

Doses administrées

en février

Variation en pourcentage

en février

Doses adminis- trées en mars

Variation en pourcentage en

mars

Angola 4 714 791 1 671 171 -64,6 1 275 805 -23,7

Burkina Faso 602 892 1 061 206 76,0 187 679 -82,3

Burundi 2 311 1 248 -46,0 2 816 125,6

Cameroun 38 052 248 241 552,4 286 094 15,2

Tchad 89 030 29 040 -67,4 14 060 -51,6

Côte d’Ivoire 2 778 874 1 967 872 -29,2 411 888 -79,1

RDC 174 850 338 650 93,7 169 138 -50,1

Éthiopie 120 293 13 088 602 10 780,6 5 311 799 -59,4

Ghana 1 990 101 2 766 365 39,0 3 302 494 19,4

Guinée-Bissau 11 060 133 275 1105,0 5 945 -95,5

Kenya 553 818 6 732 873 1115,7 982 867 -85,4

Madagascar 229 357 259 287 13,0 76 249 -70,6

Mali 444 355 225 445 -49,3 238 904 6,0

Mozambique 6 538 555 1 288 793 -80,3 5 678 236 340,6

Nigéria 6 613 354 5 898 938 -10,8 4 875 206 -17,4

Sénégal 105 180 429 058 307,9 22 811 -94,7

Soudan du Sud 49 925 112 974 126,3 143 518 27,0

Tanzanie 732 246 1 846 904 152,2 752 397 -59,3

Ouganda 3 148 662 6 909 913 119,0 933 002 -86,5

(11)

au 20 mars. Au Soudan du Sud, l’augmentation enregistrée en mars est due aux retards dans la transmission des rapports, la campagne de vaccination s’étant achevée le 28 février, tandis que certains rapports ont été reçus au niveau national en mars.

En outre, les doses administrées en mars ont légèrement augmenté au Mali (6 %) et dans une plus large mesure au Burundi (augmentation de 125 % liée à la communication autour de la validation du NDVP) et au Mozambique (phase IV de la campagne de vaccination de masse entreprise en mars 2022, donnant lieu à une augmentation de 341

% des doses administrées). Cette évolution illustre la nécessité de maintenir la dynamique vaccinale entre les campagnes de vaccination de masse. À cette fin, il est indispensable que les pays intensifient les activités visant à promouvoir l’utilisation continue des sites de vaccination dans les établissements de santé et de mettre en œuvre l’approche de vaccination à l’initiative des prestataires dans ces établissements de soins.

1.4 COUVERTURE DE LA POPULATION GÉNÉRALE

Au 27 mars 2022, 194 millions de personnes au total avaient reçu au moins une dose de vaccin anti-COVID-19, ce qui représente 17,3 % de la population de la Région africaine (13,7 % en fin février 2022), tandis que 143 millions de personnes avaient reçu le nombre requis de doses de vaccin dans la série de primovaccination (personnes complètement vaccinées), soit 12,8 % de la population de la Région africaine (10,2 % en fin février 2022). Au niveau mondial, 57,5 % de la population avait été complètement vaccinée au 27 mars 2022.

La figure 6 illustre l’évolution du pourcentage de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-COVID-19 et de personnes complètement vaccinées chaque mois dans la Région africaine.

“Au Soudan du Sud, l’augmentation

enregistrée en mars est due aux retards dans

la transmission des rapports, la campagne de vaccination s’étant

achevée le 28 février, tandis que

certains rapports ont été reçus au niveau national en

mars.”

Figure 6. Pourcentage de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin et de personnes complètement vaccinées contre la COVID-19 par mois dans la Région africaine (données au 27 mars 2022)

(12)

Figure 7. Proportion de personnes vaccinées contre la COVID-19 par pays dans la Région africaine (données au 27 mars 2022)

Vingt-sept pays ont vacciné entre 10 et 40 % de leur population, tandis que 13 pays n’ont pas encore dépassé le seul de 10 % de personnes complètement vaccinées, dont deux des pays les plus peuplés de la Région (Nigéria et RDC).

La Figure 8 montre la couverture géospatiale (en pourcentage) des personnes complètement vaccinées par pays.

La figure 7 indique le pourcentage de personnes complètement vaccinées dans chaque pays. Deux pays ont dépassé le seuil de 70

% de personnes complètement vaccinées : Maurice (75,8 %) et les Seychelles (81,5 %). Quatre pays ont complètement vacciné entre 40 et 70 % de leur population : Botswana (55 %), Cabo Verde (55

%), Mozambique (42 %) et Rwanda (62 %).

