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Préparation cutanée et prévention des ISO. Retour sur l’observation des pratiques réalisée en 2011

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02744575

https://hal.inrae.fr/hal-02744575

Submitted on 3 Jun 2020

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Préparation cutanée et prévention des ISO. Retour sur l’observation des pratiques réalisée en 2011

Nathalie van der Mee-Marquet

To cite this version:

Nathalie van der Mee-Marquet. Préparation cutanée et prévention des ISO. Retour sur l’observation

des pratiques réalisée en 2011. 23. Congrès National de la Société Française d’Hygiène Hospitalière

(SF2H 2012), Jun 2012, Lille, France. �hal-02744575�

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Congrès national de la SF2H - LILLE 6, 7 et 8 juin 2012 INDEX

CL-07

L’ANTIBIOPROPHYLAXIE CHIRURGICALE EN- TRE NORMES ET REALITES : RESULTAT D’UN AUDIT REALISE DANS UN CENTRE HOSPIT- ALIER UNIVERSITAIRE

ATIF M.L., AZOUAOU A., BOUADDA N., BOUBECHOU N., BEZZAOUCHA A., SI-AHMED E.M.

CHU de Blida, Blida, ALGÉRIE

INTRODUCTION/OBJECTIF DU TRAVAIL

L’effi cacité de l’antibioprophylaxie chirurgicale dans la pré- vention des infections du site opératoire (ISO) a été maintes fois démontrée dans la littérature et fait actuellement l’objet de recommandations. L’objectif de notre étude était d’évaluer la conformité des pratiques d’antibioprophylaxie chirurgicale à ces recommandations dans un Centre Hospitalier Universitaire (CHU).

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Les données sur la prescription d’antibiotiques ont été inté- grées au système de surveillance des ISO réalisé dans deux services de chirurgie du CHU durant deux années consécutives (2007 et 2008). L’audit portait sur le moment de prescription, la durée de prescription et les antibiotiques prescrits. Les résul- tats étaient comparés aux référentiels de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation.

RÉSULTATS

Au total, 864 interventions chirurgicales nécessitaient une antibioprophylaxie (classe de contamination d’Alte- meier propre ou propre contaminé). L’antibioprohylaxie a été prescrite dans 94,5% des cas ; la voie intraveineuse a été utilisée dans 98,8% des cas ; la dose de charge était double de la dose unitaire dans 52,9% des cas ; le dé- lai d’injection était < 1h30 avant l’incision dans 78,4% ; la monoantibioprophylaxie était utilisée dans 87,9%

des cas. La durée de l’antibioprophylaxie dépassait les 48 heures dans 92,2% des prescriptions avec une durée mé- diane de 10 jours. L’ampicilline était l’antibiotique le plus fréquemment prescrit (77,7% des cas), suivi de l’oxacilline (16,1%) et du métronidazole (7,1%). L’antibioprophylaxie

prescrite dans le CHU n’était pas conforme aux recommanda- tions dans 91% des cas.

CONCLUSION

Les résultats de cet audit ont mis en évidence un grand écart entre les habitudes de prescription de l’antibioprophylaxie chirurgicale dans ce CHU et les recommandations. Une action d’information des médecins sur l’importance du respect des règles de prescription devient impérative.

CL-08

PREPARATION CUTANEE ET PREVENTION DES ISO. RETOUR SUR L’OBSERVATION DES PRA- TIQUES REALISEE EN 2011

VAN DER MEE-MARQUET N.

Pour le Groupe Régional, RHC, région Centre, CHU, Tours, FRANCE

INTRODUCTION/OBJECTIF DU TRAVAIL

Contexte

Le suivi annuel des bactériémies pour les établissements de santé de la région montrant une augmentation en incidence des bacté- riémies nosocomiales staphylococciques asso-ciées aux DIV et à un site opératoire, un audit régional de la préparation cutanée précédent un geste invasif a été organisé en 2011.

Objectif

Nous présentons les résultats de l’audit et leur analyse, pour la partie plus particulièrement dédiée à la préparation cutanée en 4 temps de la préparation de l’opéré.

MATÉRIEL ET MÉTHODES

L’observation des pratiques a été réalisée dans 39 établissements participants avec une grille évaluant le respect des bonnes pratiques et le niveau de compréhension de l’importance de chacune des phases de la préparation cutanée. 920 observations ont été faites : 249 préparations cutanées chez l’opéré, 223 avant pose d’une sonde urinaire, 336 avant pose d’un DIV, 56 avant ponction sur CCI et 56 avant ponction veineuse pour hémoculture.

