Le congrès corporatif de Nantes.

L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Huitième Année.·— N

u

83.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 14 Octobre 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS

Un a n : Six mois:

Suisse . . . . FP. 6»— FP. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tons les bureaux de poste

Paraissant Ie Jeudi et le Dimanche à la Chaix-de-Fonis.

ANNONSES

Provenant de la Suisse 20 cl. la ligne Nfi

» de l'étranger 2o » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e «le In Société I i i t e r c a i i t o u a l e «le* Iiitlnstrie «lu J u r a , «les C h a m b r e s Ue c o m m e r c e , «le» I t i i r e a u x «le c o n t r ô l e e t cl«'.«i S y n d i c a t s professionnels.

Le congrès corporatif de Nantes.

Un publiciste français, M. A. Vilnay, apprécie comme suit les travaux de ce congrès :

« Le Congrès corporatif de Nantes est l'un des Congrès socialistes le plus im- portants cpii aient été tenus cette année.

( )n y a vériiié les pouvoirs de 200 délé- gués représentant. 17 b o u r s e s de travail qui représentent elles-mêmes 20 fédéra- tions avec GK) syndicats ; il faut ajouter de plus 140 groupements non fédérés et un syndicat agricole, celui des vignerons de Ia Loire-Inférieure.

Les débats du congrès ont élé trou- blés; on s'est disputé, comme toujours, sur la question du mode de votalion. Il s'en est fallu de peu q u ' u n e scission éclatât entre les deux groupes oppo- sants. En lin de compte, tout s'est ar- rangé. Au fond c'est la querelle qui n'a point cessé d'exister entre les socialistes- politiciens et les socialistes-ouvriers. Ces derniers entendent mettre la question économique au premier rang, les autres s'occupent davantage de la conquête des pouvoirs publics, au moyen du suffrage universel. Les socialistes ouvriers tien- nent pour la mélode révolutionnaire; ils n'ont q u ' u n e médiocre confiance dans leurs représentants parlementaires et les surveillent de près. O n l'a bien vu dernièrement à propos de l'exécution du député Pierre Vaux. Leur grand moyen est surtout la grève générale. Ce sont les allemanistes qui sont les plus attachés à cette méthode. Bien que pra-

tiquant Γ «Union» de toutes les écoles, ils n'en demeurent pas moins très par- ticularistes. Beaucoup parmi eux ont essayé d'empêcher le groupe allemaniste de se joindre au groupe parlementaire Γ « U n i o n socialiste». Ils ne manquent jamais dans leurs journaux de parler avec aigreur des « intrigues » parlemen­

taires, et même des moyens ordinaires d'entente entre groupes. l?our la masse du parti ouvrier, la grève générale est u n dogme fondamental. Si l'on ne croit point à la possibilité de cette grève, on n'est pas carrément socialiste. E n réalité cette opinion semble logique; elle a élé longtemps celle des ouvriers allemands du parti socialiste. A entendre ces théo- riciens absolus, la grève générale est le seul moyen d'amener les patrons à com- p o s i t i o n ; au fond, les^ socialistes n e poursuivent pas ainsi le b u t d'augmenter les salaires, mais de détruire les entre- prises privées. Les grèves partielles n ' o n t pas toujours réussi ; néanmoins c'est sous leur pression, étant d o n n é le progrès de l'industrie que les salaires ont augmenté si rapidement en ces der- nières années. Dans beaucoup d'indus- tries, la montée a été t r o p forte, car, aujourd'hui, les chefs d'entreprise es- saient de diminuer les salaires, non di- rectement, mais indirectement en em- ployant des enfants et des femmes malgré les ennuis qu'apporte avec elle la loi protectrice de 1892 remaniée en- core cette année.

La grève générale a été volée dans ce congrès sur le rapport du citoyen Riom.

