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Contribution à l’inventaire et la cartographie des herbiers de zostères en Bretagne

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Direction de l'Environnement et de l'aménagement Littoral Applications Opérationnelles

Laurent LEVEQUE

Août 2004RST/DEL/AO n° 04-11

Contribution à l’inventaire et la cartographie des herbiers de zostères en Bretagne

Août 2004

!saint-pabu Espèce, Indice de Confiance

Zostera marina, IC = 1 Zostera marina, IC = 2 Zostera noltii, IC =1 Non déterminé, IC = 3 Bathymétrie

terre estran de 0 à 5 m de 5 à 10 m

> 10 m. 05001 0002 000Mètres

Inventaire et cartographie des herbiers de zostères IFREMER - Août 2004

Aber Wrac'h et Aber Benoit 1:50 000

Echelle : Secteur :

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HISTORIQUE DU DOCUMENT

Date Auteur (document ou révision) Version

08/07/04 Laurent LEVEQUE Note de cadrage

30/08/04 Laurent LEVEQUE Version finale

24/07/07 Claire ROLLET, Marie-Odile GALL Version avec erratum concernant la qualité de la cartographie

Erratum

Dans le cadre du projet MESH (Mapping European Seabed Habitat), des travaux ont été réalisés sur les indices de qualité de la cartographie des habitats (cf. MESH Guidance, en cours de finalisation, 2007, http://www.searchmesh.net/). Des codes indices ont été définis pour des niveaux de qualité sur une échelle de 3 (bonne qualité) à 1 (mauvaise qualité).

Dorénavant, il est convenu d'harmoniser les codes à ceux proposés dans le cadre de MESH.

Lors de la réalisation de la présente étude en 2004, les codes indices avaient été définis dans le sens inverse sur une échelle de 1 (bonne qualité) à 3 (mauvaise qualité).

Lors de la mise à jour de juillet 2007 de la couche

"ifr_SuiviHerbier_MoisAnnee_Bretagne.shp" issue de la photo-interprétation de

l'Ortholittorale 2000 et complétée par les différents programmes d'observations de terrain, tous les codes indices, Indice de Confiance (IC) et Indice de Fragmentation (IF), ont été corrigés selon la convention établie dans le cadre de MESH.

Cet erratum porte sur les 2 indices définis au § III-A-5 Table attributaire associée : - IC : « Indice de Confiance » du polygone (p. 13 et p. 14)

IC = 3 : Identification certaine et limites nettes

IC = 2 : Identification certaine mais limites incertaines IC = 1 : Identification douteuse

- IF : indice de fragmentation intra-herbier (p. 14)

IF = 3 : Herbier continu (% recouvrement > 50 %) IF = 2 : Herbier fragmenté (% recouvrement < 50 %)

IF = 1 : Herbier présent (% recouvrement ne pouvant être estimé).

(3)

I. CONTEXTE DE L’ETUDE : LE PROGRAMME REBENT...4

II. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS ...5

A. PROBLEMATIQUE...5

B. OBJECTIFS DE LETUDE...6

III. METHODOLOGIE...7

A. APPROCHE GENERALE...7

B. PROTOCOLE DETAILLE...9

1. Extension géographique de l’étude et choix de l’échelle ...9

2. Caractéristiques des photographies aériennes utilisées ...10

3. Supports utilisés pour l’identification des herbiers...11

4. Délimitation et numérisation des herbiers ...13

5. Table attributaire associée ...13

6. Valorisation de la couche thématique produite...15

IV. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES TEXTURALES DES HERBIERS....16

A. SIGNATURES CARACTERISTIQUES DES HERBIERS DE ZOSTERES...16

1. Zostera marina ...16

2. Zostera noltii ...17

B. INFLUENCE DE LENVIRONNEMENT...18

1. Limites subtidales et influence de la turbidité...18

2. Limites interdidales ...19

3. Influence de la saison ...19

4. Influence de la nature du substrat ...20

5. Confusions potentielles avec d’autres espèces...22

C. INFLUENCE DES CONDITIONS DE PRISE DE VUE...23

D. INFLUENCE DES TRAITEMENTS APPLIQUES POUR LA PRODUCTION DE LORTHOPHOTOGRAPHIE LITTORALE. ...24

1. Effet de la numérisation des clichés originaux ...24

2. Influence du réhaussement et du mosaïquage ...24

3. Impact de la compression de l’orthophotographie littorale...25

E. CONCLUSIONS...26

V. PRINCIPAUX RESULTATS ...27

A. RESULTATS GLOBAUX...27

1. Nombre total de polygones créés et Indices de Confiance associés ...27

2. Comparaison de la répartition globale des herbiers avec l’inventaire existant ....27

3. Surface globale occupée par les herbiers et répartition générale ...28

4. Répartition bathymétrique des herbiers de Zostera marina ...30

B. RESULTATS SYNTHETIQUES PAR SECTEURS...31

1. Importance relative des différents secteurs...32

2. Appréciation de la qualité globale des résultats ...33

3. Cartographie des herbiers...35

VI. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ...36

(4)

BIBLIOGRAPHIE………...………38 ANNEXE I (TABLEAUX)………...……40 ANNEXE II (ATLAS)………..44

(5)

I. CONTEXTE DE LETUDE : LE PROGRAMME REBENT

Ce rapport fait le bilan de l’étude entreprise durant un contrat de deux mois au Service des Applications Opérationnelles de la Direction de l’Environnement Littoral (DEL/AO) de l’IFREMER (centre de Brest), dans l’objectif de contribuer à la réalisation d’une cartographie des herbiers de phanérogames en Bretagne.

Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme REBENT, coordonné par l’IFREMER, qui vise à mettre en place un réseau de surveillance à moyen et long terme des habitats benthiques en zone côtière. Ce programme, tel que défini dans l’Avant-Projet Sommaire pour le développement d’un pilote breton, se décline selon trois niveaux d’observation de précision croissante : zonal général, sectoriel et stationnel (figure 1).

Zonal général

Zonal sectoriel

Stationnel

Zonal général

Zonal sectoriel

Stationnel

Figure 1 : Programme REBENT - Trois niveaux d’approches emboîtés.

Dans ce contexte, la présente étude apporte une contribution à la réalisation d’une des actions envisagées au niveau « zonal général », à savoir établir une base minimale de connaissances et une vue d’ensemble au niveau régional concernant les herbiers de phanérogames marines.

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II. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS

A. Problématique

Les herbiers de phanérogames marines de Bretagne sont constitués par deux espèces : Zostera noltii et Zostera marina.

Bien que taxonomiquement proches, elles présentent des exigences écologiques assez différentes (Cf. tableau A en annexe I).

Zostera marina trouve ainsi son optimum dans des conditions pleinement marines, en mode suffisamment abrité, où elle colonise les fonds sableux en bas de la zone intertidale et dans la zone subtidale proche. Zostera noltii s’installe plus haut dans la zone intertidale sur des substrats fins, notamment dans des zones estuairiennes.