S P 3 - C o m m u n i c a t i o n s l i b r e s 2

INFECTIONS DU SITE OPÉRATOIRE

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RÉSULTATS

La préparation cutanée de l’opéré a été conforme dans 59 % des cas. La détersion était conforme dans 65 % des cas. Les non conformités étaient la non-réalisation (22 % des cas), l’uti- lisation d’eau de qualité insuffi sante (12 %) ou de compresses non stériles (8 %). La phase d’antisepsie a été conforme dans 90 % des cas, les non conformités étant liées au non-respect du séchage spontané. Le respect du séchage a été signifi ca- tivement meilleur (85 %) avec l’utilisation d’un antiseptique alcoolique, comparé à un antiseptique non alcoolique (64 %, p<.001). Dans 9 cas (4 %), le délai entre détersion et antisep- sie, et/ou entre cette phase et incision a été >½ h.

CONCLUSION

Analyse

Les pratiques peuvent être améliorées, par l’utilisation de maté- riels adéquats et surtout par une meilleure compréhension des enjeux de la préparation cutanée. L’importance de la détersion doit être réaffi rmée. Mieux réalisée avant la pose d’une sonde urinaire, la détersion chez l’opéré est perçue comme un net- toyage classique, non essentiel sur peau visuellement propre.

L’objectif d’obtenir un état cutané permettant l’action de l’an- tiseptique n’est pas compris. Pour l’antisepsie, la nécessité im- pérative du temps d’action n’est pas perçue et la connaissance de ce temps est inconstante. L’intérêt des produits alcooliques est montré. Pour les chirurgies le permettant, l’abandon des produits non alcooliques permet un respect accru du séchage spontané.

Conclusion

Nos résultats sont des éléments d’intérêt pour les formations futures relatives à la problématique de la préparation cutanée précédant un geste invasif.

CL-09

LE SUIVI DES INFECTIONS DU SITE OPERA- TOIRE EN POST-HOSPITALISATION EN 2010 DANS LE RESEAU ISO-RAISIN

TAVENARD A., PERENNEC-OLIVIER M., JOUVE A., JARNO P.

CHU Rennes, Rennes, FRANCE

INTRODUCTION/OBJECTIF DU TRAVAIL

Avec la réduction de la durée de séjour post-opératoire, la proportion d’infections de site opératoire (ISO) diagnostiquées après la sortie n’a cessé de croître et est estimée entre 50%

(ISO-RAISIN 2009) et 70% [McNeish 2007]. Pourtant, plus de

30% des interventions ne sont pas surveillées après la sortie et seules 50% sont suivies 30 jours après l’intervention (plus de 30% moins de 15 jours).

Avec l’objectif à terme d’améliorer le suivi post-hospitalisation, une étude a donc été menée pour décrire les pratiques des services de chirurgie en termes de procédé de suivi post- hospitalisation (PSPH), pour comparer les taux d’incidence selon l’existence ou non d’un procédé de suivi et proposer des recommandations.

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Les services de chirurgie inscrits à la surveillance nationale des ISO en 2010 ont renseigné un questionnaire en ligne pour préciser l’existence ou non d’un PSPH défi ni comme «un recueil systématique, grâce à une organisation spécifi que au niveau du service de chirurgie, de la présence ou non d’une ISO après la sortie du patient de l’établissement de santé» et le type de procédé utilisé (questionnaire spécifi que, consultation post- hospitalisation, relance téléphonique, système d’information).

Les fréquences des différents PSPH ont été calculées et les incidences comparées en fonction de l’existence et du type de PSPH.

RÉSULTATS

1152 services de 371 ES ont participé (48% des inscrits). 85%

des services déclarent mettre en place un PSPH et parmi eux 36% ont un procédé écrit.

Les principaux procédés utilisés :

consultation (84%), système d’information hospitalier (SIH) (33%), relance téléphonique (7%) et questionnaire (6%).

43% des services ont 1 seul PSPH ; 40%, 2 ; 16%, 3 et 2%, 4. L’existence d’un PSPH et le nombre de procédés employés différaient de façon signifi cative selon le type d’ES (p<10-3).

L’incidence était différente selon l’existence d’un PSPH (1% ; IC : [0,95-1,06]) ou non (0,8 ; IC : [0,68-0,92]) et selon le type de PSPH (p<0,05) : 1,7% si relance téléphonique ; 1% si consultation ou questionnaire et 1,1% si SIH.

Elle variait de 0,8% si 1 seul PSPH à 1,7% si 4 PSPH (p<0,05).

CONCLUSION

Si 85% des services déclarent avoir mis en place un procédé de suivi, les pratiques sont variées. L’incidence augmente avec l’existence et le nombre de PSPH utilisés et semble différente selon le type de procédé.

Dans le cadre d’une réfl exion menée au niveau européen,

des recommandations restent donc à défi nir avec les sociétés

savantes pour améliorer la qualité du suivi et optimiser les

données du réseau ISO-RAISIN.

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