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A LA LUMIÈRE DE L'ÉTOILE

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Academic year: 2022

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A LA LUMIÈRE DE L'ÉTOILE

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DU MÊME AUTEUR

A LA MÊME LIBRAIRIE Rue du chien qui pêche.

Rue du chien qui pêche... prolongée.

La vie et la mort d'Eugénie de Guérin.

Ces gens-là.

L'espace d'un matin.

Plus vous renoncerez...

CHEZ D'AUTRES ÉDITEURS Chandeleur. — Sainte Geneviève. — Tout feu tout flamme. —

La dépossédée. — Les Petites Sœurs de l'Assomption. — Les Sœurs Bleues de Castres. — Nouvelet et le mouvement noëliste. — René Bazin, romancier catholique et français. — Ces dames de l'Hôpital 336 (épuisé). — Les Inépousées. — La Servante. — La boutique d'Arlequin. — La Barbichette.

— Pour l'amour de l'Amour. — Le Missel de l'enfant chrétien.

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A la lumière l' ÉTOILE

Billets pour les jeunes

PAR GENEVIÈVE DUHAMELET

BLOUD & GAY

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IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE 10 EXEM- PLAIRES MARQUÉS DE A à J, HORS COM- MERCE, ET 225 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS DE 1 à 225 SUR VÉLIN ALFA DES PAPETERIES DE FRANCE POUR LES SOUS- CRIPTEURS DE LA COLLECTION « LA VIE INTÉRIEURE POUR NOTRE TEMPS ». CE TIRAGE SPÉCIAL CONSTITUE L'ÉDITION

ORIGINALE.

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INTRODUCTION

Vous avez quinze ans, seize ans, dix-huit ans...

vous entrez dans la vie. Notre temps — nous l'a-t-on assez répété — voit le triomphe de la jeunesse. On vous fait confiance; bien plus, on vous cite en exemple, on attend vos oracles, on suit vos impulsions. Disons le mot : la jeunesse est à la mode !

Et vous, un peu grisées par cette soudaine célébrité, vous hésitez — sans vouloir en avoir l'air — vous cherchez, sur cette route où vous devez cheminer, les points de repère. Vous observez vos compagnons de route, ces jeunes, lâchés comme vous dans l'aventure.

Les uns s'attardent, comme le Petit Chaperon Rouge, aux délices du chemin, sans penser à l'avenir... ni au Loup ! Les autres s'engagent dans des sentiers qui vous semblent peu sûrs... Et tandis qu'ils s'égarent ou se perdent, voici qu'une étoile se lève, qui brillera pour vous guider. Elle est pure comme une larme, tremblante comme une joie, ardente comme une tendresse. Elle vous dit : Regarde en haut, marche droit, espère et rayonne. Donnez à celte étoile le nom qu'il vous plaira. Elle est votre jeunesse même qui s'épanouit dans l'azur;

elle est le Devoir au-dessus du Plaisir ; elle est encore la promesse du bonheur, à qui sait en être digne. Elle est aussi, cette Etoile, le signe du groupement d'Action catholique auquel vous appartenez, de cette

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famille d'âmes à laquelle vous rattachent les circons- tances : attrait personnel, milieu d'études ou de tra- vail, d'œuvres ou de paroisse, traditions familiales.

Elle est enfin le symbole de cette Etoile de la Mer qui vous veut à Elle, ô jeunes filles, Enfants de Marie. De quelque nom que vous la nommiez, faites un pacte avec l'Etoile. Soyez-lui fidèle afin qu'elle ne cesse jamais de briller dans votre ciel.

...A la lumière de l'Etoile, ces pages ont été écrites pour vous, courts billets que vous parcourrez en ou- vrant ce livre au hasard, ou que vous méditerez selon le temps liturgique et qui vous parleront de petits défauts combattus, de petites vertus acquises par de petits moyens.

Mais « rien n'est petit pour l'Amour » et l'Amour n'est-il pas, en définitive, le vrai nom de votre Etoile ?

