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Etude de la clarification de la bière de garde par microfiltration tangentielle – Application de la technologie RVF.

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02463371

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Submitted on 4 Jun 2020

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Etude de la clarification de la bière de garde par microfiltration tangentielle – Application de la

technologie RVF.

Luc Fillaudeau, Gilbert Ricatte, Anne Moreau, Pascal Blanpain-Avet, Nicolas Jitariouk, Antoine Gourdon

To cite this version:

Luc Fillaudeau, Gilbert Ricatte, Anne Moreau, Pascal Blanpain-Avet, Nicolas Jitariouk, et al.. Etude de la clarification de la bière de garde par microfiltration tangentielle – Application de la technologie RVF.. 6. Colloque PROSETIA, Mar 2001, Versailles, France. �hal-02463371�

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6ième colloque PROSETIA - 19-21 Mars 2001 - Axe : Procédés de séparation par membranes

ETUDE DE LA CLARIFICATION DE LA BIERE DE GARDE PAR MICROFILTRATION TANGENTIELLE – APPLICATION DE LA TECHNOLOGIE R.V.F. -

Luc FILLAUDEAU1, Gilbert RICATTE1, Anne MOREAU1, Pascal BLANPAIN-AVET1, Nikolaï JITARIOUK2, Antoine GOURDON2

1INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)

LGPTA (Laboratoire de Génie des Procédés et Technologie Alimentaires)

369, Rue Jules Guesde – BP39 - F-59651 VILLENEUVE D’ASCQ cedex – France Tel.: 03.20.43.54.36 – Fax.: 03.20.43.54.26 – E-mail: Luc.Fillaudeau@lille.inra.fr

2PROFILTRA SARL, 78, rue d'Aguesseau, 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT

Mot-clés : microfiltration tangentielle, bière, clarification, technologie RVF 1 Introduction

Les procédés de séparation solide-liquide jouent un rôle essentiel dans la fabrication de la bière ; ils permettent entre autre, d’obtenir une bière claire et de bonne présentation pour le consommateur [Moll, 1991]. Cependant les lacunes des procédés existants (filtration frontale avec adjuvant de filtration, par exemple les terres de diatomée ou Kieselguhr), leurs contraintes économique, environnementale et technique [Knirsh et al., 1999 - Mermelstein, 1998], et la recherche développée sur les techniques alternatives depuis environ 20 ans laissent penser que la microfiltration tangentielle a une place importante à prendre dans ce secteur [Wackerbauer and Evers, 1998 - Hrycyk, 1997]. Les buts sont de limiter les pertes (réduction des rejets) ou d'offrir une alternative technologique aux procédés existants. Dans ce contexte technico-économique pertinent et devant une pression environnementale forte, la collaboration d’un centre de recherche, assurant une veille technologique sur le sujet (INRA), et d’un équipementier (ProFiltra) a permis d’étudier une technologie de filtration originale (technologie RVF, brevet n°FR-97-14825) à l’échelle pilote pour la clarification de la bière de garde (BDG) [Fillaudeau, 2000].

La clarification de la bière de garde est probablement une des étapes les plus importantes du procédé. Cette opération doit atteindre les spécifications qualitatives d’une bière Pils en terme de trouble afin de produire une bière claire et brillante et assurer la stabilité biologique du produit. Une filtration conventionnelle retient les particules en suspension (levures, macro-colloïdes et matières en suspension) et les composés responsables du trouble (complexes colloïdaux : protéines, polyphénols et hydrates de carbone). La diversité des composés (en terme de taille et de nature chimique) devant être retenu rend cette opération une des plus complexes à maîtriser [Fillaudeau, 1999]. L’objectif visé est bien évidemment de trouver une alternative à la filtration sur Kieselguhr.

