HAL Id: jpa-00239765
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Submitted on 1 Jan 1893
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Proceedings of the Royal Society of London
R. Paillot
To cite this version:
R. Paillot. Proceedings of the Royal Society of London. J. Phys. Theor. Appl., 1893, 2 (1), pp.532-
543. �10.1051/jphystap:018930020053200�. �jpa-00239765�
PROCEEDINGS OF THE ROYAL SOCIETY OF LONDON;
. L, 1891-d~92.
0. J. LODGK. 2013 Recherches sur la décharge des bouteilles de Leyde, p. 2.
L’auteur résume ses communications antérieures sur la
décharge
des bouteilles de
Leyde
etindique
de nouvellesexpériences qu’il
a faites sur le même
sujet.
Il a trouvé notamment que la vitesse d’une onde
électrique
lelong
d’un fil mince de cuivre bien isolé estpratiquement égale
àla vitesse de la lumière.
J.-H. POYNTING. - l3ëtermination de la densité moyenne de la Terre et de la constante de la gravitation au moyen de la balance ordinaire, p. 4o.
Principe
de la méthode. - Si deuxsphères
de masse ~1 et Ni’ont leur centre à une distance
d,
elles exercent l’une sur l’autreune force
,/°qui
est,d’après
la loi de lagravitation,
formule dans
laquelle
Gdésigne
la constante de lagravitation.
Pour déterminer
G,
l’auteor calcule la valeur def lorsque M,
~‘Vll et d ont des valeurs connues.
Lorsque
G estdéterminé,
on en déduit facilement la valeur de la densitémoyenne à
de la Terre. Eneffet,
si l’onregarde
celle-cicomme une
sphère
de rayonR,
lepoids
d’une masse 11’I’ à sa sur-face est
Mais,
si greprésente
l’accélération de lapesanteur,
lepoids
dela masse ~1’ est aussi
1 M’,g-.
Enégalant
ces deuxvaleu~~s,
on obtientL’auteur
suspend
aux deux extrémités du fléau d’une balance deux massessphériques de plomb
etd’antimoine, pesant
environ’~{ kg
chacune,
de manière que leurs centres se trouvent à 3ol-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018930020053200
environ au-dessus du centre d’une masse attirante considérable.
Cette masse attirante consiste en une
sphère
deplomb
et d’anti-moine
pesant
environ 153’9 etplacée
sur unplateau
tournant demanière à
pouvoir
être mise en mouvement au-dessous de l’une des deux massessuspendues
à la balance.Les
quantités
à mesurer sont les variations despoids
des massesattirées
provenant
dudéplacement
de la masse attirante.En
répétant
les observationslorsque
la distance entre la masseattirante et les masses attirées est
doublée,
on élimine l’attraction exercée sur lefléau,
les fils desuspension,
etc. Laposition
dufléau est déterminée par la réflexion d’une échelle dans un
miroir;
une division de l’échelle
correspond
à unangle
dedéplacement
du fléau d’environ
o", o ~ 3.
M.
Poynting
a obtenu les valeurs suivantes :W.-H. DINES. --- Pression du vent sur les surfaces courbes des girouettes, p. 4:L Dans un Mémoires
précédent ( 1 )
l’auteur a donné les résultats de sesexpériences
sur lapression
exercée par le vent sur les sur-faces
obliques
à sa direction. Ilrapporte
dans laprécédente
Com-munication
quelques
résultats nouveaux obtenus en soumettantdes surfaces courbes à l’action du vent.
W.-E. AYRTON, J. PERRY et W.-E. SI~NPNER. 2013 Électrométres à quadrants,
p. 53.
On a
signalé
en 1886 que,lorsqu‘’on augmente
constamment lacharge
del’aiguille
d’un électromètre àquadrants
et àsuspension
bifilaire de Sir W. Thomson tout en maintenant la même diiérence de
potentiel
entre lesquadrants,
la déviation del’aiguille,
et parconséquent
la sensibilité del’instrument,
au lieu de s’accroître constamment, va d’abord enaugmentant, puis
en diminuant. Des(1) Proceed. of the Roy. Soc., t. XLVIII, p. 233; Journal de Ph i 2’ série, t. X, p. 385.
expériences poursuivies pendant plusieurs
annéespar
MM.Ayrtou
et
L’erry
ontpermis
de déterminer les causes de cetteparticularité.
