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IL NE FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS SAUVAGES

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Academic year: 2022

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n°16 - avril 2022

ISSN 2780-3112

IL NE FAUT PAS PRENDRE LES ENFANTS SAUVAGES…

…POUR DES CANARDS DU BON DIEU !

C’est pendant la retraite des prêtres du diocèse chez les bénédictins de La Pierre qui vire que je suis tombé sur cette formulation (un peu remaniée !) d’une citation célèbre. Elle figure en exergue d’un livre témoignage intitulé « De la croyance à la perplexité » (itinéraire d’une agnostique). Sous la citation, en guise de commentaire cette dédicace « à l’enfant sauvage qui vit en beaucoup d’entre nous ». Le livre se trouvait à la salle de lecture, comme en promo. L’auteur (Madame Boulanger-Pécout, née en 1939) évoque sa vie en trois tranches, la première jusqu’à 25 ans (avant mai 1968), période imprégnée de pratique religieuse catholique - la seconde jusqu’aux abords de la cinquantaine, marquée de nombreuses remises en cause, et la troisième à partir des années 90, s’orientant vers un agnosticisme paisible.

Une recension sérieuse dépasserait le cadre de cet édito. Je me contente de quelques extraits de la quatrième de couverture pour donner peut-être, à certains des envies de lecture.

Comment en vient-on à « dé-croire » ?

• Qu’est ce qui dans la parole religieuse, au fil du temps ne parvient plus à entraîner l’adhésion ?

• Peut-on avoir une vie spirituelle en dehors d’une appartenance religieuse ?

Retour sur une « conversion à l’envers », sur un chemin qui mène à l’agnosticisme, entre croyance et athéisme, sans provocation et sans volonté de heurter.

J’ai trouvé l’ouvrage éclairant, stimulant et décapant aussi, dans sa contestation amicalement radicale de ce qu’il peut y avoir parfois de péremptoire (voire de doctrinaire) dans certaines affirmations assénées sans nuances.

Sans transition je profite de cet article pour signaler également un des derniers livres de Madame Delphine Horvilleur : « Vivre avec nos morts » (petit traité

de consolation) qu’on m’a prêté ces jours-ci et que j’ai avalé d’une traite. Delphine Horvilleur (rabbin du judaïsme en mouvement) aborde sa pratique de l’accompagnement des familles en deuil. J’ai beaucoup apprécié sa manière d’évoquer ce moment charnière de la vie qu’est la mort en lien avec la tradition biblique et avec le besoin de récits qui ouvrent un passage.

Dans le chapitre concernant l’accompagnement des familles de Simone Veil et Marceline Loridan- Ivens (« Les filles de Birkenau ! ») elle cite une histoire juive, dans le cadre de la fête de Yom Kippour, histoire que n’aurait pas désavouée Job,

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ACCUEIL FAMILLES UKRAINIENNES COMMUNIQUÉ DE Mgr BEAU

À Bourges et dans le Cher, comme partout en France, des réfugiés ukrainiens, principalement des femmes et des enfants, arrivent par différents canaux.

Les services de l’État et du département ainsi que de nombreuses organisations et associations travaillent à trouver des solutions à la fois d’accueil d’urgence puis très vite d’hébergement plus durable.

La Préfecture du Cher, à ce stade, privilégie les solutions de logements collectifs afin d’accompagner au mieux ces familles, tant sur le plan de leur situation administrative que médicale ou de besoin de scolarisation.

Jusqu’à ce jour, l’accueil d’urgence puis la solution de logement pour les personnes arrivées ou qui devraient arriver par cars (cf. opération de la Mairie de Bourges) restent du ressort des services de l’État et des collectivités locales.

Dans ce contexte, pour les réfugiés ukrainiens qui arrivent par d’autres canaux, depuis deux semaines, une équipe du diocèse, en partenariat avec le Foyer Saint François, le Secours Catholique et l’Ordre de Malte, travaille en collaboration avec la Préfecture pour organiser un centre de premier accueil, rue Bourdaloue, dans les locaux de la Congrégation de Marie Immaculée.