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OCTOBRE

RENTRÉE

Les voilà donc terminées, ces vacances ! Au seuil radieux de l'été, elles s'étendaient devant vous comme une perspective dans un jardin : pelouses, miroirs d'eau, corbeilles de fleurs, arc de triomphe !... Retournez-vous... la perspective est mainte- nant derrière vous, dépassée : du passé... Et pourtant, jamais le soleil ne nous a paru plus radieux dans sa chaleur adoucie, jamais la terre n'a été plus belle, rousse et violette, rousse des feuilles déjà meurtries, violette des raisins déjà mûrs.

On engrange, on récolte, on presse les fruits pour en extraire le jus. Pressez aussi les grappes de vos souvenirs de vacances ou, si vous aimez mieux, sans méta- phore, faites le bilan de ces vacances. Profitez d'un de vos derniers jours de liberté. Prenez une feuille de papier, une plume — si vous en trouvez une qui ne soit pas rouillée — et interrogez bra- vement votre âme.

De ces deux mois d'inaction, de détente, ô

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mon âme, sors-tu meilleure ou pire ? Ce délai t'a été donné pour te refaire autant que ton frère le corps. T'es-tu enrichie de ce que tu as vu, entendu, observé, appris ? T'es-tu ennoblie, ou bien, au contraire, as-tu perdu un peu de ton intégrité?... As-tu monté? Es-tu descendue?...

Soyez sincères avec vous-mêmes. Aussi bien, le premier feu de l'automne, ce joli feu de copeaux et de pommes de pin est tout prêt à happer votre feuillet blanc dès que vous l'aurez noirci. En quelques coups de sa langue de flamme, il aura tout effacé, le bien comme le mal... mais, sur votre âme, leurs traces s'effaceront moins vite.

A ce début d'année — car, n'en déplaise au calendrier, l'année, pour vous, écolières, commence bien au premier octobre — ce n'est pas l'usage de placer les retraites. J'aimerais pourtant que vous passiez, dans votre cellule intérieure, quel- ques heures de récollection avant d'aborder de nouveau les difficultés de l'existence. Les vacan- ces, c'est la trêve, la halte heureuse, l'arrêt au bord de la route d'une troupe en marche. Les fusils sont en faisceaux, les sacs sont débouclés.

Mais qu'un bref commandement se fasse enten- dre, et la bretelle est repassée sur l'épaule, et le poids du chargement pèse à nouveau sur le dos courbé.

Fardeaux légers que les vôtres, vous dira-t-on...

mais fardeaux proportionnés à vos forces et qui vous semblent lourds, parfois, n'est-ce pas ? Dites à vos vacances un joyeux adieu et repre- nez la tâche avec des forces accrues. C'est mon souhait pour l'année qui commence.

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LES SAINTS ANGES

N'avez-vous jamais figuré dans quelque tableau vivant, et n'avez-vous jamais porté la tunique blanche, les longues ailes, l'étoile au front qui faisaient de vous des anges... Les ballets, les danses rythmiques sont bien jolis, mais qui dira le charme de ces tableaux vivants de la Crèche, qu'on peut varier à l'infini, en suivant sa propre inspiration ou, mieux, en copiant quelque Nati-

vité d'un des maîtres du xve ou du XVI siècle...

Mais en ce début d'octobre, ce n'est pas seule- ment des anges de tarlatane, évoluant entre cour et jardin, dont je veux vous entretenir, mais de ces purs esprits invisibles et présents dont Dieu a peuplé le ciel et la terre. Un grand mystique anglais, Newman, a pu écrire : angels are among us, les anges sont parmi nous.

Certains saints ont eu le privilège de voir ces purs esprits, principalement ce divin compagnon qu'on nomme l'ange gardien. Pour nous, si nous devons attendre l'autre vie pour connaître cet ami fraternel, nous pouvons du moins, dès ici- bas, lui parler, lui confier nos peines et nos joies, demander surtout sa protection : Dirigez-moi, défendez-moi, éclairez-moi, lui disons-nous chaque jour.

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Et non seulement les anges gardiens, mais une foule d'autres messagers angéliques s'inté- ressent à nous et, pour peu que nous la leur demandions, nous accordent leur protection.

Chaque famille a le sien et chaque groupement, chaque paroisse, chaque ville, chaque Patrie.

Ange gardien de la France qui inspira Geneviève et Jeanne d'Arc...