Les résultats de ces recherches
peuvent
être résumés comme il suit :10 L’élcctromètre à
quadrants,
telqu’il
est construi t par M~~I, white àGlasgow, quoique
trèssymétrique,
n’obéit pas d’or-dinaire,
mêmeapproximativement,
à la loi reconnue des électro-mètres à
quadrants, lorsque
lepotentiel
del’aiguille varie;
2° Les
particularités
observées sur l’électromètre white sontdues
principalement
aux actionsélectriques qui
seproduisent
entre le tube de
garde
etl’aiguille
ainsiqu’à
unelégère
inclinaison del’aiguille qui
a lieu à despotentiels élevés;
3° Par certaines
dispositions spéciales
desquadrants
onpeut
rendre la sensibilité de l’instrulllent presqueindépendante
du po- tentiel deFaiguitle,
ou directementproportionnelle
à cepotentiel,
ou bien enfin on
peut
la faire s’accroîtreplus rapidement
que lepotentiel
del’aiguill e ;
40
L:nmodifiant,
commeJ’indiquent
les auteurs, la construction del’in strumen t,
onpeut
obtenir un élec tromè tre soumis à la loi con~~entionnelle.Au cours de leurs
expériences
MM.Ayrton
etPerry
ont faitune nomvelle détermination de v. Ils ont trouvé
v = 9-,98 X 1010 centimètres par seconde.
‘V. CROOKES. 2013 Sur l’évaporation électrique, p. 88.
On sait que,
lorsqu’un
tube vide est muni d’électrodes depla- tine,
le verreadjacent
se noircitrapidement
auvoisinage
dupôle négatif
par suite d’undépôt
deplatine.
Cela estdu,
comme l’adémontré le ~r
-’~vriglit,
à ce que les molécules deplatine
super- ficielles sontpoussées
hors de lasphère
d’attraction de la massemétallique
eL se fixent sur lesobjets
voisins. Cettepropriété
ressemble d’une manière
frappante
àl’évaporation
ordinaire due à la chaleur. ~1. Crookes lui donne le nomd’éÿaporation
élec-triq ue.
La vitesse propre des molécules
liquides
ou solidesaugmente
avec la chaleur et diminue avec le froid. Si donc on élève la tem-
pérature
d’unliquide
sansaugmenter
sensiblement celle de l’airambiant,
la tendance des moléculessuperficielles
à sortir de lasphère
d’attraction des molécules voisiness’accroît;
on dit alorsque
l’évaporation
est faciliiée.’
Le but
principal
desexpériences
de 11~i. Crookes a été de déter-miner l’action exercée par l’électricité sur
l’évaporation
des diffé-rentes substances.
Pour l’eau,
M. Crookes a constaté que,lorsqu’elle
est électriséenégativement,
elleperd
en une heure etdemie , U’~,U
de sonpoids
de
plus
que l’eau isolée.Pour étudier
l’évaporation électrique
desmétauix,
l’auteur lesplaçait
dans des tubes vides d’air de formesparticulières.
Il aconstaté que, dans tous les cas, la couche
déposée
était laplus grande
aupôle négatif.
Pour le
cadmium,
parexemple, placé
dans un tube en U vided’air et maintenu à la
température
de2300 C.,
au moyen d’un bain deparaffine,
le courantagissant pendant
trenteminutes,
les ré-sultats obtenus furent les suivants :
M. Crookes a déterminé la volatilité relative d’une série de métaux soumis aux mêmes conditions de
température
et de pres- sion ainsi que l’influence de l’électricité sur lephénomène,.