Cette maisonnée, d’une capacité d’une douzaine de chambres aura vocation à servir de SAS de premier accueil pour les réfugiés arrivant au fil de l’eau, envoyés par la Préfecture.

Sur place, les services préfectoraux pourront mettre en

place les mesures d’accompagnements (administratif, médical, psychologique) des familles accueillies avant qu’elles ne soient orientées vers des hébergements plus pérennes.

Je tiens à remercier toutes les associations et les religieuses de Marie Immaculée et de Ouagadougou ainsi que tous les bénévoles qui dans les jours à venir vont commencer à servir ce lieu d’accueil et de réconfort.

Il y a deux semaines, un premier appel avait permis d’identifier 40 familles prêtes à accueillir une ou plusieurs familles ukrainiennes. Pour celles qui se sont inscrites ou celles qui souhaiteraient le faire, comme cela a été souligné, il est important qu’elles mesurent ce que cela peut signifier comme interférence dans les vies familiales, comme inconnues en ce qui concerne la durée, comme coûts. Cela ne pourra pas se faire sans une organisation précise. À cette fin, chaque famille qui, après réflexion, souhaite se porter volontaire, est invitée à s’inscrire sur le site de la Préfecture du Cher et à y préciser ses conditions, appréhensions ou réserves.

Si elle était sollicitée pour un hébergement, il serait bon qu’elle nous en informe afin d’être soutenue.

L’organisation diocésaine vise principalement à soutenir l’accueil de ces femmes et enfants tout en maintenant une organisation et un accueil portés par les services de l’État.

Notre centre, dans les locaux de « Marie Immaculée », devrait être opérationnel dès le mercredi 30 mars.

Un grand merci à tous ceux qui se sont mobilisés.

Un jour de Yom Kippour, le rabbin se rend compte que dans le fond de la synagogue, un homme seul s’agite et semble se disputer avec quelqu’un.

Le rabbin s’approche de lui et lui dit : Mais enfin, à qui parles-tu ?

Et l’homme répond : J’étais en conversation avec l’Éternel. Je lui ai dit : je veux bien demander pardon pour ce que j’ai fait, mais franchement je n’ai rien fait de si terrible. Par contre, toi, Dieu. Regarde ce monde, la souffrance, la douleur, les catastrophes qui s’abattent sur nous. Toi, Dieu, c’est à toi de nous demander pardon !

Alors le rabbin demande : Mais comment s’est finie votre conversation ?

Et l’homme dit : C’est simple, j’ai dit à Dieu : « Je te pardonne, tu me pardonnes et on est quittes ! » Et c’est alors que le rabbin s’emporte violemment et lui dit : Mais enfin, espèce d’idiot, pourquoi as-tu laissé Dieu s’en tirer à si bon compte ?

Trop simple en effet pour certains peut-être !

Maxime Debionne

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DIACRES ET LEURS ÉPOUSES À ASSISE ÉCHOS D’UN PÈLERIN

Je situais Assise en Italie, comme un point sur une carte, sans d’autres références que l’évocation d’un saint François et d’une sainte Claire. Du 12 au 15 mars 2022, j’ai pu éprouver par les pieds cette ville fortifiée accrochée au flanc d’une montagne ! C’est une terre d’élection où les présences des deux saints d’Assise sont abondantes. C’est ce que nous avons découvert avec joie dans ce mini-pèlerinage avec cinq autres diacres et leurs épouses, du diocèse de Bourges et Stéphane de Maistre, notre accompagnateur-prêtre, franciscain dans l’âme.

En nous rendant à la basilique sainte- Claire nous avons contemplé l’im- mense plaine devant Assise, ville fortifiée, parsemée sur ses flancs de champs d’oliviers. En écoutant quelques faits moyenâgeux du XIIe s. : fin de la féodalité, développe- ment des cités, croisades en Terre sainte, nous avons touché du doigt les agitations propres à ce temps et ce que devait vivre François, vé- ritables tiraillements entre ciel et terre, riches et pauvres... C’est dans ce tournant de l’histoire que Fran- çois fait la rencontre du Christ à San Damiano. Émerveillement devant ce

grand Christ en croix aux yeux ouverts, comme trans- figuré, véritable tableau que nous a commenté mon épouse. Cet « appel à vivre l’évangile » : c’est aussi l’ap- pel que reçoit tout diacre et tout baptisé, et la prière est un chemin : devant ce Christ, devant les reliques de sainte Claire, dans le petit monastère de San Da- miano où nous communions aux Vêpres chantées des franciscains. Assister au coucher de soleil comme saint François aimait le faire ici à Assise. Assise, assis : un lieu, une posture. Nous sommes bien, l’espace de ce mini-pèlerinage, loin de notre agitation quotidienne...