L'organisation préparatoire comporte la création d'un comité, dit Comité de la grève générale, composé de 11 m e m b r e s et siégeant à Paris. Une retenue de 10 °/o sera prélevée au profit de ce comité sur les sommes versées à chacun des orga- nisateurs qui ont une caisse du sou des grèves. Une corporation ne p o u r r a , à l'avenir, engager une grève qu'avec l'as- sentiment du comité général qui délibé- rera avec le sous-comité de la région.

C'est en face des pouvoirs publics cen- tralisés, les forces ouvrières centralisées.

Avec les tentatives que vont faire les socialistes p o u r fonder des syndicats agricoles et les joindre à ceux du parti,

c'est la concentration de toule l'armée révolutionnaire. C'est une tactique nou- velle qui se rapproche de celle suivie en Allemagne où régnent en maîtres Bébel et Liebnecht. Mais la discipline sera-t-elle aussi forte ici que l à - b a s ? D e s scissions ne se produiront-elles p a s ? Le parti ouvrier centralisé, c'est le despo- tisme d'une oligarchie pesant sur lous les syndicats a d h é r e n t s . Il nous semble qu'il y a là une cause de désagrégation p o u r le p a r t i ; car les fédérations socia- listes, bien que faisant beaucoup de bruit et agissant avec une grande acti- vité dans le congrès, ne comptent pas des m e m b r e s en aussi grand n o m b r e qu'on pourrait le croire. Et puis, il y a en outre un obstacle important, c'est le côté financier. Les cotisations ne ren- trent pas comme en Angleterre ou en Allemagne et c'est là une faiblesse orga- nique des agglomérations ouvrières fran- çaises. Or, si dans un congrès, on p r e n d de belles résolutions au n o m de ceux qui vous y ont envoyé, ces derniers, qui ne font point partie des étals-majors, finissent par se lasser d'entendre tou- j o u r s parler de théories et de ne rien voir au bout.

La nouvelle organisation n'améliorera point particulièrement le sort des ou- vriers, puisqu'elle est destinée au con- traire à éviter tout effort individuel, p o u r ramasser les munitions destinées à Ia grande guerre de la grève générale.

Patrons décorateurs.

Le syndicat des patrons graveurs et guil- locheurs de la Ghaux-de-Fonds nous prie de reproduire la circulaire ci-après adressée aux patrons décorateurs de boites des régions hor- logères :

« Vous avez tous reçu, il y a un mois, une circulaire de la Chambre directrice de Bienne, vous convoquant sur la demande de la Fédé- ration ouvrière à un congrès mixte qui devait se réunir à Bienne le 30 septembre.

390 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

(( L'ordre du jour mentionnait sous la ru- brique n° l>: Révision de la convention.

« Uu mémoire é m a n a n t de. In Fédération des ouvriers de notre profession, était joint à la dite circulaire, et déterminait la proposition d'une révision de la Convention dans les ter- mes suivants :

ft) Introduction de la journée normale de 9 heures de travail, sans aucune diminution de salaire.

b) Réforme des conditions d'apprentissage dans le sens d'une pins sévère limitation (etc).

« L'association des patrons décorateurs de la Chaux-de-Fonds. la plus nombreuse dont l'organisation soit régulière, réunie en assem- blée générale, décida à l'unanimité de décli- ner l'invitation qui lui était faite de prendre part à un congrès mixte, avant rpie les pa- trons de toutes les régions où la convention est mise en pratique, eussent été réunis pour discuter entre eux les propositions de la Fédé- ration ouvrière. Ensuite de celte décision, le congrès mixte fut renvoyé A une date plus éloignée.

