• Aucun résultat trouvé

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE Parc photovoltaïque sur l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE Parc photovoltaïque sur l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine"

Copied!
55
0
0

Texte intégral

(1)

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE

Parc photovoltaïque sur l’ancien aérodrome de Romilly- sur-Seine

Communes de Romilly-sur-Seine et Maizières-la-Grande-Paroisse

Département de l’Aube (10)

Février 2021 – VERSION N°2

(2)

Les auteurs du dossier de permis de construire sont :

ATER Environnement ATER Environnement Geogram

Bryan DAVY Responsable de projets 38 rue de la Croix Blanche

60680 GRANDFRESNOY Tél : 03 60 40 67 16 bryan.davy@ater-environnement.fr

Augustin CLAES Paysagiste Concepteur 38 rue de la Croix Blanche

60680 GRANDFRESNOY Tél : 03 60 40 67 16

augustin.claes@ater-environnement.fr

Damien Lecompte / Loïc Dhaussy Ecologue

16 rue Rayet Liénart 51420 Witry-lès-Reims

Tél : 03 26 50 36 86 bureau.etudes@geogram.fr Rédacteur de l'étude d'impact, évaluation

environnementale

Expertise paysagère

Photomontages Expertise naturaliste

Rédaction de l’étude d’impact : Bryan DAVY (ATER Environnement)

Contrôle qualité : Florian BONETTO (ATER Environnement) – Baptiste Arnaudo (NEOEN)

(3)

S OMMAIRE

1 Le projet photovoltaïque de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine en quelques chiffres __________________________________________________ 5

2 Contexte introductif ____________________________________________ 9 Cadrage réglementaire___________________________________________ 9 Rappel des objectifs d’une étude d'impact sur l'environnement ____________ 9 Le résumé non technique de l’étude d'impact _________________________ 9 Contexte énergétique ___________________________________________ 10 Présentation du maître d’ouvrage _________________________________ 10

3 Justification du choix du projet ___________________________________ 15 Choix du site d’implantation ______________________________________ 15 Variantes du projet _____________________________________________ 15 Description du projet retenu ______________________________________ 20

4 Analyse du milieu physique _____________________________________ 23 Etat initial ____________________________________________________ 23 Impacts bruts _________________________________________________ 24 Mesures et impacts résiduels _____________________________________ 24

5 Analyse du milieu paysager _____________________________________ 25 Etat initial ____________________________________________________ 25 Impacts bruts _________________________________________________ 30 Mesures et impacts résiduels _____________________________________ 33

6 Analyse du milieu naturel _______________________________________ 37 Etat initial ____________________________________________________ 37 Impacts bruts _________________________________________________ 37 Mesures _____________________________________________________ 38 Synthèse et impacts résiduels ____________________________________ 39 Dossier CNPN ________________________________________________ 39 Incidences Natura 2000 _________________________________________ 39

7 Analyse du milieu humain ______________________________________ 41 Etat initial ____________________________________________________ 41 Impacts bruts _________________________________________________ 42 Mesures et impacts résiduels _____________________________________ 42

8 Tableaux de synthèse des impacts bruts, cumulés et résiduels _________ 43 Contexte physique _____________________________________________ 44 Contexte paysager _____________________________________________ 45

Contexte naturel _______________________________________________ 46 Contexte humain _______________________________________________ 48 Impacts cumulés _______________________________________________ 51 Synthèse des mesures __________________________________________ 53

9 Table des illustrations __________________________________________ 55 Liste des figures ________________________________________________ 55 Liste des tableaux ______________________________________________ 55 Liste des cartes ________________________________________________ 55

(4)
(5)

1 L E PROJET PHOTOVOLTAÏQUE DE L ’ ANCIEN AERODROME DE R OMILLY - SUR -S EINE

EN QUELQUES CHIFFRES

Porteur de projet : NEOEN

Région, département : Grand-Est, Aube

Communauté de communes : Portes de Romilly-sur-Seine

Commune d’implantation : Romilly-sur-Seine, Maizières-la-Grande-Paroisse

Surface clôturée : 36,1 ha

Puissance totale : Environ 42 MWc

Caractéristiques techniques : Hauteur maximale des tables : 3,5 m + / - 0.5 m ; Hauteur minimale : 0.8 m + / -0.5 m.

Productible attendu : 47 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 11 500 habitants (consommation totale)

Figure 1 : Vue depuis le chemin longeant l'Ouest de la zone d'implantation potentielle Ouest

(6)

Carte 1 : Localisation du projet photovoltaïque

(7)

Carte 2 : Plan d’ensemble du parc photovoltaïque de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine (source : NEOEN, 2020)

(8)
(9)

2 C ONTEXTE INTRODUCTIF

Cadrage réglementaire

Selon les projets, la réalisation d’installations photovoltaïques au sol implique plusieurs autorisations, au titre du droit de l’électricité, du Code de l’Urbanisme, du Code de l’Environnement et du Code Forestier.

Le décret n°2009-1414 du 19 Novembre 2009, relatif aux procédures administratives applicables à certains ouvrages de production d'électricité, précise le type de procédure à réaliser :

Puissance (P) Condition Procédure

P < 3 kWc

Si la hauteur est < à 1,80 m Aucune

Dans les secteurs sauvegardés dont le périmètre a été délimité, dans un site classé, dans les réserves naturelles, dans les espaces ayant vocation à être classés dans le cœur d’un futur parc national dont la création a été prise en compte et à l’intérieur du cœur des parcs nationaux délimités

Déclaration préalable

Si la hauteur est > à 1,80 m Déclaration préalable

3 kWc < P < 250 kWc

/ Déclaration préalable

En secteur sauvegardé dont le périmètre a été

délimité et dans un site classé Permis de construire P > 250 kWc /

Permis de construire Etude d’impact Enquête publique Tableau 1 : Définition du type d’autorisation selon la puissance du projet photovoltaïque

Les installations photovoltaïques sont systématiquement soumises à permis de construire pour des puissances supérieures à 250 kWc selon l’article R421-1 du Code de l’Urbanisme.

Dans le cadre d’un projet photovoltaïque, le permis de construire doit, notamment, comporter une étude d’impact sur l’environnement.

Rappel des objectifs d’une étude d'impact sur l'environnement

La société NEOEN, qui porte le projet, a été amenée à faire réaliser une étude d’impact sur l’environnement afin d’évaluer les enjeux environnementaux liés à son projet et à rechercher, en amont, les mesures à mettre en place pour la protection de l'environnement et l’insertion du projet.

Pour ce faire, l’étude d’impact :

▪ Analyse tout d’abord la zone d’implantation potentielle et son environnement (état initial) ;

▪ Décrit le projet dans son ensemble et justifie les choix au regard des enjeux de la zone d’implantation potentielle ;

▪ Liste les impacts résiduels du projet sur son environnement direct et indirect ;

▪ Répond à ces impacts par la mise en place de mesures visant à les éviter, réduire ou compenser ;

▪ Expose les méthodologies ayant servi à sa réalisation.

Sa délivrance aux services de l’Etat permet d’informer les services et constitue une des pièces officielles de la procédure de décision administrative. Elle permet de juger de la pertinence du projet, notamment au regard des critères environnementaux, et des mesures prises pour favoriser son intégration.

Le résumé non technique de l’étude d'impact

Le présent document présente les différentes parties de l’étude d’impact de façon claire et concise.

C’est un document :

▪ Séparé de l’étude d’impact ;

▪ A caractère pédagogique ;

▪ Illustré.

Il permet de faciliter la prise de connaissance par le public de l’étude d’impact, d’en saisir les enjeux et de juger de sa qualité. En cas d’incompréhension ou de volonté d’approfondissement, le recours à l’étude d’impact est toujours possible.

