A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
S ERGE F INIKOFF
Transformation T des congruences de droites
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 2
esérie, tome 2, n
o1 (1933), p. 59-88
<http://www.numdam.org/item?id=ASNSP_1933_2_2_1_59_0>
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par SERGE FINIKOFF
(Moscou).
A la mémoire de
Luigi
Bianchi.LUIGI
BIANCHI,
le créateur de la théorie destransformations,
a formé dansson pays
natal,
comme àl’étranger,
ungrand
nombre dedisciples parmi lesquels je
serais heureux de mecompter.
Mon
travail, qui paraît
dans la nouvelle série des « Annali » dePisa,
seraun
hommage
au maîtrequi
a honoré Pisa et sa facultémathématique.
L’idée de la transformation des surfaces à l’aide des congruences W déve-
loppée
par L. BIANCHI il y a un demisiècle pour les surfacespseudosphériques,
aété
appliquée
par lui même et par autres auteurs à la transformation des surfaces très variées et même à la transformation dessystèmes triple-orthogonaux.
J’essaieici de la
généraliser
et de construire la transformation des congruences de droites.La transformation T que
j’examine
est effectuée par deux congruences auxi- liaires Ai et A2 dont les rayonsjoignent
lesfoyers homologues
descongruences
en transformation C et Ci et touchent en ces
points
leurs nappes focales.Elle est à un certain
point
de vue unegénéralisation
en espace de droites duprocédé
de BIANCHI. Le tableau suivant rend évidentel’analogie
entre lesdeux transformations.
L’espace
depoints à
3 dimensions.Deux surfaces en transformation S et
Si -
lieu de ~2points.
Une droite d - série linéaire de oui
points, qui
touche les deux surfaces Set ~’s c’est-à-dire contient deux
points homologues
et leur infiniment voisin.Une congruence K - lieu de ao 2 droites d dont les deux nappes de la surface focale sont les surfaces S et Si.
Quelles que soient deux surfaces S et
Si,
il existe unecongruence K
et une seulementqui
les lie c’est-à-dire dont les rayons d les touchent.L’espace
de droites à 4 dimensions.Deux congruences en transforma- tion C et
Ci -
lieu de ~2 droites.Une
demiquadrique
D - série linéairede ~1 droites
qui
passe par deux rayonshomologues
des congruences C etC1
etpar leur infiniment voisin.
Une famille F de o0 2
demiquadri-
ques D dont les deux nappes de l’enve-
loppe
sont les congruences C et C~ . Quelles que soient deux congruen-ces C et
Ci,
il existe une famille Fqui
les lie c’est-à-dire dont les
demiquadri-
ques D les touchent.
Ici
l’analogie
cesse. Pour restreindre lagénéralité
de la seconde nappeSi,
pour déterminer une transformation des
surfaces,
L. BIANCHI admet que la con-gruence
est une congruence W. En espace de droites la conditionsupplémentaire
est
beaucoup plus simple.
Deux congruences arbitraires déterminent une famille dedemiquadriques F,
mais il existe despaires
de congruences C et Ciqui
sontliées par un faisceau de 00 familles F dont les
demiquadriques
contiennent les mêmes rayonshomologues,
c’estprécisement
le cas de la transformation T.Une congruence C
donnée,
il existe oo congruences transforméeT,
la con-gruence
générale dépendant
de deux fonctions arbitraires d’unargument.
Lacongruence d’un
complexe
linéaireprésente
uneexception :
ellepeut
être trans- formée enn’importe quelle
congruence du mêmecomplexe.
La déterminationexplicite
de la congruence transformée Texige 1 intégration
de deuxéquations
du
premier
ordre.La transformation T conserve les congruences UT c’est-à-dire une congruence W
se
transforme
en une congruence W. Deux congruences C etCi
étant des con-gruences
W,
les congruences auxiliaires Ai etA2
le sont aussi et toute laconfigu-
ration est celle du théorème de la
permutabilité
des transformationsasymptotiques
de BlANCHI. La seule
exception,
c’est la congruence d’uncomplexe
linéaire. Elle est transformable en congruence du mêmecomplexe
sans que les congruences auxiliaires soient les congruences W.À cette
exception près,
la transformation T des congruences Wprésente
unegrande analogie
avec les transformationsasymptotiques
des surfaces : elle estproduite
par une transformationasymptotique
simultanée des deux nappes de la surface focale de la congruence C. Laproposition
de M. TORTORICI sur lesfaisceaux des transformations
asymptotiques s’applique
immédiatement aux trans- formations T des congruences W. Les congruences W sont les seules congruences dont toutes les transformations T admettent le théorème depermutabilité
destransformations.
Étant
données une congruence Wquelconque
C et deux congruences trans- formées T de lapremière
Ci etC2,
il existe ooi congruences W C’qu’on
peut obtenir par une transformation T de la congruenceCi
aussi bien que de lacongruence C2.
Les rayonshomologues
des congruences C’engendrent
unedemiquadratique Q qui s’appuie
sur deuxdroites,
lieux desfoyers homologues
du faisceau des congruences
( C1 C2).
Cefaisceau, lui-même,
détermine par ses rayonshomologues
la mêmedemiquadrique Q.
