• Aucun résultat trouvé

Recherches sur le pouvoir réfringent des liquides

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Recherches sur le pouvoir réfringent des liquides"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237839

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237839

Submitted on 1 Jan 1881

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Recherches sur le pouvoir réfringent des liquides

B.-C. Damien

To cite this version:

B.-C. Damien. Recherches sur le pouvoir réfringent des liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1),

pp.431-434. �10.1051/jphystap:0188100100043101�. �jpa-00237839�

(2)

les valeurs déduites des

spectres

de droite et celles déduites du

spectre

de

gauche ;

cela tient à une erreur

systématique que j ai

sciemment mise en évidence dans le relevé des

repères ;

cette erreur

est causée par les

imperfections

du

réseau,

des

réglages

et surtout

de l’achromatisme des

objectifs ;

en

effet, l’impression

de

l’image

des

repères

est

produite

par la somme des

impressions

de toutes les

radiations;

le

foyer

de toutes ces radiations n’étant pas

rigoureuse-

ment le

même,

les

images

des

repères

sont un peu

estompées

et

légèrement dissymétriques ; j’aurais

pointer

dans le milieu de

l’image : j’ai

cru

plus

exact de

pointer

sur Fun des

bords, qui

était

assez net sur tous les

clichés; aussi,

pour faire

disparaître

l’effet de

cette erreur

systématique, qui

accroissait la déviation de

gauche

et diminuait de la même

quantité

celle de

droite, je

me suis astreint à observer les mêmes

spectres

à droite et à

gauche,

ce

qui

élimine

la

divergence :

on

peut

s’en assurer en

prenant

les moyennes des résultats de même ordre. Comme

vérification,

on

peut

constater que l’erreur est sensiblelnent en raison inverse du numéro d’ordre des

spectres.

Ce genre d’erreur est

plus grand

avec l’aluminium

qu’avec

les

autres

métaux,

parce que les raies intenses sont

réparties

tout le

long

du

spectre,

y

compris

les

plus réfrangibles

de toutes, ce

qui exagère

les effets dus à

l’inlperfection

de l’achromatisme des

objectifs ;

l’effet était

déjà

sensible avec le

cadmium,

tandis

qu’il

l’est peu avec le

zinc,

parce que les raies

27, 28,

29 sont extrême-

ment intenses.

RECHERCHES SUR LE POUVOIR RÉFRINGENT DES LIQUIDES;

PAR M. B.-C. DAMIEN.

( sriTE j 1 ’ >.

J’ai montré antérieurement que l’on

peut regarder

comme une

loi

empirique

sufnsamment

approchée

la loi

(’ ) Voir Journal de Physique, t. X, p. 394.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100043101

(3)

432

Y a-L-il aussi avantage a

remplacer

le

pouvoirs réfringent N-I D

D

par

ADJ

dans la loi des

mélanges,

et, dans cette

hypothèse,

sur

quelle approximation peut-on compter?

C’est ce que

je

me suis

proposé

de chercher dans la suite de ce travail.

J’ai d’abord étudié des

mélanges

bien

définis ,

la

glycérine

et

l’eau,

par

exemple.

Pour

chaque dissolution, je

déterminais le

titre,

la

densité,

les indices

correspondant

aux trois raies de

l’hydrogène,

les coefficients A et B de la formule de

Cauchy

et la valeur du pou- voir

réfringent A-I D.

On

peut

aussi calculer cette

quantité d’après

voir

réfringent D

On

peut

aussi calculer cette

quantité d’après

la formule

qui exprime

que le

pouvoir réfringent

du

mélange

est

égal

à la

somme des

pouvoirs réfringents

des corps

mélangés.

Dans cette

formule,

p

représente

le titre de la

dissolution,

c’est-à-dire sa Corn-

position

centésimale.

Les résultats

numériques

de cette

comparaison

montrent que les différences sont très

faibles,

et, si l’on se

reporte

aux différences

qui

existent entre les valeurs de l’indice

correspondant

à la raie

Hp

de

l’hydrogène

déduites de la formule de

Cauchy

ou de l’obser-

vation,

on

peut

conclure que les différences sont du même ordre de

grandeur

dans les deux cas.

Malheureusement,

au

point

de vue

pratique

et

analytique,

cette

loi

perd beaucoup

de son

importance,

car elle ne

peut

servir

qu’à

déterminer la constante A de la formule de

Cauchy.

Si l’on veut

connaitre un des indices d’un des corps du

mélange,

il faut

remplacer

les constantes

A, a

et a’ de la formule

précédente

par les indices conformément à la loi de Biot. J’ai donc

cherché,

en

vue des

applications pratiques, l’approximation

sur

laquelle

on

peut

alors

compter

en

prenant N-I D comme

définition du

pouvoir réfringent.

L’accord n’est

plus

ici aussi

satisfaisant,

mais les dif- férences n’afl’ectent pas la troisième décimale de l’indice.

J’ai troué des conclusions

analogues

pour tous les

mélanges

bien définis : la

glycérine

et

l’eau,

les dissolutions d’iodure de

(4)

potassium

dans l’eau et

l’alcool,

et d’une manière

plus générale

toutes les dissolutions salines étendues. Il n’en est

plus

de même

pour les dissolutions concentrées : les dissolutions dans l’eau de l’acide

acétique

et de

l’hyposulfite

de

soude,

par

exemple.