(10)

Contexte énergétique

Depuis la rédaction de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique, pour le sommet de la Terre à Rio (ratifiée en 1993 et entrée en vigueur en 1994), la communauté internationale tente de lutter contre le réchauffement climatique. Les gouvernements des pays signataires se sont alors engagés à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

Réaffirmé en 1997, à travers le protocole de Kyoto, l’engagement des 175 pays signataires est de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de 5,5% (par rapport à 1990) au niveau mondial à l’horizon 2008-2012.

La COP (COnférence des Parties), créée lors du sommet de la Terre à Rio en 1992, reconnaît l’existence « d’un changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour lutter contre ce phénomène ». Dans cet objectif, les 195 participants, qui sont les Etats signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique, se réunissent tous les ans pour adopter des mesures en vue de réduire leur impact sur le réchauffement climatique. La France a accueilli et a présidé la 21e édition, ou COP 21, en 2015. Un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, a été validé par l’ensemble des participants et fixe comme objectif une limitation du réchauffement climatique mondial entre 1,5°C et 2°C.

Pour la France, l’objectif national est de produire 23 % de l’énergie consommée au moyen de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2020, et 32 % en 2030. Cet objectif s’inscrit dans la continuité des conclusions du Grenelle de l’Environnement – augmenter de 20 millions de tonnes équivalent pétrole notre production d’énergies renouvelables en 2020.

Passer à une proportion de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergies correspond à un doublement par rapport à 2005 (10,3 %).

Fin 2019, le parc photovoltaïque national en exploitation a atteint 9 436 MWc. La puissance photovoltaïque installée en France dépasse maintenant les 400 MWc dans six régions françaises : Nouvelle-Aquitaine (2 455 MWc), Occitanie (2 017 MWc), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 334 MWc), Auvergne-Rhône-Alpes (1 069 MWc), Pays de la Loire (557 MWc) et Grand-Est (541 MWc).

Le taux de couverture moyen de la consommation par la production photovoltaïque en 2019 est de 2,5 %, alors qu’en 2018 il était de 2,1 %.

Présentation du maître d’ouvrage

NEOEN, producteur d’électricité verte

Fondé en 2008, NEOEN est l’un des principaux producteurs indépendants français d’énergie exclusivement renouvelable et l’un des plus dynamiques au monde. Sa capacité totale en opération et en construction est à ce jour proche de 3 000 MW (dont plus de 700 MW en France) et se répartit entre trois technologies : le solaire photovoltaïque au sol, l’éolien terrestre et le stockage. NEOEN est présent sur les quatre étapes du cycle de vie d’un actif : le développement et la conception, le financement, la maîtrise d’ouvrage des projets ainsi que leur opération sur le long-terme. La société, en forte croissance, est active notamment en France, en Australie, au Mexique, au Salvador, en Argentine, en Finlande, en Irlande, en Zambie, en Jamaïque et au Portugal. En particulier, NEOEN exploite le parc solaire le plus puissant d'Europe à Cestas en France (300 MWc) et la plus grande centrale de stockage lithium-ion au monde à Hornsdale en Australie (100 MW / 129 MWh). NEOEN vise une capacité en opération ou en construction d’au moins 5 GW en 2021. NEOEN (Code ISIN : FR0011675362, mnémonique : NEOEN) est cotée sur le compartiment A du marché réglementé d’Euronext Paris.

En France, NEOEN a particulièrement démontré sa capacité à développer des projets de grandes centrales solaires photovoltaïques au sol comme Cestas. La société fait partie des principaux lauréats des appels d’offres gouvernementaux « CRE – Centrales au sol » avec une remarquable régularité en remportant une capacité totale de 396 MWc depuis 2015.

Une des forces de NEOEN repose sur son expertise et sa capacité à gérer toutes les phases du cycle de vie des projets, depuis leur conception jusqu’à la mise en service et au démantèlement, en passant par le financement, la construction et l’exploitation.

Figure 2 : Quatre compétences clés, un objectif : produire de l’électricité verte (source : NEOEN, 2020)

(11)

Les chiffres clés

Figure 3 : Capacité en opération et en construction de NEOEN au 30/06/2019 (source : NEOEN, 2020)

L’actionnariat

NEOEN bénéficie du soutien d’actionnaires de long terme, reconnus, déterminés à donner à NEOEN les moyens de conforter sa place de premier producteur indépendant d’énergies renouvelables en France :

- Impala, 50,1% du capital de NEOEN : Groupe détenu et dirigé par Jacques Veyrat et sa famille, investit dans des projets à fort potentiel de développement, principalement dans quatre secteurs : l’énergie, l’industrie, les marques, la gestion d’actifs. Impala est un investisseur durable ainsi qu’un actionnaire de contrôle flexible.

- Le Fonds Stratégique de Participations (FSP), 7,5% du capital de NEOEN : Société d’investissement à capital variable enregistrée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, destinée à favoriser l'investissement de long terme en actions, en prenant des participations qualifiées de « stratégiques » dans le capital de sociétés françaises.

- Bpifrance, 5,9% du capital de NEOEN : Bpifrance finance les entreprises - à chaque étape de leur développement - en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance est très impliqué dans le secteur des énergies renouvelables et voit dans les entreprises de ce secteur de véritables catalyseurs de compétitivité pour l’économie française.

Figure 4 : Actionnariat de la société NEOEN au 30/06/2019 (source : NEOEN, 2020)

Les secteurs d’activité

Figure 5 : Secteurs d’activité occupés par NEOEN (source : NEOEN, 2020)

(12)

NEOEN en France

Les chiffres

Figure 6 : Capacité en opération et en construction de NEOEN en France métropolitaine au 30/06/2019 (source : NEOEN, 2020)

L’équipe NEOEN en France

L’équipe dirigeante autour de Xavier Barbaro, PDG de NEOEN

Neoen compte 220 salariés dédiés au développement, financement, construction et l’exploitation des centrales

En France, la société emploie environ 100 personnes, réparties entre Paris (siège de NEOEN), Aix- en-Provence, Bordeaux et Nantes.

NEOEN dans le monde

Figure 7 - Localisation des implantations du groupe NEOEN à l’international (source : NEOEN, 2020)

La politique RSE de NEOEN

Quelques références

Quelques références en France

Quelques références Amériques

(13)

Quelques références en Australie

(14)
(15)

3 J USTIFICATION DU CHOIX DU PROJET

Choix du site d’implantation

Appellations dans le cadre de l’étude

Par convention et afin de distinguer les deux zones d’implantation, les appellations suivantes seront adoptées :

▪ Les appellations portant l’indice 1 (Projet 1, Zone 1, etc.) ou « Ouest » (Zone Ouest, Projet Ouest, etc.) désigneront la centrale située sur le territoire communal de Romilly-sur-Seine ;

▪ Les appellations portant l’indice 2 (Projet 2, Zone 2, etc.) ou « Ouest » (Zone Ouest, Projet Ouest, etc.) désigneront la centrale située sur le territoire communal de Maizières-la-Grande- Paroisse.

Activité présente sur le site

Le projet prend place sur le site de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine dont la fin d’activité a été actée par l’Arrêté préfectoral du 27 mai 2011. Du fait de la nature de l’activité passée de ce site, une opération de dépollution et une campagne archéologique ont déjà été menées. Enfin, les documents d’urbanisme en vigueur et ceux en cours d’élaboration classent ce site en une zone apte à « recevoir tout type d’activité ». Afin d’anticiper l’implantation d’une activité économique, l’intercommunalité a déjà entrepris des mesures compensatoires en prévision, qu’elle a confié au Conservatoire des Espaces Naturels de Champagne-Ardenne.