Les
quatre
rayonshomologues
des congruences C et les 8 rayons correspon- dants des congruences auxiliairescomposent
uneconfiguration
84 de MÔBius.Chaque quadrilatère gauche
de laconfiguration
décrit 4 congruences W du théorème depermutabilité
deBIANCHI ;
lesdiagonales engendrent
uncouple
decongruences
stratifiables,
d’où découle un moyen de construire la transformationP
des
couples
de congruences stratifiables.La transformation de M. JONAS des surfaces R est une transformation T
particulière qui
faitcorrespondre
unecongruence
à une congruence R. Deux transformation de M. JONAS à constantes Rs et .R2 différentes étantdonnées,
lethéorème de
permutabilité
détermine une seulecongruence R qu’on
obtient parl’application
de la methodeprécédente,
soit à lapremière
congruencetransformée,
soit à la seconde.
Il suit de là
qu’il
suffit de connaître une congruence R ainsi que toutes cellesqui
en dérivent parl’application
de la transformation de M. JONAS pour quel’application
successive de la méthoden’exige plus
que des calculsalgébri-
ques sans aucune
quadrature.
Enpartant
de la congruence linéairequ’on peut
traiter comme une
congruence R dégénérée,
nous obtiendrons une suite illimitée descongruences R
sans aucuneintégration.
La transformation P des
couples
decongruences R présente
une nouvelletransformation des congruences R.
Je me borne ici aux
propriétés projectives
de la transformation. Ainsije
détermine la congruence à l’aide du tétraèdre mobile que
j’ai employé
dans leMémoire : Sur les congruences stratifiables
(1).
Commej’ai changé
lesnotations, j’expose
dans lepremier chapitre
toutqu’il
faut pourcomprendre
la méthode.Le contenu des autres
chapitres
estdésigné
dans leur titre.J’ai énoncé les résultats que
je développe
dans les diverses Notes(2)
dansles « Rendiconti dell’Accademia dei Lincei » et dans les
« Comptes
Rendus del’Académie des Sciences de Paris ».
TABLE DES MATIÈRES
Introduction.
CHAPITRE I. - Formules préliminaires de la théorie générale des congruences.
CHAPITRE II. - Transformation T. Généralités.
CHAPITRE III. - Transformation T des congruences W.
CHAPITRE IV. - Théorème de permutabilité des transformations T.
CHAPITRE V. - Transformation de M. JONAS.
CHAPITRE VI. - Transformation à l’aide d’une famille de quadriques
osculatrices.
CHAPITRE 1.
Formules
préliminaires
de la théoriegénérale
des congruences.1. - Généralités sur le tétraèdre mobile. - Dans
l’espace projectif
euclidien lepoint (x)
sera donné par sesquatre
coordonnéesprojectives homogènes (xl, x2, x3, x4).
(1) Rendiconti del Circolo Matematico di Palarmo, 1929, t. 53, p. 313.
(2) Comptes Rendus, Paris, 1929, t. 188, p. 1647; t. 189, p. 517; 1930, t. 190, p. 999;
t. 191, p. 642. Rendiconti dei Lincei, 1931, s. 6, sem. 2, t. 14, p. 421.
Quatre
points (zj)
déterminent un tétraèdre A. Les 16coordonnées xki
étantfonctions de deux
paramètres u, v,
le tétraèdre Aprend ~2 positions.
Lesdépla-
cements
projectifs
en sont déterminés par leséquations (3)
d’où
suit,
les xi éliminésRéciproquement,
32 fonctions leséquations (2) satisfaites,
rendent lesystème (1) complétement intégrable.
La solutiongénérale dépend
linéairement de 4 constantes arbitrairesLes
quatre
solutions(x~)* (qui
se différent par le choix des constantesCk)
déterminent
quatre points (xi*), donc,
un tétraèdre mobile J*. Or leséquations (3)
montrent que la transformation
projective
à coefficients Ck faitcorrespondre
lespoints (xi*)
auxpoints (xi)
et le tétraèdre A* au tétraèdre d.Donc,
les 32 fonc-tions
ak, b2,
leséquations (2) satisfaites,
déterminent un tétraèdre mobile A à la transformationprojective près.
Le tétraèdre J
déterminé,
toutes les congruencesengendrées
par ses arêtes sontégalement
connues.Donc,
la congruence(x,x2),
parexemple, peut
êtredéterminée à la transformation
projective
près par 32 fonctions satis- faisant lesystème (2).
