Application : Le SIDA une maladie virale qui s’attaque au système immunitaire.
1/Présentation de la maladie :
« En juin 1981, des scientifiques des États-Unis faisaient état des premiers cas cliniques d’une maladie qui allait devenir le syndrome de l’immunodéficience acquise, ou S.I.D.A. Vingt ans plus tard,
l’épidémie s’est propagée jusqu’aux derniers recoins du monde. Près de 22 millions de personnes ont perdu la vie et plus de 36 millions vivent aujourd’hui avec le VIH, le virus qui cause le SIDA. » (Source : ONUSIDA)
Le SIDA, décrit pour la première fois en 1981, est-il une nouvelle maladie ?
On sait aujourd’hui, grâce à des études rétrospectives sur du sang prélevé et conservé
d’accouchées zaïroises, que le virus était présent dès 1970 et s’était déjà répandu en Afrique entre 1970 et 1980. Les premiers cas ne remontent vraisemblablement pas à plus de quarante ans.
Le virus aurait pu exister dans une population isolée et se disséminer suite à l’urbanisation et à l’extension des voyages.
Divers singes africains (chimpanzés, singes verts, mangabeys, mandrills, cercopithèques à diadème) sont naturellement infectés par des rétrovirus proches du VIH : ce sont les virus de l’immunodéficience simienne (SIV), mais qui ne provoquent pas de SIDA chez ces animaux.
Un des deux virus humains, le VIH2, est d’ailleurs très proche du SIV du Mangabey qui vit en Afrique de l’Ouest. Des contaminations de l’Homme à partir de morsures de ces singes auraient donc pu se produire.
Quant au VIH1, il aurait pu être transmis par des chimpanzés, dont certains au Zaïre ou au Gabon sont porteurs d’un SIV très proche du VIH1. On ne sait pas estimer avec précision à quel moment ces virus ont pu franchir la barrière d’espèce.
Le VIH a diffusé depuis 1981, année de la découverte de l’épidémie, de l’Afrique au continent Nord Américain puis à l’Europe.
Les homosexuels à partenaires multiples ont été les premiers touchés aux États-Unis. Puis l’épidémie a été révélée chez les transfusés, les hémophiles et les toxicomanes, démontrant que les voies sanguine et sexuelle était d’importants facteurs de transmission du virus.
Il faut souligner qu’il existe des personnes asymptomatiques à long terme : après plus de dix ans d’infection, ceux- ci, qui représentent probablement 2 à 5 % de la population, n’ont toujours pas développé un SIDA.
Les « soldats de l’espérance » : https://www.youtube.com/watch?v=Nldp4Fa_0WY
2/ Des documents pour comprendre (docs page 405), et des compléments d’information : https://youtu.be/g2DMQIiDJpI
Le virus : (page 322) Le cycle viral voir vidéo
Le virus se fixe sur ses cellules cibles, au niveau des marqueurs CD4 (+CCR5) grâce à la protéine gp120 (+gp41)
Lors du bourgeonnement des nouveaux virus, à la surface de la cellule infectée, des protéines virales se trouvent exprimées à la surface de la cellule, associées au CMH.(gp120, gp41).
Lors de la destruction des virus circulants (phagocytes) et des cellules infectées (LTc), différentes protéines virales peuvent se retrouver en circulation
Fusion des membrane s
L’évolution de la maladie
Complément du doc du livre : a) évolution du taux
d’anticorps au cours des 2 premières phases… b) … et du SIDA déclaré (CD4 = marqueurs des LT4 ; ARN viral = charge virale)
Les maladies opportunistes : https://youtu.be/GUcotPUjg1o l’effondrement du système immunitaire permet
• À des maladies habituellement bégnines de se développer
• A des virus latents (qui « dorment dans notre organisme) de se réveiller dans notre corps et de s’y développer
• A des cellules cancéreuses de se développer
Question :
En prenant pour exemple une infection par le VIH,
-Expliquer comment différentes populations cellulaires permettent la reconnaissance du virus, puis comment elles sont impliquées afin d’aboutir à l’élimination de l’agresseur.
- Montrer à quel niveau le système immunitaire est mis en échec.
Votre exposé sera présenté sous forme d’un schéma de synthèse (modèle de celui que nous avons réalisé en cours)
Primo-infection Séropositivité : pas de détection des AC possible