Toutefois, cette description n’est que schématique. En particulier, Zostera marina supporte bien la dessalure, et est tolérante à un certain envasement du substrat. Aussi peut- elle remonter dans les estuaires très en amont de leur embouchure. Elle peut également remonter parfois assez haut en zone intertidale, à la faveur de cuvettes ou, encore sur des fonds vaseux mal drainés - où elle peut présenter une morphologie particulière1.

Dans tous les cas, les herbiers constitués par ces deux espèces sont généralement considérés comme étant des habitats2 :

Zostera marina (source : REBENT)

- remarquables (productivité importante, ressource alimentaire pour certaines espèces, forte biodiversité associée, rôle de refuge, de nourricerie, etc.), présentant un intérêt écologique, patrimonial voire économique ;

- sensibles aux perturbations naturelles et anthropiques - l’état de conservation des herbiers pouvant à cet égard fournir un « indice de qualité » de l’écosystème côtier ;

- soumis à de fortes pressions anthropiques (pollution, pêche à pied, aménagements, conchyliculture…).

1 Ce morphotype est d’ailleurs parfois décrit comme une espèce à part entière (Zostera angustifolia) par les auteurs anglo-saxons (DAVISON & HUGHES, 1998). Cette distinction, qui ne semble pas reposer sur des bases génétiques (DEN HARTOG & HILY, 97), n’a pas été retenue dans le cadre de cette étude.

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Après une forte régression dans les années 30 (maladie du « wasting disease »), les herbiers se sont lentement réinstallés sur les côtes bretonnes, sans toutefois retrouver leur extension originelle. Actuellement, la situation semble contrastée, les herbiers semblant progresser dans certaines zones et régresser dans d’autres, sans qu’il soit possible d’avoir une idée précise de cette dynamique.

Etablir un inventaire et assurer un suivi de la dynamique spatio-temporelle des phanérogames marines est donc un élément important dans le contexte du programme REBENT.

Un premier inventaire a été réalisé par HILY (1997) et HILY et coll. (1999). Il constitue la référence actuelle au niveau régional3. Cet inventaire se fonde sur des sources et des méthodes d’analyse variées (photo aériennes, enquêtes, études de terrain…).

La présente étude s’appuie sur cette précieuse base de connaissances pour tenter de préciser, sur la base d’une méthodologie plus harmonisée (analyse de photographies aériennes) la localisation et l’extension géographique des herbiers à l’échelle régionale.

B. Objectifs de l’étude

L’objectif général, à terme, est de proposer un outil de porter à connaissance et d’aide à la décision auprès des acteurs intéressés du littoral (scientifiques, administrations, associations, etc.) concernant la localisation géographique générale des herbiers de zostères.

Dans ce but, la présente étude a visé à la production d’une cartographie numérique vectorielle des herbiers de phanérogames marines, couvrant le littoral breton.

Un tel format assure en effet une grande souplesse pour la manipulation, la mise à jour, et l’analyse croisée des données, au sein d’un Système d’Information Géographique.

Dans un premier temps, l’objectif essentiel est surtout d’orienter et de proposer des priorités en matière de collecte de données de terrain, indispensables pour valider et compléter cette cartographie.

En revanche, ce travail, compte tenu de l’échelle retenue, ne vise pas directement au suivi de la dynamique spatio-temporelle des herbiers – qui est abordé beaucoup plus précisément dans le cadre des suivis sectoriels et stationnels entrepris dans le cadre du programme REBENT. La cartographie réalisée pourrait cependant constituer une référence utile pour détecter des tendances générales à l’échelle régionale.

3 Une version réactualisée (2003), et complétée par les résultats de l’étude TBM/DIREN Bretagne (Golfe du Morbihan) (CHAUVAUD, non daté) est disponible sur le site web du REBENT : http://www.ifremer.fr/rebent_carto.

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III. METHODOLOGIE

A. Approche générale

La cartographie des herbiers a été réalisée selon une approche classique de photo- interprétation de photographies aériennes verticales couleur.

Une telle approche est très utilisée pour cartographier les habitats benthiques en zone côtière. Elle permet d’évaluer et de suivre des caractéristiques telles que la répartition des habitats, leur étendue spatiale, leur fragmentation, voire permettre d’effectuer des mesures indirectes de densité / biomasse (FINKBEINER et coll., 2001).

Le recours aux photographies aériennes est particulièrement adapté au cas des herbiers de phanérogames marines, qui sont souvent bien délimités spatialement et situés en intertidal ou en zone subtidale peu profonde – donc potentiellement visibles sur des photographies aériennes. Les exemples d’étude sur ce thème sont donc très nombreux4.

Dans la zone géographique qui nous intéresse on signalera – outre l’inventaire réalisé par C. HILY (1997), qui s’est en partie appuyée sur l’analyse de photo aériennes :

- la cartographie des herbiers de l’archipel de Chausey réalisée au 1/10 000 (FOURNIER, 2002) ;

- la cartographie des herbiers du Golfe du Morbihan au 1 / 25000 (CHAUVAUD, non daté), reposant sur un traitement semi-automatisé d’orthophotographies littorales ;

- un travail en cours en vue de cartographier les herbiers de l’archipel des Glenan (Ingrid PEUSILLAT, UBO-IUEM), qui fait suite à une réflexion méthodologique pour l’élaboration d’une procédure de délimitation automatique des zones de zostères (BAJJOUK, 2003) ;

- le suivi de l’évolution spatio-temporelle de l’herbier à Zostera noltii de Saint Jacut de la Mer (DEKINDT, 2003).

Une approche de photo-interprétation implique plusieurs phases, à savoir (d’après FOURNIER, 2002):

- l’analyse des photographies et la formulation d’hypothèses reliant entités présentant des caractéristiques texturales et structurales particulières et des objets concrets sur le terrain ;

- des vérifications sur le terrain pour vérifier la validité de ces hypothèses ; - la généralisation des hypothèses à l’ensemble de la zone étudiée ;

4 On peut consulter par exemple la cartographie des herbiers du Massachusetts réalisée par le Departement of

(9)

- enfin, un contrôle sur le terrain a posteriori de la qualité de la cartographie produite devant être réalisé selon un protocole d’échantillonnage.

A défaut de vérifications sur le terrain, la présente étude se limite principalement à la première phase de cette démarche, à savoir une photo- détermination sur la base d’une analyse texturale (et structurale), le lien entre signatures radiométriques et la présence d’herbier étant supposé.

Toutefois, des observations de terrain, obtenues indépendamment de cette étude, ont pu être utilisées pour mieux cerner les différentes caractéristiques texturales des herbiers, et pour évaluer les difficultés d’identification et donc in fine les limites de ce travail (cf.

chapitre IV).

Il s’agit principalement des résultats des études sus-mentionnées, et tout particulièrement l’inventaire réalisé par HILY et coll. (1997), dans sa version réactualisée (2003), auxquels s’ajoutent des observations ponctuelles réalisées au cours des missions de terrain dans le cadre du REBENT - intertidal (en particulier dans la zone des Abers), voire d’observations personnelles.

