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REPRISE DES FOUILLES SUR LE SITE DES
ROCHES D’ABILLY : PREMIERS RÉSULTATS ET
PERSPECTIVES DES CAMPAGNES DE 2007 ET 2008
Thierry Aubry, Bertrand Walter, Miguel Almeida, Patrick Candela, Laure
Fontana, Nicolas Holzem, Morgane Liard, Jean-Claude Marquet, Maria Joao
Neves, J.B. Peyrouse
To cite this version:
Thierry Aubry, Bertrand Walter, Miguel Almeida, Patrick Candela, Laure Fontana, et al.. REPRISE
DES FOUILLES SUR LE SITE DES ROCHES D’ABILLY : PREMIERS RÉSULTATS ET PER-
SPECTIVES DES CAMPAGNES DE 2007 ET 2008. Bulletin des amis du Musée de préhistoire
du Grand-Pressigny, Association des amis du Musée de préhistoire du Grand-Pressigny, 2009, 60,
pp.67-75. �hal-02547913�
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A C T U A L I T É S I N F O R M A T I O N S
REPRISE DES FOUILLES SUR LE SITE DES ROCHES D'ABILLY
PREMIERS RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
DES CAMPAGNES DE 2007 ET 2008
Thierry AUBRY', Bertrand W."'LTER2, Miguel ALMEIDA', Patrick C,\NDELA", Laure FONTANA-" Nicolas HOLZEM', MorgaLle LIARD', Jean-Claude MARQUET',
Maria Joao NEVES· el Jean Baptiste PEYROUSE'o
HISTORIQUE
Le sile des Roches d'Abilly localisé à la conl1u.::nce Lie la Claise avec la Creuse est signalé pour la première fois en 1929 pi:ll M. Ban-cnu, Vlllgl ans plus tard, Puul Filtc. Simon Rouzié, Pierre RanvoII',é ct Pierre Boussin (i déclarent dans Ull acte llotati6, tlvujr décou~ert des ossements d'animaux.
des s.ilex tilÎllé::" à savoir des grattojrs. burins, fcuilles de laurier appm1cnant au niveau solulreen. cct horil.on humain étant signalé pour la première fois en Indre et Loire». Le résultat des fouilles effectuées par Fine, Boussin, Ranvoizé
0t Rouzié.le 13 septembre 1949. puis par Fitre. Bordes et BOllssin.lc 9 novembre 1949, ont élé publiés suecinct~mcill (l3on:l~s et Fille,
1950).
Sept cOUt~h~s )' sont définies depuis la base; la seconde est nofmnmcnl attribuée au ~1ou.stériellde tmùuion acheuléenne ct 1(1 quatrième, constituée de sable roux, au SohJlrécll.
Néanmoins œnaÎnes pièces trouvées dans celte dernière eouche posent des problèmes, Les auteurs évoquent la possibilité d'ull «remaniement contemponin du Solulréen
llli-mêm~, qui aurail mélangé la slrate solutrtcllne en voie de formatioll avec une strate périgordÎcnne er UIIC strate allrignacicnne. chacune d'elle ne comportant que quel- ques éléments.» (BorJes et Fille, 1950, p. 150-151). Si dans
une
autr(' hypothèse, le caractère Ull pcu aberrant de cc SolUireell pourmit être la conséqucnce de la malière première locale, disponible ell abondll11CC sous forme de gronde, dalles (Borde, et Fille. 1950, p. 152), elle ne pOU1- mît p01JrlRnt pas expliquer l'exÎstence des grandes lames retouchées ou étranglées de typologie aurignacienne. Les au leurs concluent qu'«(il ne peUl douc s'agir que d'une industrie typologiquemenl mixtc, ou d'un mélange. Cette dernière hypothèse esl p~u vraisemblable, mais s.eule unc fouille plus importante permettra de résoudre la question») (Bordes ct Fine, 1950, p. 153).L InsiülU(\ de Gc:~tâû do Palrimollio Arqllih,--CIÜJllI.'(' e Anpx.'·olôgko, IP. Ministblo da ClJl1ma de: Porl1lgal.