Est-ce un hasard, une coïncidence ou une provi- dentielle disposition qui fit placer la rentrée des classes au jour — ou presque — de la fête des Saints Anges ?

Quoi qu'il en soit, mettez votre travail scolaire sous la protection de ces intelligences lumineuses, puissantes, capables d'embrasser en un seul mou- vement les questions et les réponses. En cette reprise de votre vie de relations, confiez aussi vos affections à ces coeurs brûlants de pur amour. Associez-les surtout à vos désirs d'apostolat. Enfin, à ces volontés rapides, toutes tendues à exécuter les ordres de Dieu, si promptes que l'on pourrait dire leur obéissance instantanée

— si le mot instant avait une valeur dans le langage de l'Eternité — accordez, mes enfants, vos volontés à vous, hésitantes, trébuchantes, parfois cabrées et qui, si souvent, vous entraî- nent au moins bien, sinon au mal. Et que Marie, Reine des Anges, vous bénisse, au début et tout le long de cette année scolaire.

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POUR MOT D ORDRE : LE SOURIRE Peut-être avez-vous entendu raconter cette anecdote héroïque : Pendant la grande guerre, le colonel Doisy, ayant à prévenir ses hommes de l'heure H — heure où se déclencherait la mortelle attaque — terminait sa proclamation par ces mots : — Et, pour mot d'ordre : le sourire ! C'est aussi le mot d'ordre que je vous donne. Offrez aux gens qui vous entourent le beau cadeau d'un visage épanoui. Vos parents, vos professeurs vous en seront reconnaissants. Aux petits ennuis de la vie quotidienne, opposez une indéfectible bonne humeur, et vous les verrez s'aplanir. Les gens qui ont de la veine, comme on dit vulgairement, sont toujours souriants...

mais n'est-ce pas parce qu'ils sont toujours sou- riants qu'ils ont de la veine ? Les visages et les âmes renfrognés appellent les catastrophes, comme les paratonnerres attirent la foudre. Ayez le sourire par coquetterie aussi. Que vos visages soient souriants et ils ne vieil- liront jamais. Si pourtant, plus tard — beau- coup plus tard — ils se fanent, on n'y lira pas des rides, mais des « sourires incrustés » comme on disait de je ne sais quelle charmante vieille dame.

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Ayez le sourire, le sourire catholique des héroïnes de René Bazin. La Providence veille sur vous... Pas un cheveu de votre tête ne tom- bera sans sa permission. Que faut-il de plus pour vous donner confiance ?

Vous êtes au service du plus juste, du plus doux, du meilleur des Maîtres. Vous conduirez- vous à son égard comme la servante mal payée qui rechigne et bougonne ?

Ayez le sourire, vous dis-je. Puisque vous êtes appelées à jubiler durant toute l'éternité, faites dès ici-bas l'apprentissage de la joie !

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LE COLLIER

On va reprendre, on reprend, on a repris le collier... C'est une expression, une manière de parler, pas très relevée peut-être, puisqu'on s'y compare, sauf erreur, à un cheval de trait.

Mais, après tout, la comparaison est-elle si fâcheuse ? Ce sont de bonnes bêtes que les che- vaux de trait, patientes, dociles, persévérantes...

et malignes à l'occasion.

Jadis — un jadis qui remonte bien à cinq ou six lustres — les omnibus de Paris étaient tirés par des chevaux, généralement deux, parfois trois. En outre, lorsqu'il s'agissait de grimper une rue en pente, par exemple la rue des Martyrs qui escalade la butte Montmartre, on attelait au bas de la côte un cheval supplémentaire, lequel se plaçait en flèche, hissait le véhicule et redes- cendait, tenu par la bride.

Ces chevaux de renfort, alignés l'un derrière l'autre, attendaient leur tour et, logiquement, celui qui venait de fournir la corvée devait se mettre le dernier.

Or, je ne sais quel écrivain observateur raconte que, de ses fenêtres, en bas précisément de la rue des Martyrs, il apercevait le manège d'un cheval qui trouvait moyen de rester à la queue

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et qui esquivait ainsi deux tours sur trois, au moins...