Prise en compte des possibilités pour l’implantation d’un parc photovoltaïque

Les centrales solaires photovoltaïques au sol sont susceptibles d’entrer en concurrence avec d’autres usages, notamment agricoles.

Les appels d’offres gouvernementaux qui encadrent la filière sol prévoient dans le cahier des charges associé des dispositifs permettant de favoriser les projets n’entrainant pas de conflit d’usage, en privilégiant notamment l’aménagement de site dits « dégradés » par les activités industrielles passées.

Le projet photovoltaïque porté par la société NEOEN entre dans le cas 3 présenté par l’appel d’offres.

Il s’agit d’un ancien aérodrome et d’un site dégradé ayant déjà fait l’objet d’opérations archéologiques et de dépollution pyrotechnique notamment.

Le site d’accueil du projet, actuellement le siège d’une activité de traitement des eaux usées, répond aux critères du cas 1 du cahier des charges de l’appel d’offres portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol de puissance comprise entre 500 kWc et 30 MWc » de décembre 2017.

Variantes du projet

Avant d’aboutir au projet retenu, plusieurs variantes d’implantation ont été étudiées. Les principaux critères d’étude et de choix des variantes ont été :

▪ L’implantation finale respecte les différentes contraintes techniques identifiées ;

▪ En tenant compte au maximum des voiries et chemins existants dans la détermination de l’implantation, le maître d’ouvrage a ainsi limité la création de nouvelles voies d’accès ;

▪ L’implantation finale a pris en compte les conclusions des expertises paysagères et écologiques, afin de proposer un projet en cohérence avec les enjeux du site et minimisant les impacts.

Les cartes pages suivantes synthétisent la localisation de la stratégie d’implantation retenue ainsi que ses avantages et inconvénients.

(16)

Variante 1

Carte 3 : Variante 1 (source : NEOEN, 2020) Cette première variante représente l’implantation maximum possible sur le site. Elle a été réalisée en

début d’études, sur base des documents disponibles, pour certains pas à jour (plan topographiques, relevés des différents éléments sur site).

La position des postes et des voiries n’est pas optimisée. Les voiries lourdes sont implantées de manières circulaires afin de ne pas bloquer les véhicules.

Les enjeux environnementaux ne sont pas pris en compte, l’étude d’impact ayant à peine été commencée au moment de l’élaboration de cette variante.

Elle est celle qui offre la plus grande surface disponible pour les panneaux, pour une surface clôturée totale de 36,8 ha. L’emprise des pistes renforcée est de 1,21 ha.

(17)

Variante 2

Carte 4 : Variante 2 (source : NEOEN, 2020) Cette variante acte la prise en compte des enjeux environnementaux. Une attention particulière est

portée au maintien d’interfaces avec les milieux intéressants bordants les deux zones, ce qui vise à garantir la pérennisation des mesures compensatoires mises en place sur la zone d’activité.

Les données relatives à la zone d’activité (merlons, haies existantes, boisements) ont fait l’objet de relevés terrain afin d’être plus précises. L’implantation prend en compte un plan topographique mis à jour.

Les accès ont été modifiés afin de correspondre aux accès qui seront créés dans le cadre de l’aménagement de la zone d’activité, qui sont les accès proposés par la communauté de communes des Portes de Romilly-sur-Seine pour le projet.

Le linéaire de pistes, ainsi que les équipements, ont été optimisés. Des aires de retournement placées judicieusement permettent notamment de réduire la surface de pistes renforcées (notamment sur la zone Est).

Un recul de 5 m est laissé vis-à-vis des réseaux longeant l’ancienne route sur la partie Est (eau et électricité) afin de garantir l’accès à ceux-ci en cas de besoin.

La surface clôturée est réduite à 36,1 ha, avec un linéaire de pistes renforcées réduit à 0,81 ha.

Des mesures d’intégration paysagères sont implémentées sur les façade Ouest, Sud-Est et Est du site.

.

(18)

Variante 3

Carte 5 : Variante finale (source : NEOEN, 2020) Cette variante, qui est celle retenue pour le projet, est une optimisation de la précédente.

Pour des raisons techniques, les postes de livraison de la partie Ouest sont déplacés le long de la route de ceinture. Le nombre de postes de conversion est ajusté.

La haie paysagère permettant la préservation d’un corridor écologique entre les deux merlons existant à l’Ouest de la zone 1 est maintenue. Le linéaire de haies sur cette zone (Romilly-sur-Seine) est étendu aux façades Nord et Est.

L’emprise globale des voiries est à nouveau réduite avec 0,79 ha de voiries renforcées.

Cette version permet l’installation d’environ 42 MWc de panneaux photovoltaïques (aux hypothèses actuelles) pour une surface de pistes lourdes de 0,79 ha. La surface clôturée reste à 36,1 ha.

(19)

Carte 6 : Variante finale

(20)

Description du projet retenu

Généralités

Le projet photovoltaïque de Romilly-sur-Seine s’implante dans la région Grand Est, dans le département de l’Aube, sur les communes de Romilly-sur-Seine et de Maizières-la-Grande-Paroisse.

Le projet est constitué de panneaux photovoltaïques et de leurs structures de support, de 13 postes de conversion et de 2 postes de livraison.

L’implantation retenue, après étude des enjeux et contraintes identifiés sur la zone d'implantation potentielle, permet de minimiser les implantations en zones à enjeux et de respecter les préconisations émises par les différents organismes gérant des installations d’utilité publique sur la zone.

Localisation

Nom du projet Parc photovoltaïque de Romilly-sur-Seine

Région Grand Est

Département Aube

Communes Romilly-sur-Seine et Maizières-la-Grande-

Paroisse

Descriptif technique

Surface clôturée 36,1 ha

Surface projetée au sol des

panneaux 19,7 ha

Surface des pistes lourdes 0,79 ha

Surface des pistes

périphériques enherbées 1,23 ha

Energie Puissance totale maximale Environ 42 MWc

Tableau 2 : Caractéristiques générales du projet photovoltaïque (source : NEOEN, 2020)

Principales caractéristiques techniques

Tables photovoltaïques

Les modules sont disposés sur des supports formés par des structures métalliques. L’ensemble modules et supports est appelé table de modules. Pour le projet de Romilly-sur-Seine, les modules du parc photovoltaïque seront installés sur des tables fixes. Les châssis seront constitués de matériaux en aluminium, alors que la visserie est en inox et les pieds en acier galvanisé. Ils seront dimensionnés de façon à résister aux charges de vent et de neige, propres au site. Ils s’adapteront aux pentes et/ou aux irrégularités du terrain, de manière à limiter au maximum tout terrassement.

Pour le projet de Romilly-sur-Seine les tables auront les dimensions suivantes :

▪ Hauteur maximale : 3,5m +/- 0.50m

▪ Hauteur minimale : 0.8m +/- 0.50m

Le nombre, le positionnement et les dimensions des tables pourront varier dans une certaine mesure, en fonction des études d’ingénierie, dans le respect des dimensions indiquées dans les pièces du permis de construire.

Le choix définitif du type d’ancrage et de son dimensionnement sera confirmé par une étude géotechnique qui sera réalisée avant le début des travaux. La fixation des tables support de modules photovoltaïques est le plus souvent réalisée par le biais de pieux battus ou vissés dans le sol à l’aide d’une batteuse. Cette solution est la plus répandue et la plus éprouvée. La fixation des tables support de modules photovoltaïques peut également se faire par le biais de plots ou longrines béton, et notamment lorsque le type de sol ne le permet pas (pollution ou autre contrainte technique). Les dimensions précises des plots ou longrines seront définies avant la construction suite aux études géotechniques. Les plots bétons peuvent être soit préfabriqués soit coulés sur place. Ce système d’ancrage est également réversible (retrait possible de la totalité des équipements en fin d’exploitation).

