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Lexique des mots arabes (A) et berbères (B)

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Academic year: 2022

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Norois

Environnement, aménagement, société 214 | 2010/1

Le Maroc en mutation

Lexique des mots arabes (A) et berbères (B)

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/norois/3198 ISBN : 978-2-7535-1562-8

ISSN : 1760-8546 Éditeur

Presses universitaires de Rennes Édition imprimée

Date de publication : 20 mai 2010 Pagination : 127-129

ISBN : 978-2-7535-1121-7 ISSN : 0029-182X

Référence électronique

« Lexique des mots arabes (A) et berbères (B) », Norois [En ligne], 214 | 2010/1, mis en ligne le 01 juin 2010, consulté le 19 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/norois/3198

© Tous droits réservés

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Norois, n° 214, 2010/1, p. 127-129

Lexique des termes arabes (A) et berbères (B) utilisés dans ce volume

Açarou (ou Assarou) (B) – rigole, canal.

Agadir (B) – grenier collectif.

Aïn (A) – source.

Akal n’lfaïd – matériel apporté par les crues. Par extension, terrains soumis à l’irrigation par les eaux de crue (irrigation dirigée).

Akebli (B) – vent chaud souflant du sud (Sahara occidental).

Allal (pluriel Allalène) (B) – généralement support. Ici muret de soutènement au matériel accu- mulé derrière des bassins irrigués par les eaux de crues. Par extension désigne aussi le bassin.

Ardhad (B) – bourrelet de terre surmontant un muret de pierres sèches.

Arghour (ou naora) (B) – dispositif à corde et poulie qui permet de remonter une outre en peau de vache (dlou) d’un puits profond, à l’aide d’un animal qui se déplace sur un plan incliné.

Le mot désigne aussi l’ensemble du puits. Les auteurs français utilisent souvent l’expression générique de puits à dlou, pour désigner un puits traditionnel à traction animale.

Arharram (pluriel Irharramène) (ou Tarhouni) (B) – muret de pierres sèches.

Assif (B) – cours d’eau, oued.

Bab (A) – porte.

Bled bour (A) – l’expression désigne toujours les terres de cultures pluviales, par opposition au bled seguia.

Bled jemaâ (A) – statut foncier désignant les terres collectives.

Bled makhzen (A) – statut foncier domanial, terres appartenant à l’État. Le Makhzen est l’autorité supérieure, le pouvoir central, l’État.

Bled seguia (A) – terres irriguées.

Caïd (A) – représentant du ministère de l’Intérieur au niveau local. Un caïdat se compose de plusieurs communes (jemaâ-s).

Ced (A) – barrage de dérivation. Équivaut à ouggoug en berbère.

Dar taliba (A) – maison des étudiants.

Dir (A) – littéralement « poitrail ». C’est le piémont, sur lequel se trouve généralement une ligne de sources. Le dir n’est pas seulement une forme topographique mais aussi l’expression d’une

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forme d’économie traditionnelle. C’est un paysage complexe dominé par la présence de terroirs irrigués au débouché des vallées (foum).

Demna (A) – terres de cultures soignées situées à proximité de l’habitat familial, et occupées par les productions d’autoconsommation les plus rentables.

Dlou (B) – puits traditionnel à traction animale. Désigne aussi l’outre en peau de vache avec laquelle on puise l’eau.

Douar (A) – village.

Faïd (A) – crue. Par extension désigne aussi l’espace irrigué par les eaux de crues.

Fassi (A) – habitant de Fès.

Fellah (A) – paysan, agriculteur.

Fondouk (A) – auberge située en médina, servant à la fois de lieu d’hébergement des personnes de passage et au commerce de produits artisanaux.

Foum (A) – mot arabe signiiant « bouche ». Il désigne une gorge, et plus précisément l’échancrure dessinée par une cours d’eau dans le versant montagnard dominant une plaine. Son débouché sur le dir est l’emplacement privilégié de terroirs irrigués.

Habous (A) – biens appartenant aux mosquées.

Hammam (A) – bain public.

Ifardh (ou Tiferd) (A) – cuvette plus ou moins circulaire aménagée généralement en bas de versant et servant à collecter les eaux de ruissellement pour abreuver les bêtes.

Irharramène (ou Tarhouni) (B) – murets de pierres sèches édiiés sur les versants.

Issiki (B) – terre agricole abandonnée, vieille jachère arborée.

Issfadh (B) – opération consistant à préparer les bassins à Allalène pour recevoir les eaux de ces crues.

Jmaâ (ou jemaâ) (A) – mot qui couvre un champ sémantique très large. Il désigne d’abord l’assem- blée, celle des croyants mais aussi celle de groupes divers (assemblée villageoise, assemblée des chefs de famille, groupement des ayants-droit à l’eau dans un terroir irrigué, etc.), et il a pris également un sens moderne, celui de commune. Il donne son nom à un jour de la semaine, le vendredi, jour d’assemblée par excellence. Il désigne aussi tout ce qui est collectif, et au premier chef les terres d’usage communautaire que sont les terroirs marginaux ou les pâturages des lignages ou des tribus.

Jessour (A) – terme utilisé en Tunisie. Espace d’alluvionnement et de culture situé à l’amont d’une tabia.

Kasbah (A) – forteresse.

Karaouyine (A) – de la dynastie Karaoui.

Khettara (A) – galerie drainante ou de captage. Il est l’équivalent de qanat ou de karez au Moyen- Orient, et de foggara au Sahara algérien.

Kif (A) – cannabis.

Ksar (pluriel ksour) (A) – village fortiié dans le sud marocain.

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Lahrig (A) – terme utilisé pour désigner le fait de « brûler les frontières », c’est à dire l’émigration clandestine.

Matia (A) – citerne.

Medina (A) – ville arabe, centre historique des villes.

Moussem (A) – manifestation religieuse et festive.

Ouarzazi (A) – habitant de Ouarzazate.

Oued (A) – cours d’eau.

Ouggoug (B) – barrage de dérivation. Il s’agit, le plus souvent, d’un ouvrage sommaire fait de pierres amoncelées, d’alluvions grossières et parfois de branchages et disposé obliquement dans le lit d’un cours d’eau pour dériver une partie du lux vers les espaces irrigués. Le terme arabe correspondant est ced.

Pacha (A) – qui dirige un pachalik, entité territoriale subdivisant la Province, et comprenant plusieurs caïdats (voir caïd).

Ryiad (A) – villa dans l’espace urbain.

Seguia (A) – canal d’irrigation et, par extension ou assimilation, le terroir irrigué (bled seguia).

Serb (B) – partie drainante d’une khettara dans les alluvions d’une rivière.

Souk (A) – marché.

Soussi (A) – du Souss.

Tabias (A) – terme utilisé en Tunisie. Barrage de pierres et de terre situé en travers d’un talweg.

Tadlaght (B) – enduit extérieur ou intérieur qui recouvrait à l’origine les murs des hammams.

Talkharrajt (A) – exutoire.

Tamara (A) – mot qui désigne la pénibilité du travail.

Tghat (B) – chèvre.

Tiferd (ou Ifardh) (A) – cuvette plus ou moins circulaire aménagée généralement en bas de versant et servant à collecter les eaux de ruissellement pour abreuver les bêtes.

Touiza (A) – entraide collective pour certains travaux importants.

Youm al mouhajir (A) – journée (youm : jour) du migrant.

Walou (A) – mot populaire signiiant « rien ».

Wilaya (A) – gouvernorat.

Zaouia (A) – confrérie religieuse.

Zellige (A) – carrelage, mosaïque.

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