Hébergés au couvent sainte Co- lette tenu par des Clarisses venues à l’origine de Paray-le-Monial, nous avons la chance de rencontrer sœur Rosalloa, mexicaine vivant en Ita- lie et parlant le français. Un partage fraternel autour de sa vie contem- plative rythmée par la liturgie des Heures et notre ministère diaconal : ce sera l’occasion aussi d’évoquer chacun notre tour ce qui nous habite et de nous rendre compte que nous n’avons jamais fini de découvrir nos frères et sœurs ; d’où le bienfait d’un pèlerinage.

© JP Brunet

(…)

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Évocation de la « joie parfaite » (cf. Les Fioretti, chapitre 8) lorsque François cheminait avec un frère à sainte-Marie- des-Anges où nous découvrîmes le Por- tioncule, mini-cha- pelle, probablement érigée au IVe s. Por- tioncule signifie pe- tite portion. C’est ici que saint François fonde l’ordre des Frères Mineurs en 1209. C’est aussi la 3e église que saint François restaure, « couverte » au XVIe s. d’une immense basilique papale. J’ai, comme tressailli, en restant quelques instants devant le panneau disposé dans le chœur de ce Portioncule, à la ressemblance d’une iconostase orthodoxe avec en son centre l’An- nonciation que nous fêtons en cette fin mars. Plus tard, nous aurons le loisir d’admirer de nombreuses fresques dans la basilique saint-François, œuvres de Giotto, Cimabue, Lorezetti. Chaque fresque est une mise en scène de la vie du Poverello. Notre accom- pagnateur nous fait remarquer, sur une fresque de la Nativité, les ornements diaconaux portés par saint François comme la dalmatique (sorte de chasuble à manches portée lors de grandes fêtes). Ce qui me porte à évoquer notre arrêt, sur notre retour à Rome, à Greccio où à Noël 1223 François dépose une sta- tuette en terre cuite de l’Enfant Jésus entre l’âne et le bœuf dans une grotte reconstituée.

Nous avons désiré, dans notre programme, rencontrer la Communauté de Boze fixée sur un flanc de la mon- tagne d’Assise. Communauté monastique d’hommes et de femmes provenant d’Églises chrétiennes diffé- rentes qui recherchent Dieu dans la communion fra- ternelle et l’obéissance à l’évangile. Ainsi un moine nous fit découvrir la lumineuse crypte de l’église de San Masseo érigé au XIe s. avant de nous évoquer son travail à la vigne et sa vie de prière.

Je ne peux « refermer » temporairement (car il m’a laissé des traces à méditer) ce pèlerinage sans revenir au chemin parcouru par mes pieds ! Randonner d’As- sise à l’ermitage des Carceri vaut bien une randonnée dans les Alpes : 400m de dénivelé positif (et retour) mérite une messe d’action de grâces en plein air. Lors de la montée, le silence s’est peu à peu installé entre nous, temps de désert et de cailloux pour lâcher nos pesanteurs, nos interrogations, se vider en quelque sorte pour mieux se nourrir de Jésus-hostie à l’ermi- tage. Chemin de croix pour certains, bienveillance pour d’autres, 2e Béatitude pour tous « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ! » (Mt 5, 4), c’est bien par les pieds que nous avons rencontré François et Claire d’Assise.