Cette étape doit alors répondre aux mêmes critères économiques et qualitatifs que la filtration frontale sur adjuvant [O'Reilly et al., 1987 - Wackerbauer and Evers, 1993]. La MFT doit permettre de : (i) produire une bière claire et brillante avec une qualité similaire à une bière filtrée sur terre de diatomée (Kieselguhr), (ii) réaliser une séparation en une seule étape sans adjuvant de filtration, (iii) filtrer la bière de garde à une température proche de 0°C et (iv) assurer des flux économiques.

Les performances du procédé ont été évaluées en termes quantitatif (densité de flux, résistance hydraulique) et qualitatif (pH, trouble, couleur, Amertume, Polyphénol, Protéines, Matière sèche, Dénombrement levures). Une comparaison des profils analytiques entre la bière filtrée en usine (BFU) sur Kieselguhr et la bière filtrée (BF) sur membrane a été possible et l'influence de la vitesse de rotation sur les performances quantitatives a été menée.

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2 Matériel & Méthodes

2.1 Plate-forme expérimentale, technologie RVF et instrumentation

La totalité des filtrations a été réalisée sur la plate-forme expérimentale décrite dans la Figure 1.

Cette dernière se compose de deux sections principales : le système de circulation du rétentat et le circuit d’extraction du perméat. La boucle rétentat possède un échangeur de chaleur tubulaire comprenant une régulation de température (fluide réfrigérant : éthylène glycol) ainsi que d’une vanne de régulation (GEMU, réf. 698-25-D). L’installation est maintenue sous pression de dioxyde de carbone durant chaque filtration (typiquement 1500mbar à 0°C). La configuration étudiée correspond à un fonctionnement semi-batch (concentration de l'alimentation et extraction en continu du perméat) dans lequel le perméat peut être retourné vers le bac d’alimentation pour maintenir une concentration d’entrée dans le module constante. La commande du prototype RVF se fait grâce une platine de variation de fréquence autorisant une permettant une rotation de l’hélice de 0 à 50Hz (soit 3000tr.min-1). La fréquence de rotation a été relevée manuellement en cours de manipulation.

Les mesures expérimentales sont les débits volumiques, les températures et les pressions différentielles ou relatives. Les différents débits ont été mesurés à l’aide de débitmètres électromagnétiques à induction (précision de l’ordre de 1%). Les sondes de température sont des résistances de platine (100Ω à 0°C) utilisable pour une plage de température de -10° à +150°C (précision de ±0.1°C). Les pertes de charge ont été mesurées à l’aide de capteurs de pression différentielle (précision moyenne de 0,25% de la pleine échelle). Les pressions relatives sont mesurées par un capteur à membrane affleurante (précision de 1% de la valeur mesurée). Un programme d’acquisition permet d’enregistrer les données sur support magnétique et d’imprimer les valeurs sous forme de tableaux.

Le module RVF (0,048m2) comporte deux chambres de filtration accueillant chacune deux membranes. Un dispositif mécanique simple et en fonctionnement continu placé au voisinage des membranes permet de maintenir une contrainte de cisaillement élevé ainsi qu’une perturbation de la couche limite hydrodynamique. Des corps rotatifs (agitateur à 3 hélices planes contenues dans un plan vertical) sont animés d'un mouvement de rotation rapide au voisinage immédiat des membranes. Ils engendrent un écoulement tangentiel et des mouvements tourbillonnaires du liquide à traiter, d'une part, et des mouvements oscillatoires périodiques à la surface des membranes, d'autre part.

Les membranes choisies sont des membranes métallo-céramiques (support Inox 316L, peau sélective en TiO2, ZrO2 ou SiO2) se présentant sous la forme de disque plan de 142mm de diamètre extérieur (∅int=65.25mm, ∅ext=134.5mm pour la surface filtrante) et d’une épaisseur de 0,25mm.

La surface unitaire filtrante d’une membrane est de 0.012m2 soit 0,048m2 pour les deux chambres de filtration du module. Une étude de certains diamètres de pores disponibles en microfiltration (0,60µm, 0,80µm, 1,10µm et 1,50µm) a été réalisée.