Raccordement électrique interne

Différents niveaux de câblage au sol et souterrains seront mis en œuvre sur le projet de parc photovoltaïque au sol :

▪ Le câblage des modules : chaque module est fourni avec deux câbles permettant de le connecter directement avec les modules mitoyens pour former des chaînes de 20 à 30 modules appelées « strings ». Les câbles étant situés à l’arrière des panneaux, ils ne sont pas visibles ;

▪ Le transport du courant continu vers le poste onduleur : les strings de modules sont reliés à des boites de jonction d’où partent des câbles de section supérieure. Ces câbles circulent en souterrain. Les seules tranchées à réaliser sont situées entre les rangées et le poste onduleur correspondant. La profondeur de ces tranchées est d’environ 70 à 90 cm ;

▪ Le câblage HTA : un réseau HTA (Haute Tension, 20 000V) interne à l’installation est mis en place afin d’interconnecter, en courant alternatif, les différents postes onduleurs au poste de livraison. Ces câbles sont également enterrés à une profondeur de 70 à 90 cm.

Selon la nature du terrain et les interdictions éventuelles en termes de terrassements, les réseaux de câblage peuvent être réalisés à des profondeurs inférieures ou bien hors sol dans des chemins de câbles métalliques

La mise à la terre du parc est assurée par des conducteurs reliant les structures et les masses des équipements électriques à la terre, conformément aux normes en vigueur.

(21)

Postes électriques

Les postes électriques sont des bâtiments préfabriqués indispensables au bon fonctionnement d’un parc photovoltaïque. Deux types de postes électriques sont nécessaires au fonctionnement du parc photovoltaïque :

Les postes de conversion, incluant chacun plusieurs onduleurs permettant de transformer le courant continu en courant alternatif et un transformateur permettant d’augmenter la tension de 1 000 V à 20 000 V ;

Le poste de livraison, qui permet d’injecter l’électricité produite dans le réseau de distribution d’électricité.

Treize postes de conversion et trois postes de livraison sont nécessaires au bon fonctionnement du parc photovoltaïque.

Chemins d’accès

L’accès au parc photovoltaïque se fait depuis des voiries construites dans le cadre de l’aménagement de la zone d’activité :

▪ Au Nord pour la zone d’implantation 1 à Romilly-sur-Seine ;

▪ Au Sud-Ouest pour la zone d’implantation 2 à Maizières-la-Grande-Paroisse.

Les deux parties du site seront constituées d’une bande de circulation périphérique. De plus, le projet 1 disposera de deux bandes de circulations interne tandis que le site Est en disposera d’une. Des aires de retournements seront aussi présentes.

(22)
(23)

4 A NALYSE DU MILIEU PHYSIQUE

Etat initial

Géologie et sol

Le projet de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine est localisé au centre du Bassin Parisien, présentant des roches (ou faciès) datant du Secondaire (Crétacé supérieur). Le projet repose essentiellement sur des alluvions et des dépôts de craie.

25

Les sols sont actuellement en partie artificialisée et en terres cultivables. En effet, depuis la fermeture de l’aérodrome de Romilly-sur-Seine, ce site est voué à recevoir des activités économiques d’après les documents d’urbanisme en vigueur. Une partie du site a été mis en culture de manière temporaire dans l’attente des futures activités.

L’enjeu est faible concernant la géologie et le sol.

Relief

Le site du projet photovoltaïque se situe dans le centre du Bassin Parisien, à une altitude moyenne de 78 m NGF. Les altitudes maximale et minimale sur le site sont respectivement de 77 et 79 m NGF.

Par conséquent, la zone d’implantation du projet est quasi-plane.

L’enjeu est faible concernant le relief.

Hydrologie et hydrogéologie

Le parc photovoltaïque de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine intègre le bassin Seine- Normandie ainsi que le SAGE de la Bassé Voulzie. L’étude bibliographique et les sondages pédologiques menés dans le cadre de l’expertise écologique ont permis de conclure que la zone du projet n’est pas une zone humide au sens réglementaire du terme (défini par l’arrêté du 24 juin 2008).

Une multitude de cours d’eau évolue dans les aires d’étude du projet, dont notamment la Seine qui passe à environ 3 km au Nord du site du projet 1. Le cours d’eau le plus proche se situe quant à lui à 1,2 km au Sud-Ouest du site du projet 1 : il s’agit du Fossé du Pont de Pierre. Cinq aquifères1 sont localisés dans les aires d’étude du projet, dont deux à l’aplomb : il s’agit des aquifères « Albien- néocomien captif » et « Craie du Sénonais et Pays d’Othe ».

L’enjeu est modéré concernant l’hydrologie et l’hydrogéologie

1 Aquifère : réservoir naturel d’eau localisé dans le sol.

Climat

Le site du projet photovoltaïque de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine est soumis à un climat océanique dégradé bénéficiant de températures relativement douces toute l’année, et de précipitations réparties de manière homogène.

L’enjeu est faible concernant le climat.

Risques naturels

Pour rappel, les parcelles concernées par l’implantation du parc photovoltaïque sont soumises à un risque d’inondation faible. En effet, bien que celles-ci soient situées hors des différents zonages réglementaires recensés, le risque d’inondation par remontée de nappe se traduit par de potentielles inondations de caves sur le site du projet. Concernant le risque de mouvement de terrain, celui-ci est faible. En effet, les communes de Romilly-sur-Seine et de Maizières-la-Grande-Paroisse n’est pas soumise au risque de glissements de terrain et aucune cavité n’est recensée sur le territoire communal.

De plus l’aléa retrait-gonflement des argiles est faible. Les risques de tempête, feux de forêt, de séismes et de foudroiement sont très faibles à faibles, tandis que les risques de grand froid et de canicule sont modérés, au même titre que l’ensemble du département de l’Aube.

L’enjeu lié aux risques naturels est au plus modéré du fait de la présence du risque d’inondation de cave sur la totalité du site du projet.

(24)

Impacts bruts

Impacts bruts en phase de travaux

L’impact sur les formations géologiques et le sol sera faible car les travaux de terrassement resteront superficiels et ne nécessiteront pas de forage profond.

En ce qui concerne les impacts sur les masses d’eaux, en l’état actuel des connaissances du site et sous réserve des résultats de l’étude hydrogéologique qui sera menée sur le site, ceux-ci seront aussi faibles.

La topographie sera modifiée de manière faible, ponctuellement et temporairement.

Aucun impact n’est attendu sur le climat ou les risques naturels.

Les impacts bruts en phase de travaux sont nuls à faibles.

Impacts bruts en phase d’exploitation

La phase d’exploitation ne nécessite aucun forage ou terrassement. Toutefois, il existe un faible risque d’assèchement des sols liés au recouvrement par les panneaux photovoltaïques, et le risque de pollution accidentelle des sols et des eaux est toujours présent, bien que faible en raison du peu d’entretien nécessaire au bon fonctionnement du parc. L’exploitation d’un parc photovoltaïque ne nécessite aucun rejet dans le milieu aquatique ou utilisation d’eau. Aucun impact sur les eaux souterraines, les eaux superficielles et l’eau potable n’est donc attendu.

Aucun impact n’est attendu sur le climat ou les risques naturels.

Les impacts bruts en phase d’exploitation sont globalement nuls à faibles, axés sur les risques de pollution des eaux et des sols.

Mesures et impacts résiduels

Mesures d’évitement et de réduction pendant le chantier

Les principales mesures d’évitement et de réduction pendant la phase de chantier concernent la réalisation d’une étude géotechnique visant à adapter les fondations aux structures présentes dans le sol, la gestion des matériaux de décaissement et l’évitement des risques d’érosion des sols, les mesures de prévention de la pollution des eaux et des sols, par la mise en place de bonnes pratiques et d’aires étanches dédiées aux opérations présentant un risque de pollution.