Jean-Pierre Brunet

© JP Brunet

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Pour la fête de Saint Joseph le 19 mars dernier, 30 pères de famille de l’Indre et du Cher ont répondu à l’appel des évêques de la région Centre Val de Loire pour pèle- riner sous son patronage. La 17e édition du pèlerinage des pères de famille du Berry a donc eu lieu dans la forêt domaniale et les rues de Blois. Notre archevêque Mgr Beau a accompagné ces papas et, après une discussion en petits groupes, a proposé un topo "éclair" et éclai- rant sur St Joseph, autorité et obéissance au milieu de la forêt. Discussions, prière, un peu de chapelet, chants et cantiques, bonne humeur étaient au rendez-vous, avec comme d’habitude une pro- portion de fidèles, d’occasionnels et de nouveaux arrivants, de pères, de grands-pères, d’arrière grands-pères parfois… Les routes par diocèse, définies selon l’organisation de la Direction des pèlerinages du diocèse de Blois, assistée pour les trajets par l’association des Chevaliers de Colomb, ont convergé vers la paroisse Saint Joseph de Blois pour un enseignement de l’évêque de Blois sur Saint Joseph et la messe d’envoi présidée par l’ar- chevêque de Tours. Rendez-vous est pris pour la 18e édition en Berry en mars 2023 pour cette démarche spirituelle ouverte à tous les papas.

Le catéchuménat est un cheminement structuré vers le baptême, proposant une alternance de temps de maturation de la foi et d’étapes liturgiques célébrées avec la communauté chrétienne, sur plusieurs années.

C’est ce compagnonnage dans le temps, qui permet de respecter le rythme et la liberté de la personne qui progressivement prend conscience de la présence du Christ et de l’action de l’Esprit Saint en elle.

Le 1er dimanche de Carême est célébré l’Appel Déci- sif. C’est une étape importante, l’évêque, au nom de l’Église appelle les catéchumènes, chacun par son nom à poursuivre leur chemin vers la célébration de leur baptême. Puis l’évêque leur impose les mains pour que l’Esprit Saint les fortifie dans leur marche de nouveaux disciples. La présence de l’évêque signifie

que c’est non seulement une communauté paroissiale qui accueille les catéchumènes mais aussi l’Église dans son universalité.

Cette célébration, dans notre diocèse se déroule dans une paroisse différente chaque année. Cette année c’est la communauté de Notre Dame de Vierzon qui a accueilli les futurs « Appelés ». Ce fut l’occasion aussi de célébrer avec la fraternité Sainte Perpétue, la fête de Saintes Perpétue et Félicité, deux jeunes catéchumènes, martyres du IIe siècle à Carthage, et patronnes de la ville.

Mgr Beau a invité les nouveaux appelés à prier Sainte Perpétue, patronne des catéchumènes, afin de pui- ser, force et fidélité pour ce temps de la conversion, ultime préparation pour les futurs baptisés de la nuit de Pâques.

Le registre où figure les 17 noms des « Appelés » du diocèse a été confié à la prière des sœurs de l’Immacu- lée Conception de Ouagadougou, installées à Bourges.

C’est en communion avec elles que les communautés du diocèse sont invitées à soutenir les futurs baptisés, à se préparer à les accueillir et à les accompagner fra- ternellement dans leur vie de Néophytes*.

Sylvie Carré Lecoindre

* du grec "neos", nouveau et "phutos", plante de "phuein", naître. Souvent traduit par « nouvelles ou jeunes plantes » : nouveau baptisé.

PÈLERINAGE DES PÈRES DE FAMILLE EN BERRY 19 MARS

APPEL DÉCISIF UNE ÉTAPE IMPORTANTE POUR LES CATÉCHUMÈNES

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ACTUALITÉS DIOCÉSAINES NOMINATION

Par décision de S.E. Mgr Jérôme BEAU, archevêque de Bourges : NOMINATION à compter du 1er avril 2022

Doyenné du Val d’Aubois-Dunois

Le R.P. Auguste BANDEIRA o.p. est nommé prêtre en ministère de disponibilité pour le doyenné du Val d’Aubois-Dunois, à compter du 1er avril 2022 et jusqu’au 31 août 2022, avec l’accord de ses Supérieurs religieux (Province Saint-Augustin en Afrique de l’Ouest - Ordre des Frères Prêcheurs). Il réside au presbytère de Sancergues.