(13)

Figure 8. Proportion de personnes complètement vaccinées contre la COVID-19 par pays dans la Région africaine (données au 27 mars 2022)

(14)

Le Mozambique, l’Éthiopie, l’Ouganda, le Kenya et le Ghana se classent en tête des pays ayant signalé une augmentation des couvertures vaccinales en février et/ou mars 2022 (figure 9). Tous ces pays ont mené des campagnes de vaccination de masse au cours des trois mois précédents.

Figure 9. Pourcentage de personnes entièrement vaccinées au fil du temps dans une sélection de pays (données au 27 mars 2022)

(15)

En mars 2022, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (OMS/AFRO, 2022) a poursuivi la mise en œuvre de l’initiative « équipe multipartenaire d’appui aux pays » (MP-CST) dans 19 des 20 pays prioritaires.

Trois membres du personnel supplémentaires ont été déployés en mars, dont un en Angola, ce qui porte à 33 le nombre total d’agents sur le terrain, comprenant les experts suivants : épidémiologistes (12) ; agents chargés du déploiement des vaccins ou de la vaccination (11) ; anthropologues sociaux ou spécialistes de la communication de risques et engagement communautaire (4) ; logisticien et agents chargés de la gestion des approvisionnements (3) ; spécialiste de la surveillance des urgences sanitaires et des maladies (1) ; responsable du suivi-évaluation (1) ; et économiste de la santé (1). Les équipes multipartenaires d’appui aux pays ont contribué à la coordination globale, à la planification stratégique et opérationnelle, à la mise en œuvre et à la surveillance de la vaccination contre la COVID-19 dans leurs pays d’affectation.

Suite au déploiement de ces experts, les pays ont pu élaborer ou mettre à jour leurs plans nationaux de déploiement et de vaccination (PNDV) et améliorer la qualité des micro-plans et des activités visant à stimuler la demande pour les campagnes de vaccination de masse contre la COVID-19 en cours dans neuf pays — Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, RDC, Madagascar, Mozambique, Nigéria (stratégie Scales 2.0), Tchad — ou pour les

2. LE POINT SUR LES OPÉRATIONS D’OMS/AFRO

campagnes de vaccination contre la COVID-19 prévues en avril dans quatre pays (Cameroun, Gambie, Guinée-Bissau et République-Unie de Tanzanie).

Les équipes multipartenaires d’appui aux pays collaborent aussi activement avec d’autres programmes qui disposent d’une base de données sur les personnes avec comorbidités, afin d’accroître la couverture vaccinale des groupes prioritaires. Par exemple, elles ont soutenu la mise en réseau des personnes vivant avec le VIH au Nigéria, ce qui a permis de vacciner un plus grand nombre de personnes de ce groupe contre la COVID-19. Les spécialistes de la communication de risques et engagement communautaire (RCCE) au Burkina Faso, au Burundi, en République-Unie de Tanzanie et au Soudan du Sud ont joué un rôle central dans la mobilisation des principaux partenaires et intervenants en vue d’améliorer la demande de vaccination contre la COVID-19.

Au Burundi, les actions de plaidoyer menées par le bureau de l’OMS dans ce pays et d’autres partenaires ont conduit à l’adoption du PNDV le 9 mars 2022. L’équipe multipartenaires d’appui au Burundi travaille avec les autorités nationales à étendre les sites de vaccination aux provinces, hors de la capitale, et à intensifier les activités de stimulation de la demande. À ce jour, il n’existe que quatre sites fixes de vaccination, tous situés à Bujumbura.

(16)

Afin de mettre à disposition toutes les informations pertinentes sur la vaccination contre la COVID-19 dans chaque pays, y compris les besoins de ressources humaines et financières, le Bureau régional de l’Afrique est en train de mettre au point un tableau de bord des profils pays sur la vaccination contre la COVID-19. Le bureau de la CDC à Atlanta a mis deux experts (un analyste senior des données et un expert senior du système d’information géographique) en détachement au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique pour soutenir la mise au point de ce tableau de bord. Des discussions sont en cours avec JSI Research & Training Institute en vue du déploiement d’autres spécialistes devant fournir un appui ciblé aux États Membres en matière de gestion et d’analyse des données sur la vaccination, ainsi que leur exploitation des données pour la prise de décision.

PAYS PRIORITAIRES POUR L’INITIATIVE “ EQUIPES MULTIPARTENAIRES D’APPUI

AUX PAYS

Afrique de l’Ouest (6) : Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Ghana, Guinée-Bissau, Senegal.

Afrique Centrale (5) : Tchad, Cameroun, Angola, Burundi, RD Congo.

Afrique de l’Est et du Sud (8) : Ethiopie, Kenya, Madagascar, Mozambique, Sudan Sud, Ouganda, Tanzanie, Zambie.