(10)

B. Protocole détaillé

1. Extension géographique de l’étude et choix de l’échelle

La cartographie vise l’ensemble du littoral breton, de la Baie du Mont Saint Michel à l’embouchure de la Vilaine. L’échelle de restitution maximale retenue est le 1/ 25000.

Les zones déjà couvertes par des études plus précises ont toutefois été exclues du champ d’investigation. Il s’agit essentiellement de la zone du Golfe du Morbihan, qui a déjà été traitée de manière approfondie dans le cadre de l’étude TBM / DIREN (CHAUVAUD, non daté). L’archipel des Chausey se situe en-dehors de la zone d’étude, mais on peut se référer pour ce secteur à la carte très précise réalisée par J. FOURNIER (2002).

Par ailleurs, la pénétration dans les estuaires a volontairement été limitée. Bien que souvent favorables au développement des herbiers, leur identification et leur délimitation dans ces zones particulières apparaissent plus délicates que dans les secteurs plus ouverts (Cf. chapitre IV). Aussi nous est-il paru préférable de ne pas les couvrir dans le cadre de cette étude générale.

L’emprise exacte de l’étude est indiquée dans la figure 2.

Zone couverte par l'étude

Limites de pénétration dans les estuaires

Figure 2 : Emprise de l’étude

(11)

2. Caractéristiques des photographies aériennes utilisées

Tous les supports photographiques utilisés proviennent des campagnes de prise de vue réalisées par l’IGN entre 2000 et 2002 (figure 3), dans le cadre de la réalisation de l’orthophotographie littorale sur l’ensemble du littoral Manche-Atlantique conformément à la décision du CIADT du 28/02/00.

Clichés

Date de prise de vue 07/10/02 11/09/02 29/03/02 28/03/02 24/06/01 31/08/00 30/08/00 04/08/00 31/07/00 30/07/00

Figure 3 : Zones couvertes lors des différentes campagnes de prise de vue aérienne Au-delà des spécifications générales, standardisées pour ce type de prise de vue, des exigences ont également été formulées dans le cahier des charges concernant notamment le choix des dates et heures, afin d’assurer une hauteur d’eau minimale lors de la prise de vue (coefficient de marée > 95, hauteur d’eau < 1 m.). (source : http://siglittoral.3ct.com).

Les résultats de ces campagnes sont disponibles selon trois formats différents (tableau I):

− les clichés originaux au 1/25000 (couples stéréoscopiques au format papier, émulsion couleur) ;

− les clichés scannés (au pas de 28 microns) (format numérique TIFF) ;

− l’orthophotographie littorale produite après numérisation, réhaussement, orthorectification et mosaïquage des clichés originaux (résolution de 50 cm., livrée en tuiles au format TIFF). Pour des raisons pratiques, elle a été compressée au format .ECW (taux de compression = 20) et redécoupée en dalles (une vingtaine pour la zone d’étude considérée).

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Tableau I : Principaux avantage et inconvénients des différents supports

Avantages Inconvénients Clichés originaux

(format papier)

Qualité maximale (dynamique des couleurs, contraste, etc.).

Vision du relief par stéréoscopie (peu utile dans le cas des herbiers).

Non géoréférencés.

Format « statique » (pas de manipulation possible)

Coût élevé

Clichés scannés (format numérique)

Très bonne résolution (50 cm.).

Format permettant des manipulations diverses (zoom, réhaussement, éventuellement géoréférencement, etc.).

Non géoréférencés.

Contraste et dynamique des couleurs réduits par rapport au format papier.

Lourds à manipuler et à stocker (taille importante des fichiers TIFF).

Orthophotolittorale Image géoréférencée - donc permettant une numérisation directe à l’écran avec une bonne précision (environ 1 m.).

Qualité de l’image parfois très médiocre (cf. chapitre IV).

Légère perte de précision suite à la compression au format ECW.

3. Supports utilisés pour l’identification des herbiers

L’idéal aurait été de pouvoir utiliser l’orthophotographie littorale, disponible sur l’ensemble de la zone, à la fois pour l’identification de herbiers et leur numérisation.

Toutefois, des problèmes de qualité rencontrés avec cette dernière (Cf. chapitre IV) nous ont conduit à privilégier, suivant leur disponibilité, les clichés originaux (couples stéréoscopiques) au format papier et/ou numérique comme support d’identification.

A cette fin, les clichés scannés ont été acquis pour la plupart des zones importantes pour les herbiers (figure 4). Au total, 63 clichés originaux et 199 clichés scannés auront été utilisés dans le cadre de cette étude.

− L’analyse des clichés originaux au format papier a été menée par stéréoscopie, ou avec une loupe monoculaire.

− Les clichés numériques ont été visualisés grâce au logiciel Adobe©Photoshop 7.0, permettant le cas échéant un retournement et/ou un réhaussement de l’image (niveaux de couleur, luminosité / contraste…) par des techniques simples.

Compte tenu du nombre considérable de clichés à visualiser, il était en effet impossible d’envisager un traitement plus poussé des images - et encore moins leur géoréférencement.

(13)

En conséquence, les secteurs ont été appréhendés avec des niveaux de qualité d’observation variables en fonction des supports utilisés ( figure 5)5.

Disponibilité des clichés Clichés scannés, originaux papiers non disponible, non disponible disponible, non disponible disponible, disponible

Figure 4 : Disponibilité des clichés originaux et scannés

Support d'identification

Orthophoto. (format ECW) (non survolé) Orthophoto. littorale (format ECW) Clichés scannés

Clichés originaux (papier) + scannés

Figure 5 : Supports pour l’identification des herbiers utilisés selon les zones

5 Concernant l’orthophoto des zones d’étendue limitée n’ont pas été survolées lors des campagnes ortholittorales (environ de Lanildut au Conquet, et du Guilvinec à Bénodet) et sont donc couvertes par l’orthophoto départementale. Nous n’avons aucune information (date, heure, hauteur d’eau ? ) sur les clichés ayant servi à la constitution de l’orthophotographie dans ces secteurs.

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4. Délimitation et numérisation des herbiers

Quel que soit le support d’observation utilisé pour l’identification des herbiers, la numérisation des contours a été réalisée directement à l’écran sur la base de l’orthophotographie littorale, en utilisant les outils d’édition d’ArcGis 8.2.

Le report des observations depuis les clichés originaux est facilité par le fait que ces clichés sont les mêmes que ceux ayant servi à constituer l’orthophotographie littorale.

Toutefois, une perte de précision est inévitable, et ce d’autant plus que des détails bien visibles sur les clichés originaux peuvent être atténués voire totalement masqués sur l’orthophotographie littorale (Cf. chapitre IV).

Les règles générales suivantes ont été suivies pour la numérisation :

- numérisation au format .SHP dans le système de coordonnées projetées Lambert II étendu ;

- l’échelle pour la numérisation est le 1 / 5000 (en vue d’une restitution au 1 / 25000 au maximum) ;

- seules les enveloppes extérieures des herbiers ont été délimitées, incluant donc les zones sédimentaires non colonisées - sous réserve d’une continuité suffisante des tâches d’herbier.