2. - Le tétraèdre normal de la congruence est celui dont les deux som-
mets
(XI), (X2)
coïncident avec lesfoyers
du rayon et dont deux faces sont lesplans
focaux.La congruence
rapportée
auxdéveloppables
u, v, la normalisation der coor-données (XI), (X2)
réduira les coefficientsa1, b2,
saufa1, b2,
à zéro. Enprécisant également
les facteurs communs desquatre
coordonnées(x3)
et(x,)
nous rame-nons le
système (1)
à la forme normale(3) De façon générale
avec les conditions
d’intégrabilité
3. - Variation du tétraèdre normal autour du rayon. - La
position
dessommets
(x3)
et(x,)
dans lesplans
focaux n’est pas déterminée. Leurs coordon- nées parrapport
auxtriangles (x2xsx2u),
les fonctions p, q, pi, qi,peuvent
être choisies arbitrairement et le choix déterminepleinement
le tétraèdre J.WILCZYNSKI les a
prises égales
à zéro. Un calculsimple
montre que lesquantités à, ô1, A,
Ji restent les mêmesquel
que soit le tétraèdre J normal.Quant aux
autres,
les fonctions du tétraèdre de WILCZYNSKI(surlignées) s’expri-
ment par les formules suivantes :
Le
système
fondamentale(II) prend
la forme4. -
Changement
desparamètres. -
Le tétraèdre normalfixe,
lesquantités ~,
d etc. ne le sont pas. La variation en est
produite: 10)
par lechangement
desparamètres u,
v;20)
par lechangement
de la normalisation des coordonnées(~), (X2)-
En effet le
système (I)
admet lamultiplication
dequatre
coordonnées(zi)
et(x3)
par une fonction Y d’une seule
variable v,
celle de(X2)
et(x,)
par une fonction U d’une seule variable u.En
indiquant
parl’astérique
les nouveaux coefficients0*,
d~ etc. et les nou-velles variables
u*,
v* nous avons le tableau5. - La
congruence W
est une congruence dont lesasymptotiques
corres-pondent
sur les deux nappes focales.Or,
leséquations
desasymptotiques
des surfaces(zi)
et(X2)
sontDonc
l’équation caractéristique
de la congruence W estLes
équations
de la secondeligne
du tableau(II)
nous montrent que les diffé-rences et
Pi -pi
sont les fonctions d’une seule variable v et d’une seule variable u. La normalisation des coordonnées(xi), (x,)
ou bien le choix conve-nable des
paramètres u, v
les réduit à zéro conformément au tableau(IV)
6. - La congruence R est une congruence W
qui
seréproduit
dans la trans-formation de LAPLACE. Comme les
développables interceptent
surchaque
nappefocale un réseau
isotherme-conjugué,
leséquations caractéristiques
de la con- gruence R sontir7B
Les
paramètres u, v
et les fonctionsU,
V bienchoisie,
nous avons7. - La congruence L d’un
complexe
linéaire est caractérisée parl’équation (4)
qui
est satisfaite par les coordonnées linéaires(xlx2)
du rayon. Les coefficients csont constants.
Les différentiations successives par
rapport
à u et v nous donnent en vertudu tableau
(1)
Les différentiations suivantes nous donnent les
équations caractéristiques
de la- - . , - 1 ~ B -
Les
paramètres u, v
bienchoisis,
nous avonsCHAPITRE II.
Transformation T. Généralités.
8. -
Configuration
T. - Si les arêtes(XiX2)
et(X3X4)
d’un tétraèdre L1engendrent
deux congruences C et Ci en transformationT,
lesfoyers
dechaque
congruence
étant,
selon ladéfinition,
dans lesplans
focaux del’autre,
lespoints (x3)
et
(X4)
sont lesfoyers
de la congruence Ci et lesplans (XiX3X4), (x2x3x4)
- sesplans
focaux. Il suffit pour cela que lesplans
et(X2X3x,)
soient lesplans tangents
des surfaces(x3)
et(X4).
(4) Pour simplifier les indices sont supprimés
Donc (5)
et le tableau
(I)
nous donne les conditionscaractéristiques
de laconfiguration
TEn les
portant
dans lesystème
fondamental(II)
nous obtenons leséquations qui
déterminent laconfiguration
T9. -
Équations
de la détermination de la transformation T. - La con-gruence
(XiX2)
soit donnée par lescomposants
desdéplacements
d’un tétraèdre ~quelconque,
parexemple,
du tétraèdre de WILCZYNSKIIls satisfont le
système (II’).
Pour construire une transformation T de la congruence
(xlx2)
il faut déter-miner les coordonnées p, q, pi y qi
qui
satisfont leséquations (II)
et(12).
Or,
lesystème (II)
est satisfait en vertu deséquations (II’); quant
auxéquations (12),
nous les transformons à l’aide du tableau(III)
Les
équations (14)
déterminent la transformation T.Le
systeme (14)
contient p et pi en termes finis. En les éliminant nousobtenons pour q et qi deux
équations
dupremier
ordrequ’on peut
résoudrepar
rapport
aux dérivées qu, q1u si n’est pas nul.Donc, quelles
que soient deux surfacesreglées
circonscrites autour des sur-(5) De façon générale
faces
(zi)
et(x,)
lelong
d’uneligne v=const,
à moins que ne soitnul,
il existe une transformation T et une seulement dont les congruences auxiliaires contiennent les surfacesgauches
données.10. -
Congruences
W à focalesréglées.
- Les raisonnementsprécédents
sont en défaut si le
système (14)
nepeut
pas être résolu parrapport
à p et pi .Or,
cela nous ramène auxéquations
Comme les droites
(xix3)
et(x2x4)
touchent sur les surfaces et(X2)
leslignes
les
équations (4)
montrent que les congruences auxiliaires(15)
sontengendrées
par les
tangents asymptotiques
des surfaces(xi)
et(x,).