(17)

On 13 March 2021, one year after the first Le 13 mars 2021, un an après le signalement du premier cas de COVID-19 en Éthiopie, le ministère de la Santé a lancé une campagne de vaccination contre la COVID-19 dans le but de vacciner 20 % de la population du pays. Un an plus tard, environ 21 millions de personnes (18 % de la population) ont été entièrement vaccinées et 24,5 millions de personnes (23 % de la population) ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19.

Il s’agit là d’un résultat notable pour le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique qui a dû intensifier sa vaccination contre la COVID-19 alors qu’il était confronté à d’autres défis tels qu’un conflit politique, des inondations, la sécheresse et une invasion de criquets pèlerins.

Plus particulièrement, l’Éthiopie fait partie des pays qui n’avaient pas atteint les cibles mondiales de 10 % et 40 % de sa population entièrement vaccinée en septembre et décembre 2021, respectivement. En janvier 2022, à peine 3,8 % de sa population était entièrement vaccinée et 8,9 % avaient reçu au moins une dose de vaccin, malgré les efforts déployés pour intensifier la vaccination.

La première phase de la campagne de vaccination de masse contre la COVID-19 a été mise en œuvre en novembre 2021, mais même cela n’a pas suffi à faire bouger les choses. Grâce à l’amélioration de l’offre mondiale de vaccins contre la COVID-19,

3. FOCUS SUR LES PAYS : ÉTHIOPIE : LA DEUXIÈME CAMPAGNE DE VACCINATION DE MASSE apporte L’IMPULSION REQUISE

POUR ACCROÎTRE LA COUVERTURE VACCINALE CONTRE LA COVID-19 (FÉVRIER-MARS 2022)

“En janvier 2022, à peine 3,8 % de sa population était entièrement vaccinée et 8,9

% avaient reçu au moins une dose de vaccin, malgré

les efforts déployés pour intensifier la vaccination.”

compte tenu de l’assurance d’une sécurité d’approvisionnement à plus long terme et au regard de l’objectif d’atteindre la population cible en peu de temps, le gouvernement éthiopien a décidé d’intensifier la vaccination systématique en menant des campagnes de masse tous les trois à quatre mois.

Lancée officiellement le 14 février 2022 par Madame Lia Tadesse, ministre de la Santé, la deuxième campagne nationale de vaccination de masse a été mise en œuvre et se poursuit encore dans certaines régions. S’inspirant des enseignements tirés de la première campagne, l’objectif de cette deuxième campagne était d’administrer au moins une dose de vaccin anti- COVID-19 à toutes les personnes âgées d’au

(18)

Site de vaccination dans un centre de réfugiés

Équipe mobile administrant des vaccins contre la COVID-19 pendant la deuxième campagne de vaccination de masse à Kotoba Kebele, dans le woreda de Berek (région d’Oromia)

moins 12 ans qui n’avaient encore reçu aucune injection, et de clôturer la série pour celles qui avaient déjà reçu la première dose (partiellement vaccinées). La deuxième campagne ciblait également les populations vulnérables, notamment les déplacés internes, les réfugiés et les personnes vivant avec un handicap. Cette campagne couvrait toutes les régions et zones qui n’avaient pas été ciblées lors de la première campagne en raison du conflit politique et des problèmes d’insécurité.

Cette campagne a mobilisé plus de moyens, notamment des agents de santé, des responsables de la santé publique, des animateurs communautaires et des autorités religieuses. À travers le pays, plus de 9000 sites de proximité installés au sein des collectivités et dans des établissements scolaires et 6000 équipes mobiles déployées dans des zones difficiles d’accès ont été mis à contribution, en plus des 6872 sites fixes installés dans les établissements de santé, afin d’améliorer l’accès pour la population cible.

Les activités visant à stimuler la demande ont été intensifiées à travers la télévision, de brefs communiqués radiophoniques, de mini messages audio diffusés par des médias scolaires, les réseaux

sociaux, des banderoles et des messages courts (SMS), pour assurer le succès de la campagne.

La mobilisation communautaire a également bénéficié du soutien de bénévoles et d’agents de vulgarisation sanitaire.

Des cérémonies de lancement de la campagne ont été organisées dans les régions. La mobilisation sociale a été intensifiée avant la journée de lancement de la campagne, en étroite collaboration avec certains secteurs et groupes organisés tels que le bureau de l’éducation, l’association des personnes vivant avec handicap, les associations professionnelles, les autorités religieuses et les chefs de clans, afin de mobiliser les différents groupes cibles.

Plusieurs partenaires, notamment l’OMS, l’UNICEF, l’AMREF, Resolve to Save Lives, Save the Children, PATH, USAID, Alive & Thrive, Clinton Health Action Initiative, JSI, ISP, Core Group, l’Université Johns Hopkins et d’autres, ont contribué à la planification conjointement et ont soutenu la campagne visant à intensifier la vaccination contre la COVID-19 aux niveaux national et infranational.