2.2 Analyses physiques et chimiques, fluides d’étude et plan d'expérience

Au cours de la filtration, des échantillons sur le circuit filtrat furent prélevés afin d’en déterminer la qualité et la composition. Une comparaison entre la bière filtrée usine (BFU) sur Kieselguhr et la bière filtrée (BF) sur membrane a été possible. Les principales analyses physiques (résistance hydraulique) et chimiques (trouble EBC, couleur, amertume, polyphénols, glucides totaux, pH) sont issues des méthodes EBC (European Brewery Convention) afin de pouvoir se référer à une norme largement diffusée dans le monde brassicole [Fillaudeau, 1998].

La bière filtrée usine (sortie du filtre-presse à Kieselguhr) et la bière de garde constituent nos fluides d’étude. Cette bière de type Pils (équivalente 15°Plato) a été fournie par une brasserie locale (GBM, Terken Grande Brasserie Moderne, Roubaix (59), France). Compte tenu de la variabilité inévitable d’un tel produit, une connaissance la plus précise possible des propriétés physiques [Moll, 1991] et de la composition moyenne s’est avérée nécessaire durant ces travaux. Nous noterons cependant que la variabilité de la BDG reste tout à fait raisonnable et valide l’utilisation de ce produit réel comme fluide modèle d’étude.

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Tableau I : Analyses moyennes de la BFU et de la BDG pour les filtration MFT n°4, 5, 6 et 7.

Réf. Levure [cell/ml]

Trouble [EBC]

pH Couleur [EBC]

Proteines Bradford [mg/l]

Proteines Lowry

[g/l]

Amert.

[UA]

Poly.

Totaux [mg/l]

Sucres totaux [mg/l]

Matières Sèches

[%]

BFU / 0,44 4,19 10,5 225 6,15 21,8 198 41,3 4,97

BDG >10+6 17,8 4,4 / 269,8 6,5 24,3 219,0 40,1 5,3

Le plan d’expérience réalisé comporte 4 essais de filtration clarifiante de la BDG. Nous noterons que les MFT n°6 et 7 ont été réalisé avec une BDG fortement chargée et pouvant être assimilée à un fond de tank de garde dilué. Le tableau II précise les conditions opératoires lors de la première phase des expérimentations. Chaque essai a été complété par une seconde phase permettant d’étudier l’influence de différents paramètres opératoires (fréquence de rotation, pression transmembranaire).

Tableau II : Conditions opératoires initiales

MFT Membrane Fluide Durée Fréq. QBR DPM DPR TER

[min] [Hz] [l/h] [mBar] [mBar] [°C]

n°4 0,60 et 0.80µm BDG 221 50 301,6 1176,2 278,7 1,9 n°5 1,10 et 1.50µm BDG 214 50 190,7 1415,3 184,6 1,9 n°6 1,10 et 1.50µm BDG 251 50 277,3 969,8 247,8 1,3 n°7 1,10 et 1.50µm BDG 218 50 303,4 555,8 276,5 2,0

L’objectif essentiel de ces essais préliminaires consiste à déterminer si un (ou plusieurs couples)

« Membrane – Technologie RVF » peuvent être utilisé pour la clarification de la BDG (approche quantitative et qualitative) et étudier l’influence de la vitesse de rotation (vitesse de cisaillement, oscillations périodiques) et de la pression transmembranaire (jusqu'à 3000mBar) sur les performances du procédé.

3 Résultats & Discussion

3.1 Performances quantitatives en fonction de la PTM et de la fréquence de rotation

La Figure 2 représente les performances quantitatives en fonction de la pression transmembranaire pour les différents diamètres de pore. Pour des pressions inférieures à 3000mBar, nous notons que pour les membranes 0.60 et 0.80µm la densité de flux reste inférieure à 80l.h-1.m-2, en revanche pour les membranes 1.10 et 1.50µm cette valeur peut dépasser 250l.h-1.m-2. Les densités de flux obtenues confirment des niveaux de performances classiques présentés dans la littérature [Fillaudeau et Blanpain-Avet, 1999]. Nous retrouvons une différence très marquée entre les membranes de diamètre de pore inférieur et supérieur à 1µm.

