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Un sondage prédit un net refus des réseaux de soins

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

23 mai 2012

1143

revue de presse

Un sondage prédit un net refus des réseaux de soins

Les réseaux de soins semblent con­

damnés à l’échec le 17 juin prochain.

Le premier sondage gfs.bern/SSR dévoilé vendredi met en évidence un net avantage pour le camp du non avec 44% des intentions de vote. Le oui plafonne à 33%. Le taux d’indé­

cis reste très élevé, avec presque un électeur sur quatre (23%). (…) L’ex­

périence montre que le rejet a ten­

dance à se renforcer au fil de la cam­

pagne.

L’enquête a été réalisée entre le 20 avril et le 5 mai sur un échantillon re­

présentatif de 1205 personnes. (…) Acceptés par une nette majorité du parlement en septembre 2011, com­

battus par un référendum du PS et de la Fédération des médecins suis­

ses (FMH), les réseaux de soins ont subi plusieurs revers ces derniers jours. L’UDC et le PBD se sont pro­

noncés contre le projet, prenant le contre­pied de leur groupe parle­

mentaire. Les sections genevoises et lucernoises du PDC ainsi que la section vaudoise du PLR ont pris des positions similaires.

Les sympathisants de tous les partis politiques s’opposent au Managed Care, avec un refus particulièrement net à l’UDC (49% de non, 28% de oui). Le soutien le plus marqué pro­

vient des électeurs du PDC (43% de oui). Le fort taux d’indécis s’explique en grande partie par la complexité du dossier. Résultat : aucun des argu­

ments mis en avant par les représen­

tants des deux camps n’obtient une

large adhésion. L’idée d’une «amé­

lioration de l’efficience du système de santé» recueille 48% d’avis posi­

tifs (34% de non). Ce résultat est in­

versé concernant la crainte de voir apparaître «une médecine à deux vi­

tesses» (50% de oui, 38% de non).

Autre point intéressant : la théma­

tique ne provoque pas un Röstigra­

ben entre Romands et Alémaniques (44% d’avis négatifs des deux côtés de la Sarine pour une adhésion de respectivement 31% et 33%). Cela remet en cause l’idée reçue que les seconds, qui «pratiquent» les réseaux de soins depuis plusieurs années, y sont plus favorables. La situation est plus serrée au Tessin, avec 42% de non et 38% de oui.

Ces chiffres renforcent le sentiment que les jeux sont faits, comme le lais­

sait entendre cette semaine le con­

seiller national Jean­François Steiert (PS/FR) en espérant un résultat «au moins honorable» le 17 juin (Le Temps du 08.05.2012). (…) Ignazio Cassis est persuadé que le oui peut encore l’emporter le 17 juin.

«Rien n’est encore joué, assure­t­il.

J’espère beaucoup de l’entrée en campagne d’Alain Berset. On ne l’a pas encore beaucoup entendu. Il est convaincu personnellement que c’est un bon projet. Pour la population, l’avis d’un conseiller fédéral a du poids. L’Université de Berne va en outre présenter prochainement une étude sur vingt ans d’expérience du Managed Care en Suisse. Cela de­

vrait booster la campagne.»

Pierre- Emmanuel Buss Le Temps du 12 mai 2012

Ruptures de stock de médicaments : le phénomène s’aggrave

Rupture de stock. Pas en Afghanis­

tan ni dans un pays d’Afrique. Mais ici, en Suisse. Plusieurs hôpitaux vien­

nent à manquer de médicaments.

Genève n’est pas épargnée. Dans un des pays les plus riches du monde, comment l’expliquer ? Phénomène épisodique ou mal plus profond ? (...) Actuellement, une cinquantaine de médicaments font l’objet de problè­

mes de livraison. Parmi eux, différents vaccins (rage, méningite), mais aussi des préparations pour les chimiothé­

rapies. «Ces ruptures de stock ne datent pas d’hier, mais le phénomène s’aggrave», indique le professeur Pas­

cal Bonnabry. Le pharmacien­chef des HUG s’inquiète de voir le nombre de ces ruptures s’accroître et leur durée s’allonger.

En temps normal, la pharmacie tra­

vaille avec un mois de réserve devant elle. Un médicament est commandé lorsqu’il ne reste plus que deux se­

maines de stock. «Si on nous an­

nonce une rupture de cinq jours, ce n’est pas grave. Si la rupture dure plus de quinze jours, on doit trouver une solution.» Les HUG cherchent alors un autre fournisseur en Suisse ou à l’étranger (en France et en Allemagne en priorité), mais cela coûte plus cher.

Il s’agit de se procurer un produit al­

ternatif, par exemple le médicament original à la place du générique. Ou l’inverse.

Le problème survient lorsqu’il n’existe pas de médicament équivalent. «Le médecin doit alors réfléchir à d’au­

tres traitements. Au final, certains pa­

tients ne reçoivent pas le traitement qu’ils devraient avoir», déplore le pro­

fesseur Bonnabry.

Fâcheux pour les malades, ces couacs d’approvisionnement sont coû teux en personnel : la gestion de la pénurie occupe un pharmacien à 30% et une assistante en pharmacie à 50%.

Pour Pascal Bonnabry, la situation actuelle résulte de la mondialisation.

«La pression sur les coûts des médi­

caments s’est accrue. Les processus de production sont de plus en plus tendus.» Aujourd’hui, un médicament est fabriqué par un nombre toujours plus restreint d’usines. «Beaucoup de produits viennent même d’une seule usine au monde. C’est allé trop loin.

Il n’y a plus de place pour le moindre grain de sable dans le processus d’approvisionnement.» Parfois, les ruptures s’enchaînent en cascade :

«Tout le monde se reporte sur un produit qui vient, lui aussi, à man­

quer.» Pascal Bonnabry n’a qu’un espoir : que la médiatisation du pro­

blème entraîne un sursaut de l’in dus­

trie et des autorités politiques.

En attendant, pour faire face, les HUG peuvent­ils fabriquer les médi­

caments qui leur manquent ? Non.

«Nous n’avons ni l’ambition ni les moyens de nous substituer à l’indus­

trie», répond le professeur. Vaccins et médicaments issus des biotech­

nologies sont trop complexes à éla­

borer. (…)

Sophie Davaris Tribune de Genève du 15 mai 2012

Fibroses pulmonaires : que faire ?

Rencontres vaudoises de pneumologie

Jeudi 7 juin 2012, de 13 h 30 à 17 h 30

Signal de Bougy

13 h 30 Visite des stands d’exposition

Modérateur : J. W. Fitting 14 h 00 Fibrose pulmonaire idio­

pathique : enfin du neuf, R. Lazor 14 h 30 Sarcoïdose : fatigue et autres manifestations, L. P. Nicod 15 h 00 Alvéolite allergique : quelles causes chercher ? B. Wallaert

Modérateur : C. Uldry

16 h 00 La réhabilitation respira­

toire : utile dans les fibroses ? B. Egger

16 h 30 Mon patient a­t­il besoin d’une transplantation pulmonaire ? J. D. Aubert

17 h 00 Comment soulager le patient dyspnéique ? G. D. Borasio Renseignements :

CHUV, Service de pneumologie 1011 Lausanne

nazlin.lourenco@chuv.ch agenda

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