(19)

Plus de 17,7 millions de doses ont été administrées en février 2022, contre 0,12 million en janvier 2022 et 6 millions en novembre 2021 (première campagne). En conséquence, 16,5 millions de personnes ont reçu une deuxième dose, 1,02 million leur première dose et 207 779 la dose de rappel. Dans le groupe à haut risque de personnes âgées de 65 ans et plus, 2 842 581 doses ont été administrées au total, 1 770 989 personnes ont achevé le cycle de vaccination et 33 163 ont reçu des doses de rappel ; ce qui a donné lieu à une augmentation de la couverture vaccinale dans ce groupe, passant de 19,5

% de personnes entièrement vaccinées en fin janvier 2022

Il convient de noter que 60 % des doses de vaccin reçues en Éthiopie étaient du type Johnson & Johnson, nécessitant une seule dose dans la série de primovaccination. Le déploiement du vaccin à dose unique était une stratégie idéale pour les populations difficiles à atteindre et les zones sujettes aux conflits.

Au 25 mars 2022, un total de 8 017 372 personnes (7,6 % de la population) avaient été partiellement vaccinées. Ces personnes feront l’objet d’un suivi en vue de les amener à compléter la série de primovaccination en utilisant les données des carnets et des registres des personnes partiellement vaccinées pour les campagnes subséquentes et de manière systématique.

Les principaux enseignements suivants ont été tirés de l’approche adoptée par l’Éthiopie :

L’approche de campagne de vaccination de masse est l’une des stratégies les plus viables pour intensifier rapidement la vaccination contre la COVID-19 et étendre la couverture, en particulier dans les pays densément peuplés. Cela nécessite toutefois une préparation, des financements et une collaboration étroite entre le gouvernement et ses partenaires aux niveaux national et infranational, ainsi qu’un approvisionnement fiable en vaccins ;

Le déploiement du vaccin Johnson & Johnson dans des zones difficiles d’accès et des milieux instables garantit que

à 21 % en fin février 2022. Dans l’ensemble de la population, la campagne nationale de vaccination de masse a permis d’accroître considérablement le pourcentage de personnes complètement vaccinées, qui est passé de 3,5 % en janvier 2022 à 15,7 % en février 2022, puis à 18,2 % en mars 2022 (figure 10).

la population soit complètement vaccinée dans les plus brefs délais tout en minimisant les risques pour les agents de santé. Les pays doivent adapter les stratégies à leur contexte particulier pour maximiser les résultats des campagnes de vaccination ;

Un engagement politique fort et une direction éclairée de la part des pouvoirs publics, couplés à un soutien bien coordonné de partenaires multiples à tous les niveaux restent essentiels pour l’intensification de la vaccination anti-COVID-19.

Dans l’ensemble, l’intensification de la vaccination contre la COVID-19 reste une stratégie essentielle pour réduire la charge de morbidité de la COVID-19 et le risque d’apparition de nouveaux variants. L’Éthiopie vise désormais à vacciner 40 % de sa population totale d’ici à fin 2022 grâce au programme de vaccination systématique et à des campagnes trimestrielles de vaccination de masse à l’échelle nationale.

Figure 10. Pourcentage de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin et de personnes entièrement vaccinées contre la COVID-19 par mois en Éthiopie (données au 27 mars 2022)

(20)

La pandémie de COVID-19 a occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et de souffrances, provoqué le ralentissement des économies, a creusé les inégalités sociales et mis à nu les vulnérabilités de longue date des systèmes sociaux et sanitaires.

Certes, des outils ont été mis au point pour contenir et éradiquer la pandémie, notamment des vaccins, du matériel de diagnostic et des traitements, mais l’accès à ceux-ci est extrêmement inéquitable. En particulier, l’accès variable aux vaccins anti-COVID-19 d’un pays à l’autre a mis en évidence des inégalités criantes et profondes. En mars 2022, 73 % des personnes vivant dans les pays à revenu élevé étaient complètement vaccinées, contre 12 % à peine dans les pays à faible revenu. Ces derniers mois, les difficultés d’approvisionnement en vaccins anti-COVID-19 et la distribution inéquitable de ces derniers ont constitué les principaux obstacles à l’équité en matière d’accès aux vaccins et de couverture vaccinale ; les pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure étant nettement à la traîne comparé aux pays riches. Dans le même temps, l’Organisation mondiale de la Santé a fixé comme cible de vacciner 40 % de la population dans chaque pays d’ici la fin 2021, ce qui constitue l’indicateur de progrès vers une couverture de 70 % d’ici-là mi-2022. Cette cible est définie dans la Stratégie mondiale de vaccination contre la COVID-19 pour 2022, dont l’objectif est de contribuer à mettre fin à la phase aigüe de la pandémie de COVID-19.