Il apris
l’or comme terme decomparaison,
sa volatilitéélectrique
étant
supposée égale
à i oo. Le Tableau suivant résume les ré- sultats :Dans ces
expériences,
onexposait
au courant des surfaceségales
de
chaque
métal. En divisant les nombres ainsi obtenus par lepoids spécifique
dechaque métal,
on obtient l’ordre suivant :11 semble n’exister aucune relation
simple
entre les volatilitésélectriques
et les autres constantes connues,physiques
ou chi-miques.
En
plaçant
aupôle négatif
une brosse de fils d’or et en faisant passer le courantpendant quatorze
heures etdemie,
M.Crookes
a obtenu une feuille d’or brillante
pesant
environ 3~ etqu’il
a pu enlever desparois
du tube. Avec une brosse enplatine,
il obtientun
dépôt
friable et poreux.H.-E. ARMSTROIVG et G.-H. ROBERTSOïV. - Étude chimique de la pile Planté
au plomb, à l’acide sulfurique et au peroxyde de plomb, p. io5.
M.
Robertson,
en étudiant lescouples
secondaires dePlanté,
est arrivé aux conclusions suivantes
1° Il
n’y
a aucune raison d’ordrechimique
ouélectrique
pour supposerqu’il
seproduit
dans les réactions dont lapile
est lesiège
d’autre sulfate que le sulfate blanc ordinairesa., Pb;
2° Si l’abaissement soudain de la force électromotrice était causé par un
changement
dans la nature descomposés chimiques qui
se forment sur leslames,
il serait très difficile des’expliquer
la
rapidité
aveclaquelle
cette force électromotricereparaît
dansune
pile qui
sembledéchargée;
3°
Les peroxydes
se retrouvent enquantités appréciables
dansl’électrolyte pendant
lacharge
et ladécharge;
537
~°
L’influence de cesperoxydes
ne doit pas êtrenégligée
si l’onveut se rendre
compte
du fonctionnement de lapile
Planté.MM.
Armstrong
et tRoberison;
’, dans une recherche faite encommun sur le même
sujet,
se soutoccupés spécialement
deschangements chimiques qui
seproduisent
dans lapile.
Ils sont arrivés aux résultats suivants :
i~ Le refroidissement observé dans la
pile
de Planté nepeut
s’expliquer
que comme le résultat de la dissociation de l’acide sul-furique dilué ;
2° La diminution d’action que l’on observe ne
peut
être dueaux variations de
température,
car ces variationsproviennent
deréactions
qui
seproduisent
hors ducircuit;
3° Il est
difficile,
encomparant
les valeurs observées de la force électromotrice avec les valeurscalculées,
d’arriver à une conclu-sion définitive sur la nature exacte des
changements qui
se pro- duisent dans lapile;
4°
Une force contre-électromotrice deovaIt,
5 rendraitcompte
de l’écart observé avec laplus
haute valeur calculée. Comme desperoxydes
se trouventtoujours
dansl’électrolyte,
onpeut
con- cevoir l’existence d’unepareille
forcecontre-électromotrice;
ce-pendant
il est aussipossible qu’il
faille tenircompte
de l’influence dusupport
deplomb;
50 La diminution d’action observée doit être attribuée à la for- mation de
peroxyde
dansl’électrolyte
et à laproduction
excessivede
sulfate, principalement
sur la lameperoxydée,
dans le circuitlocal
qui
existe entre lesupport
et lapâte.
H. WILDE. - Influence de la température sur l’aimantation du fer et d’autres substances magnétiques, p. rog.
L’auteur a
porté
à unetempérature
élevée descylindres
de ferde 6 pouces de
long
suro, 6
de diamètre et a évaluépendant
lerefroidissement,
soit l’actionqu’ils
exercent sur uneaiguille
ai-mantée
suspend ne
par un fil de soie sanstorsion,
soit l’attraction exercée sur cescylindres
par un électro-aimantt placé
verticalement au-dessous d’eux.Le barreau froid étant
placé
dans la direction del’aiguille
d’in-clinaison, l’aiguille
aimantée était déviée de 20°.On chauffait alors le barreau au rouge clair et on le
replaçait
dans sa
position primitive;
ladéviation,
d’abordnulle, augmentait rapidement pendant
le refroidissementjusqu’à 43"B puis
diminuaitgraduellement jusqu’à
20°.Quant
à l’attractionproduite
parl’électro-aimant,
elle aug- mentait en allant du rouge blanc à latempérature de - ~ 6° C .