L'évolution de la densité de flux stationnaire en fonction de la pression transmembranaire est classique, nous notons une augmentation proportionnelle à la PTM pour les faibles pressions puis la stabilisation sur un plateau (densité de flux limite). Pour les membranes 0.60 et 0.80µm ce plateau semble être atteint pour une PTM supérieure à 1500mbar, et pour les membranes 1.10 et 1.50µm environ 2000mbar cependant des expérimentations complémentaires semblent nécessaire pour valider ces valeurs.

Dans un second temps nous avons étudié la variation de la densité de flux quasi-stationnaire (Jst) en fonction de la fréquence de rotation. La Figure 3 montre qu'il existe une dépendance linéaire entre la densité de flux quasi-stationnaire et la fréquence de rotation jusqu'à 50Hz. Ces courbes ont une intersection avec l'axe des abscisses pour une valeur proche de 10Hz. Ceci conforte les mécanismes d'encrassement sur les membranes céramiques de perméabilité élevée pour lesquelles une vitesse

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critique d'érosion avait été observée. Nous ne pouvons que déplorer le fait de n'avoir pas pu étudier des fréquences de rotation supérieures à 50Hz afin de définir les conditions limites de travail.

L'hydrodynamique de ce module apparaît très complexe et se caractérise à la fois par un écoulement dans une géométrie complexe et par un système d'agitation. En effet une augmentation de la vitesse de rotation du corps implique une augmentation de la vitesse de cisaillement et de la fréquence des mouvements oscillatoires d'une part, et se traduit par une consommation de puissance croissante d'autre part. Cependant l'augmentation de la vitesse de cisaillement sera relative à la valeur initiale définie par le débit de circulation dans les cellules et qui se caractérise par une perte de charge linéique du coté rétentat. Il convient en premier lieu de savoir si un optimum de ces variables (débit de circulation - fréquence de rotation c'est à dire vitesse de cisaillement - fréquence des oscillations) existe et se traduit par une densité de flux maximale.

3.2 Performances qualitatives

Les performances qualitatives ont été évaluées suivant les même critères que les études précédentes [Fillaudeau, 1998]. Les critères retenus sont donc les suivants : (i) le trouble EBC du perméat, (ii) la réduction décimale de la population de levures, (iii) le taux de rétention et la transmission des composés essentiels de la bière. Le tableau III résume les analyses effectuées sur le perméat en fin de filtration (première phase) soit environ 200min. Nous notons que le profil analytique du perméat est très proche de celui de la BFU (référence) quelques soit le diamètre de pore utilisé même si ce profil est plus éloigné pour les faibles diamètre de pores.

Un des critères incontournables pour évaluer la qualité de la bière clarifiée est le trouble EBC. Pour une bière de type Pils cette valeur doit être comprise entre 0.4 à 0.8 unité EBC (max 1.0). Nous observons que ce critère est désormais satisfait pour des membranes dont le diamètre pore est supérieur à 1µm contrairement aux résultats obtenus jusqu'à présent sur des membranes céramiques [Fillaudeau, 1999]. Ce point est remarquable et devra absolument être expliqué dans le futur (nature du support, distribution de la taille de pore). L'élimination des levures est un objectif essentiel de la clarification car elle permet d'assurer la stabilité microbiologique du produit et une conservation plus longue. Le dénombrement de la population de levure montre que l'abattement de cette population est quasi total (environ 6 à 7 unités logarithmiques) ce qui satisfait tout à fait ce critère. Le taux de rétention a été calculé sur les analyses suivantes: matières sèches, sucres, polyphénols et protéines comme le montre la Figure 4. Le taux de rétention doit être faible pour les protéines, les sucres et la matière sèche mais élevé sur les polyphénols (composés précurseurs de la formation du trouble). Les membranes 0.60 et 0.80µm indique une rétention trop important ce qui risque de se traduire par une bière impropre à la consommation car insipide. En revanche les membranes 1.10 et 1.50µm montre un niveau de performance tout à fait satisfaisant même si le taux de rétention sur les sucres peut paraître élevé. Enfin aucune distinction ne peut être faite entre les membranes M5 (1,10µm) et M6 (1,50µm) du point de vue qualitatif.