Établie au printemps 2020 avec le soutien des bureaux régionaux et des partenaires, l’équipe du partenariat COVAX chargée de la préparation des pays à la vaccination a aidé tous les pays du monde à

4. FOCUS SUR LES PARTENAIRES : PARTENARIAT POUR LA DISTRIBUTION DE VACCINS CONTRE LA COVID-19

introduire et déployer des vaccins anti-COVID-19 en moins d’un an ; ce qui constitue un succès sans précédent. Au quatrième trimestre 2021 et au premier trimestre 2022, les stocks de vaccins des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ont augmenté rapidement en raison de dons de vaccins et de l’augmentation des approvisionnements par le canal de COVAX et d’AVATT. Le rythme de déploiement des doses s’accélère rapidement dans certains pays pour s’adapter à l’accroissement de l’offre et aux ambitions de couverture dans des délais précis.

Reconnaissant l’urgence de transformer les doses de vaccin en communautés vaccinées, l’OMS, l’UNICEF et Gavi — l’Alliance du vaccin — ont lancé en janvier 2022 le Partenariat pour la distribution des vaccins contre la COVID-19 (CoVDP) en tant qu’initiative inter-institutions s’appuyant sur les ressources existantes aux niveaux mondial, régional et national pour accélérer la couverture vaccinale dans les pays qui accusent le plus grand retard. Le CoVDP soutient principalement les 34 pays qui affichaient une couverture égale ou inférieure à 10 % en janvier 2022, dont 26 de la Région africaine : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Niger, Nigéria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tchad et Zambie.

Le CoVDP apporte un appui urgent et concerté

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à une liste tournante de 10 pays, dont sept de la Région africaine : Burkina Faso, Éthiopie, Ghana, Kenya, Nigéria, République démocratique du Congo et Sierra Leone. Le CoVDP collabore avec les pays pour comprendre les obstacles à la vaccination. Il les aide par ailleurs à accéder à des financements opérationnels et le déploiement d’une assistance technique d’urgence, et à renforcer l’engagement politique et la planification de l’offre et de la demande nécessaires pour mettre en œuvre et intensifier leur réponse en matière de vaccination et suivre les progrès accomplis vers l’atteinte des cibles définies. Le CoVDP promeut et applique les principes d’une seule équipe pays, un seul plan, un seul budget et une seule équipe d’appui. L’équipe de pays unique sous le leadership des autorités nationales coordonne tous les aspects liés à la planification, l’analyse des progrès, et encadre l’élaboration du plan et du budget uniques en vue d’accélérer la vaccination. Cette équipe comprend des représentants de l’entité gouvernementale au plus haut niveau chargée de la vaccination contre la COVID-19, ainsi que tous les organismes gouvernementaux responsables de la planification sanitaire, financière et opérationnelle, l’équipe pays des Nations Unies conduite par l’OMS, et des partenaires clés des secteurs public, privé et communautaire qui soutiennent les efforts du gouvernement dans la vaccination.

Dans le cadre du Partenariat pour la distribution de vaccins, l’équipe d’appui unique comprend des partenaires d’envergure régionale et mondiale (y compris CDC-Afrique, l’OMS, l’UNICEF, Gavi, le PAM, la Banque mondiale, des agences humanitaires, des ONG et autres, selon les besoins) disposés à fournir une assistance de manière coordonnée en fonction des besoins et des demandes des pays.

“Le CoVDP promeut et applique les principes d’une

seule équipe pays, un seul plan, un seul budget et une seule équipe d’appui.

L’équipe de pays unique sous le leadership des autorités

nationales coordonne tous les aspects liés à la

planification, l’analyse des progrès, et encadre

l’élaboration du plan et

du budget uniques en vue

d’accélérer la vaccination.”

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L’équipe basée dans le pays et les membres de l’équipe d’appui élargie tiennent régulièrement des conférences téléphoniques avec les 10 pays prioritaires pour discuter des progrès, chercher des solutions aux problèmes et aider à identifier et à supprimer les goulots d’étranglement. Un point focal est désigné pour chaque pays afin d’assurer la liaison avec les bureaux régionaux de l’OMS et de l’UNICEF, les départements ministériels concernés et les partenaires, et d’animer les discussions avec l’équipe d’appui pays. En mars 2022, des entretiens approfondis ont été organisés en téléconférence avec le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigéria, la RDC et la Sierra Leone pour examiner des demandes de financement d’urgence, identifier des sources de financement, ainsi que pour définir le plan d’opération prioritaire devant encadrer la collaboration avec le pays, les stratégies de prestation de services et la gestion des vaccins anti-COVID-19. Depuis janvier 2022, le CoVDP a reçu des demandes de financement d’urgence pour un montant de 42 millions de dollars américains, dont 17 millions de dollars ont été versés à quatre pays ayant présenté des besoins immédiats (Burkina Faso, Éthiopie, RDC et Tchad). En janvier 2022, le Burkina Faso a informé le CoVDP que 800 000 doses de vaccin contre la COVID-19 risquaient de se périmer. Le CoVDP a collaboré avec les autorités nationales et des partenaires afin de mobiliser 500 000 dollars américains de financement opérationnel en cinq jours. Le pays a ainsi pu lancer une campagne de vaccination et utiliser la totalité des 800 000 doses pour protéger la population burkinabé. En février 2022, le CoVDP a entrepris une mission de haut niveau au Nigéria afin de rencontrer les responsables