Si leursfoyers (xs)
et
(~3),
et(X4)
ne se confondent pas, chacune des congruencesdégénère
enune famille de
génératrices rectilignes
d’une surfacegauche.
La congruence(XiX2)
est une congruence W à focales
reglées.
Elle est en transformation T avec elle même d’une infinité demanières,
le rayonhomologue
de la congruence trans- formée(X3X4)
étant un rayon arbitrairequi intercepte
les mêmesgénératrices.
11. -
Congruence
d’uncomplexe
linéaire. - Sil’expression
estnulle
identiquement,
nousavons, t
étant une nouvelle fonction inconnueEn
portant
cesexpressions
dans leséquations (14)
nousobtenons,
les dérivées de la fonction téliminées,
et cette
équation
est vérifiéeidentiquement
si- / s Il _ / ÂI B
Or,
il suit de là en vertu deséquations (II’)
la conditioncaractéristique (10).
Donc la congruence
(xix,)
est une congruence d’uncomplexe
linéaire.Inversement,
soit(XIX2)
une congruence L. Lesparamètres u, v
bienchoisis,
nous avons
et le
système (14) prend
la formeLe
système (17)
a une solution évidente2;.L 2-
Le
système (16)
détermine p et pi et lafonction q
reste arbitraire. La con-gruence
(X3X4) appartient
au mêmecomplexe.
Cela découle immédiatement deséquations (9).
Si les
fonctions q et ,qi
ne sont paségales,
leséquations’ (17)
déterminent p, pi et lesystème (16)
donne q et qi avec deux fonctions arbitraires d’unargument.
On démontre sans
peine
que deux congruences du mêmecomplex
linéairesont
toujours
en transformation T.La
congruence A
destangentes
communes de deux nappesquelconques
del’une et de l’autre surface focales de nos congruences, établit entre leurs rayons
une
correspondance.
Soient(XiX2)
et(X3X4)
les rayonscorrespondants, (XiX3)
- celui de la congruence A et les
quatre points (xi)
- leursfoyers.
Les plans(XIX2X3)
et(X3X4Xi)
commeplans
focaux sontconjugués
auxfoyers (X2)
et
(x4)
parrapport
aucomplexe
enquestion.
Les deux droites(xsx3)
et(X2X4)
sont donc
réciproques
et lesplans (XIX2X4)
et(X3X4X2), conjugués
auxfoyers (Xi)
et
(X3),
sont lesplans
focaux des rayons. Lesquatre foyers
étant mutuellement situés dans lesplans focaux,
les deux congruences sont en transformation T.THÉORÈME. -
Quelle
que soit la congruencedonnée,
il existe c~o con-gruences transformées T
dépendant
de deux fonctions d’unargument.
Lacongruence d’un
complexe
linéairepeut
être transformée en outre en n’im-port quelle
congruence du mêmecomplexe,
la congruence W à focalesreglées - en
elle même.12. -
Correspondance
desdéveloppables.
- Selon le beau théorème deM. FUBINI
(s),
si deux congruences sont en transformation T etcorrespondent
par leurs
développables,
toutes les deux sont descongruences composant
uncouple
stratifiableconjugué
et les congruences auxiliaires sont les congruences de M. JONAS.Le théorème de M. FUBINI suppose que la
correspondance
desdéveloppables
est directe c’est-à-dire que les arêtes de rebroussement des
développables
corres-,
pondantes
sont situées sur les focales de la même congruence auxiliaire.Nous allors examiner la transformation T à
correspondance
inverse des déve-loppables.
Poursimplifier
lesraisonnements,
supposons que lesdéveloppables
descongruences auxiliaires
correspondent
inversement.Comme il suit du tableau
(I)
(6) Annali di Matematica, 1924 (4), t. 1, p. 241.
une
paire
desdéveloppables correspondantes
estet la
correspondance
enquestion s’exprime
par leséquations
13. - Suite de
Laplace périodique
àpériode
4. - Lesystème (19)
estsatisfait par les valeurs
En les
portant
dans lesystème (13)
nous obtenonsLes deux dernières
équations donnent, R
et Ri n’étant pasnuls,
donc la congruence est une congruence
W;
lesparamètres
bienchoisis,
P et Posont
égaux à p
et p1 et leséquations (20)
de la troisième et de laquatrième lignes
nous ramènent à la condition(10).
La congruence C est une congruence d’uncomplexe linéaire.
La congruence transformée l’estaussi,
conformément auxraisonnements de l’art.
11, le q
étantégal
à qs . Siles raisonnement sont en défaut. Le tableau
(I)
nous montre que lesdévelop- pables
de toutes lesquatre
congruencesC, A2 correspondent;
donc nousavons une suite de LAPLACE
périodique
àpériode
4. Il est évident quechaque
suite de LAPLACE
périodique
àpériode
4présente
uneconfiguration
T à corres-pondance
inverse desdéveloppables.
R et Ri étant
nuls,
leséquations (20)
de l’avant dernièreligne s’intégrent.