L’impact résiduel en phase chantier est très faible à faible suite à l’application des mesures d’évitement et de réduction.

Aucune mesure de compensation n’est nécessaire.

Mesures d’évitement et de réduction pendant l’exploitation

Les principales mesures d’évitement et de réduction pendant la phase d’exploitation concernent également les mesures de prévention de la pollution des eaux et des sols, par notamment la maîtrise des opérations de maintenance nécessitant la manipulation de produits potentiellement polluants (vidange par exemple).

Un programme de gestion des eaux sera également mis en place afin de conserver le bon écoulement des eaux de pluie et de ne pas modifier la dynamique actuellement en place.

L’impact résiduel en phase d’exploitation est très faible à faible suite à l’application des mesures d’évitement et de réduction. Ainsi aucune mesure de compensation n’est nécessaire.

(25)

5 A NALYSE DU MILIEU PAYSAGER

Etat initial

Le grand paysage

Figure 8 : Ambiances paysagères au sein des aires d’étude du projet de Romilly-sur-Seine Le paysage environnant la zone d’implantation potentielle se décompose en différentes typologie. La moitié Nord est dominée par la présence de l’eau. La Seine, l’Aube ainsi que de nombreux affluents déploient leurs méandres. Ceux-ci sont accompagnés d’une importante végétation de type ripisylve, plus présente sur les bords de Seine que le long de l'Aube. Le relief est discret sur cette partie du secteur d’étude. Aucun point culminant ne permet d’ouvrir le champ visuel sur de larges panoramas et les peupleraies obstruent fortement la vue. Des bourgs importants y sont recensés. Au Sud, le plateau agricole de la Champagne Crayeuse déroule un important parcellaire agricole, ponctuellement rythmé par des bosquets épars. Les vues sont larges et profondes. A l’extrémité orientale de l’aire d’étude éloignée, un relief plus accentué et dépourvu de couverture végétale offre quelques belvédères. Les ondulations du relief recentrent le champ visuel sur des scènes paysagères intimes.

Un motif photovoltaïque existe déjà par la présence de panneaux à proximité immédiate de la zone d’implantation potentielle. L’ajout d’un nouveau parc ne modifiera pas en profondeur le paysage mais renforcera simplement cette perception.

Malgré une forte différence entre ces typologies de paysage, les sensibilités vis- à-vis du futur projet seront globalement nulles à faible.

Sensibilités paysagères depuis l’aire d’étude éloignée

Sensibilités depuis les bourgs

La présence démographique de l’aire d’étude éloignée se concentre en grande partie dans les périphéries de Romilly-sur-Seine et de Maizières-la-Grande-Paroisse. Origny-le-Sec est également recensé au Sud-Est. L’enjeu est modéré.

Les strates urbaines de Romilly-sur-Seine sont compactes et fortement ramifiées. Depuis les périphéries Ouest et Nord-Ouest, les ouvertures sur le paysage sont variables. Les sorties en direction du Nord s’effectuent au sein des boisements denses de la vallée de la Seine. Depuis les sorties via les départementale D440, D206 ou encore D619 en direction de l’Ouest, la zone d’implantation potentielle n’aura aucune prégnance.

Les entrées et sorties Nord-Est s’effectuent au sein d’une strate urbaine et industrielle dense. La zone d’implantation potentielle n’aura aucune prégnance depuis ces parties du bourg.

Depuis les entrées et sortie du bourg, le paysage agricole ouvert se déploie sans obstacles. Aucun bosquet n’obstrue le champ visuel et la planéité du relief allonge les panoramas. Toutefois, l’éloignement à la zone d’implantation potentielle est conséquent et celle-ci n’aura aucune prégnance depuis le bourg d’Origny-le-Sec.

La sensibilité des bourgs est nulle.

(26)

Sensibilités depuis les axes de communication

L’aire d’étude éloignée présente deux liaisons principales. La départementale 619 évolue à la lisière de la masse végétale qui peuple les méandres de la Seine. La ligne de chemin de fer suit le même tracé d’Est en Ouest. Ces deux axes s’inscrivent aux abords de la zone d’implantation potentielle. A l’extrémité orientale de l’aire d’étude éloignée est inscrit la départementale 442. Quelques routes couvrent le plateau agricole de la Champagne Crayeuse. Des routes départementales ainsi que certaines liaisons plus secondaires maillent le secteur. Celui-ci est toutefois peu couvert.

Plus au Nord, au sein de la couverture végétale de la dépression de la Seine et jusqu’à l’extrémité septentrionale, le réseau routier est plus dense. De nombreuses liaisons maillent le secteur et relient les différents bourgs. Elles permettent de découvrir le paysage qui se déploie sur l’horizon. L’enjeu est fort.

Comme en témoigne les visuels ci-après, les axes de communication présentent des ouvertures visuelles variables.

Les départementales qui couvrent les paysages agricoles céréaliers sont considérablement ouvertes.

Les champs visuels sont larges et les panoramas sont récurrents depuis ce paysage agricole légèrement ondulé.

C’est le cas de la D440, non loin du lieu-dit le Guichat. La zone d’implantation potentielle aura une prégnance ponctuelle depuis ces différents axes. Les bourrelets du relief obstruent légèrement le champ visuel tandis que les bosquets épars cadrent les vues. L’éloignement contribuera toutefois à amoindrir les visibilités sur le projet photovoltaïque.

Les routes évoluant à la lisière de la couverture végétale de la dépression de la Seine, principalement la D619, ne disposent d’aucun point culminant. Les ondulations du relief sont marquées, notamment à l’extrémité occidentale de l’aire d’étude éloignée et obstrue le regard sur les vues latérales. Le tracé rectiligne de la voirie ouvre toutefois le champ visuel dans la profondeur. La présence d’une strate urbaine dense ne permet toutefois pas de discerner la zone d’implantation potentielle.

Plus au Nord, au sein des boisements de type ripisylve de la vallée de la Seine et au-delà, dans le plateau agricole, les axes de communication ne présentent aucune sensibilité par rapport au projet photovoltaïque. Dans la dépression de la Seine, le regard est centré sur des scènes paysagères intimes au détriment des vues longues des paysages agricoles avoisinants.

La sensibilité globale est très faible.

Sensibilité depuis les chemins de randonnée

L’aire d’étude est traversée par deux itinéraires de sentiers de randonnée pédestres. Le premier s’inscrit au Nord tandis que le second couvre l’Ouest. La faible importance et le manque de diversité de ce réseau pédestre constitue un enjeu faible.

Le sentier de randonnée du Nord couvre les abords de la dépression de la Seine. Il arpente la lisière de la couverture végétale et y évolue ponctuellement. Évoluant au Sud de la vallée de la Seine, ce sentier bénéficie d’une importante ouverture visuelle en direction du plateau de la Champagne Crayeuse. Les panoramas sont larges. Les bosquets dispersés entre le parcellaire agricole obstruent ponctuellement le champ visuel. Cette obstruction est renforcée par la zone industrielle de Maizières- le-Grande-Paroisse implantée entre la départementale 619 et la ligne de chemin de fer. La zone d’implantation potentielle ne sera pas perceptible depuis ce sentier de randonnée.