Si vous reprenez le collier, ne soyez pas comme ce cheval trop débrouillard qui laissait les cama- rades travailler à sa place. Dans l'organisation de votre année scolaire, dans l'élaboration de votre règlement, ne comptez pas trop sur les autres.

Faites au contraire largement place aux services à rendre, aux travaux partagés à la maison.

Sans doute — et vos parents y tiennent — on respectera vos études et on vous laissera le temps de faire vos devoirs et d'apprendre vos leçons.

Mais ne vous désintéressez pas pour autant de ce qui se passe autour de vous. Votre devoir commence à la maison.

Collier des études, mais aussi collier des petits devoirs quotidiens, des menus services rendus, des besognes ménagères accomplies volontiers. Un collier... c'est un signe d'esclavage, mais c'est une parure aussi. Et votre ange gardien sourira devant ce joyau.

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LES MAINS

Quand vous êtes en métro ou en chemin de fer, ne vous arrive-t-il pas de regarder vos com- pagnons de route et d'imaginer leur histoire ? Sans doute, il ne faut pas dévisager ses voisins...

c'est une des règles de la civilité puérile et hon- nête. Mais qu'il est émouvant parfois de songer qu'on se trouve au milieu d'âmes, d'âmes rache- tées, d'âmes saintes peut-être, d'âmes en péril souvent. Que de votre cœur s'exhale une prière muette pour ceux qui font route avec vous, sym- bole du voyage en commun vers la maison du Père...

L'autre jour, je regardais deux femmes assises en face de moi. Ou plutôt, je regardais leurs mains.

L'une d'elles avait les doigts ceinturés de bagues, les ongles taillés en amande et d'une nuance indéfinissable, lie de vin, aubergine, pal- mes académiques... avec un reflet de clair de lune sur ce violacé. Que de temps, que d'argent dépensé à la confection de ces dix menus chefs- d'œuvre (!) qui reposaient sur les genoux de mon vis-à-vis !

Les mains de l'autre femme agitaient de lon- gues aiguilles à tricoter et, malgré les cahots du train, les rangs succédaient aux rangs, allongeant

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la manche presque achevée d'un chandail d'en- fant. Elles étaient, ces mains, assez fines et jolies à voir dans leur alerte manège. Mais, en les regar- dant avec attention, on s'apercevait qu'elles étaient marquées par les besognes ménagères, fines crevasses causées par les lavages de vais- selle, piqûres d'aiguilles à l'index, ongles ternis à cause des lessives.

Parées de bijoux et fardées comme de petites idoles barbares ou stigmatisées par les soucis matériels... quelle différence entre ces mains...

Enfants, pensez à tous ceux, à toutes celles qui, pour vous, usent leurs mains dans le char- bon des mines, les acides des usines, les périls des travaux de toute sorte. Soignez vos mains c'est bien permis, mais qu'elles ne soient pas une provocation ou une insulte aux mains laborieuses.

Et puis songez que le salut du monde est venu par des mains d'ouvrier, des mains calleuses qui furent, au Calvaire, percées de clous.

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RÈGLEMENT

Voici repris l'engrenage, mes enfants. Toutes — ou presque toutes — vous poursuivez vos études, et vos programmes sont tracés par vos profes- seurs, par vos parents. Je n'ai ni la prétention, ni la compétence d'y modifier un iota. Je suis sûre que chacune de vous, dirigée avec sagesse et sollicitude, est dans la voie la meilleure, qu'elle cherche à conquérir, selon ses aptitudes, des diplômes primaires, secondaires, supérieurs, ou tout simplement qu'elle se destine, sans examens ni concours, à être une excellente ménagère (Et

ne me faites pas dire que ceci exclut cela). études que vous avez entreprises, mais, en ce qui vous concerne, vous, une mise en ordre de vos heures de travail, de sommeil, de loisirs. de ce règlement. Si vous vous surchargez, il est évident que vous ne pourrez plus marcher. Ce qui est vrai pour les ânes l'est aussi — révé- rence parler — pour les petites demoiselles ! auxquels vous ferez bien de tenir mordicus : l'heure du lever, celle du coucher. Sans doute l'une et l'autre — et même leur rapport — varient suivant les cas, les individus, les circonstances. Donc, rien à modifier en ce qui concerne les Pas trop de zèle, surtout, dans l'élaboration Dans votre journée, deux points fixes surtout

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Que du moins, elles demeurent constantes pour chacune de vous, ayant été fixées une bonne fois.