Les
paramètres u, v
bienchoisis,
nous obtenonsOr, l’équation
de la troisième et de laquatrième lignes
nousdonne,
la nor-malisation des coordonnées
convenable,
Donc, en introduisant comme une nouvelle fonction inconnue t le
rapport
commun
(22),
nous avons lesystème
qui
détermine laconfiguration
enquestion.
Observons que, la congruence
(XiX2)
étant une congruenceW,
lesystème (23)
donne
donc la
première
congruenceappartient
à uncomplexe linéaire;
les coordon-nées q
et q1 iégales,
la seconde l’est aussi.14. -
Congruence
d’uncomplexe
- Si q et qi ne sont pasnuls,
nous résoudrons les
équations (19)
en introduisant les fonctions auxiliaires  et pEn
portant
cesexpressions
dans lesystème (14)
nousobtenons,
les dérivéesdes
fonctionsinconnues Â,
péliminées,
donc
ou bien
La
première supposition
nous ramène immédiatement auxéquations (15);
latransformation T fait
correspondre
une congruence W à focalesréglées
à elle même.La seconde
supposition
nous renvoie à l’art.11;
les deux congruences ap-partiennent
au mêmecomplexe
linéaire.En résumé : les
développables
des congruences auxiliairescorrespondent
inver-sement :
10)
si laconfiguration
T est une suite de LAPLACEpériodique
àpériode 4, 20)
si latransformation
T faitcorrespondre
deux congruences du mêmecomplexe
linéaire ou
bien, 3°)
une congruence W à focalesréglées
à elle-même.En excluant le cas de
dégénérance
nous avons leTHÉORÈME. - Les
développables
des deux congruences en transformation Tucorrespondent
inversement:1(»
si laconfiguration
T est une suite deLaplace
périodique
àpériode 4,
et20)
si les deux congruences en transformation sontréciproques
dans lacorrespondance
établie par uncomplexe
linéaire.15. -
Congruences réciproques.
- Le théorème obtenu peut être démontré directement. Lesdéveloppables correspondant,
le tableau(I)
nous montreque
et Ri sont nuls et les deux dernières
équations (13)
nous donnent :ou bien
2°)
Dans le
premier
cas laconfiguration
est une suite LAPLACEpériodique
àpériode
4 déterminée par lesystème (23).
Quant au
second,
on démontre sanspeine
que les congruences auxiliairesappartiennent
au mêmecomplexe
linéaire.En
portant
les valeursR=o, Ri =0
dans leséquations (III)
et(13)
nousobtenons .
Les
équations (14)
et(25) composent
unsystème complétement intégrable.
Quelle que soit la congruence
(XIX2),
il existe ~5 transformationsqui
la fontcorrespondre
à une congruenceréciproque.
CHAPITRE III.
Transformation T des congruences W.
16. - THÉORÈME. - La transformée T de la une con-
gruence W.
La congruence
(xix2)
étant une congruenceW,
nous avonset les deux dernières
équations (13),
lesR, Ri éliminés,
nous donnentOr,
lesasymptotiques
sur les deux nappes focales(x3)
et(X4)
de la seconde congruence sont déterminées par leséquations
ou bien en vertu du tableau
(1)
les
asymptotiques
sur toutes lesquatre
nappes focales(art. 5)
sonttoutes les
quatre
congruences sont des congruences W et laconfiguration
estcelle du théorème de BIANCHI sur la
permutabilité
des transformationsasympto- tiques
des surfaces.Nous la nommons
configuration
de BIANCHI.Le second facteur
(26) nul,
lesasymptotiques (27) correspondent également.
De
plus,
leséquations (19) satisfaites,
lesdéveloppables
descongruences
auxiliairescorrespondent
inversement et nous revenons auxconfigurations
desart. 13,
14.Or,
la suite de LAPLACEpériodique
àpériode
4 contenant une congruenceW,
la congruence
opposée
l’est aussi et toutes les deuxappartiennent
au même com-plexe
linéaire.Donc,
si la congruenceprimitive
d’une transformation T est une congruenceW,
la congruence transformée l’est aussi et les congruences auxiliaires le sont
éga- lement,
à moins que ce ne soit la transformation de la congruence d’un complexe linéaire en une congruence du mêmecomplexe
ou la transformation de la con-gruence W à focales
reglées
en elle même.17. -
Configuration
de Bianchi. - Des considérationsgéométriques
biensimples
rendent évidente laproposition
démontrée.Il est facile à voir que, les
suppositions faites,
les surfaces et(x3)
ontdeux réseaux
conjugués
communs ; lepremier
estintercepté
par lesdéveloppables
de la congruence
(XiX3)
dont elles sont les focales. Quant ausecond,
ilcorrespond
aux
développables
de la seconde congruence auxiliaire(X2X4):
ellesdécoupent
unréseau
conjugué
sur chacune des deux nappes focales(x2)
et(X4) et,
les con-gruences
(xsx2)
et(X3X4)
étant des congruencesW,
unsystème conjugué
luicorrespond
sur la surface(zi)
et sur la surface(x3).
Or,
si les surfaces ont deux réseauxconjugués
communs, tous les autres le sont. Donc la congruence(XiX3)
et paranalogie
la congruence(X2X4)
sont descongruences W - si toutefois les deux réseaux ~en
question
ne se confondentpas.