5. Table attributaire associée

Une table attributaire accompagne la couche d’herbiers créée par numérisation. Les champs renseignés sont :

- ESPECE : Zostera marina, Zostera noltii ou ND (« Non Déterminé »).

- IC : « Indice de Confiance » du polygone.

L’identification et la délimitation des herbiers est plus ou moins difficile selon le type de support, les conditions d’observation, les caractéristiques des herbiers, etc. (Cf.

exemples au chapitre IV). Il est donc apparu nécessaire d’affecter à chaque polygone créé un indice de « confiance » qui, bien qu’assez subjectif, permette d’apprécier la qualité des entités délimitées et ainsi d’orienter les priorités en matière de validation sur le terrain.

Trois niveaux ont été définis, par ordre de qualité décroissante :

IC = 1 3 : identification quasi-certaine (signature sans ambiguité, présence éventuellement confirmée par des observations de terrain) et limites nettes sur la photo.

Modification de la valeur du code (cf . Erratum en début de document)

Ceci ne préjuge pas des limites réelles des herbiers qui peuvent, même dans les meilleurs cas, être un peu plus étendues, notamment verticalement (en intertidal et subtidal).

Pour ces polygones, la priorité des observations de terrain devrait être d’estimer et

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IC = 2 : même niveau de confiance pour l’identification (signature sans ambiguité ou signature moins évidente mais recoupant des observations de terrain) mais limites verticales et / ou horizontales difficiles à déterminer, au moins sur certaines parties de la photo, ou limites assez nettes sur le cliché brut mais difficiles à reporter sur l’orthophotographie littorale.

Dans ce cas, la numérisation n’a en général porté que sur la partie de l’herbier dont la signature est suffisamment claire (numérisation « conservatrice »), l’estimation de surface étant donc sous-évaluée. Cependant, dans quelques cas (e. g. herbiers en intertidal envasé) cette estimation a pu être surestimée, les polygones créés correspondant alors à des herbiers qui se répartissent en taches de densité variable et aux limites plus ou moins diffuses.

Pour ces polygones, la priorité des observations de terrain serait de mieux cerner les limites et donc la surface réelle des herbiers.

IC = 3 1 : identification douteuse (signature faible ou atypique, et pas d’observations de terrain correspondantes), quelles que soit la netteté des limites.

Il s’agit surtout là d’entités pour lesquelles la priorité des observations de terrain est de confirmer la correspondance avec des herbiers de zostères, et, le cas échéant, leurs limites.

- IF : indice de fragmentation intra-herbier

Un indice semi-quantitatif de fragmentation des herbiers a été estimé visuellement sur la photographie.

Trois niveaux ont été retenus (d’après le système de classification proposé par le Coastal Services Center de la NOAA, consultable sur http://www.csc.noaa.gov/benthic)

IF = 1 3 : Herbier continu (% recouvrement > 50 %)

IF = 2 : Herbier fragmenté (% recouvrement ≤ 50 %)

IF = 3 1 : Herbier présent (% recouvrement ne pouvant être estimé) Ce champ n’a pas été renseigné pour les herbiers d’IC = 3 1, et la valeur 3 a été affectée par défaut aux herbiers d’IC = 2.

Modification de la valeur du code (cf . Erratum en début de document)

Modification de la valeur du code (cf . Erratum en début de document)

L’intérêt d’un tel indice est d’avoir une première estimation du % de recouvrement des herbiers, et de la mettre en relation avec différentes variables. Toutefois, son caractère assez frustre et son évaluation visuelle assez approximative en limite la portée.

- SURFACE_HA : surface du polygone (en hectares).

- PERIM_M : périmètre du polygone (en m).

- SECTEUR : nom du secteur côtier dans lequel se trouve le polygone (Cf.

chapitre V, figure 9).

(16)

- CODE_SECT : code du secteur côtier dans lequel se trouve le polygone (Cf.

chapitre V, figure 9).

- INVENT_97 : lien avec les observations issues de l’inventaire initial de C. HILY (97).

Ce champ a été généré par croisement de la couche d’herbier nouvellement créée avec celle de l’inventaire existant (HILY, 97, réactualisé 2003). Une zone tampon arbitraire de 200 mètres a été définie autour des herbiers définis lors de ce premier inventaire, afin de tenir compte d’éventuelles évolutions spatiales ou d’imprécisions dans le géoréférencement.

S’il y a intersection, le nouveau polygone reçoit le coefficient « 1 » pour signaler un recoupement avec des observations de l’inventaire initial. Sinon la valeur « 0 » est affectée.

OBS_TERR : autres observations de terrain éventuellement disponibles dans la zone. Si tel est le cas, le type d’observations et la source sont signalés.

VALID : indique si le polygone a fait l’objet d’une validation sur le terrain, dans le cadre d’une étude spécifiquement prévue dans cet objectif (aucune à l’heure actuelle).

- OBS_DIV : observations diverses concernant le processus de photo- détermination (qualité de la « signature » observée sur les photos, problèmes rencontrés, etc.)

- METHODE : méthode d’identification des herbiers (photo-détermination dans tous les cas.

- SUP_OBS : support d’observation utilisé pour l’identification des herbiers.

- SUP_NUM : support de numérisation utilisé (orthophoto, au format .ECW dans la plupart des cas)

- DALLE : numéro de la dalle de l’orthophotographie (usage interne).

- DATE_0 : date de création du polygone

- AUTEUR_0 : auteur de la numérisation initiale

6. Valorisation de la couche thématique produite

La couche vectorisée sur le thème des herbiers a été intégrée dans un projet ArcGis (format .MXD) et un atlas cartographique numérique interactif a été généré grâce à un outil spécifique d’ArcGis.

(17)

IV. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES TEXTURALES DES HERBIERS

Les « signatures » radiométriques des herbiers peuvent être très variables. Partant des signatures texturales les plus caractéristiques pour les deux espèces, nous présentons brièvement l’influence de certains facteurs venant complexifier, atténuer voire masquer cette signature, et liés notamment :

− à l’environnement des herbiers (niveau bathymétrique, turbidité, nature du fond, confusion potentielle avec d’autres espèces, etc.) ;

− aux conditions de prise de vue et leur influence sur la qualité de la photo (état de la mer, reflets du soleil sur la mer, etc.)

− aux traitements appliqués aux clichés en vue de l’obtention de l’orthophoto littorale (numérisation / réhaussement / mosaïquage).

A. Signatures caractéristiques des herbiers de zostères

1. Zostera marina

Les signatures les plus caractéristiques sont obtenues en zone immergée, par faible profondeur et sur des fonds sableux où les herbiers, occupant parfois de vastes surfaces, présentent un aspect « tigré » plus ou moins prononcé. Le degré de fragmentation est très variable.

Photo 1 : Signature très typique de Zostera marina (Aber Wrac’h, mars 2002).

L’identification ne fait pas de doute, même sur l’orthophotographie littorale (d’autant qu’il existe des observations de terrain correspondantes) et les limites sont nettes (sauf peut être en subtidal). Le

% de recouvrement dépasse 50 %.

