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Épistémologie de la notion de services écosystémiques et géographie

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Academic year: 2022

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Congrès international de géographie 32

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International geographical congress

Session spéciale – Épistémologie de la notion

de services écosystémiques et géographie Special session – Ecosystem services:

its epistemology and relation to geography Session proposée par (session proposed by) :

Xavier ARNAULD DE SARTRE, CNRS, Université de Pau (France) : xavier.arnauld@univ-pau.fr Noël OVONO EDZANG,Université Omar Bongo (Gabon) : noel_ovono@yahoo.fr

La notion de services écosystémiques (SE), et les projets de rémunération des services écosystémiques (RSE) qui lui sont associés, ont connu ces dernières années un développement considérable. Notion débattue par les scientifiques dans les années 1990, elle a été institutionnalisée pour acquérir une vocation universelle au début des années 2000, lors du processus de rédaction du Millenium Ecosystem Assesment (MEA).

Aujourd’hui, des projets de RSE sont mis en place dans le monde entier, particulièrement dans les pays en voie de développement touchés par la déforestation. La RSE est assimilée à une stratégie innovatrice en vue de conserver la biodiversité et de réduire la pauvreté, comme cela a encore été confirmé récemment à la conférence de Copenhague.

Telle qu’elle existe aujourd’hui, cette notion tend à redéfinir, par l’intermédiaire du marché, les relations entre les hommes et leurs milieux. En ce sens, elle ne peut qu’interroger profondément les géographes, qui ont fait des rapports homme / milieu l’objet central de leur discipline. Pourtant, force est de constater que les géographes sont absents des débats sur les services écosystémiques.

C’est cet état de fait que nous aimerions questionner, en analysant la place que la géographie a tenu, tient ou pourrait tenir dans l’approfondissement de la notion de services écosystémiques, sa mise en œuvre ou au contraire sa critique radicale. Nous invitons plus particulièrement à interroger, au regard de l’histoire de la géographie, les fondements épistémologiques et institutionnels de la notion de services écosystémiques tels qu’ils apparaissent soit dans les textes fondateurs de cette notion, soit dans des projets de paiement de services environnementaux.

Quels courants scientifiques portent les notions de SE et RSE ? Quels sont leurs relais institutionnels ? Quelle place les géographes tiennent-ils dans ces dispositifs ? Comment la géographie peut-elle permettre un approfondissement critique de cette notion ?

The concept of ecosystem services (ES) and its application through payment for ecosystem services (PES) schemes has grown in importance in recent years. The ES concept, proposed by scientists during the 1990s, has been institutionalized and has acquired universal application through the process leading to the publication of the Millennium Ecosystem Assessment (MEA) in 2005. Today, PES schemes are being developed all over the world, particularly in developing countries affected by deforestation. PES schemes are considered innovative strategies to promote biodiversity conservation and to reduce poverty, as was reiterated recently during the Copenhagen conference.

As it is used today, the concept of ES tends to redefine, through market mechanisms, the relations between people and the environment. As such, it should interest many geographers, as they put these relationships in the core of their discipline.

Nevertheless, geographers are largely absent in debates over the definition and application of ecosystem services.

This session will address this situation by analysing the contribution that geographers as individuals and geography as a discipline had, have or could have in the assessment of the notion, its implementation or its critiques. We invite contributors to question – while keeping in mind the history of geographical enquiry – the epistemological and institutional bases of the notion of ecosystem services as they appear in the texts that develop the notion of ES or in the projects that apply it through PES. What assumptions and ideologies are behind the science of ES and PES?

What is their institutional context? Where does geography – and where do geographers – fit into these elements? What can a geographical approach contribute to improving and/or critiquing these notions?

Les propositions de communications doivent être envoyées avant le 15 décembre 2011.

Pour plus de détails, rendez-vous sur le site du Congrès 2012 de l’UGI (www.igc2012.org)

The deadline for submitting an abstract for any of these events is 15 December 2011.

Please visit the IGC 2012 website at www.igc2012.org for further details.

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