« Notre comité se voit donc obligé, par la force des circonstances, de convoquer un Congrès patronal, qui aura Ii(Mi dimanche prochain, 14 octobre, A L 1/2 heure après- midi, au Buffet de la gare A Sl-lmier. avec, l'ordre du jour suivant:

J. Examen sur l'opportunité d'une nouvelle révision de la convention et de la réunion d'un congrès mixte.

2. Examen des propositions de la Fédéra- tion des ouvriers.

3. Délégation de l'association patronale au congrès mixte..

4. Divers.

« N o u s pensons qu'il est inutile d'insister longuement sur l'importance de cette réunion et sur la nécessité qu'il y a pour les patrons de se rencontrer nombreux à St-Imier, afin d'examiner dans quelles mesures les revendi- cations des ouvriers peuvent se concilier avec nos intérêts, sans perdre de vue ceux de notre profession, et de la fabrication en général.

« C'est avec l'espoir que tous apporterons leur concours à la solution de ces différentes questions, que nous vous présentons, Mes- sieurs et chers collègues, nos salutations fra- ternelles.

Au nom du syndicat des patrons graveurs et guilloeheurs'de la Chaux-de-Fonds.

Le Président, Le Secrétaire.

E I G . Luxz. .1. RœkRSTKiN.

Retrait des modèles à dépôt permanent.

Les modèles de celte catégorie (A l'exeption de ceux qui concernent des armes A feu por- tatives) peuvent être réclamés par les dépo- sants, durant Te cours de la quatrième année A partir de la date d'expiration du brevet.

Lorsque la demande lui en sera faite, le bureau retournera franco les modèles d'un poids inférieur à 3 kg, moyennant le paie- ment anticipé d'une taxe de réexpédition de I fr. par brevet pour la Suisse et de 3 francs pour l'étranger. Le bureau ne se charge pas de la réexpédition des modèles pesant plus de 3 kilogrammes.

Les demandes et les taxes de réexpédition qui parviendraient avant ou après la qua- trième année ne pourront être prises en con- sidération. Une exception est faite pour les brevets qui, à ta date du présent avis, ont déjà atteint le terme de la quatrième année.

II est accordé un délai spécial échéant le 31 décembre 1894 pour le retrait des modèles de ces brevets.

Berne. Ie 12 octobre 1894.

Bureau fédéral de la propriété intellectuelle.

Tombola.

Le Comité du syndicat des repasseurs, dé- monteurs, remonteurs et faiseurs d'échappe- ments de la Chaux-de-Fonds, annonce qu'il vient d'être autorisé par le Conseil d'Etat, A faire une tombola de fr. 5.000 dont le produit sera affecté A la création d'une caisse d'assu- rances en faveur de ses membres, victimes du chômage.

Nous ne pouvons qu'approuver le but que poursuit Ie syndicat ouvrier.

Postes.

Le service régulier des paqucbots-posles rapides des « Messageries hambourgeoises- américainesrt(Haniburg-amerikanischePaket- fahrt-Acticn Gesellsehaït), départ le jeudi de chaque semaine de H a m b o u r g (Cuxhaven) pour New-York, nvecescale A Soulhampton, e s t supprimé jusqu'à nouvel avis.

Des départs des paquebots rapides qui se- ront aussi affectés au transport d'envois pos- taux de la Suisse pour l'Amérique, auront encore lieu sur ladite ligne le 18 et 25 courant, 13 décembre et 10 janvier.

Il en résulte que l'expédition des dépèches directes pour New-York de l'ambulant BAIe- Bclfort, train IUi, le jeudi à 7 " , Baie-Ville, le jeudi à T'7, BAle-Succ. I (S. C. B.), Ie jeudi à 1 0 " , l'ambulant Genève-Culoz. train -152, le jeudi à 4!î, Zurich, le mercredi à 9*2, et St-GaIl, le mercredi A 921, nedevra être effec- tuée que les 18 et 25 courant, 13 décembre et

10 janvier, soit le 17 et 24 courant, 12 dé-, cembre et U janvier.

Les industriels et commerçants étrangers au Brésil.