Î Indice de Confiance = 1 3, Indice de Fragmentation = 1 3.

(18)

Photo 2 : idem, à Saint Jacut de la mer (octobre 2002), mais herbier plus fragmenté (% recouvrement

< 50 %). Pas de données de terrain, mais la signature est suffisamment claire et les limites nettes.

Î IC = 1 3, IF = 2

Photo 3 : idem aux îles Glenan (août 2002). Vue partielle de plusieurs herbiers de superficies très différentes.

Î IC = 1 3

2. Zostera noltii

Photo 4 : Cet herbier à Zostera noltii, à Saint Jacut de la mer (octobre 2002), considéré comme le plus grand de Bretagne nord, a été étudié en détail par DEKINDT (2003), aussi son identification ne fait aucun doute.

Î IC = 1 3, IF = 1 3

Malheureusement, c’est le seul exemple d’herbier de cette espèce que nous ayons pu déterminer avec certitude durant notre étude (Cf. discussion au chapitre V).

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Photo 5 : Zostera noltii dans le Golfe du Morbihan (photo prise le 30/07/00) Zostera noltii est très présente dans cette zone (non couverte par la présente étude). Le polygone (en bleu) a été délimité par traitement semi- automatique d’image couplé à des vérités terrain (source : CHAUVAUD, étude TBM-DIREN, non datée).

De telles signatures (assez ténue sur la photo) n’ont pas pu être identifiées avec certitude sur la zone d’étude.

B. Influence de l’environnement

1. Limites subtidales et influence de la turbidité.

Il est évident que le signal perçu s’atténue avec la profondeur, et ce d’autant plus que la turbidité augmente.

Selon nos observations, il semble que, dans les cas les plus favorables (Cf. photo 1 à 3), la limite inférieure des herbiers de Zostera marina soit visible. Cette limite (Cf. au chapitre V concernant l’analyse croisée avec la bathymétrie) semble correspondre, au maximum, à environ 5 m. sous le zéro hydrographique6 - mais seuls des travaux de terrain pourront confirmer et préciser cette évaluation.

Dans le cas de zones plus turbides, le signal peut être très difficile à interpréter (photo 6). D’un autre coté, il est probable que, dans ces conditions, l’extension en profondeur des herbiers est limitée faute d’un éclairement suffisant.

Photo 6 : Extrait d’une image prise en Baie de Daoulas (fond de la Rade de Brest), dans une zone turbide.

Le signal est net mais atypique. Il correspond à une vaste zone où aucun herbier n’a été signalé.

Î IC = 3 , IF = non renseigné.

6 Une limite d’environ 1 m. en dessous du zéro hydrographique est signalée dans l’archipel des Chausey – zone assez turbide (FOURNIER, 2002).

(20)

2. Limites interdidales

Les signatures de Zostera marina en zone intertidale sont beaucoup plus variées et moins facilement identifiables que celles exposées précédemment. La densité / biomasse de l’herbier (en partie reliées à la saison) et la nature du substrat semblent beaucoup influer sur cette signature.

Photo 7 : sur cette photo (Corn ar Gazel, à la sortie de l’aber Benoit, mars 2002), l’herbier est très visible dans la zone immergée (polygone vert, IC = 1 3).

En revanche, sa limite en intertidal, déterminée sur le terrain au GPS différentiel en février 2004 (trait rouge), n’apparaît pratiquement pas sur la photographie.

Les deux mesures ayant été réalisées avec deux années de décalage, il est possible qu’il y ait une progression de l’herbier dans l’intervalle. Mais la différence de signature entre subtidal et intertidal est plus probablement liée à une densité / biomasse plus faible sur ce dernier, en particulier à cette saison peu favorable.

Une telle observation s’est confirmée à plusieurs reprises, ce qui indique que l’extension des herbiers, même très visible (IC = 1 3), sur l’intertidal est probablement sous- estimée.

3. Influence de la saison

L’influence de la saison est variable selon les espèces (Cf. chapitre II).

Celle-ci semble relativement limitée pour Zostera marina - du moins en zone subtidale – espèce pérenne et donc visible même l’hiver (Cf. photo 1 et exemple ci-dessus).

L’influence de la saison sur la fragmentation de ces herbiers serait toutefois à considérer.

Cette influence est probablement plus importante en zone intertidale, où Zostera marina peut, dans certains cas, perdre complètement ses feuilles durant l’hiver.

(21)

L’impact saisonnier est déterminant pour Zostera noltii, qui n’est plus visible durant l’hiver, comme le montre l’exemple suivant.

Photo 8 : (a) (b)

Extrait de l’orthophotographie littorale (Bréhat). A gauche, un polygone de Zostera noltii a été délimité sur le terrain au GPS différentiel (mission Rebent_intertidal, 6-8/04/04). Cet herbier n’apparaît en fait pas du tout sur la photographie (b), prise à la même saison (mais deux ans auparavant : 29/03/02). Outre une possible évolution temporelle, c’est probablement la faible densité de l’herbier, surtout à cette saison très défavorable (tout début du printemps) qui pourrait expliquer l’absence de signature caractéristique sur la photo.

4. Influence de la nature du substrat Substrat envasé

L’identification et surtout la délimitation précise des herbiers de Zostera marina en zone intertidale envasée est apparue très délicate. Souvent, la signature est assez confuse (faible densité des herbiers ? Manque de contraste avec le sédiment ?) et les limites floues.

Photo 9 : Zostera marina (polygone bleu) dans l’anse de Paimpol (probablement sur substrat envasé).

Dans ce cas, l’identification est quasi- certaine malgré un signal difficile à interpréter (en outre « parasité » par la présence de concessions ostréicoles), car il existe des données de terrain assez précises à cet endroit (polygones oranges, source C. HILY (1997).

Î IC = 2, IF = 3 1

(22)

Ces difficultés se rencontrent tout particulièrement dans les zones estuariennes, ce qui nous a conduit, à ce stade, à exclure en partie ces zones de l’étude.

Complexité structurale du substrat

La délimitation des herbiers peut être compliquée par l’hétérogénéité du substrat, par exemple dans le cas d’un mélange de zones rocheuses et de sédiments meubles potentiellement colonisés par des herbiers.

Photo 10 : Bien que la présence d’herbiers soit assez évidente sur cette photo scannée (Perros-Guirrec), leur délimitation précise est difficile, le signal étant complexe dans les zones mixtes.

En outre le report sur l’orthophoto., souvent beaucoup moins nette, peut être très imprécis, comme le montre la photo 11.

Î IC = 2, IF = 3 1

Photo 11 : même vue que sur la photo 10, mais sur l’orthophotolittorale, montant la difficulté de délimiter précisément l’herbier.

Cette difficulté devient majeure dans des zones très complexes, comme c’est le cas pour le Trégor-Goëlo (Cf. chapitre V), où le substrat est très hétérogène à grande échelle.

(23)

5. Confusions potentielles avec d’autres espèces

Les herbiers peuvent éventuellement être confondus voire masqués par d’autres espèces, en particulier certaines algues vertes (ulves et entéromorphes).