Or,
les deux réseauxconfondus,
lesdéveloppables
des congruences auxiliairescorrespondent
- et nous revenons aux raisonnements des art. 13-14.La
configuration
de BlANCHI est caractérisée par leséquations (12)
et(28).
En
effet,
les deux dernièreséquations (13)
nousdonnent,
les fonctions m et miégales,
la condition(5),
si toutefois et Ri ne sont pas nuls. Cette dernièresupposition
nous ramène aux congruencesréciproques (art. 15).
18. - Le
couple
des congruences stratifiable est uneconfiguration
Tparti-
’culière. M. FUBINI
(’)
l’a défini par lapropriété
suivante:chaque
rayon d’une (7) Su alcune classi di congruenze di rette e sulle transformazioni delle superficie R,et d’autre congruence est à la fois lieu de o01
points
M et l’axe de 00plans
IÀ.Les
points
lVlengendrent
oi surfaces dont lesplans tangents
sont lesplans
ppassant
par le rayoncorrespondant
de la seconde congruence.Dans l’article
déja
cité(8) j’ai
examiné laconfiguration
enquestion.
Lescongruences
qui
entrent dans lescouples
stratifiables forment une classe de congruencespéciale, quoique
étendue. Quant à laconfiguration,
elle est déter-minée par les
équations (12)
etl’équation
Donc à un certain
point
de vue, laconfiguration
ducouple
stratifiable est unantipode
de laconfiguration
de BIANCHI. La relation(29) rapprochée
del’équa-
tion
(28),
montre que la seuleconfiguration
ducouple
stratifiablequi
est à lafois une
configuration
de BlANCHI est caractérisée par la conditionC’est la
configuration
ducouple
de congruences stratifiablesconjuguées,
conte-nant deux
congruences R [art. 29].
19. -
Congruences
W stratifiables. - Dans l’art. 16 nous avons trouvé deux classes(pas davantage)
de congruences Wqui
entrent dans laconfiguration
Tsans que les congruences auxiliaires soient des congruences W c’est-à-dire sans
que la
configuration
soit uneconfiguration
de BIANCHI : ce sont les congruencesappartenant
à uncomplexe
linéaire et les congruences W à focalesréglées.
Il suitde là que dans la recherche des congruences W stratifiables en sus des con-
gruences R
nous n’avons à examiner que ces deux classes de congruences.Toutes les deux
possédent
lapropriété
enquestion.
Dans le mémoire cité
(9) je
l’ai prouve pour les congruencesappartenant
àun
complexe
linéaire. Quelle que soit la congruence d’uncomplexe linéaire,
ilexiste oo congruences du même
complexe qui
forment avec elle uncouple
stratifiable.
Quant à la congruence W à focales
réglées,
elle compose uncouple
stratifiableavec elle-même. Cela découle immédiatement des raisonnements de l’art. 10.
Une congruence W à focales
réglées donnée,
faisonscorrespondre
deux rayonsqui
touchent une nappe de la surface focale auxpoints
d’une mêmegénératrice.
En vertu du théorème de M. SEGRE sur la
correspondance
desgénératrices,
ilstouchent la seconde nappe aux
points
d’unegénératrice correspondante.
LaAnnali di Mat., 1924 (4), t. 1, pp. 241-257. La configuration se rencontre dans le mémoire de M. DEMOULIN : Sur la transformation de Guichard et sur les systèmes K, 1919. Bulletin
de Bruxelles, n.i 2-3, p. 103.
(8) Loco cit. (~).
(9) Loco cit. (i), p. 350.
Annali della Scuola Sup. - Pisa. 6
correspondance
choisie détermine donc une transformation T de la congruenceen elle-même.
Or,
lepoint
de contact du second rayon avec lapremière
nappe focalepeut
êtrepris
arbitrairement sur lagénératrice qui intercepte
lepremier
rayon. On
peut
le choisir de manière à ce que la condition(29)
soit satisfaiteet que la congruence forme avec elle-même un
couple
stratifiable.Prouvons le par la voie
analytique.
Laconfiguration
est caractérisée par les formules(15).
Choisissons lesparamètres u, v
pour que leséquations (6)
soientsatisfaites et
portons
lesexpressions de q
et de qi i tirées deséquations (15)
dans le
système (14).
Nous obtenons deuxéquations
pourô, A, ~1, J, qui
caractérisent la congruence à focales
réglées
et une
équation
seulementcontenant p et pi
, r .... / v , r .. / w
En
ajoutant l’équation (29) qui prend
en vertu du tableau(III)
et deséqua-
tions
(15)
la formenous aurons deux
équations qui
déterminent ~ro et pi avec une fonction arbitraire d’unargument.
Chaque
congruence à focalesréglées
est stratifiable avec elle-même d’une infinité de manières.THÉORÈME. - Les seules congruences W stratifiables sont:
10)
les con-gruences R
qui
font descouples
stratifiables avec congruencesR; 2°)
tescongruences
appartienent
à uncomplexe linéaire;
elles sont stratifiablesavec les congruences du même
complexe
et3°)
les congruences W à focalesréglées qui
sont stratifiables avec elles-mêmes.20. - Faisceau de transformations T. - La
configuration
de BlANCHI estdéterminée par les
équations (12)
avec les conditions(5)
et(28).