Le sentier de randonnée arpentant l’Ouest est plus ouvert sur le paysage. Le plateau agricole se déploie considérablement et ne rencontre que quelques bosquets. Les ondulations du relief offrent ponctuellement des panoramas. Le léger décaissement contribue toutefois à amoindrir la prégnance de la zone d’implantation potentielle

Le réseau pédestre dans ce territoire constitue un enjeu faible. Peu nombreux et peu diversifié, les sentiers couvrent par ailleurs une faible partie du secteur d’étude. Dans l’aire d’étude éloignée, ces sentiers sont mis à distance du projet en raison de l’éloignement spatial qui les séparent, mais aussi des boisements, du relief et des bourgs qui les isolent. De ce fait, ils ne présentent pas de sensibilités vis-à-vis de la zone d’implantation potentielle. La sensibilité est nulle.

(27)

Sensibilité depuis l’aire d’étude rapprochée

Sensibilité depuis les bourgs

L’aire d’étude rapprochée se compose de quatre bourgs : Origny-le-Sec, Maizières-la-Grande- Paroisse, Pars-lès-Romilly et Romilly-sur-Seine. La plupart d’entre eux sont au centre de l’aire d’étude rapprochée aux abords de la zone d’implantation potentielle. Seul Origny-le-Sec est un peu plus distant. Cette présence démographique est importante notamment à Romilly-sur-Seine dont la population avoisine les 15 000 habitants. L’enjeu est modéré à fort.

Les strates urbaines de Romilly-sur-Seine sont compactes et fortement ramifiées. Le regard demeure dans la ville et le champ visuel ne s’ouvre pas sur le contexte environnant depuis les ruelles et les places. Les entrées et sorties de bourgs sont différemment ouvertes sur le paysage. Depuis les entrées Est, le paysage est sensiblement plus ouvert. La présence de masques boisés est plus légère mais les cordons végétaux qui bordent certains champs, notamment depuis l’entrée de la zone commerciale, circonscrivent le champ visuel. Quelques ouvertures sont toutefois pratiquées entre ces haies et offre des fenêtres dégagées sur le plateau agricole. La zone d’implantation potentielle sera perceptible depuis ce secteur.

Le projet photovoltaïque sera plus prégnant depuis l’extrémité Sud de la zone commerciale très largement ouverte sur le paysage agricole, notamment en direction du Sud.

En direction du Sud, les entrées et sorties sont enclavées dans la strate urbaine qui s’étalent pour rejoindre le bourg de Pars-lès-Romilly.

La strate urbaine de Pars-lès-Romilly est moins dense et les vues sortent ponctuellement du bourg pour observer le paysage environnant. Ces fenêtres sont toutefois rares et étroites et la zone d’implantation potentielle n’aura aucune prégnance depuis le centre bourg. Les entrées et sorties Sud ou Ouest n’entretiendront pas de relation avec le projet photovoltaïque. La strate urbaine représente un écran opaque de même que les quelques parcelles recouvertes de bosquets. Les sorties Ouest seront davantage sujettes à des interactions avec le projet photovoltaïque. Le paysage ouvert offre de vastes panoramas que de rares bosquets viennent circonscrire. Les vues longues permettront de distinguer la zone d’implantation potentielle. La présence d’un premier parc photovoltaïque occultera les vues sur le projet implanté en arrière-plan.

Différentes entrées et sorties de Maizières-la-Grande-Paroisse s’effectuent par le Sud, via les départementale 619 et 116. Les accompagnements boisés sont très légers rendant le paysage environnant fortement visible. La zone d’implantation sera perceptible particulièrement depuis la sortie Ouest et la sortie Sud.

Figure 9 : Vue depuis la sortie Sud-Est de Pars-lès-Romilly, par la D96

La sensibilité de ces bourgs est modérée à ponctuellement forte pour les entrées et sorties qui entretiendront une relation conséquente avec la zone d’implantation potentielle.

(28)

Sensibilité depuis les axes de communication

L’aire d’étude rapprochée se compose d’un maillage dense d’axe de communication. Le maillage secondaire est relativement dispersé. L’ensemble du secteur d’étude est parcouru par des routes exception faite de quelques secteurs fortement agricoles ou très boisés. La départementale D619 concentre les plus forts enjeux. Son tracé est presque parallèle à la ligne de chemin de fer. L’enjeu est fort.

Deux principales liaisons parcourent l’aire d’étude d’Est en Ouest. La départementale 619 dessert les principaux bourgs. Cette voirie s’inscrit en grande partie au milieu entre les maisons ou des zones commerciales et industrielles en extension. Le champ visuel est obstrué par cette strate urbaine dense.

A l’extrémité orientale de l’aire d’étude rapprochée, la strate urbaine s’étiole et laisse place aux vastes parcellaires agricoles. La vue s’ouvre et la zone d’implantation potentielle sera ponctuellement perceptible. La sensibilité est modérée

Les interactions avec la zone d’implantation potentielle depuis l’ensemble des voiries évoluant sur la moitié septentrionale de l’aire d’étude éloignée seront inexistantes. La masse végétale ripisylve qui peuple les méandres de la Seine isole cette partie du secteur d’étude. La sensibilité est nulle.

Les voiries qui couvrent la partie méridionale de l’aire d’étude rapprochée sont ouvertes sur le grand paysage. Les rares bosquets obstruent sporadiquement le champ visuel de même que les zones légèrement encastrées entre deux ondulations du relief. A l’inverse, les points culminants offrent d’imposant belvédères dans ce paysage de plaines agricoles. Depuis les liaisons routières les panoramas sont par conséquents récurrents. L’éloignement permettra d’amoindrir la prégnance de la zone d’implantation potentielle voire de l’obstruer complètement. Certaines voiries couvrent toutefois des secteurs proches du projet photovoltaïque. La D160 notamment entretiendra une relation étroite avec le projet. La présence d’un premier parc photovoltaïque n’entraînera toutefois pas la création d’un nouveau paysage mais davantage le renforcement d’un paysage existant. La sensibilité est modérée à forte.

Depuis les axes de communication de l’aire d’étude rapprochée, les sensibilités sont variables.

Quelques axes seront en interaction étroite avec le projet mais cette situation sera minoritaire. Une part importante des axes ne présente aucune sensibilité.

Figure 10 : Vue depuis la D116, aux abords du lieu-dit Le Morembert

La sensibilité globale est faible à modérée. Sensibilité depuis les chemins de randonnée

L’aire d’étude rapprochée est parcourue par un sentier de randonnée pédestre. La faible importance et le manque de diversité de ce réseau pédestre engendre un enjeu faible.

Ce sentier arpente les paysages de l’Ouest de l’aire d’étude rapprochée. Les ouvertures visuelles sur le grand paysage sont constantes pour les randonneurs mais l’absence relative de relief ne permet pas d’obtenir de belvédère naturel sur le paysage. Les panoramas sont vastes et sur l’horizon les masses se distinguent mais les détails sont difficilement identifiables. L’éloignement s’amenuise toutefois et les détails sont plus prégnants. Le sentier s’inscrit dans le bourg de Pars-lès-Romilly.

Depuis les quelques étroites fenêtres paysagères entre les maisons, la zone du projet photovoltaïque du projet de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine sera visible. Néanmoins, elle restera discrète et très ponctuelle.

Un itinéraire parcoure l’aire d’étude rapprochée. Il s’agit de sentier d’un sentier de randonnée pédestre. L’enjeu est faible. Les ouvertures sur le grand paysage sont variables. Depuis ce sentier, les randonneurs peuvent contempler les vastes étendues céréalières de la Champagne Crayeuse. En dépit de ces ouvertures, la zone d’implantation potentielle sera peu prégnante. Les masques urbains et végétaux associés au relief circonscriront le champ visuel tandis que l’éloignement renforcera l’efficacité de ces différents masques. La sensibilité globale est faible

(29)

Figure 11 : Vue sur le sentier de randonnée Nogent – Quincey – Romilly aux abords de Pars-lès-Romilly

Patrimoine architectural et historique

Inventaire des monuments historiques

Seuls les monuments faisant l’objet d’une protection particulière au titre des Monuments Historiques par arrêtés et décrets de classement et d’inscription ont été ici recensés. Les édifices répertoriés par ces services dans le domaine de l’inventaire, mais sans protection, ne sont donc pas indiqués. Les informations proviennent de la base de données intitulée « Mérimée », gérée par le Ministère de la Culture, dont l’objet est le recensement du patrimoine monumental français dans toute sa diversité : architecture religieuse, domestique, agricole, scolaire, militaire et industrielle, etc.