Si dans certains cas, comme dans la photo suivante, la distinction semble assez aisée, les risques de confusion restent à préciser, notamment dans les secteurs et les périodes de prolifération maximale de ces algues.

Photo 12 : Signature caractéristique d’accumulations d’ulves en Baie de Douarnenez (Pentrez) (Août 2000). Aucun herbier n’est présent.

(24)

C. Influence des conditions de prise de vue

Dans certains cas, la qualité des photographies originales gène considérablement l’identification des herbiers en zone subtidale.

Ainsi, l’obligation de prendre les photos à marée basse entraîne dans certaines zones des conditions d’incidence du soleil peu favorables. Celles-ci peuvent engendrer une forte lumière spéculaire sur certaines partie de la photo, la mer apparaissant par contraste extrêmement sombre.

Tel est le cas sur la pointe du Finistère (photos prise avec le soleil quasiment au zénith) et tout particulièrement en Mer d’Iroise.

Photo 13 : Ile Molène

Sur la photo originale ci-contre la mer apparaît très sombre, ce qui masque les herbiers subtidaux – signalés sur cette île.

Cette difficulté a pu être partiellement surmontée par un traitement (ajustement luminosité / contraste…) sous Photoshop.

L’état de la mer (vagues) au moment de la prise de vue est également un facteur influençant fortement la pénétration des rayons lumineux dans l’eau, et peut être la cause d’importants reflets du soleil suivant l’angle de prise de vue (Cf. infra).

(25)

D. Influence des traitements appliqués pour la production de l’orthophotographie littorale.

Outre des traitements géométriques (orthorectification), un certain nombre de traitements radiométriques sont appliqués aux clichés originaux en vue de la constitution de l’orthophotographie, qui peuvent avoir une grande influence sur le signal final.

1. Effet de la numérisation des clichés originaux

Les clichés numérisés apparaissent assez ternes, avec un niveau de contraste et une dynamique de couleur bien inférieure aux clichés originaux au format papier. Un traitement simple (sous Photoshop) permet toutefois de pallier en partie à ce problème.

Photo 14 : à gauche, photo scannée non traitée ; à droite la même photo après traitemement des couleurs et de la luminosité / contraste sous Photoshop (Baie de Morlaix).

2. Influence du réhaussement et du mosaïquage

On a pu constater, au moins dans certaines zones, que cette opération est à l’origine d’une importante perte de qualité par rapport aux photos originales, notamment au niveau des zones de coupures entre photos. Ceci est particulièrement vrai pour les surfaces immergées, l’état de la mer et les reflets du soleil pouvant engendrer des différences radiométriques considérables au niveau des zones de recouvrement des couples stéréoscopiques correspondants.

(26)

Les différentes radiométriques de part et d’autres de ces coupures peuvent affecter voire masquer totalement les signatures d’herbiers, comme le montre l’exemple ci-dessous, prise vers Quiberon.

Photo 15 : Comparaison entre orthophotographie littorale (à gauche) et la photo scannée correspondante (à droite) dans un secteur près de Quiberon. Le découpage des photographies est très nettement visible sur l’orthophoto. Les reflets sur l’eau masquent totalement les herbiers subtidaux, très nettement visibles sur la photo brute réhaussée sous Photoshop.

Photo 16 : autre exemple, pris à l’aber Wrac’h, de rupture radiométrique brutale sur l’orthophoto littorale.

3. Impact de la compression de l’orthophotographie littorale

Une compression (au format .ECW) est nécessaire pour pouvoir manipuler aisément l’orthophoto (livrée au format .TIFF). Ceci entraîne dans certains cas une légère dégradation du signal (aux plus forts grossissements), qui, s’ajoutant aux défauts précédents, peut nuire à la qualité de la numérisation des polygones.

(27)

E. Conclusions

Ce travail préliminaire d’analyse des différentes signatures radiométriques observées et des difficultés rencontrées a permis de tirer quelques conclusions générales sur l’intérêt et les limites de cette étude :

- Le type de support utilisé influence considérablement la qualité de l’observation.

En particulier, les résultats sur les zones où seule l’orthophotographie est disponible doivent être considérés de manière critique. Heureusement, cela concerne principalement des zones où les herbiers semblent rares ou absents.

- Les herbiers à Zostera marina sur faibles fonds de type sableux présentent les signatures les plus évidentes. Ce sont les herbiers pour lesquels les résultats de cette étude seront les plus pertinents.

- En revanche, les signatures en zone intertidale sont plus difficiles à interpréter et à délimiter. L’influence du substrat (envasement…) et de la saison sont importants dans cette zone.

(28)

V. PRINCIPAUX RESULTATS

A. Résultats globaux

1. Nombre total de polygones créés et Indices de Confiance associés Au total, 422 polygones ont été délimités sur la zone étudiée, dont près de 70 % ont été estimés identifiés avec un bon niveau de certitude (IC = 1 3 ou 2) (figure 6).

Figure 6 : Distribution des herbiers (n = 422) en fonction de leur indice de Confiance (IC).

IC = 2 28%

IC = 1 3 39%

IC = 3 1 33%

Pour l’essentiel, les polygones créés lors de cette étude correspondent à des herbiers de Zostera marina, ou supposés tels. Seuls deux herbiers de Zostera noltii ont été identifiés avec certitude (IC = 1 3) à Saint Jacut de la Mer – auxquels s’ajoutent 4 autres polygones en Baie de Morlaix, mais dont l’identification est très incertaine (IC = 3 1).

2. Comparaison de la répartition globale des herbiers avec l’inventaire existant (HILY et coll., 97)

Compte tenu des différences de méthodologie, nous limiterons cette comparaison à la seule présence des deux espèces, et non à la localisation précise ni à la surface des polygones créés.

Zostera noltii

L’inventaire existant signale 41 herbiers de Zostera noltii dans notre zone d’étude (excluant donc le Golfe du Morbihan), principalement sur la côte nord. Dans tous les cas - hormis celui de Saint Jacut de la mer- ces herbiers ne correspondent pas à une signature interprétable sur les photographies disponibles.

Il est difficile de donner une explication définitive à ces différences. Toutefois, dans la plupart des cas, ces herbiers à Zostera noltii sont décrits comme étant peu étendus et peu denses (HILY et coll., 99). Il n’est donc pas très étonnant de ne pas les distinguer sur les photographies au 1/ 25000. En outre, une partie des survols ont été faits au tout début du printemps, période très peu favorable pour identifier cette espèce. C’est la cas de toute la côte nord de Lanildut à Paimpol (survolée les 28 et 29 mars 2002), où se trouvent 26 des 41 herbiers signalés par C. HILY.

(29)

Zostera marina

Concernant cette espèce, les polygones délimités ne recoupent que partiellement les observations de l’inventaire existant7. Plus précisément :

- 79 herbiers de Zostera marina identifiés lors de ce premier inventaire (sur 237 dans la zone considérée) ne recoupent aucune signature décelable sur les photographies disponibles (même en prenant comme marge une zone tampon de 200 m. autour de ces herbiers) ;

- 264 polygones délimités dans le cadre de la présente étude (dont 60 % sont estimés identifés avec un bon niveau de confiance - i. e. IC = 1 3 ou 2) n’ont pas été signalés dans l’inventaire existant.