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dade (le Coimhr,l, PlH1ugaL
JO. Socit%té ,rÜLuJe e' de Rcdlcrchc sur le P;Jléolithlqul~ lie la Vull~c
{Ic la Cl.aj~c.
LOfS de St! Ihèse sur le Solutréen français, SmiLh (t
examiné lc matériel de l'Abri BOf(ks~Fitte ct concluT que les Roches (fAbilJy ~(est peul être le s.eul site solutn5cn dans la partie nord de la France qui pourra être refouillé»
(Smith. 1966, p. 277). En l'ab,ellce de pointe
à
crall, il attribue eetre série à une phase moyenne tlu Solutréen(~s~m~ illdic~tion de contact a~ec Je SoJmreen évolué du Sud-oue!'(}) tout en souligllant le e~lnlClèrc original et djfférent de l'outillage solutréen qui esl jugé "lourd
t~t grand sallS la délicate reLOllch~ observée ailleurs}) (p. 277). corroborant ainsi la spécificité de J'outillage du fond COmmlJfl.
En 1968, Andr~ ChoJfet tenta de répondre à ces gues··
tions en réalisnnr lll1 sondage à l'est du chemin qui Incne au vieux château où Il releva sur un mètre environ d'épajs~
seur d~ sable remanié; des éclats, déch~ts dc silc,,", mais pas d'outils déterlllimlbJ~s, Il recula aussi kt coupe laissée sous le chemin par Fine, qu'il dégagea sur J m environ de longueur. II retrouva dcu.:( niveaux archéologiques qu'il imerpréut comme les niveaux d'occupation du Paléoli~
thiqlJe moyen et supérieur de Bordes et Fiue. Dans une correspondtJncc, il informa ce dernier
que
Il!s vl!stîges Jithiques taillés qu'il venait de découvrir ne lui semblaJent pas pt.~rmellre ulle attribution culturellc si bien que son intention élait de ne pas poursuIvre les travaux, estimant qu'à «l'etit du cheminl Jes njveaux deviennent si pauvres qu',ils ne justifient pas la pOllrs\lÏle de la fouille)).A ~on tour, en 1982, J,-C" .Marqllct effectua des son~
drtges à l'est du chemin, où il fU{ arrêté par des dalles cXlrêmement compactes correspondant à l'effondrement
\Ics bi\l1e!l siliciflés du Tuffeau du Turonien Mlpérieur.
Dans ce seCl~ur de la vallée le sommel du coteau ('Sl
creusé d'ahris qui r~snlLent de l'érosion des balll!s moins compacts (MBrquet. 1982 et 1999). Oans (j'autres son- dages effeCluéi'i dans la partie moyenne du versanl, il est évoqué la reprise ct le mélaLlge de vestiges liThiques résul- tant de plusil!urs occupations vidangées dcpuis les abris du somlm~L du versant. Le matériel issu des sondages fut examiné sous ses aspects lithologiqne ('t tcchnologique {Aubry, 1991) et à cette occasion, Ic matériel des fouilles de l'abri Bordes-Fiue qui éu·dt annoncé comme déposé à l 'InslÎlut de Paléontologie Humaüle, n'y est pas retrouvé,
Dt~,'\ ~Mlllarches effectuées par la SERAP Vallée de la CJaise, dcplli~ 20051 Il 'ont loujours pas permis de suivr[; la pisrc de cette série. Les copies des planches d'illusuarion de l'oulilJagc relouché, réalisés par F. Bordes . .'ionr donc.
actuellemcnt, les seul& documents dont nous disposons sur ce matériel.
Un peu plu~ tard. des vestigcs lithiqucs !iOlll recueillis par J,~c. Marquet el L-A, ~1mel~Rieharc1, nll picd d'une coupe d'fcctuéc Cil vue de l'installation d'un Lerrain de
2009, n" 60. p. 67-75.