politiques et les points focaux stratégiques aux niveaux fédéral et étatique pour comprendre les principaux goulots d’étranglement et identifier les domaines d’intervention prioritaires en vue d’accélérer la vaccination contre la COVID-19 au cours des 100 prochains jours. Le pays a lancé une stratégie nationale actualisée dénommée SCALES 2.0, qui est basée sur la décentralisation des plans, des cibles et des interventions (au niveau des États), triplant le nombre d’équipes de vaccination en y associant les autorités religieuses et les responsables communautaires pour mobiliser les populations et favoriser le dialogue avec ces dernières. Des missions de haut niveau sont prévues en Éthiopie, au Kenya et en RDC en avril 2022.

Le CoVDP peut aider à remédier aux facteurs qui limitent l’engagement politique en travaillant avec les dirigeants des pays et en coordonnant l’action des partenaires de manière à assurer un dialogue de haut niveau ; par exemple en planifiant des missions conjointes avec les plus hautes autorités de CDC-Afrique. Pour combler les lacunes en matière d’assistance technique, le CoVDP peut soutenir la planification des approvisionnements par le canal du COVAX afin d’aider à atteindre les objectifs nationaux de couverture et à coordonner l’assistance technique entre les partenaires. Le CoVDP peut favoriser la coordination entre les sources de financement, aider à identifier les besoins de financement et améliorer l’accès aux financements de Gavi, l’UNICEF, l’OMS, CDC Afrique ou la Banque mondiale.

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Recommandations du Groupe

consultatif stratégique d’experts sur la vaccination (SAGE)

Selon la feuille de route révisée du SAGE pour l’établissement des priorités, les enfants et les adolescents en bonne santé constituent le groupe le moins prioritaire pour la vaccination, parce qu’ils courent relativement peu de risques de faire une maladie grave, d’être hospitalisés et de mourir de la COVID-19. Les pays devraient tout d’abord protéger pleinement les groupes les plus prioritaires avant d’entreprendre une campagne de primovaccination pour les enfants et les adolescents.

Tous les enfants et les adolescents souffrant d’affections pouvant entrainer une immunodépression modérée ou sévère appartiennent au groupe prioritaire pour la vaccination. Les enfants et les adolescents présentant des comorbidités, appartiennent au groupe moyennement prioritaire.

Pour en savoir plus, consulter le document intégral intitulé « Feuille de route du SAGE de l’OMS pour l’établissement des priorités concernant l’utilisation des vaccins anti-COVID-19 ».

Statut réglementaire au 31 mars 2022 (pour l’homologation en situation d’urgence de l’OMS uniquement)

Enfants de 0 à 4 ans : À ce jour, aucun des vaccins anti-COVID-19 recommandés par l’OMS

5. ACTUALITÉ TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE : VACCINATION

CONTRE LA COVID-19 CHEZ LES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS

d’homologation en situation d’urgence ne concerne les enfants de moins de 5 ans.

Enfants de 5 à 11 ans : Les vaccins Pfizer/

BioNTech BNT162b2 (Comirnaty) peuvent être utilisés en primovaccination chez les enfants âgés de 5 ans et plus. Une dose plus faible doit être administrée aux enfants qu’aux adolescents et adultes (10 µg, 0,2 ml pour les enfants de 5 à 11 ans).

Adolescents de 12 à 17 ans : Les vaccins Pfizer/BioNTech BNT162b2 (Comirnaty) peuvent être utilisés en primovaccination chez les adolescents de 12 à 17 ans (30 µg, 0,3 ml chacun pour toutes les personnes âgées de 12 ans et plus).

Le vaccin Pfizer/BioNTech est un vaccin à ARN messager qui nécessite deux doses en primovaccination, la seconde dose étant administrée 4 à 8 semaines après la première, de préférence 8 semaines plus tard, car un intervalle plus long est associé à une plus grande efficacité et à un risque potentiellement plus faible de myocardite ou de péricardite.

La nécessité de doses de rappel pour les enfants et les adolescents et le moment auquel elles seront administrées n’ont pas encore été déterminés.