Le ministre des finances du Brésil vient de publier la statistique, pour le district fédéral de Rio-de-Janeiro, des individus exerçant des professions industrielles. Or. il résulte que sur 14.088 établissements de cette catégorie, il y en a 8,211 appartenant A des Portugais, 797 A des Français, 737 A des Italiens, loti A des Anglais, 24(5 A des individus de diveres nationalités et 3,941 A des Brésiliens. «Celte statistique, dit l'homme d'Etat brésilien, dé- montre que le commerce s'est concentré dans l'élément portugais... Ce phénomène me parait indiquer l'asservissement qui, datant des temps coloniaux, menace d'anéantir le commerce national. » C'est peut-être pour cela que cet étrange gouvernement avait d é d i r e la guerre au Portugal. En tous cas. après ces prémisses, les étrangers n'ont rien de bon A espérer au Brésil et peut-on s'attendre A quel- que ex-abrupto positivsite, comme le fut en, décembre 1889, la naturalisation forcée.

Nouvelles diverses

L e c o n s e i l d e c o n c i l i a i t o n e t d ' a r b i - t r a g e des charbonnages de Bascoupcontinue A donner les meilleurs résultats. Le rapport pour l'aimée 1893. rédigé comme A l'ordinaire par M. Julien Weiler, présente le compte rendu de toutes les séances tenues par le Con- seil. On assiste ainsi A la vie de cet impor- tant groupe industriel, et, en général, on constate que les questions soulevées sont tranchées avec le plus grand bon sens, tant de la part des ouvriers que de la part de la Compagnie.

En tète du rapport, se trouve une intéres- sante conférence de M. .1. Weiler sur Y Esprit d'autorité et la conciliation industrielle.

Bien qu'insistant sur la nécessité du respect et de l'obéissance. M. J. Weiler fait avec

beaucoup d'énergie, le procès de l'esprit d'au- torité chez le patron, «cet esprit d'autorité, dit-il, qui fait que tant de chefs d'industrie, au lieu de reconnaître en leurs ouvriers des associés dont l'opinion mérite une certaine déférence, ne veulent voir en eux que des subordonnes n'ayant aucun avis A émettre sur la direction des choses industrielles» Cet esprit d'autorité, ajoute M. Weiler, est le grand obstacle.

L e s s o c i é t é s c o o p é r a t i v e s e n A n g l e - t e r r e ont obtenu un entier succès, au moins quant aux sociétés de consommation. Les so- ciétés de consommation d'après les chiffres communiqués r a r ' s / r Walter Fostar, secré- taire du Local governmenl Jioard. ont, de 1802 A 1891, passé île 332 en nombre, avec 90,000 membres et un capital d'un demi mil- lion de livres A 1.084 en nombre. 1.200.000 membres, un capital de 17 millions un quart et un profit annuel de 4 millions et trois quarts.

Dc 1882 A 1891. les profits ont doublé. Les sociétés de production ont augmenté de 15 eu nombre avec des affaires de It)O1OOO et un profil de 87,000 livres, en 1883. A 109 aVec des affaires de 1.200,000 et un capital de 05.000 livres, en 1803. C'est du moins ce qu'affirme le Times.

L e r e n d e m e n t d e s d o u a n e s d e l a R é p u - b l i q u e A r g e n t i n e , pendant le premier se- mestre de celle année, vient d'être publié. Le résultat n'est guère favorable. Le total des importations et des exportations s'est élevé A 550,500.000de francs,contre 558,000,000 pour le même semestre de l'année dernière, soit un déficit de 5 % sur le tout. Les importations ont augmenté de 5"/" et les exportations ont diminué de 12 °/o. Les importations de sucre ont doublé, ce qui démontre la décadence croissante de l'industrie sueriére en Argentine, malgré la protection et la nouvelle loi pro- tectrice que veut proposer le ministre des Fi- nances, sur les plantations, les sucreries et les raffineries de l'Intérieur des provinces. La valeur de la laine exportée a diminué de 3 0 % sur 1893, quoique la quantité exportée ait été la même.