Tableau III : Analyses de la BF pour les filtrations MFT n°4, 5, 6 et 7.

Réf. Dp [µm]

Levure cell/ml

Trouble [EBC]

pH Couleur [EBC]

Prot.

Bradford [mg/l]

Prot.

Lowry [g/l]

Amert.

[UA]

Poly.

Totaux [mg/l]

Sucres totaux [mg/l]

Matières Sèches

[%]

n°4 0.60 0 0,35 4,38 8,4 192 5,78 20 170 35 4,1

0.80 0 0,38 4,37 8,8 212 5,87 20,5 185 35 4,29

N°5 1.10 3,8 0,83 4,4 9,2 247 6,35 21 185 37 4,47

1.50 0,3 0,76 4,4 9,1 253 6,51 21 184 36 4,45

N°6 1.10 0 0,47 4,37 10,1 264 6,15 21 156 41 4,66

1.50 / 0,47 4,38 10 265 5,77 21 180 42 4,64

N°7 1.10 80 0,46 4,32 10,2 242 5,26 21 212 39 4,71

1.50 0 0,43 4,32 10,1 239 5,59 20 207 37 4,67

(6)

4 Conclusions (Adéquation au cahier des charges) et perspectives

Les essais réalisés (MFT n°4, 5, 6 et 7) permettent d’identifier deux couples « membrane-procédé » susceptibles de satisfaire les critères de la clarification de la BDG. Ce sont les membranes M5 (1,10µm) et M6 (1,50µm). En terme de densité de flux, les membranes M4 (0,60µm) et M7 (0,80µm) ne fournissent pas de valeurs intéressantes (typiquement <80l.h-1.m-2) ; seules les membranes M5 (1,10µm) et M6 (1,50µm) permettent l’obtention d'une densité de flux supérieure à 100l.h-1.m-2. Nous noterons que ces valeurs semblent légèrement supérieures avec les membranes M5 (1,10µm). Les profils analytiques des BF confirment les observations précédentes et montrent que seul les membranes M5 (1,10µm) et M6 (1,50µm) permettent l’obtention d’une bière correcte.

Une nuance peut cependant être apportée à la réduction décimale de la population en levures qui montre une efficacité sans équivoque (abattement de 6 à 7 unités logarithmiques) mais pour les membranes M5 (1,10µm) et M6 (1,50µm), il reste quelques levures dans le perméat (entre 0 cellule dans 100ml jusqu’à 80 cell/ml).

Les résultas obtenus avec les membranes M5 et M6 dans les conditions opératoires étudiées (fréquence de rotation inférieure à 50Hz, pression transmembranaire inférieure à 2500mBar) sont prometteurs. Il reste cependant de nombreuses questions en suspend sur cette opération : les performances en phase de concentration, la durée d'une opération unitaire, le niveau de concentration accessible, l'influence de la composition de la bière de garde sur les performances qualitative et quantitative, la nettoyabilité du module RVF et des membranes pour des applications en IAA et la qualité perméat par rapport à d'autres critères (tenue de la mousse, vieillissement accéléré).

Nous pouvons alors tout à fait nous poser les interrogations suivantes:

1. l'hydrodynamique est un facteur essentiel pour accroître les performances qualitatives mais il reste à déterminer jusqu'ou la fréquence de rotation peut augmenter la densité de flux? Quelles seront les conséquences sur la qualité du filtrat?,

2. De manière générale, l'hydrodynamique du système nécessite un travail beaucoup plus approfondi afin de mieux comprendre comment l'hydrodynamique et le transfert de matière sont couplés.