À Bourges, le 1er avril 2022. ‡ Jérôme BEAU

Archevêque de Bourges Par mandement,

Jean-Charles FLACHAIRE Chancelier

« Je m’appelle Auguste Bandeira. Je suis né au Bénin en Afrique de l’Ouest.

Très tôt, j’ai eu le désir de devenir prêtre. Après la scolarité primaire, j’ai été envoyé au séminaire où j’ai suivi la formation en vue du sacerdoce pendant neuf ans. C’est entre deux cycles, la philosophie et la théologie, que j’ai choisi de changer d’orientation. Dans ma recherche, j’ai rencontré les Dominicains et je me suis initié à leur vie parce que je voulais accomplir le service de l’Évangile en compagnie de personnes qui partagent le même idéal que moi.

Au bout de six ans de formation au cours desquels j’ai prononcé mes enga- gements religieux et reçus les ordres diaconal et presbytéral, j’ai assumé les ministères suivants : directeur de la revue Pentecôte d’Afrique, maître (responsable) des novices, maître des étudiants, coordonnateur d’activités agropastorales, accompagnateur dans des communautés religieuses fé-

minines, bibliothécaire dans un centre de formation dénommé ‘’École de la foi’’, collaborateur à l’aumônerie catholique des étudiants. »

Le Père Auguste Bandeira, op, vient de rejoindre notre diocèse du Berry. Nous le laissons se présenter.

Bienvenue à lui !

À retrouver sur www.

diocese-bourges.org et en podcast sur rcf.fr

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AGENDA DIOCÉSAIN

De Bourges à Sainte-Solange

Notre évêque marchera avec nous et nous éclairera sur la figure de la femme dans les Évangiles.

Rendez-vous à 8 h 30 sur le Cours Anatole France. Nous clôturerons notre journée par une grand’messe en l’église de Sainte Solange à 17 h accompagnées de nos familles.

Participation aux frais de 5 €. Renseignements et inscriptions : pmfberry@gmail.com

Chez les sœurs du Sacerdoce Royal de Marie au lieu-dit Maison Marie-Joseph, 15 Le Gardon Frit - 36180 Heugnes Renseignements :

sdv3618@diocese-bourges.org

Un milieu rural

Qu’est ce que le rural ? De prime abord, c’est la campagne. Un milieu de vie où la nature est pré- dominante : des paysages de forêts, de prairies, de champs qui changent selon le cycle des saisons, et des travaux agricoles. C’est un cadre de vie calme et reposant recherché pour les loisirs et le tourisme en week-end, en vacances ou encore pour le temps de la retraite professionnelle.

C’est un territoire au patrimoine riche : chapelles, églises, monastères, granges, lavoirs révélant les ac- tivités humaines d’hier et d’aujourd’hui : artisanat, musique, danses et autres arts, fêtes, pèlerinages et dévotions…

Des espaces ruraux

Depuis 2020, l’INSEE a précisé la définition de dif- férents espaces ruraux. Ils ne sont plus déterminés

en opposition aux unités urbaines, (plus 2 000 habi- tants en bâti continu ) mais par la densité de popu- lation et sa répartition dans l’espace. Pour chaque commune, un rapport est calculé entre son nombre d’habitants et ses zones d’habitat.

Sont rurales les communes peu denses ou très peu denses. 20 % des Français y résident sur 80 % du ter- ritoire national. Des différences apparaissent entre elles selon l’influence plus ou moins forte d’un pôle d’emploi à proximité.

Depuis 2015, la loi de nouvelle organisation ter- ritoriale de la république (loi NOTRe) a clarifié les compétences respectives des collectivités locales et favorise la coopération intercommunale pour assu- rer de nouveaux équipements et services pour les populations.

DE NOUVEAUX CHEMINS POUR PORTER LA JOIE DE L’ÉVANGILE EN RURAL

PÈLERINAGE DES MÈRES DE FAMILLE EN BERRY 3 AVRIL

RÉCOLLECTION 9 AVRIL

(…)

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Des réalités de vie

Malgré ces services, le monde rural fait face à de nombreuses difficultés : diminution du nombre d’agriculteurs, vieillissement de la population, fer- meture des commerces de proximité, désert médi- cal, éloignement des pôles d’activité économique…

Ces constats ont des conséquences sur la vie sociale : logements vacants, arrivée de nouveaux habitants déracinés, isolement, coût des transports, travail précaire, appauvrissement des familles…

L’Église est concernée.