Ce surmenage se fait surtout à votre âge aux dépens de vos nerfs. Le sommeil suffisant, régu- lier, est une recharge nécessaire à toute dépense intellectuelle autant que physique. Bannissez les veillées intempestives... Sans doute, vos parents ne les permettent guère. Mais je sais mainte industrieuse écolière qui trouve le moyen de rallumer sa lampe après l'avoir « officiellement » éteinte. Du temps des bougies et du pétrole, cela se vérifiait facilement... L'électricité assure l'impunité ! — Mais les veilles de composition, me direz- vous, ne pourrais-je prolonger la soirée ?

Je ne pense pas que cela soit opportun, juste- ment, ayant un effort à fournir le lendemain, de se fatiguer la veille. A votre âge, tout le secret de la santé — et partant du travail fécond — est dans ce mot : régularité. Une composition, ça ne se prépare pas en deux ou trois heures de bourrage intensif, mais par le lent, régulier, méthodique travail d'un mois ou d'un trimestre.

Et je ne parle que des veilles studieuses... Les autres doivent être rares. Vous n'avez pas l'âge

« d'aller dans le monde ». Vos parents auront la sagesse de vous en dispenser et vous, la raison suffisante pour ne point influer sur leurs décisions.

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SUPPORTONS-NOUS

Ce n'est, mes enfants, qu'une faible réplique du conseil ou plutôt du précepte évangélique : Aimez-vous les uns les autres.

Faut-il l'avouer ? Théoriquement, il est facile d'aimer son prochain. Vous êtes dévorées de zèle pour les infidèles... mais que votre inno- cente petite sœur, que votre taquin petit frère s'approchent de vous, qu'ils se permettent de remuer la table tandis que vous écrivez, de tou- cher à vos affaires ou surtout — crime inexpiable

— de se moquer de vous... vous voilà transfor- mée en petite furie.

Supportons-nous. Vous avez vos travers et les gens qui vous entourent ont les leurs. Qu'il serait doux de vivre parmi des gens parfaits...

si on était parfait soi-même ! La vie n'est faite que de concessions. Le temps est à la pluie quand il faudrait du soleil, à la gelée quand il serait bon qu'il pleuve. Prenons le temps comme il vient et ne nous fâchons pas après les éléments, et d'abord, parce que cela leur est bien égal.

Les gens aussi, il faut les prendre comme ils sont. Vous n'êtes pas chargées de réformer l'huma- nité... sauf par votre exemple et par vos prières. D'ailleurs, si les gens avec qui vous vivez ne

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LA VIE INTÉRIEURE

POUR NOTRE TEMPS COLLECTION DE SPIRITUALITÉ

A L'USAGE DES HOMMES D'AUJOURD'HUI La spiritualité de la route, par Joseph FOLLIET Marie notre sœur, par Gilbert LIVRAGNE Les leçons spirituelles du XIXe siècle, par M. NEDONCELLE A l'école de saint Benoît, par le D Denys GORCE

Mon Baptême, par V. POUCEL

Réflexions sur l'esprit du catholicisme, par J. LEGENDRE La Messe et nous, par M. LEPIN L'art de souffrir et de mourir,

par A.-M. PANHELEUX A l'école de saint François de Sales, par E. LE COUTURIER La prière des chefs, par Mgr LAVARENNE Si Jésus-Christ revenait..., par Dom CHAUVIN Le beau risque de la foi, par l'abbé JOLY L'esprit de l'Ecole française de spiritualité, par J. GAUTIER Le plus bel amour, par Maurice BRILLANT Corps mystique, vie chrétienne, par l'abbé GASQUE Vers Dieu, par saint Ignace, par le R. P. PLUS De l'éminente dignité du sacerdoce diocésain, par E. MASURE Pour paraître ultérieurement :

La vie intérieure dans le mariage, par le D DUVAL-ARNOULD La sincérité, etc., etc... par Alex. MASSERON

Etablissements André Brulliard.— Saint-Dizier (Hte-Marne). 1938

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