Plusieurs autres vaccins anti-COVID-19 sont en cours d’essai et d’autres données seront disponibles ultérieurement, notamment en ce qui concerne les enfants et les adolescents.

Pour des informations actualisées sur les

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et d’homologation en situation d’urgence de l’OMS, consulter le document d’orientation intitulé

Innocuité

Des cas très rares de myocardite ou de péricardite ont été signalés avec des vaccins à ARN messager contre la COVID-19. Cependant, le risque de myocardite ou de péricardite associé à l’infection par le SARS-CoV-2 est plus élevé que celui après la vaccination.

Le point sur la vaccination des enfants et des adolescents contre la COVID-19 en Afrique

En Afrique, 18 pays ont introduit les vaccins anti-COVID-19 pour les adolescents, avec quelques variations au niveau des groupes d’âge

ciblés. Quatorze pays (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Eswatini, Éthiopie, Gambie, Guinée, Mali, Namibie, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Zambie) ciblent les adolescents âgés de 12 à 17 ans ; le Zimbabwe vise les plus de 14 ans ; le Ghana et le Mozambique administrent les vaccins aux adolescents de 15 à 17 ans, tandis que le Nigéria a choisi les adolescents âgés de 16 à 17 ans comme groupe prioritaire.

Les enfants et les adolescents (âgés de 5 à 17 ans) représentent 32 % de la population africaine totale. Cette proportion varie de 16 % de la population à Maurice à 37 % au Niger.

La figure 11 montre la répartition géographique des pays qui ont autorisé la vaccination des enfants et des adolescents.

Figure 11. Répartition géographique des pays ayant autorisé la vaccination des enfants et des adolescents dans la Région africaine

(25)

Tableau de bord de la vaccination contre la COVID-19 de la Région africaine : https://rebrand.ly/AFROCovid-19Dashboard

Microsite de la Région africaine sur les enseignements tirés du déploiement de vaccins anti-COVID-19 https://covid-19vaccineslessonslearned.afro.who.int/

Tableau de bord de la Région africaine sur la COVID-19 :

https://who.maps.arcgis.com/apps/dashboards/0c9b3a8b68d0437a8cf28581e9c063a9

6. LIENS UTILES

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Pays Nombre de doses reçues

Nombre de doses administrées

Nombre de personnes ayant reçu au moins une

dose

Nombre de personnes entière-

ment vaccinées

Pourcentage des doses administrées

Pourcentage des personnes ayant reçu au moins

une dose

Pourcentage des personnes

entièrement vaccinées

Seychelles 380 880 199 850 84 387 80 153 52,5 85,8 81,5

Maurice 3 703 980 2 494 317 1 000 474 963 452 67,3 78,7 75,8

Rwanda 26 063 190 19 864 875 8 907 627 8 099 237 76,2 68,8 62,5

Cabo Verde 1 045 840 728 077 354 533 306 782 69,6 63,8 55,2

Botswana 2 854 400 2 517 260 1 454 775 1 292 541 88,2 61,9 55,0

Mozambique 32 989 920 26 215 793 14 243 939 13 130 997 79,5 45,6 42,0

Sao Tomé-et-Principe 431 020 208 657 113 708 86 914 48,4 51,9 39,7

Comores 1 024 000 637 961 399 949 301 218 62,3 46,0 34,6

Lesotho 1 775 790 905 438 882 302 735 610 51,0 41,2 34,3

Afrique du Sud 35 769 618 33 405 701 21 674 770 18 769 416 93,4 36,5 31,6

Eswatini 830 880 509 424 387 509 336 066 61,3 33,4 29,0

Zimbabwe 22 397 800 8 366 555 4 700 828 3 458 864 37,4 31,6 23,3

Mauritanie 4 313 289 2 650 797 1 553 213 1 057 009 61,5 33,4 22,7

Libéria 2 862 390 1 132 502 1 167 123 1 134 198 39,6 23,1 22,4

Bénin 4 374 140 3 333 450 2 955 274 2 430 934 76,2 24,4 20,1

Guinée 8 089 350 5 952 680 3 472 605 2 480 075 73,6 26,4 18,9

Togo 6 268 140 2 757 575 1 558 542 1 557 538 44,0 18,8 18,8

République centrafricaine 2 568 280 1 012 846 923 553 897 945 39,4 19,1 18,6

Angola 37 743 767 17 535 411 11 235 059 5 993 792 46,5 34,2 18,2

Éthiopie 46 251 810 29 373 478 24 486 746 20 958 931 63,5 21,3 18,2

Ouganda 36 609 720 17 605 945 14 247 523 8 014 082 48,1 31,1 17,5

Côte d’Ivoire 21 012 120 10 364 488 7 111 845 4 599 452 49,3 27,0 17,4

Guinée-Bissau 1 618 870 562 620 519 455 341 495 34,8 26,4 17,4

Ghana 27 723 048 13 047 826 8 999 937 5 070 306 47,1 29,0 16,3

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doses reçues administrées reçu au moins une