L’Église ressent les effets de cette évolution dans la vie de ses communautés.

Parce que les joies et les peines de ce monde sont aussi les siennes, elle est concernée par la gestion du bien commun : qualité de l’eau, des sols, de l’air, de l’alimentation, du vivre ensemble… Prenant soin particulièrement des plus fragiles, elle suscite des initiatives pour développer des liens de fraternité, pour accueillir ceux qui sont en marge et témoigner de l’Amour du Christ dans les campagnes.

Elle ose de nouveaux chemins d’évangélisation, at- tentive à leurs besoins spirituels.

Pour partager ces signes d’espérance et enraciner son action missionnaire dans l’appel de Jésus, s’ap- puyant sur les dernières encycliques du pape Fran- çois, la Conférence des Évêques de France organise une rencontre nationale des ruraux appelée ►►►

Des échanges, des témoignages, des forums, des enseignements, des célébrations nourriront la ren- contre sur les problématiques liées à l’annonce de l’évangile dans le contexte actuel : la sauvegarde de la Création, la vie des territoires ruraux, le dyna- misme des communautés chrétiennes, le ressour- cement spirituel, les défis agricoles, les périphéries spirituelles.

La délégation du diocèse qui y participera compte sur la prière des chrétiens du Berry et sera heureuse d’en rendre compte dans les doyennés en partageant expériences et espérance au cours de l’année 2022- 2023 et les suivantes.

Dès maintenant, pour un témoignage, une sugges- tion, un renseignement au sujet de la pastorale en monde rural, Marie-Thérèse Martin, déléguée diocé- saine pour la Mission Rurale peut être contactée par mail : mission.rurale@diocese-bourges.org ou par téléphone : 06 37 53 20 72.

« Terres d’espérance »

à Châteauneuf de Galaure, dans la Drôme,

du 22 au 24 avril 2022

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SUR L’AGENDA DE MGR BEAU AVRIL 2022

1 8 h 45 Messe à la Maison diocésaine - 9 h 45 : Conseil diocésain de pastorale

16 h Confessions des élèves de Sainte-Marie - 19 h : réunion de préparation des JMJ à Issoudun 3 Pèlerinage des mères de familles du Berry - de Bourges à Sainte Solange

4 au 8 Lourdes - Assemblée plénière de la CEF

9 Récollection du Service des Vocations - à Heugnes (Sœurs du Sacerdoce Royal de Marie) 10 11 h Messe des Rameaux à la cathédrale de Bourges

12 10 h Journée de fraternité des ministres ordonnés à Châteauroux 18 h Messe Chrismale - St André - Châteauroux

13 9 h 45 Conseil de gouvernance

14 12 h Déjeuner de doyenné chez les Annonciades à St Doulchard Célébration du Jeudi Saint - cathédrale de Bourges

15 Office de la Passion - cathédrale de Bourges

16 10 h 30 Célébrations de Pâques dans les prisons - Châteauroux 19 h Vigile pascale - Valençay

17 11 h Messe de Pâques - cathédrale de Bourges 18 au 23 Lourdes - avec les collégiens de 4e et 3e 23 Terre d’Espérance

24 10 h Messe à Pellevoisin

26 9 h 30 CA de l’Association diocésaine et réunion du Conseil Diocésain des Affaires Économiques 19 h 30 Préparation à la confirmation des adultes

27 17 h Réunion de la Commission d’Art Sacré

20 h 30 Rencontre à la mosquée El Fath pour la rupture du jeûne 28 14 h Réunion intertutelle de l’Enseignement Catholique 29 8 h 45 Messe à la Maison Diocésaine

9 h 45 Conseil Épiscopal

30 Rassemblement des 6e et 5e à Châteauroux

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© JPBrunet _statue de François admirant le coucher de soleil sur la plaine d’Assise

Références

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