Celle-ciprend
en vertu du tableau
(III)
la forme .donc en introduisant une fonction auxiliaire cp nous avons
En
portant
cesexpressions
dans lesystème (14)
nous obtenons pour q et qi lesystème
dont la condition
d’intégrabilité
estLes deux
équations (33)
se confondent en vertu de la relationqui découle,
les R et Riéliminées,
du tableau(II’)
en vertu deséquations (5)
et
(6).
Il est évident que leséquations (32)
nous renvoient à la transformation de MOUTARD del’équation (33).
L’équation (33)
esthomogène
parrapport
à la fonctioninconnue 99,
d’oùsuit
que, cp’
et99"
étant deuxsolutions,
l’est
également.
Leséquations (31)
et(32)
nous donnent les coordonnées du rayon(x3x4) qui correspond
à la solution 99.où
p~ q’ et p", q" correspondent
aux solutions(p’
et99"
et les constantes insi-gnifiantes d’intégration
sont omises.Or,
p,q, 1
sont les coordonnées dufoyer (x~)
parrapport
autriangle (Xi,
X2,XiV).
Donc en
multipliant
les coordonnées(x3)
et(x,)
par la solution çcorrespondante
nous avons les relations ’
d’où suit que deux transformations T d’une congruence W déterminent un faisceau
(iO)
de transformations T. Lesfoyers
des rayonshomologues
des con-gruences du faisceau divisent les distances entre les
foyers qui correspondent
aux deux transformations données en
rapports
constants.Il suit de là que les rayons
homologues
des congruences du faisceau formentune
demiquadrique Q qui répose
sur deux droites(~3~3~)
et(x4’x4"),
lieux desfoyers correspondants.
°
Nous reviendrons à l’examen de la
demiquadrique
introduite dans lechapitre
suivant
[art. 25].
(i°) TORTORICI : Bulle deformazioni infinitesimi etc. 1913. Rendiconti, Palermo, t. 35, p. 289.
CHAPITRE IV.
Théorème de
permutabilité
des transformations T.21. - Produit des transformations T. - Convenons
d’appeler
leproduit
des deux transformations T une transformation T du second ordre.
Existe-t-il des transformations
égales parmi
les transformations T du second ordre d’une congruence donnée ? S’il en estainsi,
nous disons que les transfor- mations T dupremier
ordre surlesquelles
elle base sontpermutables.
Si
(x3x4)
et(x3’x4’)
sont deux congruences transformées T dupremier
ordreet
(ZtZ2)
leur commune transformée T du secondordre,
lesfoyers
et(Z2)
ensont situés dans les
plans
focaux des deuxpremières
et vice versa. En choisissant convenablement les coefficientsa2, bi
nous avons doncEn y
portant
lesexpressions (35)
nous obtenonsoù À est une fonction auxiliaire et les
composants
du second tétraèdre(XiX2X3lX41)
sont
indiqués
par l’accentIl ne nous reste
qu’à
mettre enéquation
que lesplans
et touchentles surfaces
(zi)
et(Z2)
c’est-à-direqu’ils
contiennent lespoints (ziu), (zi,)
et(Z2.), (Z2,) respectivement.
Cela nous conduit auxéquations
En y
portant
lesexpressions (36)
nous n’obtenons que deuxéquations
indé-pendantes
(20) B
La condition
d’intégrabilité
est22. - Transformations des congruences
réciproques.
- La valeur de Àtirée de
l’équation (40)
ne vérifie pas, engénéral,
lesystème (39).
Donc deuxtransformations
quelconque
d’une congruence donnée(xix,)
ne sont pas permu- tables. Les congruencespermutables
en sont déterminées par les 9quantités
p, q, pi,qi, p’, q’, pi’, q1’
et Àqui
sontassujeties
à satisfaire les 10équations :
deuxfois le
système (14) (par
les valeursde p, q
et par celles dep’, q’)
et leséqua-
tions
(39).
Lesystème
obtenu atoujours
des solutions.Quelle que soit la congruence toutes les transformations
qui
lui fontcorrespondre
une congruenceréciproque
parrapport
à uncomplexe linéaire,
sont
permutables.
En
effet,
les transformations enquestion
sont caractérisées(art. 15)
par leséquations
i’.4..f"
Comme il suit de là
l’équation (40)
est vérifiéeidentiquement
et lesystème (39)
détermine À avec une constante arbitraire. Deux transformations(41) données,
il existe o01 trans- formations communes du second ordre. Chacune des congruences obtenues et la congruenceprimitive
sontréciproques
parrapport
à uncomplexe
linéaire.23. - Transformations
spéciales
des congruences d’uncomplexe
li-néaire. - Quelle que soit la transformation T d’une congruence
appartenant
à un
complexe linéaire,
la transformationspéciale qui
faitcorrespondre
à lacongruence
(xsx2)
une congruence du mêmecomplexe (art. 11),
estpermutable
avec elle.