dose ment vaccinées administrées reçu au moins une dose

entièrement vaccinées

Kenya 31 227 520 17 439 527 8 994 309 8 172 214 55,8 16,7 15,2

Namibie 2 210 530 834 756 450 833 383 923 37,8 17,7 15,1

Guinée équatoriale 820 000 467 504 259 685 207 819 57,0 18,5 14,8

Sierra Leone 3 418 690 2 868 978 1 743 563 1 125 415 83,9 21,9 14,1

Algérie 33 876 400 13 704 895 7 461 932 6 110 712 40,5 17,0 13,9

Gambie 641 600 363 353 331 266 318 161 56,6 13,7 13,2

Congo 3 555 830 818 931 681 597 640 464 23,0 12,4 11,6

Zambie 8 312 320 3 383 947 2 919 895 2 139 138 40,7 15,9 11,6

Gabon 1 630 600 550 042 299 993 251 797 33,7 13,5 11,3

Niger 6 077 570 2 681 673 2 180 972 1 545 630 44,1 9,0 6,4

Sénégal 5 981 308 2 496 373 1 457 116 1 039 257 41,7 8,7 6,2

Burkina Faso 7 428 510 2 369 487 2 209 638 1 249 435 31,9 10,6 6,0

Tanzanie 9 956 900 5 031 070 3 941 772 3 067 877 50,5 6,6 5,1

Mali 3 605 600 1 873 615 1 331 919 978 690 52,0 6,6 4,8

Tchad 1 544 690 1 014 743 884 691 755 755 65,7 5,4 4,6

Nigéria 64 113 760 31 391 732 21 049 754 9 565 143 49,0 10,2 4,6

Malawi 4 469 720 1 993 981 1 570 322 861 888 44,6 8,2 4,5

Soudan du Sud 1 117 270 575 057 526 243 482 816 51,5 4,7 4,3

Cameroun 3 344 550 1 558 668 1 348 787 1 048 664 46,6 5,1 4,0

Madagascar 4 289 060 1 306 962 1 098 703 1 050 879 30,5 4,0 3,8

RDC 10 574 940 964 948 853 971 519 397 9,1 1,0 0,6

Burundi 802 400 12 464 10 372 9 906 1,6 0,1 0,1

Érythrée

Total 537 702 010 295 086 232 194 043 009 143 621 987 54,9 17,3 12,8

(28)

© Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique

Ce document n’est pas une publication officielle de l’Organisation mondiale de la Santé.

Toute correspondance y relative peut être adressée aux personnes suivantes : Dr Phionah Atuhebwe, responsable du pilier Vaccination anti-COVID-19 (atuhebwep@who.int)

Dr Franck Mboussou, responsable du sous-pilier de la surveillance et de l’évaluation des vaccins anti-COVID-19

(mboussou@who.int)

Les demandes d’autorisation de reproduction ou de traduction de la présente publication — que ce soit pour la vente ou une diffusion à des fins non commerciales — doivent être envoyées à la même adresse.

Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l’objet d’un accord définitif.

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REGIONAL OFFICE FOR Africa

Comité de rédaction

Benido Impouma, Directeur UCN

Phionah Atuhebwe, responsable du pilier Vaccination

Franck Mboussou, responsable du sous-pilier de la surveillance et de l’évaluation des vaccins anti-COVID-19

Bridget Farham, Sceintifique.

Remerciements

Personnel de l’OMS travaillant sur la vaccination anti-COVID-19 au sein de l’équipe d’appui à la gestion des incidents, des équipes d’appui interpays et des bureaux de l’OMS dans les pays.

Contributeurs Sheillah Nsasiirwe So Yoon SIM Ajiri Atagbaza Lisa Sthreshley Sadiq Umar Santosh Gurung

Francine Ganter-Restrepo Saidi Selemani Mbuyita Jane Kimbwarata Kikarara Natalie Ridgard

Christine Dubray

Mekonnen Admassu (OMS, Éthiopie) Paul Mainuka (OMS, Éthiopie)

Abayneh Girma Demisse (OMS, Éthiopie) Dereje Bizuneh (OMS, Éthiopie)

Abay Hagos (OMS, Éthiopie) Assefu Lemlem (OMS, Éthiopie) Selamawit Yilma (OMS, Éthiopie) Anagha Loharikar (OMS, Éthiopie) Mutale Mumba (OMS, Éthiopie)

Isah Bello Mohammed (OMS, Éthiopie) Sheba Loy Nakimera (OMS, Éthiopie)

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