A s s u r a n c e c o n t r e l a m a l a d i e . — La so- ciété médicale de Zurich a discuté, mardi, l'attitude qu'elle aurait A prendre A l'égard du projet Forrer sur l'assurance contre la mala- die. Après avoir entendu un rapport du IK Kaufmann, elle a décidé de proposer une modification au projet en ce sens que le mé- decin pratiquant ne loucherait pas de traite- ment fixe, mais bien (les honoraires pour chaque cas spécial.

V e n t e d ' o b l i g a t i o n s à c r é d i t . — S'il y a quelque chose qui doive rendre les j o u r n a - listes modestes, c'est bien le peu d'attention que le public prête aux avis qu'ils lui donnent dans son propre intérêt. Il y a quelques mois A peine que nous mettions la petite épargne en garde contre les offres de certains agents vendant A crédit, par le compte d'une certaine maison Bhinlschli et (>'. de Paris, el hier encore on nous mettait sous les yeux un eon- tracl passé entre la même maison et un habi- tant de notre ville exactement dans les mêmes conditions que celui que nous avons signalé.

L'acheteur était tout fier, parait-il. de l'excel- lente affaire qu'il avait faite en achetant un titre, payable par acomptes, sans passer pâl- ies banquiers. Il a chanté sur une autre nol··

lorsqu'un ami lui a fait lire les conditions im- primées de son marché et lui a prouvé qu'il s'était engagé A payer son obligation un tiers de plus qu'elle ne valait.

(Journal de Genève.)

Cote de l'argent

du 13 Octobre i8y4

Argent fin en grenailles . . fr. 110.50 le kilo.

• .

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 391

T a b l e a u c o m p a r a t i f

poinçonnements eifectaés et des essais faits par les bureaux de contrôle des ouvrages d'or et d

p e n d a n t l e 3, n e t r i m e s t r e d e c h a c u n e d e s a n n é e s 1 8 Θ 3 e t 1 8 0 4

Bureaux

1. Bienne . . . .

•2. Ciaux-de-ronis. . .

3. FJcurier . . . 4. ,Genève . . . . 5. Granges (Sokrc) · O. Locle

7. Neuchàt'el . . 8. Noirmonl . . D. Porrentruv · · 10. St-Imier . . . 1 1 . Schnffhouse .

12. Trnmclan . . Total Plus 1894 Moins 1894 Berne, le 9 O

Boîtes d'or 1893

3,520 85,053 1.847 4.344 280 17,534

— 3,400 2,232 O 320 0,371 125,525

—

— ctobre 181

1894 3,579 84,552 1,890 4,292 352 10,593

— 3,700 1,872

— 293 4,440 121,575

— 3,950 14.

Boites de Boîtes c

1893 83,270

9,493 19,02S 8.S00 54.184 9,007 2,327 20,487 74,151 40.345 14,330 102,819 445,007

—

—

montres po l'argent

1894 87,493 10,203 28,014 20,744 70,294 10,214 2,955 30,757 71,313 40,422 14,417 107,083 493,969 48,302

—

inçonnées

Total des boites 1893

80,790 95,140 21,475 13,144 54,470 27,201 2,327 29,893 70,383 40,351 14,702 109,190 571.132

—

—

15,2 10,7 3,8 2,3 9,5 4,8 0,4 5,2 13,4 7,0 2,6 19,1 100

—

—

•

1894 91,072 94,815 29,904 25,036 70,040 20.807 2,955 34,403 73,185 40,422 14,710 111,529 615.544 44.412

—

14,8 15,4 4,8 . 4.1

11,5 4,4 0,5 5,0 11,9 0,5 2.4 18.1 100

7,8

—

Boîtes payant double taxe, et boîtes refusées

çonnement 1893 1894

00 390 71 28 121 100 30 330 18(i 109 . —

489 1,980

—

—

200 311 55 13 309 15 118 84 129 .. — .