Les
quantités caractéristiques
de cette transformationp’, pi’,
sontdéterminées par le
système (16)
d’ou l’on dériveLes
équations (16), (42), (39)
et(40) composent
unsystème
en involutionpour
p’, q’, p/y et À,
d’où suit laproposition.
Trois fonctions
p’, pi’, q’ données,
il n’existequ’une
seule fonction À. Doncchaque paire
des congruencespermutables possède,
engénéral,
une seule trans- formation T commune du second ordre.24. - THÉORÈME. - Les seules congruences dont toutes les transforma- tions T sont
permutables,
sont les congruences W.Si deux transformations T
quelconques (p,
Pi’ q,qi)
et(p’, pt’, q’,
sontpermutables, l’expression
de ~, tirée del’équation (40)
vérifie lesystème (39)
envertu des
équations (14).
Or,
en éliminant les dérivées de q, qi dusystème (14)
nous obtenonsLes mêmes
équations
pourp’, q’
etc.Donc,
en éliminant les dérivéesp’ iv
nous obtenons de
l’équation (40)
A B
Les termes non écrits ne contiennent pas les dérivées de
En
portant
cetteexpression
de  dans lapremière équation (39)
nous obtenonsLes termes non écrits ne contiennent pas les secondes dérivées de
p’
etL’équation
obtenue doit être vérifiéeidentiquement
en vertu deséquations (43)
écrites pour
p’, pi’. Or,
cela n’estpossible
que si ~et cette condition nous ramène aux
configuration
de BIANCHI[art. 17].
Lecas
d’exception
nous avonsexaminé ;
il ne donne pas de solutions duproblème.
Il nous reste à montrer que les transformations T des congruences W pos- sédent la
propriété
enquestion.
Or,
il suit de la condition(28)
et les
équations (43) donnent,
lesparamètres
bien choisis(art. 5)
En
portant
cesexpressions
dansl’équation (40)
nous verronsqu’elle
se vérifieidentiquement.
25. -
Configuration
P. - Les rayonshomologues
de la congruenceprimi-
, tive
C,
des deux congruences transformées T dupremier
ordre Ci etC2
et dela congruence C’ du théorème de
permutabilité
avec 8 rayonscorrespondants
_ des congruences auxiliaires
composent
uneconfiguration 84
de MôBms. Les8 sommets de la
configuration
sont lesfoyers
des rayonshomologues,
ses 8plans
sont les
plans
focauxcorrespondants. Chaque plan
contient 4sommets, chaque
sommet 4
plans.
Quand laconfiguration
sedéplace,
les 8 sommets décrivent8 surfaces
qui
sont touchées par tous lesplans
et les arêtes de laconfiguration (s1).
La
configuration
du théorème depermutabilité
lié à la congruence W(12)
estencore
plus remarquable.
Lesystème (39)
est alorscomplétement intégrable
etdétermine À avec une constante arbitraire. Il existe donc ~1 congruences C’
qu’on
.obtient enappliquant
une transformation Tconvenable,
soit à la con-gruence
Ci, soit
à la congruence C2. Lesfoyers homologues
de oe i congruences C’sont situés sur les deux droites
(zizi)
et(x2z2).
Cela découle immédiatement des formules(35), (36): l variant, (zi)
sedéplace
lelong
d’une droite.Or,
il est évident que le rayonintercepte
aussi les droites(x3x3’), (x~x4’) qui
sont situées dans lesplans
focaux du rayon et(Z2X4X4’).
Donc lerayon
(zlz2)
sedéplace, À variant,
ens’appyant
sur 4 droites etengendre
unedemi-quadrique Q.
En
partant
de la congruence Ci nous obtenons parl’application
de la transfor-mation T les deux congruences C et
C’ ;
le théorème depermutabilité
nousdonne alors la congruence C2 et o01 i congruences
qui appartiennent
au faisceau decongruences Leurs
foyers homologues
sont situés sur les droites(X3X/), (X4XI’);
leurs rayonsinterccptent
les droites(XiZi), (X2Z2) qui
sont situées dansleurs
plans
focaux(x3xizi)
et(X4X2Z2) respectivement.
Les rayonshomologues
dufaisceau
appartiennent
donc à la mêmedemiquadrique Q.
Nous
désignons
l’ensemble de congruences des faisceaux( C1 C2)
et(CC’)
etdes congruences auxiliaires par le nom de
configuration
P.26. - THÉORÈME. - Les
configurations qui
contiennent les congruencesréciproques excluses,
toutes les congruences de laconfiguration
P sont descongruences W.
Comme les deux congruences C et C’ déterminent maintenant un
faisceau,
lesystème (39)
estcomplètement intégrable
etl’équation (40)
est vérifiée identi-quement ;
doncEn
ajoutant
leséquations homologues
des deux tableaux(I)
écrits pour les deux transformations Ti et T2 nous obtenons parexemple
où 03BC
est une fonction arbitraire.(11) L. BIANCHI: Sulle configurazioni mobili di Môbius. 1908. Rendiconti Palermo t. 25, p. 306.
(12) Exception faite des transformations spèciales des congruences appartenant à un complexe linéaire.