Comprendre un mécanisme un
événement politique.
La fin du Front populaire
Principiano Dumont d’Urville classe de 1°
Les revendications
Pourquoi après les succès du « bel été » de 1936, le Front populaire s’est-il rapidement affaibli ?
les réformes sociales du gouvernement
devaient permettre une relance économique :
• grâce à la hausse des salaires
la consommation devait augmenter
• la réduction du temps de travail devait favoriser l’embauche
et donc la réduction du chômage
Mais le patronat ne veut pas par ses investissements contribuer à la réussite
d’un gouvernement qu’il désapprouve
La hausse des prix, annule bientôt la hausse des salaires.
Faute d’investissements,
il y a peu de création d’emploi.
La fuite des capitaux à l’étranger
va imposer la dévaluation du franc
Les d ifficu ltés é cono miqu es
persi stent …
Puisque
les difficultés économiques persistent
Les radicaux déjà inquiets des conséquences
des réformes sociales pour les petites entreprises
sont hostiles à toute nouvelle mesure sociale
Grèves et manifestations des salariés
pour un rattrapage des salaires et de nouvelles mesures sociales
Pour rassurer patronat et radicaux
Léon Blum annonce la « pause » des réformes
Le 18 juin 1936, le gouvernement dissout les ligues d’extrême droite.
Mais elles se reconstituent sous la forme de partis politiques puissants.
Ainsi les « Croix de Feu » deviennent
le Parti social français (PSF) regroupant bientôt près de 8OO OOO adhérents.
Ces formations multiplient les actions violentes,
actions para-militaires motorisées pour briser les grèves, constitution de dépôts d’armes, assassinats
et attentats provocateurs.
Leur propagande, relayée par la grande presse de droite, multiplie les attaques haineuses et racistes contre
le Front populaire.
Leur agitation entretient un climat d’inquiétude et d’insécurité.
Les communistes :
Il faut soutenir militairement les républicains espagnols
Les radicaux :
Il ne faut pas intervenir en Espagne pour éviter une aggravation
des tensions internationales
Léon Blum favorise la signature
d’un engagement de non-intervention
(France, Royaume-Uni, Allemagne et Italie)
Mais l’Allemagne et l’Italie poursuivent leur intervention militaire en faveur des franquistes