68
LeJlni~ duns la panic basse du VCrSHIll. !\clucJ!cmcnl déposés au Musée Départemental du Grand-Pressjgny, cc matériel présente lIll aspect frais. SOIl examen confirme l'exÎstence de vestiges solutréens ct indique ln fabrication de gnmdcs feuilles de laurier. Sa présence il cc niVctlll pourrait être interprétée C01l1me le ré:'illltal d'UB dépl<l-
CCIl1C11l sur la pente depuis lin abri qui serait situé plus haut Sllr le versant. Cependant. lIll remolltage entre deux éclats issus des. bords opposés d'Lille fCllÎllc de IHurier de plus de 7 cm de larg.eur correspondant t\ llllC plH1SC
finale du fa~ol1l1agc (Aubry 1991), ne semble pas aller dans le sens {le l'l'He intc-rprétalioll. Dès lors, l'hypothèse du rejet d'une vlL.langc d'un abri lors de l'exploitation ('11
carrière. proposé par J.~c. Marquel, ou bien cellc. du résul-
tat d'un déplacement lillüté depuis lcur dépôL parajs~ent
plausibles.
MOTIVATION D'UN.: RF:PRISE DES FOUILLES Dans le èadrc de la prépmalion du Colloque iJ1[ernatïo~
nal f.e SolJftrhn, 40 {(fiS Uf'!l~5 Smr!1T 66, sulvunl
r
opinion Je Smith. l'équille de la SERAP Vallée dé la Claise Jugea qu'il élait possIble, ct ullle d'obtenIr de nouvelles donnJcsSllJ' J'iJl:cupalinl1 solutréenne de l'C :-.ite, alÎn dc lI'OllVCr des poinls de cumparaL501l JVCC les dunl1é{~s accul11ulées -dcpuis 1994, à pfl/1ir L1c l'élude des séries lithiques du sile des Maîtreaux (Auhry ef al. 2007a), Dans CCI ùbjl~l~lif.
de nOuveaux sondage5 futenl clTeèw6s sou,; la dllcctÎon de Thierry Aubry et Bertrand Waller. Jans le caure dé l'opération de ~lfospcctioJI thémmique (, n.:ctlparh'll pi.lléù- lithiquc de la v.rllée <je la Claise ~~ Cl ll~ sile pUl êlre vj,o;;ilé tors de l'c;\CUrSîOil qui d61mitlc èollnquc de Pœuilly-suf- Claise, le I..:r novembre 2007,
CC~ sondages ont été SUIvis d'une première cHmpilgnl!
de fOUIlle programméc cn 2008, l~n limill~ de la coupe laissée par CtlOJkt Lian\; J'Abri [1onlc",-Fitte ct J'ln", le secteur qlli surmonte la touJX~ du tCJTa'lscmcnt du projCL d'un refraIn de tcnni~', De nou"el1es donllé(~s purent être rassembJéc,r.;, perm~lIanl de modifîer nOlre connaissance du site,
Si
l'étude du marériel est encore en cours ct fera l'objel de pllbiJ(:utiol1 nous t-lOl1lJl1es déj~l (~n meSllfe de pro(Jo,~erlei nOire inrl~]'prétalion en terme3 cie la chronologie des phâSCS d'oecuplition du site au eours du P,\léolithiquc.
