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Note sur les équations dont les racines forment une progression géométrique

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

T ERQUEM

Note sur les équations dont les racines forment une progression géométrique

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 5 (1846), p. 210-213

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1846_1_5__210_1>

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(2)

NOTE

sur les équations dont les racines forment une progression géométrique.

i. Soit :

P = (x—a) \x—.ar) \x—arx) . . . . ( x — tir

= x

m

-f A

l

x

m

~

l

+ A ^ - ^ + . . . A

m

;

posons a: = ry , il vient :

Y = r

m

~

x

(ry—a) {y—a) {y—ar') {y—ar

m

~

2

) =.

donc

comparant les coefficients des termes semblables, on a :

(3)

— 211 —

A,(l-r) = a(r

m

-l)

A, (1— r1) = A.arCr"-1—1)

Ap (1 — #*) = Ap_, ar1"- (r"1-""1-—1 ) : multipliant toutes ces équations, il vient :

r—i. r ' - l . r>—l....r"—1 p comprend toutes les valeurs depuis 1 jusqu'à m inclusive- ment.

Corollaire I. Connaissant deux ternies de l'équation, toutes les racines sont déterminées ; puisqu'on a alors deux équations entre les inconnues a et r • ce qui est aussi évident

à priori.

rk—1 k

Corollaire IL Lorsque r = 1 , on a ——- = - ; et, dans la même hypothèse,

1 2 p mais alors P = {x—a)m ; on a ainsi une nouvelle démons- tration du binôme.

Corollaire III. Ap est essentiellement une fonction entière de /•, on a donc ce théorème .

Le produit (rk — V. {ri+t — 1) (rk+7 — 1) rk+p"', est toujours divisible par

( r _ l ) (r*-\) (r3—1) (/*—1) ; k>p ;

^ et/> entiers positifs. Ce théorème peut se démontrer direc- tement , en effet, comparant les deux suites des exposants

l , . . . . * + / > — 1 et 1,2,3... p,

1 expression — ^—— -est un nombre entier.

1.2 p

(4)

Corollaire IV. Si r = — 1 ; il faut distinguer deux cas : 1° m a une valeur paire, on a toujours :

r * - i k

p — =

7

p o u r r = — 1 ,

si k et 5 sont des nombres pairs ; et si k et s sont impairs, on a

— = i • si A est pair et s impair, cette expression devient nulle, toujours dans la supposition de r = — 1.

Si donc/» est pair, on a :

2 4 . . . . ƒ?

Si /? est impaiç^ A

p

= 0.

2 ° m a une valeur impaire ; si p est pair, alors on a :

Si p est impair, il vient :

3 P - 1 2

Corollaire V. A

p

ne peut être nul à moins que r ne soit une racine de l'unité , soit a une racine de l'équation

et non d'un degré moindre. On a :

a +

— l

et —j^^s- = 1 ; soit donc m = kt-\-s; p = Kt-{-s' ; si # est

nul, alors A

p

peut devenir nnl.

(5)

- 213 -

Soit dans le numérateur, nt le premier exposant de r, qui est un multiple de *, alors on aura

p -^£—1 /14-1 n+k—1 1 2

rt ainsi des autres.

Corollaire FL Si dans le corollaire précédent on a t = m, alors toutes les valeurs de A

p

sont nulles, excepté lorsque/?

m—i

devient m; alors (~l)

m

A

p

= a

m

.% 2 , et

i 2

Corollaire FIL Si r est moindre que l'unité et m = » , alors

P C P - 0 1 - 1 1 1

/ 4\PA — .P r 1.2 ____ *

car r"

1

""* = 0 , k étant un nombre déterminé.

Corollaire FUI. Si a est négatif, r restant positif, il suffit de supprimer le facteur (—1) dans le premier membre de l'équation (1).

Corollaire IX. La même équation (1) sert à résoudre cette question: Connaissant les m termes consécutifs d'une pro- gression géométrique, trouver la somme d'une fonction symétrique quelconque de ces termes, car l'équation (1) permet de calculer les coefficients de l'équation qui a ces m termes pour racines.

[Foir les observations instructives de M. Cirodde, tome I ,

p. 106 ) T m .

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