Des
expériences comparatives
sur l’attraction exercée par un électro-aimant actionné par un courant de 20ampères,
sur descubes de
fer,
de nickel et de cobalt ont montré que, pour le cobaltcomme pour les deux autres
métaux, l’aimantation
diminuequand
on passe d’ une
température
de -j6°
C. à unetempérature
où ilsprennent
une couleurqui correspond
à~61~1.
L’aimantation du cobalt croîtcependant
de -760
à --~-44~ C.
et ce n’estqu’au-
dessus de cette dernière
température
que commence sa décrois-sance
régulière j usqu’aux températures
lespl us
élevées.L’auteur a montré que la masse du fer et du nickel
employée
aune influence sur les résultats obtenus et que l’action d’une force peu intense
peut ne
se faire sentir que dans unepetite profondeur
au delà de la surface du métal tant
qu’il
estfroid,
l’action s’éten- dant à l’intérieurlorsque
latempérature
s’élève.Le Tableau suivant renferme les résultats des
expériences
faitessur de
petits cylindres
defer,
de nickel et de cobalt deo, 06
pouce delong
et deo,o5
pouce de diamètre :539
J. HOPKINSON. - Note sur la densité des alliages de nickel et de fer, p. 121.
L’auteur a observé que des
alliages
de nickel et de fer renfer-mant 25 et 22 pour 10o du
premier
métal deviennent aimantables par un refroidissement considérable et que la densité est d’environ2 pour ion
plus
faible dans l’état aimantable que dans l’état nonaimantable. Il a trouvé :
M.
Hopkinson employait
des anneauxqui
étaient refroidischaque
fois à unetempérature variant
entre 100° (~. et -1 1 IO°C..obtenue par de l’acide
carbonique
et de l’éther dans le vide.F. CLOWTES. - Appareil destiné à éprouver la sensibilité des lampes de sûreté,
p. 122.
L’appareil
de M. Clowes consiste en une boîte de bois de formecubique,
d’unecapacité
de 100~environ,
rendueimperméable
auxgaz par un end-uiit de
paraffine;
cette chambre est munie de deuxtubes,
l’un en haut pour l’entrée des gaz, l’autre en bas pour leur sortie. Une fenêtregarnie
d’uneglace permet
d’observer lalampe placée
à l’in térieur. Lalampe
est in troduite par une ouverturepratiquée
dans laparoi inférieure;
cette ouverturepeut
être close par une fermeture à eau consistant en unepetite
auge de zincportée
sur dessupports
et contenant de l’eau danslaquelle plongent
les rebords de l’ouverture.Les gaz contenus dans la chambre
peuvent
êtremélangés
aumoyen d’une
planche
mincesuspendue
à l’intérieur et que l’onpeut
faire mouvoir à l’aide d’unepoignée placée
sur le devant dela boîte.
M. Clowes n’a pas encore
publié
les résultatscomplets
de sesrecherches;
ilindique cependant
queparmi
toutes les formes delampes qu’il
aessayées,
la seulequi
aitrépondu
à la double con-dition d’éclairer suffisamment et d’être sensible à la
présence
d’unepetite quantité
de gaz est lalampe
de Ashworth(système Hepplewhite-Gray .
C.-I. BUHTON et W. MARSHALL. - Mesure de la chaleur produite
par la compression des solides et des liquides, p. 13o.
La
première partie
du Mémoire de MM. Burton et Marshall renferme les résultats desexpériences
exécutées par lepremier
de ces auteurs en
1888, particulièrement
sur les deux variétésallotropiques
duphosphore.
Mais les mesures n’étant ni assez
nombreuses,
ni assez com-plètes,
pour en tirer des conclusionsgénérales,
Mu. Burton etMarshall ont
repris
laquestion
avec des méthodesperfectionnées
et en
opérant
sur unplus grand
nombre de substances.Ils ont
employé
unappareil analogue
à celuiqui
servaitprécé-
demment à MM. Creehman et Crocket
( ~ ).