NOUVELLES DONNÉES ET CONTRlIlllTION À LA, CONNAISSANCE DU PALfmUTHIQUE SUPERIEVR INITIAL
DANS LA VALLÉE DE LA CLAISE
Silm; surprise, leI' fouille,,; out confirmé l'occupation du sitt'( pcndant le Solutréen,
A
la base du versant, où nous avons mis €Ill jour un niveilU tlrehéologiqu(! dense (Ilg, 1), constirué d'éclats de façonnage dL' fCllille~ (le lamier, dont certaines de très grande lailJe. COIllIllL' celles prodLlit~s aux MHÎlreilux, qui·devaient dépasser 30 cm, Ces reSles lai liés sont associés il Ulle prn-dllCtiün laminaire qll~ l'opération dc fouille de 2008 il permis Je mlL"ux earadérîscr. ~OLlS. pensons qll'ellt~ esr, en partie. atrriblmble à lin ilulre pass.age .mr lc sitc, prob:lblclllcnt pcndant le Magdalénien supérieur,
Des
remontages ùe YCSligL"S is~illS d'lm même mètre- carré, CI Ici'\. obscrvations dl~ l'organisation spatiale dcs objels des dépôts sédimentaires VOnt à l'encontrc de rflypo~thèse ([l~ la mise Cil placc par glissement Jc terrain, de vestiges d'occupmîon sitHés plus haut sur le YersanL mais à faiblc dlslancc de son emplaccmenl actueL Ils l"onespolldraÎcllt bicn fi des rc"lcs de Laillc cr des outils
ACTUALITI\S • 1 N FOR MATI 0 N S
J'ïgun: 1 : [~CClllîcaliol1 de coupe el mise, <III jOlTT dc,~ 'r'c,~ligc:,~
stllulréens el m<tli':daléniclI,~ .:on,'>Crvê,~ ri la rn.1)iC du ~'crsanl du - 5ilC d~s Rocllcs (]' Ahilly.
abandOllnés sur un replal ropograpftique de la base du Ycr:'iant dontl'organîsalion a néanmoins été pel1 rnodlliée
ro~[érieuremenl, sous l'effer de processus de yer.,mll el
de soutirage,~ karstiques.
Au sommet du cOleau, l'éelat.cmem ct
r
cnl~vcmenr des dalles J'effondremenl de l'abrj Bordes-Fiue. dont la pré~senee avait freiné l'avancée de,s travaux de f1{)S pré,dL!i.:es- seurs sur le site, nous fi pennis dr: meUre tUI jOllr (k;;; éclal;;;
el feuilles de laurier (fig, 2), Cependfmt, leur dÎ'itriblllion 'ipatiale conlourne la base des bloc3 cr ils sont don!: le résulLat d'une occupation poslérJellre à leur chulc.
Dans ee même abri, les fouilles nomi ont penni ... de llleUre ail jour des vestiges d'occupalÎOJl:-i plu,," <llleÎL'nncs
clu sile dans des dépôl3 scellés par l'effondrement du toit
de l'abri dans lesquels les objetK solutl'éens SOIlI Hbsenls (fig. 3), Il s'agit, de vestiges taillés i't )'ac;~t frais. Lel'iVL'sligcs dcs strates 1 ct 2 sonl atlribllab1es au PaléoJi~
thiyllC moyen, mtcstéc dans la prochc vaJléc du Brignon (Cordicr et I3erthouin, 1956) ct ils conlinnent ln richesse des vcstigcs de l' homme de Néandertal en Touraine ù"
Sud (Hg. 4),
En(in. pour la première foi." dans lu région, des resl'es taillés (lu sommet de hl !ltrute
.3
peuvellt êlre amibuéesas~mréJ11ent
à
l'Aurignacien (fig, 5) ct au Chfilc1perronicn, pour ceux dc l'interface entrc ln 2 ct la 3 (fîg. 6), Trois mesures d'fige radiocarboilc, obrcnues par IL~ procédé /\,S,M, compl'iscs entre 31500 et 36000 BP, obrenues sm des e,~qllillcs d'os issus de ces niveaux de l'Abri Bordcs-Finc, concordell( en panic nvec les amibutions2009.llP 00. p, 67-75,
,\ C T li A Il
ni s •
1 N F Cl R M "TI 0 N S 69 - - - -typo··tcchI10Iogîqlll~~ que nous proposons ct l'applicatloll d'un autre procédé de datation pcrmcltrn. rie mieux évaluer leut signilkalion. MalgrL" lu pl'éscnœ de lustré dL: !'"ol qui gêne considérablement la lL'l~lUl-C des traces d'~I(ilis~\ljoJl
dès que (;cllc~-cj ne présentenl pas un développemenL marqué li'ès c~lractérisLiqllc, l'observiltion d'une séde dc pièi.'cS js~ucs du !-iOI1lIllC[ ct de la base tic la stl"Hc -' fi
permis cie constah,~r. pour c~rtajncs. J'utllÎsalion cl peut
êtr~ ICHI" emmanchement. C~S premières observalions dC1WIIHlcnt à être élargies à un plus vaille échallli lion de pi~ccs provenanl des diffcrcnb clls(~lllblcs archéoJo~
gi(Jucs ct COIT~lûcs avec
li.!