Les différences entre les résultats du calcul et ceux de l’obser- vation sont considérables et

atteignent

o,

oo3,

tandis que pour les dissolutions étendues elles sont de même ordre de

grandeur

que celles que nous avons observées dans les véritables

mélanges.

L’analyse optique

semble dès lors conduire à admettre un

mélange

variable de différents

hydrates,

dans les dissolutions concentrées.

Cette constitution du

mélange paraît

subsister

jusqu’à

ce que la

proportion

d’eau

atteigne

environ 5o pour i oo, et par suite les dis- solutions étendues seules obéissent à la loi des

mélanges (1).

Pour

compléter

1 étude

précédente,

il fallait évidemment voir

ce que donne la loi

expérimentale

des

mélanges liquides

pour les dissolutions considérées comme des

niélanges

du corps solide dissous avec le dissolvant. Il y a aussi lieu de se demander

si,

des

indices de réfraction d’une

dissolution,

on

peut

déduire les indices du corps solide dissous.

On

peut

aborder la

question

de deux manières

différentes,

soit

en

prenant

une série de dissolutions

plus

ou moins concentrées d’un même corps, ce que

j’ai

fait pour l’iodure de

potassium,

soit

en

ayant

recours à divers dissolvants.

En

appliquant

la loi des

mélanges

et en

prenant A-I D,

pour le

pouvoir réfringent,

l’accord est assez

satisfaisant;

avec

n-I D,

les

diflérences

atteignent 0,004.

Les indices de l’iodure de

pOlassiun1

déduits d’une série de dis- solutions

plus

ou moins concentrées

présentent

des écarts tellement

considérables

qu’il

est

impossible

de

compter

sur la deuxième dé-

(1) J’ai pu recueillir des cristaux de l’hydrate NaO, S’O’, 2 HO, dont la composition

a été donnée par 1B1. Gernez; j’ai mesuré la densité et l’indice de ces cristaux à l’état liquide, et j’ai reconnu qu’il est impossible de considérer optiquement une dissolu-

tion concentrée d’hypasulfite de soude comme un mélange des deux hy drates Na O,S2O2+5HO et NaO, S2O+2HO.

Il est donc probable que ces dissolutions contiennent plus de deux hydrates distincts.

(5)

434

cimale. J’ai voulu voir si les résultats fournis par l’iode dans ses

divers dissolvants donneraient la même

approximation.

J’ai été aussi conduit à considérer les solutions de l’iode dans le sulfure de

carbone.,

l’alcool et l’iodure de

potassium.

J’ai dans

chaque

cas mesuré les indices

correspondant

à la raie rouge

(Ha= C)

de

l’hydrogène

et à la raie D du sodium. J’ai ainsi obtenu pour les indices de l’iode :

Les valeurs ainsi

obtenues,

et surtout celles

qui proviennent

des

deux dernières

déterminations,

sont assez concordantes si l’on a

égard

à

l’approximation

que

comporte

la méthode du

prisme.

J’avais en vue, en commençant ces

expériences,

de chercher à

déterminer la

dispersion

de l’iode solide en la déduisant de celle de ses solutions. Les résultats

qui précèdent

montrent que la

question

est tout à fait inabordable par la méthodc du

prisme.

La

précision

des mesures n’est pas

suffisante,

eu, de

plus,

les dissolu- tions sont

trop

opaques pour

permettre

la mesure des indices cor-

respondant

à des radiations suffisamment

espacées

dans le

spectre,

ce

qui, ici,

est absolument

indispensable,

surtout si l’on considère

que l’iode solide doit

présenter

le

phénomène

de la

dispersion

anormale.

RECHERCHES EXPÉRIMENTALES

SUR LA CAPACITÉ DE POLARISATION

VOLTAIQUE;

PAR M. RENÉ BLONDLOT.

[SUITE (1).]

J’ai établi que, pour une force électromotrice

donnée,

la capa- cité élémentaire d’une électrode est

indépendante

de la nature de

l’électrolyte.

Je suis arrivé à démontrer cette

proposition

d’une

(1) Voir Journal de Plysijiie, t. X, p. 277 et 333.

Références

Documents relatifs

Les 6 chiffres de son code sont écrits dans le même ordre que les lettres de son prénom.. Trouver le

Nous connaissons tous dans notre entourage un homme, une femme qui se plaint de leur augmentation, de leur plus grande violence, et désire qu’un remède miracle, souvent électoral,

• Quand le verbe composé est construit avec l’auxiliaire être, on accorde le parti cipe passé avec le sujet du

( 1 ) Lchrbuch der ExpcnmenUilphysik von Wùllner, t.. RECHERCHES SUR LE POUVOIR RÉFRINGENT DES LIQUIDES. Borner par exemple, on a vérifié la loi de Biol etArago, Au contraire,

Des essais entrepris sur l'essence de térébenthine et sur le camphre me permirent de constater que le sens du pouvoir rotatoire n'était pas modifié par le changement d'état; ainsi

Le bromure d'amyle brut est agité avec la soude caustique étendue (pas en excès), qui neutralise l'acide bromhydri- que, et dissout le brome libre; après

Donc, d’une part, avec l’eau et ses solutions nous avons pu faire une étude au voisinage de la température de solidification et avec l’alcool,.. l’éther et

Outre les débats qu'il suscite de par ses contenus et modalités de mise en forme, voilà un genre journalistique qui semble, par sa présence médiatique massive, par sa forme, par