5 Références bibliographiques

1. Fillaudeau L. "Microfiltration tangentielle de la bière de garde sur des membranes céramiques multicanaux", Thèse de doctorat, Université de Technologie de Compiègne, 1998, 140p.

2. Fillaudeau L., Blanpain-Avet P., “ Applications de la microfiltration tangentielle en brasserie ”, Techniques de l’Ingénieur, Traité Agro-alimentaire, F3260, 1999, pp 1-13.

3. Fillaudeau L., “Microfiltration tangentielle en brasserie : Applications potentielles de la technologie RVF et des membranes planes circulaires metallo-céramiques pour la filtration stérilisante, la filtration clarifiante et la récupération des fonds de tanks”, Rapport final Prestation de service pour la société PROFILTRA, Mai-Juin-Juillet 2000.

4. Hrycyk G., The recovery and disposal of diatomaceous earth in breweries, MBAA Technical Quarterly, vol.34, n°1, 293-298, (1997) .

5. Knirsch M., Penschke A., Meyer-Pittroff R., Disposal situation for brewery waste in Germany – Results of a survey -, Brauwelt International, n°VI, 477-481, (1999).

6. Mermelstein N.H., Beer and Wine Making, Food technology, vol.52, n°4, 84-89, (1998).

7. Moll M., Bières et Coolers – Définition, Fabrication, Composition -, chap. III, 15-263, Ed. Tech

& Doc Lavoisier, Paris, (1991).

8. O’Reilly S.M.G., Lummis D.J., Scott J., Molzahn S.W., The application of ceramic filtration for the recovery of beer from tank bottoms and in beer filtration, Proceeding of the 21st EBC

Congress, Madrid (Spain), 639-647, (1987)

9. .Wackerbauer K., Evers H., Kieselguhr-free filtration (F&S) in industrial use, Brauwelt International, n°II, 120-126, (1998).

10. Wackerbauer K., Evers H., Kieselguhr-free filtration by means of the F&S system, Brauwelt

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Moteur

F QPR

F

QP1

F

QP2

GLYCOL

GLYCOL BEER

T TB

T TER

T TSR-reg

T TP

CO2

PURGE

PP

EAU

PRE

Fréque nce TM2

CO2

T TSR

Commande

Commande

TM1

DPR

Figure 1 : Schéma de la plate-forme expérimentale.

0 50 100 150 200 250 300

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500

Différence de pression transmembranaire [mBar]

Densi de flux stationnaire [l.h-1 .m-2 ]

MFT n°4 : M4, 0.60micron, F=50Hz MFT n°4 : M7, 0.80micron, F=50Hz MFT n°6 : M5, 1.10micron, F=50Hz MFT n°6 : M6, 1.50micron, F=50Hz MFT n°7 : M5, 1.10micron, F=50Hz MFT n°7 : M6, 1.50micron, F=50Hz

Figure 2 : Densité de flux en fonction de la pression transmembranaire

0 50 100 150 200 250 300

0 10 20 30 40 50 60

Fréquence de rotation [Hz]

Densité de flux quasi-stationnaire [l.h-1 .m-2 ]

MFT n°4 : M4, 0.60micron, DPM=2750mBar MFT n°4 : M7, 0.80micron, DPM=2900mBar MFT n°5: M5, 1.10micron, DPM=1400mBar MFT n°5: M6, 1.50micron, DPM=1400mBar

Figure 3 : Densité de flux en fonction de la fréquence

0 5 10 15 20 25 30 35

Proteines Bradford

Proteines Lowry

Amertumes Polyphénols Totaux

Sucres totaux - Dubois

Matières Sèches

Taux de rétention (%)

MFT n°4-0,60µm MFT n°4-0,80µm MFT n°5-1,10µm MFT n°6-1,10µm MFT n°7-1,10µm MFT n°5-1,50µm MFT n°6-1,50µm MFT n°7-1,50µm

Figure 4 : Taux de rétention (MFT n°4, 5, 6 et 7)

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Références

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