rccoll~tilllliOil des proccssu!:i de sédimentation qui SGnt probablement en relation uvee lc dévelop[Jelllcnt du IUf:aré de !-IoJ.Pillsieurs milliers de restes osseux el dentaires ont été mis nu jour Jar:.. des deux. campagnes tic fouille, JI s'agil de- r.'agmcnls d'os el de dent qui provicnllCtll (;l! grande J1lHjorilé de l'llllité slratigraphiqllc 3. Les taxons îdcnti·
nés il cc stade de l'étudc sont Je Cheval (Equus s[J,). UIl grand Bovîl1L{ UJos/Bison), le Renlle (RwIl;ljer ({/,.m,du,~L
le Renanl (gl~llI'CS VU!jJ{!.\'/A/ojJcx). le Lapin (Oryctn!(/gm crrl1infius), l'Hyène ~H)'(1e}t(1 sp.) et le Lioll (P(lI1llwrll speJaeal. L'essentiel de!. restes identifinbles som attribua- bics an Renne et a11 Cheval. Si Lin nombre !-IÎmi1aire de restes fuulliquei; est mis ail jGlIf à \.!hflque (~,\l11pagne de fouilles, l'identÎi1cmio!l des ta,\nns el des (>~pèees chassêe~
dans. ulle séqLleJ1ee- qui s'étend du Paléolithîqlle moyen à l'Aurignacien, enjeu 11011 n~gligcable pour Lerre région quasiment d6pourvuc de tOLIte donnée Cil la malièrc, CI
l'étude (lès stratégies de chasse ct de leur sai:.:;onnnlJlé seront envisageubles.
Le~' restes osseux de rongeurs Ii\lrés par les deux cam- pagnes (k~ fouilles (h,.' 2007 et 2008 sont nues. Les espèces dét:Ollvertes semblellL monlrer œpcndant le eara\.'tère Irès froid ct n'ès ~ce du climat depuis la stratc 2 jU:iqu'à la basc dc la stl'atL': 4, Le plateau ~tail probablement presque dépol1r\1u d'arbres, soumis aux vents très frdids de l'hiver (Campagnols des hauteurs et des chrullpsl. les vallées mÎeux protégées pré~:l(,;n(ant des zones plus humides (Campaguol nordique C"L Lemming
n
collier). Les refus dc lam],s ont aus.si livré dcJoi resles du crapaud calamite...
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... _ - - - - _ ..._ - _
...hgme 2 : ':.cl[1l1\ tk façOllllrlgc èl fr.;gmenl de feuille de laurier s0lutrécllllC, Il'(l\lvés lGr,;. de IfI rcrri~ des {(lllÎtk_" cn limile
dè ('abri Bordes-Fln!;'
(lll/jà calmniN_I). d'une. grenouille: (Rafla sp.) CL de rares oiseaux (petits pass(~riformcs indétel1l1illés),
Une incisive Imérak droite supérieure, [JcrmancJl[C, dont
la
couronne el la racine élaicnt compl~h,mlCIIt formce-~,premier reste humain paléoliLhiquc de la vallée de la Claise, a été découverte à la hase de la slrate 3 .
