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Concours d'admission à l'École centrale (1875, 1re session)

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

W.-H. W ISSELINK

Concours d’admission à l’École centrale (1875, 1re session)

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 15 (1876), p. 274-277

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1876_2_15__274_1>

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(2)

CONCOURS D'ADMISSION A L'ÉCOLE CENTRALE ( 1 8 7 5 , lr c SESSION)

( voir 2e série, t. XIV, p. 427 ) ;

SOLUTION DE M. W.-H. WISSELINK, A Heerenween (Pays-Bas).

Étant donnés deux axes rectangulaires OX, OY, et sur Vaxe OX un point A, on considère les hyperboles èquilatères qui passent parle point A, et dont Vune des directrices est Vaxe OY. On demande :

i° Le lieu de celui des foyers de ces hyperboles qui correspond à la directrice OY ;

20 Le lieu des centres de ces mêmes hyperboles ,•

3° l e lieu de leurs sommets.

Prenons pour axes de coordonnées les droites OX, OY, et nommons a, 6 les coordonnées du foyer qui cor- respond à la directrice OY.

L'équation générale des courbes du second degré, ayant OY pour directrice et le point (a, 6) pour foyer, est

OU

( 2U2 ê 2 e2^ O.

(3)

Pour que cette équation soit celle d'une hyperbole équilatère, il faut et il suffit que (i — <?2) 4-1 = 0, d'où e1 — 2. Il s'ensuit que l'équation

(1) X- — j5-f- 10LX -f- 267' — a2 — 6 ^ 0

représente toutes les hyperboles équilatères dont OY est une directrice, et le point (a, S) le foyer correspon- dant.

Soit OA = p -, les coordonnées du point A seront p et o, et, comme elles doivent vérifier l'équation (1), on aura

(2) a'-f- ê7— ipoL — p7— o ;

et, en remplaçant a, 6 par .r, y,

.r7 -h y2— 'ipx — p2 = o OU

I 3) (x— p)* + jr*= ip\

équation d'une circonférence, dont les coordonnées du centre sont p et o, et dont Je rayon est égal à p y/2$

par conséquent :

i° Le lieu de celui des foyers des hyperboles consi- dérées qui correspond à la directrice OY est une circonférence qui a pour centre le point donné A et pour rayon OA \Ji (*).

Les coordonnées du centre de l'hyperbole représentée

(*) Cela résulte, en effet, de cette proposition connue, que si d'un point A d'une hyperbole on mène, parallèlement aux asymptotes, des droites AD, AD' rencontrant une directrice OY en D et D', ces droites sont égales à la distance AF du même point A au foyer F, correspon- dant à la directrice OY.

Quand l'hyperbole est équilatère, l'angle DAD' est droit, et le triangle rectangle isoscèle DAD' donne

AD —OAv/2. d'où AF = OA\/7. (G.) 18.

(4)

( 276) par l'équation

s'obtiennent au moyen des équations dérivées x -f- a — o, y — S = o.

En éliminant a, ê entre ces deux équations et l'équa- tion

(2) a2 4-S2— lp* — / ? ' r = o ,

on a

X* - h y2 •+" 2/1 a: — />' ~ °>

OU

(.Z -+-/?)2-±-j2:rz. 2/>2.

Donc .

20 Ze lieu des centres des hyperboles considérées est une circonférence ayant pour centre le point symétrique du point donné A, par rapport à la directrice OY} le rayon de cette circonférence est égal à OA \ji (*).

3° On sait que les tangentes aux sommets d'une hyper- bole sont parallèles aux directrices*, ainsi, dans le cas actuel, ces tangentes sont parallèles à l'axe OY des ordon- nées, et leur coefficient angulaire est infini*, ce qui exige que les coordonnées des sommets de l'hyperbole repré- sentée par l'équation (1), réduisent à zéro la dérivée du premier membre de cette équation, prise par rapport à y, ce qui donne

(4) „ r + 6 = O, d'Où ƒ = 6 .

En éliminant a et o entre les équations (1), (2) et (4),

(*) C'est une conséquence immédiate de ce que le centre d'une hyperbole equilatère et un foyer sont deux points symétriques par rapport a la directrice OY correspondant au foyer. Il s'ensuit évidem- ment que les lieux géométriques du centre et du foyer sont, de même, symétriques par rapport a la directrice. (G )

(5)

on trouve, pour le lieu géométrique des sommets, l'équation (double)

•5) (3±i\Ji:ï)x*-+-y> — ip{i±sj~l)x — p*—o, qui représente deux ellipses (*).

Note. — M. Lez a résolu la même question.

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