Aucun monument historique n’est repertorié dans les aires d’étude.

Site naturel

La protection des sites naturels a été instaurée par la loi du 2 mai 1930 (articles L 341-1 à 341-15, intégrés au Code de l'Environnement). Comme pour les monuments historiques, il existe deux cas de figure, le classement et l’inscription. Sont concernés les monuments naturels et les sites dont la conservation ou la préservation présentent, d’un point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général.

Aucun site naturel n’est repertorié dans les aires d’étude.

Sites patrimoniaux remarquables

Depuis la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine (LCAP) de juillet 2016, les ZPPAUP, les AVAP et les secteurs sauvegardés deviennent des Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR).

Aucun site patrimonial remarquable n’a été recensé au sein des différentes aires d’étude.

Monuments Commémoratifs

Les monuments commémoratifs correspondent le plus souvent aux nécropoles et aux cimetières militaires commémorant les deux grandes guerres mondiales.

Aucun monument commémoratif n’a été recensé au sein des différentes aires d’étude.

Patrimoine mondial de l’UNESCO

Créée le 16 novembre 1945 à Londres, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a instauré en 1994 la liste du patrimoine mondial, qui a pour objectif de recenser les patrimoines naturels et culturels considérés comme ayant une valeur exceptionnelle pour l’humanité.

Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection (représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain, apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue, représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle et d’une importance esthétique exceptionnelles, etc.). L’ensemble des sites choisis provient d’une liste indicative. Il s’agit d’un inventaire des biens que chaque Etat à l'intention de proposer pour inscription.

Les propositions d'inscription sur la liste du patrimoine mondial ne sont examinées que si le bien proposé figure déjà sur la liste indicative de l'Etat partie. En 2018, 1 092 sites sont inscrits sur la liste de l’UNESCO, dont 44 en France : 39 sites culturels, 4 sites naturels et un site mixte (culturel et naturel).

Aucun site inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO n’est recensé sur les aires d’étude.

(30)

Patrimoine vernaculaire

L’aire d’étude rapprochée est fortement dotée en patrimoine vernaculaire. Cinq calvaires et six églises sont recensés ainsi qu’un monument aux morts. Les calvaires sont répartis le long des routes ou aux entrées de bourgs. Les églises sont implantées au centre des villages.

Figure 12 : De gauche à droite : Croix de l’entrée Ouest de Romilly-sur-Seine, monuments aux morts de Romilly-sur-Seine

Seule la croix située à l’extrémité Nord-Est de Romilly-sur-Seine présente une sensibilité vis-à-vis du projet. Elle se situe à l’intersection de l’axe qui mène à la zone d’implantation potentielle.

Impacts bruts

Phase chantier

Les impacts paysagers en phase de chantier sont liés à l’aspect industriel provisoire des secteurs d’implantations (circulation d’engins de chantier, installation de grues, de bases de vie, etc.). Etant donné l’emprise limitée des aménagements et la durée limitée du chantier, ces impacts sont négligeables à faibles.

Les principaux impacts paysagers sont concentrés en phase d’exploitation et analysés au travers des photomontages. Les paragraphes suivants qualifient ces impacts.

(31)

Phase d’exploitation

Perception depuis les bourgs

L’impact paysager est au plus modéré sur la perception depuis les bourgs, notamment au niveau de Romilly-sur-Seine et de Maizières-la-Grande-Paroisse. L’impact est cependant moindre localement, notamment depuis la zone où a été pris le photomontage C.

Figure 13 : Photomontage C – Vue sur la zone d’implantation potentielle depuis le lieu-dit le Champ à Colin

(32)

Perception depuis les infrastructures de circulation

L’impact paysager est au plus faible, notamment au niveau de la D160 au Sud et à l’Est du projet. Très localement, au niveau de la route secondaire où le photomontage B a été effectué, l’impact du projet est fort.

Figure 14 : : Photomontage B – Vue depuis le Sud de la zone d'implantation Est aux abords de la voirie Perception depuis les sentiers de randonnée et les monuments historiques

L’impact paysager sera nul.

(33)

Mesures et impacts résiduels

Mesures de réduction

Les mesures en phase chantier consiste à travailler infrastructures connexes au parc (postes électriques notamment) afin qu’ils s’insèrent dans l’ambiance paysagère existante. Afin de réduire l’impact paysager et d’intégrer le projet, il est nécessaire de travailler les infrastructures connexes (grillage, postes de conversion, etc…) selon les ambiances existantes. C’est pourquoi un traitement homogène a été opéré pour adapter le projet au contexte paysager et particulièrement au contexte solaire. Le futur parc solaire de Romilly-sur-Seine sera visible depuis plusieurs axes de même que depuis la zone d’activité. Les mesures de réduction portent sur l’une ou l’autre des deux zones du projet.

Pour la zone Ouest du projet.

Depuis la route communale qui borde le projet Ouest, les panneaux solaires seront particulièrement visibles essentiellement là où les merlons s’interrompent. Afin d’amoindrir cet impact, une haie dense sera implantée au Nord du dernier merlon. Elle se poursuivra sur l’ensemble du pourtour Nord et Est de la zone Ouest. Ces plantations permettront ainsi d’atténuer les impacts depuis la zone commerciale sur la zone Ouest de même que depuis la route départementale 160.

Pour la zone Est du projet.

La route départementale 160 est plus impactée par la zone Est du projet. L’éloignement est moins conséquent. Afin de diminuer cet impact, deux haies sont implantées en prolongement de l’existant.

L’une borde la face Sud de cette zone tandis qu’une seconde est implantée sur l’Est du projet. Elle se prolonge en partie sur la face Nord du projet et permet ainsi de diminuer les interactions entre le projet et les habitations les plus proches de même qu’avec la zone d’activité.

Enfin, afin d’intégrer le projet dans le paysage sans le révéler comme un élément déconnecté, la clôture qui ceinture le parc solaire devront s’approcher dans la mesure du possible des mêmes caractéristiques morphologiques et colorimétriques que celles qui entourent le premier parc photovoltaïque en fonctionnement. Cette continuité visuelle permettra d’apprécier visuellement le projet comme appartenant à un tout. Cette clôture grillagée peu épaisse sera implantée devant les haies. Afin de s’intégrer harmonieusement avec les teintes vertes de la végétation, la clôture sera vert foncé.

Parmi les mesures de réduction, on cherchera également à rendre le parc le plus discret possible notamment au travers de l’intégration paysagère des infrastructures connexes. Réduire la perception de ces éléments permettra d’atténuer l’image industrielle du futur parc. Il s’agit notamment des postes de livraison qui seront d’un vert sobre. Ainsi, ces éléments s’intégreront aux tons colorimétriques de la végétation présente.

Impacts résiduels

Les photomontages précédents sont repris ci-dessous après application des mesures.

(34)

Figure 15 : Photomontage C – Vue sur la zone d’implantation potentielle depuis le lieu-dit le Champ à Colin

Figure 16 : Photomontage B – Vue depuis le Sud de la zone d'implantation Est aux abords de la voirie

(35)

Inscrit dans un territoire essentiellement ouvert et aux boisements très peu nombreux, la future centrale photovoltaïque de Romilly-sur-Seine sera visible. La conservation des rares bosquets, d’une haie et des merlons sur une partie du pourtour du projet permet d’atténuer certain impact visuel, notamment depuis les habitations les plus proches de Romilly-sur-Seine et depuis quelques portions des voiries les plus proches.