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..._ . - _
...- - _
... - . - _ ... -2Uü9, n" 60, 1). 67-75,
70 ACTtJALI'I't\S • INFDRMATIOKS
Figure 4 : F..clats le'\'allùlii ('onsen'é!\ dlln~ III ~itlaL;: hl plus Ondc:nltè ùe la séqucm't:: sl.rarigraplliqm: d.~ l't1hri UÛldcs~Fii[;::,
Ces l!ollvt;'-lIes données fournissent Ull contexte $tra(i~
sraphiquc
a\IX différentesphases.
d'occupations humaines c4 une c~plkalion nu caractère aberrant de la série si l'on acceplait son attrjbution el1 bloc au Solutréen; noté par!lonl.s, Fille cl d'autres "meurs (Despriée cl DuviaJard,
1995, Marquet, l
'~)9J, enapport,mt des éléments objectifs
p-nur montreJ que l' outi liage présenté, regroupait en faitplusieurs compos<lntcs stratigraphiquc, et culturelles,
Les résultats des sondages réalisés en 2007 ct 2008 dans différents sèctéur!S du versant des Roche::; d'Abilly nous permettent {ic proposer une nouvelle interprétation de la -.:hronologic des occupations humaines du site au cours du Paleolifhique moyen et supérieur et de mieux comprendre Ics rtlison~ de l'originalité de la série publiée cn 1950, Nous Si'lVOnS maintenant quc l'occupation soJulréenne est postérieure
à
l'effondremenr du tOtt dans le secteur fouiné de l'abri Bordes·Fittc ct 'I"e déS tl,lks ,ccHclU des veslηgcs d'oc\:upntion qui s'étendent du Paleolithique moyell à l'Aurignacien,
n
est lL<girirne de penser que l'effondremenl des 1l0nl~brcux abris el cavirés formés ('ntl'e les bancs silicifiés qlli occupent le sommet du coteau aura permis la conservation d'un riche potentiel archéologique dont la majeure partie reste
à
découvrir,Cc sitc offre
la
possibilité de mièllx cOlllluftrc les méthodes de taille, en parliculier celles des cxcep[ion~nelles grandes feuilles de laurîer solulréennes (Aubry et III., 2007b), Son autre Înlérét
provient
du faitque
dans la vall,'e de la Claise et celleportion
,je la vallée dela
Creuse ,(lucune ,(lutrc séquence où sc succèdcnl dt"s tJecupatiom;du Paléolithique moyen
ct des do""t"
du pali"lithiglh' supérieurn'cst
çonnUe, Ell outre,cHe comporte
lies reste~qui permettent de reconstiluer J'é'vnhJtiolt t.lt',~ populations fauniques et lc..~ mooaHtés de l.tur exploitai ion cynég~ti~
que et l'fipplica1ioll de méthodes de dalJlIOn absolue. Unl~
connaissance plus approfondie des phasl.~s d'occupalions humfllues du sÎle fournira sans aucun doule un précieux référentiel PQur détîlltr la chronologie de Ilombrt!ux sir\?'s de plein air du Paléolithique moyen Cl supérieur gui om été détectés dans le cadm du progmfnfllC' de prospection thêma1ique.
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Figure 6 : Exctnphl.he~ de <;Uppoftli hlmiflaireii br1ll5 ct retouchés, débi·
tés au [J'Cre_Heur de pierre ct de pointes de CMldperrorL dél'ouvcrts à la base de. la strate] el au wnllTIcl
d .. la 2 de l'abri BûrŒ$-Flltc.
2009, n" (,[J. p, 67" 75.
72
Eullll, le;.; ~&tucnccs qui con~ervcl11 dcs vcsrigès C'L'IIllCHl-
l)orail1~ de la di~lJar[liûn des :\iL=m}(lCrUllicllS cl dc l'arrivée des prC1llil'"r,'" Homme," m\-,dc:rne'l dl~mCUrélll ra réS l~l leur Illh:'fpr..:>talion fait 'ÏUlIVèI111'objct de vive_;, discussioJl:', Sur
lX~ thème, lé "ill~ de~ IVwhl:s d'Abilly, tldjà exccptionnel pM ~(in llC'C'UplltILlll sohllrœnnc, C:..( lOin d'avoir livré tOl1'\
:tes secrcl$,
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Congrè,\ dlll'{'fllelw;re ," UII c\'ih'/c ae disco/II) .\'clenfUitlf/t' en Prt!/l/,I/oÙY', 1 3,« Alix cO/lce/Nions d'lIl(jowd' /1IIÎ u, J~('fe,~ du
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