283 1.583

— 403

Objets de bijouterie et d'orfèvrerie poinçonnés

1893 1,259

223

— 1,354

— 19

— 1 3,973

— 0.829

—

— 18,5

3,2

— 19,8

— 0,3

—

— 0,0 58,2 100

—

1894 1,32215,9

388 ο

— 934 1

—

—

— 5,070

— 8,317 1,488

— — 4,7 0,0 11,2

— 0,0

—

—

— 68,2

— 100 21,9

— 1>ό ;ΐΐΐ'ί«Ίίΐ«Ίΐί ré«Iéi>al (IUH nlTaii'CM é

Bureau fédéral des matières d'or

Essais de I ingots d'or et d· argent 1893

466 2,011 102 40 146 100 31 80 157 151 59 164 3,033

—

— 12,8 55,4 4,5 1,1 4,0 4,0 0,8 2 2 4,3 4,2 1,6 4,5 100

—

—

<i»i»iiejHrèi"N

;t d'argent

1894 480 2,032 141 11 180 215 41 75 154 93 54 171 3,047 14

— 13,2 55,7 3,9 0,3 4,9 5,9 1,1 2,1 4,2 2,5 1.5 4,7 100 0,4

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392 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

REPRESENTANT

U n c o m m e r ç a n t b i e n a u c o u r a n t d a n s l ' h o r l o g e r i e e t e n A l l e m a g n e i n t r o d u i t c h e z l e s m a r c h a n d s d ' h o r l o g e r i e e n g r o s , c h e r c h e u n e r e p r é s e n t a t i o n d ' u n e f a b r i q u e c a p a b l e d e f o u r n i r si p o s s i b l e t o u s l e s " g e n r e s e t g r a n d e u r s .

Offres a d r e s s e r s o u s chiffres X . Y . 2 0 O a u b u r e a u d u

j o u r n a l . 2o40

L e siège et les bureaux de notre Société sont transférés dans nos usines à L y S S .

Aeby, Bellenot & 0» „

Horlogerie mécanique. — Fonderie Manufacture de cuivre et de bronze.

Etude de M" HUSSON père, notaire à Porrentruy.

Vente Publique

D'UNE

FABRIQUE D'HORLOGERIE

e t d e m a r c h a n d i s e s

Lundi, '22 octobre 1804 ot les j o u r s suivants, chaque j o u r dès 9 heures du malin, la S o c i é t é B u c h w a l d e r , B i é t r y e t O" agissant par son mandataire M. J o s . Hublard demeurant à Po'rrentruy, vendra p a r adjudication publique et sous de favorables condi- t i o n s : (AH. 1791, P . ) 2802

1° toutes les marchandises consistant notamment en : environ 800 douz, finissages et échappements clef et r e m . 18 et 19 lig. — 400 eart. montres finies 17 et 18 lig. argent et métal clef et rem. :

— diverses fournitures telles que : boites, c a d r a n s , assortiments, planches et cart. à ouvrage et d'emballage, caisses, etc.. etc.

2° El le jeudi 25 octobre, dès 10 heures du matin, il sera procédé à la vente publique

de la fabrique

avec l'outillage et le matériel complets

située à P o r r e n t r u y lieu d i t : «Allée des S o u p i r s » , de construction récente et pouvant contenir environ '200 ouvriers. Outillée avec le perfectionnement le plus moderne, elle est montée pour y fabriquer depuis l'ébauche à la montre finie.

Au besoin elle pourrait servir à l'exploitation de n'importe quelle industrie.

Toutes ces ventes auront lien à la dite fabrique.

P o u r visiter les marchandises et l'établissement et pour renseigne- ments, s'adresser à M. Hublard ou à M. llusson père, notaire au dit lieu.

On peut également traiter de. gré à g r é avant la vente.

P o r r e n t r u y , le 21 septembre 1804.

(H. 5310, I) HUSSON, notaire.

Fabrique de Cadrans

J'ai l'honneur de porter à la connaissance de MM. les fabricants d'horlogerie, fabricants de cadrans et du publie en général, que j ' a i repris la suite de la fabrication de cadrans dirigée jusqu'à sa mort par m o n regretté mari J . W y s s , f i l s .