Les différents masques végétaux actuels obstruent partiellement le champ visuel sur le projet. Le projet est prégnant depuis quelques espaces immédiats. Les principales voiries qui bordent le projet ou qui passent à proximité entretiennent des relations, même épisodiques, avec le projet. La zone commerciale adjacente sera également en interaction étroite avec le parc photovoltaïque de même que les habitations Sud de Maizières-la-Grande-Paroisse. Les mesures d’évitement portent sur la plantation de haies d’essences locales. Localisées à l’Est de la zone Est, ainsi qu’au Nord et à l’Est de la zone Ouest, ces plantations permettront d’isoler certains axes du projet. La hauteur projetée assurera un amoindrissement conséquent des impacts du projet depuis de nombreux points, notamment les axes. La zone commerciale demeure ouverte sur le projet.

L’absence de haie sur une partie du pourtour de la zone Est permet de conserver une certaine ouverture visuelle propre au paysage agricole du secteur d’étude.

Le parc sera donc perceptible depuis la zone d’activité. Afin de faciliter l’acceptation sociale du projet et son intégration culturelle, des panneaux didactiques seront disposés à proximité.

Le futur parc photovoltaïque de l’ancien aérodrome de Romilly-sur-Seine marquera le paysage mais son intégration assurera une perception douce et harmonieuse du paysage photovoltaïque de Romilly-sur-Seine.

Mesures de compensation et d’accompagnement

Mesures de compensation

Au vu du niveau des impacts résiduels, aucune mesure de compensation n’est nécessaire.

Mesure d’accompagnement

Depuis la zone commerciale de Romilly-sur-Seine, les visibilités sur de projet seront maintenues, notamment sur la zone Est.

Cette promiscuité visuelle nécessite de réfléchir à son intégration culturelle. Des panneaux didactiques seront disposés dans la zone commerciale aux abords des deux zones. Ils expliqueront conjointement le projet, la production d’électricité par des panneaux solaires et la consommation électrique couverte par le projet. Ces panneaux délivreront aux promeneurs des informations sur l’engagement de la ville en faveur des énergies renouvelables.

(36)
(37)

6 A NALYSE DU MILIEU NATUREL

Etat initial

Pour le strict périmètre du projet 1 et pour celui du projet 2 (hors prairie "dégradée"), les terrains cultivés ne présentent pas d’enjeu naturaliste majeur sur la base des observations réalisées. Toutefois, ils s’inscrivent dans un assez vaste ensemble agricole où évoluent des espèces dites "spécialistes" du milieu agricole (lièvre, alouette des champs, perdrix grise, …) et où l’on trouve également concernant la flore des espèces messicoles menacées. On retiendra un degré d’enjeu assez faible pour ces milieux. Pour la prairie "dégradée" identifiée dans l’emprise du projet 2, l’absence d’activité agricole lui procure un plus grand intérêt pour la faune locale (notamment lépidoptères) et on lui attribue ici un degré d’enjeu moyen.

Pour le parc photovoltaïque existant, les observations réalisées depuis l’extérieur (flore prairiale diversifiée, nombreux insectes visibles (lépidoptères), avifaune des milieux agricoles et prairiaux (alouette des champs, bergeronnette printanière, bruant proyer, …)) permettent d’avancer un enjeu au moins assez élevé.

Partout ailleurs, un degré d’enjeu élevé va concerner l’ensemble des milieux qui ont fait l’objet de mesures compensatoires ainsi que le boisement sud-ouest : par leurs caractéristiques propres et s’inscrivant dans un contexte agricole périurbain, les milieux concernés (bois, prairies, pelouses, lisières, pierriers, etc) se révèlent attractifs pour la faune – tous taxons confondus – et diversifiés pour la flore.

Au sein des périmètres des projets et alentours, les inventaires réalisés n’ont pas révélé l’existence d’enjeux relevant des niveaux "élevé" et "très élevé".

Impacts bruts

Flore et habitats naturels

Les incidences du projet – dans sa globalité - restent limitées en termes d’habitats. Concernant la flore, aucune espèce protégée ne sera impactée. Concernant les plantes messicoles, les conditions qui rendent favorables leur apparition (le "travail" de la terre) sont amenées à disparaitre ici mais ces conditions restent pérennes sur toute l’étendue de la plaine cultivée du sud de Romilly. La menace principale qui pèse sur les messicoles est avant tout liée aux pratiques agricoles intensives.

Un impact fortement positif est attendu sur la flore et les habitats naturels, notamment grâce à la reconstitution des milieux prairiaux (hors de l’emprise des panneaux photovoltaïques).

Zonages environnementaux

Aucun impact n’est attendu sur les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ou sur les sites Natura 2000.

Avifaune

Les impacts bruts du projet 1 seront au plus modéré. Cet impact se traduit par la destruction/dégradation/l’altération d’habitats de reproduction en période de travaux et le dérangement d’individus. Concernant les milieux en dehors du périmètre du projet, soient le boisement au Sud- Ouest du projet 1 et ses lisières associées, ainsi que le merlon Ouest, les impacts du projet 1 seront au plus faibles et se traduiront par le dérangement des individus lié à l’activité en phase travaux notamment.

Les impacts bruts du projet 2 seront eux aussi au plus modérés en phase travaux, notamment du fait de la destruction/dégradation/l’altération d’habitats de reproduction et le dérangement d’individus.

Concernant les milieux en dehors du périmètre du projet, soient le boisement au Sud-Ouest du projet 2 et ses lisières associées, ainsi que le merlon Ouest, les impacts du projet 2 seront au plus faibles et se traduiront par le dérangement des individus lié à l’activité en phase travaux notamment.

Un impact modérément positif est attendu sur l’avifaune grâce à la reconstitution rapide des milieux prairiaux au sein desquels les espèces des milieux ouverts pourront évoluer.

Amphibiens

Aucun impact n’est attendu sur les amphibiens.

Reptiles

Un impact brut au plus faible est attendu sur les reptiles, en raison du dérangement potentiels aux marges du projet.

Un impact modérément positif est attendu sur les reptiles, et notamment le Lézard des murailles, grâce à la reconstitution rapide des milieux prairiaux au sein desquels cette espèce pourra évoluer.

Références

Documents relatifs

Carte 10 : Implantation des éoliennes au regard des enjeux habitats naturels et flore (Source : Auddicée).. Étude d’Impact sur l’Environnement – Projet éolien de la Vallée

De pair avec les observations terrain, les conditions actuelles de circulation sur l’ensemble du réseau routier à l’étude et pour les deux heures de pointe analysées

Nous ferons tout pour réduire ces nuisances pour le village de Saint-Aignan-de-Grandlieu et si techniquement cela n’était pas possible, elles feraient l’objet de

Et l‘on se demande peut-être si ce Français utilisé dans la Trilo- gie est compris uniquement par l‘analyste ou bien éga- lement par les Français... Dans sa culture

Quant au problème du financement de l'étude d'impact, il n 1 est pas encore éclairci par la réglementation. Il serait peut-être intéressant de prévoir aussi un

Cette session ministérielle, qui se déroulera le 5 Décembre 2019 comporte deux évènements phares : (i) l’analyse des conclusions des experts assortie d’un communiqué final dans

Ainsi, la présente étude d’impact étudiera de manière approfondie la zone d’implantation potentielle du projet photovoltaïque de Romilly-sur-Seine, ainsi que

Outre les mesures d’évitement qu’il est obligatoire d’étudier dans ce cas pour démontrer que le choix de ce site est celui de moindre impact environnemental, ce