Sans exclure une évolution spatio-temporelle des herbiers, ces divergences reflètent plus probablement les différences de méthodologie entre les deux inventaires.

D’une manière générale, c’est dans le domaine subtidal, plus difficilement accessible sur le terrain, que la présente étude semble apporter le plus d’informations nouvelles. En revanche, sur l’intertidal, les observations de terrain réalisées dans le cadre de l’inventaire existant peuvent être plus précis et rendre compte d’herbiers non visibles sur la photo du fait d’une densité faible ou absents au moment de la prise de vue.

3. Surface globale occupée par les herbiers et répartition générale Cette analyse ne concerne que les herbiers de Zostera marina dont l’IC est égal à 1 3 ou 2. Ceci conduit évidemment à une sous-estimation des surfaces, et rend les comparaisons difficiles entre secteurs pour lesquels le niveau de qualité des observations est différent. Les résultats présentés ont donc surtout une valeur indicatrice.

La surface globale occupée par les herbiers de Zostera marina est de 2203 ha, répartie en 50,2% correspondant à des polygones d’IC = 1 3 et 49,8% d’IC = 2. La surface moyenne de ces herbiers est de 7,81 ha (+/- 1,99 au seuil de 5 %).

La figure 7 montre la distribution globale de la surface des herbiers identifiés à l’échelle de la Bretagne. Le calcul a été réalisé par cumul des surfaces sur une grille de 5000 m. * 5000 m. grâce à un outil d’analyse ( « Maillage ») d’ArcGis.

7 Bien que ces observations aient été prises en compte dans l’identification des herbiers et la détermination de l’indice de confiance.

(30)

Surface d'herbier (en ha)

Cumul sur un maillage de 5000 m.* 5000 m.

1 5 10 50

100

Figure 7 : Répartition générale des surfaces occupées par des herbiers

La répartition des herbiers de Zostera marina n’apparaît pas homogène sur l’ensemble de la zone étudiée. L’essentiel des surfaces se concentre sur quelques secteurs, principalement des zones abritées au débouché d’estuaires (en particulier Saint Jacut de la mer, Paimpol / Brehat, Baie de Morlaix, Aber Wrac’h et Aber Benoît) et dans quelques zones spécifiquement marines (Côte de granite rose, Penmarc’h, Glenan, etc.). La surface totale est plus importante pour la Bretagne nord.

Ceci correspond bien aux connaissances sur les optima écologiques de cette espèce et est cohérent avec la répartition générale observée dans l’inventaire existant (HILY et coll., 1997). Des différences importantes existent toutefois pour certains secteurs (Cf. infra pour une discussion plus détaillée).

(31)

4. Répartition bathymétrique des herbiers de Zostera marina

Le croisement de la couche d’herbiers créée avec celle de la bathymétrie (source : SHOM) grâce aux outils de géotraitement d’ArcGis a permis d’établir la répartition des herbiers en fonction de la bathymétrie(figure 8).

47% 50%

3%

Estran 0 - 5 m.

5 - 10 m.

Figure 8 : Répartition bathymétrique des herbiers de Zostera marina (en % de la surface totale calculée à partir des polygones d’IC = 1 3 et 2).

Les herbiers se répartissent à part à peu près égale entre l’estran (sans précision sur le niveau exact atteint) et la zone de 0 à 5 m.

Une faible fraction (3 %) dépasse cette profondeur, mais il pourrait s’agir d’une erreur d’identification ou de délimitation. En effet, pour l’essentiel, il s’agit d’herbiers se situant dans une même zone (entre le Cap de la Chèvre et Crozon). Leur signature semble pourtant assez claire, et des herbiers ont été signalés dans cette zone (BLANCHET, 2004).

(32)

B. Résultats synthétiques par secteurs

Afin de présenter un peu plus en détails ces résultats, la zone a été découpée en différents secteurs géographiques (figure 8). Bien qu’assez arbitraire, ce découpage essaye néanmoins de respecter une certaine homogénéité vis-à-vis des conditions écologiques s’exerçant au niveau de chaque secteur (baies, estuaires, côte rocheuse…) – d’où, d’ailleurs, des emprises de surface variable.

6 7

30 21

17

27 18

26

1

29

5 9

20 14

22

24 16

3

19

12 11

4 8

25 15 2

28 23

10 13

CODE SECTEUR

1 Baie du Mont Saint Michel 2 De Cancale à Saint Malo 3 Rade de Saint Malo 4 Saint Jacut de la Mer

5 De Saint Jacut à la Baie de Saint Brieuc 6 Baie de Saint Brieuc

7 Tregor-Goëlo

8 De Plougrescant à Port Blanc 9 Cote de Granite Rose 10 Archipel des 7 îles 11 Baie de Lannion 12 Baie de Morlaix 13 Roscoff - Ile de Batz 14 De Santec à Plouguerneau 15 Aber Wrac'h et Aber Benoit 16 De Portsall à Plougonvelin 17 Ouessant-Molène 18 Rade de Brest 19 Presqu'ile de Crozon 20 Baie de Douarnenez 21 Pointe du Raz - Ile de Sein 22 Baie d'Audierne 23 De Penmarc'h à Loctudy 24 De Loctudy à la Pointe de Trevignon 25 Archipel des Glenan - Ile aux Moutons 26 De la Pointe de Trevignon à la Pointe du Ta 27 Lorient - Etel

28 Groix

29 Quiberon - La Trinité sur mer 30 Belle-île - Houat - Hoëdic

Figure 8 : Découpage de la zone d’étude en secteurs

Le tableau B en annexe I présente des résultats synthétiques pour chacun des secteurs.

(33)

1. Importance relative des différents secteurs

Comme il a déjà été montré (Cf. figure 7), les herbiers ne se répartissent pas de manière homogène sur la zone d’étude.

La figure 9 permet d’apprécier l’importance relative de chacun des secteurs en fonction du % de la surface totale d’herbier identifié lors de cette étude.

0 5 10 15 20 25 30

Tregor-Goëlo Baie de Morlaix Archipel des Glenan - Ile aux Moutons Aber Wrac'h et Aber Benoit Saint Jacut de la Mer Quiberon - La Trinité sur mer De Saint Jacut à la Baie de Saint Brieuc Cote de Granite Rose Ouessant-Molène Presqu'ile de Crozon Roscoff - Ile de Batz De Penmarc'h à Loctudy Rade de Saint Malo Lorient - Etel Groix De Portsall à Plougonvelin De Santec à Plouguerneau Rade de Brest De Loctudy à la Pointe de Trevignon Archipel des 7 îles Baie de Lannion De Cancale à Saint Malo Baie de Saint Brieuc De Plougrescant à Port Blanc Baie de Douarnenez De la Pointe de Trevignon à la Pointe du Talus Belle-île - Houat - Hoëdic Baie du Mont Saint Michel Pointe du Raz - Ile de Sein Baie d'Audierne

SECTEURS

% DU TOTAL

0 20 40 60 80 100 120

% CUMULE

Figure 9 : Importance relative des secteurs pour les herbiers à Zostère marina (en % du total et en % cumulé de la surface totale des IC = 1 3 et 2).