La pratique et les connaissances spéciales, que j ' a i acquises par ma longue collaboration a u x travaux de mon mari me permettront

<le continuer à fabriquer des produits de première qualité. J e prie MM. les fabricants de bien vouloir reporter sur moi la confiance dont

ils avaient honoré mon cher défunt. 2778 J e préviens également ceux que cela peut concerner que je re-

vendique dès ce jour la propriété exclusive des brevets d'invention délivres a u nom de J . W y s s fils ainsi que des marques et modèles déposés par lui.

VYe J. WYSS FILS.

Cession d'un commerce d'horlogerie

P o u r cause de départ on offre à remettre la suite d'une fabrica- tion d'horlogerie en pleine activité.

Stock réalisable dans un très court délai.

Clientèle d'exportation absolument assurée. Bénéfices certains.

Entrée en jouissance de suite.

S'adresser en l'Etude H . L e h m a n n et A . J e a n n e r e t , notaires,

rue Léopold Robert, 32, à La Chaux-de-Fonds. 2811

Liquidation d'Horlogerie Exceptionnelle

d'environ t r o i s m i l l e mouvements FiIODtOiTJ 19'", ancre, ligne droite, levées visibles, finis sans, ou avec boites acier, argent et or au g r é des a m a t e u r s , par grande et petite quantité, même égrenées! — Ces mouvements pour pièces à verre et savonnettes en nickel et laiton doré, sont divisés en 4 qualités toutes extra soignées, avec marche de précision, d'une interchangeabilité absolue de toutes les pièces, par un outillage unique en sa perfection et des plus récentes inven- tions. H 47315 S-I 2(3156

Les 2 premières qualités sont réglées pour des bulletins de l'ob- servatoire, avec ressort de réglage. Echappement non magnétique, spiral brevet Paillard Genève, chatons américains dessus et dessous, pignon de sûreté à grand'moyenne, mise à l'heure intérieure, toutes à secondes, cadrans romains et arabes.

Livraison sans boites immédiate et avec boites dans un très court délai.

Egrenées pour étrennes avec monogrammes dans la huitaine.

Paiement à terme et au comptant sous 3 /o d'escompte.

Le Liquidateur:

H e n r i T h a l m a n n , Fabricant d'horlogerie a B i e n n e .

Maison d'Agence et de Commission p

r

l'horlogerie A . H O R N S C H U H

F r a n c f o r t s . M e i n — S c h a u m a i n q u a i , 1 l i i i p o i ' U i t i o i i

M n s n N l n a s c

IC χ ι IOI'IÏI l i i m l t e i > r é t t e i i < a ( i o i i ItéexiMMlition E n r a l M m ' i n c i i t Aclisil ai v o n t » ' e n itrow

On se charge de la vente des stocks de montres contre

payement comptant 2787

Fabriqne de balanciers compensés

G E O R G E S R O U L C T

P O N T S - M A R T E L (Suisse)

Spécialité de balanciers façon compensés p

r

COpP, genres soignés, anglais, Glashiitte, employés p a r les premières maisons d'horlogerie d n pays.

Sans concurrence pour la qualité. 2557

Balanciers 9 lignes, 10 lignes, etc.

ρ»ν-*»^-*&^«**ί^ί»***;^*ν<ι»ν^» Hf^f^fir^nm* ΖΛ&ΖΙ

Récompenses: OHIi-Ih-FiIiIs 1111 — Paris 1119 — tiitap 1193

D i t i s h e ï m & C ^ie

S u c c e s s e u r s d e M A U R I C E D I T I S H E I M

Fabrique d'Horlogerie

, 16, Rue Léopold Robtrt, W Assortiment complet e n :

Montres fantaisie pour dames. — Montres o r pour hommes.

Répétitions avec toutes complications. 2387