90 % de la surface totale des herbiers à Zostera marina est ainsi concentrée dans 11 secteurs seulement, et 5 secteurs rendent compte à eux seuls de plus de 60 % de la surface : Tregor-Goëlo, Baie de Morlaix, Archipel des Glenan, Aber Wrac’h et Aber Benoît, et Saint Jacut de la Mer.

Pour huit secteurs, aucun herbier n’a pu être identifié (ou alors il s’agit de polygones à confirmer, d’IC = 3 1). Il s’agit principalement de grandes baies (Baies du Mont Saint Michel, Baie de Saint Brieuc, Baie d’Audierne, de Douarnenez) ou de côtes rocheuses très battues (Pointe du Raz) - où l’absence d’herbier n’est pas surprenante (aucun herbier n’y a d’ailleurs été signalé).

(34)

2. Appréciation de la qualité globale des résultats

Un indice de confiance moyen a été calculé pour chaque secteur (Cf. tableau B en annexe IV). Il permet d’avoir une idée de la qualité globale des résultats sur un secteur (du moins ceux pour lesquels des herbiers ont été identifiés). Le rang de classement des différents secteurs en fonction de cet indicateur synthétique figure dans le tableau II.

Tableau II :Classement des secteurs en fonction de leur rang de qualité décroissante (calculé sur leur IC moyen) et comparaison avec leur rang calculé sur la surface totale.

CODE SECTEUR RANG IC

RANG SURFACE

23 De Penmarc'h à Loctudy 1 12

4 Saint Jacut de la Mer 2 5

25 Archipel des Glenan - Ile aux Moutons 3 3

12 Baie de Morlaix 4 2

15 Aber Wrac'h et Aber Benoit 5 4

9 Cote de Granite Rose 6 8

29 Quiberon - La Trinité sur mer 7 6

3 Rade de Saint Malo 8 13

13 Roscoff - Ile de Batz 9 11

11 Baie de Lannion 10 21

16 De Portsall à Plougonvelin 11 16

19 Presqu'ile de Crozon 12 10

17 Ouessant-Molène 13 9

14 De Santec à Plouguerneau 14 17

27 Lorient - Etel 15 14

7 Tregor-Goëlo 16 1

10 Archipel des 7 îles 17 20

5 De Saint Jacut à la Baie de Saint Brieuc 18 7

28 Groix 19 15

2 De Cancale à Saint Malo 20 22

24 De Loctudy à la Pointe de Trevignon 21 19

18 Rade de Brest 22 18

6 Baie de Saint Brieuc 23 23

8 De Plougrescant à Port Blanc 24 24

20 Baie de Douarnenez 25 25

26 De la Pointe de Trevignon à la Pointe du Talus 26 26

30 Belle-île - Houat - Hoëdic 27 27

1 Baie du Mont Saint Michel 28 28

21 Pointe du Raz - Ile de Sein 29 29

22 Baie d'Audierne 30 30

On remarque que les secteurs les plus importants (en terme de surface couverte par des herbiers) sont également dans les premiers rangs en ce qui concerne la qualité estimée des résultats (à l’exception notable du Tregor-Goëlo, Cf. infra). S’y ajoute le secteur de Penmarc’h où les herbiers sont plus localisés, mais parfaitement identifiables (quoique non signalés à notre connaissance).

(35)

Il est évidemment difficile d’éviter un raisonnement circulaire, ces secteurs pouvant apparaître importants justement parce que les herbiers y sont plus facilement identifiables qu’ailleurs... La comparaison avec les observations de terrain disponibles tend toutefois à montrer que cela recouvre globalement la réalité, et que cette étude a permis de couvrir de manière satisfaisante des zones d’importance majeure pour les herbiers en Bretagne.

Trois secteurs nous semblent toutefois poser des problèmes particuliers, du fait à la fois d’une qualité des résultats estimée médiocre et de leur importance potentielle pour les herbiers. Il s’agit des secteurs suivants :

a) Trégor Goëlo

Bien que de nombreux herbiers aient été identifiés dans ce secteur, en particulier dans l’anse de Paimpol, il ne figure qu’au 16ème rang du point de vue de la qualité, et ce malgré la disponibilité des clichés originaux et scannés.

En fait cette qualité médiocre est à mettre sur le compte de la très grande hétérogéneité du substrat, qui rend extrêmement difficile l’identification et surtout la délimitation des herbiers, à l’échelle retenue. Les risques de confusion nous paraissent très importants dans cette zone. Le même type de problème a été rencontré dans des zones de moindre importance en terme de surface d’herbier, tel que l’archipel des 7 îles, où la plupart des herbiers décrits (SIORAT, 96, cité dans HILY et coll., 99) n’ont pas pu être retrouvés.

A cela s’ajoutent des problèmes de délimitation dans l’anse de Paimpol, sur un substrat probablement envasé, d’un très vaste herbier (le plus grand délimité lors de cette étude) dont l’identification ne fait guère de doute, mais apparemment réparti en tâches de densités variables et aux limites floues.

Un travail à une échelle plus précise – par exemple à partir de photographies au 1 / 10000, comme cela été réalisé aux îles Chausey (FOURNIER, 2003) - nous paraîtrait un complément indispensable dans ces zones complexes.

b) Ouessant-Molène

Pourtant décrite comme étant une zone favorable aux herbiers, leur présence n’a pratiquement pas été retrouvée dans l’Archipel de Molène, hormis sur l’île de Beniguet.

Outre le problème évoqué ci-dessus, la principale difficulté sur ce secteur était la qualité réduite des photographies originales, consécutive au phénomène de lumière spéculaire (Cf. chapitre IV).

Il conviendrait, si d’autres campagnes de photographies sont prévues dans cette zone, d’envisager de mieux contrôler ce phénomène (quitte à accepter une plus grande tolérance vis-à-vis de la hauteur d’eau pour trouver des créneaux horaires plus favorables).

(36)

c) Rade de Brest

Dans ce secteur, où de nombreux herbiers ont été signalés, les difficultés rencontrées se sont cumulées. Une partie de la zone n’a pas été survolée lors des campagnes littorales (Cf. figure 5), d’autres parties ont été survolées mais gommées sur l’orthophotographie en raison de la présence de nombreuses zones militaires (et les clichés originaux ne sont évidemment pas disponibles). Par ailleurs, il s’agit d’une zone turbide, et de nombreuses signatures observées sont atypiques et n’ont pu être attribuées avec certitude à des herbiers (i. e. IC = 3 1).

Là encore les résultats ne nous paraissent pas suffisamment fiables en l’état et des compléments devront être apportés.

3. Cartographie des herbiers

Une synthèse cartographique sous forme d’atlas est proposé en annexe II.

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