La mesure de lapression
se faisait au moyen d’ un manomètre décrit par Tai t dansses
expériences
sur les thermomètresChalleng’er.
Lecouple thermo-électrique qui
servait à déterminer l’élévation detempé-
rature était formé de
platine
et deplatine
iridié.En
opérant
sur des métaux durs et leurappliquant
despressions
d’environ 388
atmosphères,
l’élévation detempérature
était suffi-sante pour être
appréciée
exactement avec lecouple
thermo-électrique.
Les auteurs donnentcependant
les nomhres suivants :(1) Edinburg Roy. Soc. Proc., t. XIII, p. 31 I.
54I Les recherches effectuées sur les
liquides
sontplus
concluantes.Voici
quelques
résultats :.J.... .
Dans la
plupart
des sérieshomologues,
l’échauffement avec lapression
diminuelorsque
lepoids
moléculaireaugmente,
mais ilest
impossible
de formuler une loigénérale.
La
paraldéhyde
et l’alcoolbutylique
tertiaireprésentent
unphénomène remarquable.
Enappliquant
lapression, l’aiguille
du
galvanomètre indique
une élévationbrusque
detempérature, puis, lorsque
lapression
est maintenue constante,l’aiguille,
aulieu de revenir au zéro comme pour les autres
substances,
con-tinue à être
déviée, indiquant
une nouvelle élévation detempéra-
ture. La
compression produisait
dans ce cas, comme on s’en estassuré en ouvrant le tube de
compression,
unecongélation
de lasubstance à une
température
inférieure à sonpoint
de fusion nor-mal.
W.-E. AYRTON et ÏL KILGOUR. --- Émissivité thermique des fils fins dans l’air,
p. 166.
Les auteurs ont; étudié comment varie le
pouvoir
émissif d’un fil avec son diamètre.Ils ont
employé
neuf fils deplatine ayant
des diamètres de 1. ’2 à1.~1~
millièmes de pouceanglais. (Le
fil .de o, oo i pouce -omm,
025est le
plii»
fin que l’on trouve dans lecommerce.)
Leslongueurs
des fils étaient choisies de manière à
pouvoir négliger
lespertes
de chaleur aux extrémitéslorsque
ces fils étaient chauffés par uncourant
électrique.
Le
pouvoir
émissif de cesfils, cylindriques
etpolis,
dans l’airà la
pression
ordinaire(c’est-à-dire
le nombre depetites
caloriesperdues
en uneseconde,
parrayonnement
et convection et pourun excès de
température
de1 ° C.,
par un centimètre carré desurface),
fut trouvé d’autantplus grand
que le fil étaitplus
fin.Ce
pouvoir
émissifaugmente,
pour un mêmefil,
avec la tem-pérature
etplus rapidement
pour les fils fins que pour les fils gros.Les auteurs
représentent
lepouvoir
émissif e par les formules suivantes :c~ étant le diamètre des fils évalué en millièmes de pouce
anglais.
G.-J. BURCH. - Sur les rapports de temps des mouvements de l’électromètre
capillaire et méthode à employer pour utiliser cet instrument à l’étude des
changements de courte durée, p. 1]2.
Ce Mémoire fait sui te à un autre Mémoire du même auteur
( ~ ).
Les
rapports
entre les mouvements duménisque
de l’électro-mètre
capillaire
et letemps peuvent
êtrereprésentés par la
formule(t) Proceed. of the Roy. Soc., t. LVIII, p. 89, analysé dans le Journal de
Physique ( a ), t. X, p. 294.
543 Plus l’excursion du
ménisque
estgrande
pour unepetite
diffé-rence de
potentiel donnée, plus
l’action de l’instrument est lente.Dans la
plupart
des électromètrescapillaires,
l’étendue du mouve- ment diminue à mesure que leménisque s’approche
de l’extrémité du tubecapillaire.
D’autrepart, plus
lalongueur
de l’acide diluéest courte,
plus
la résistance est faible etplus
le mouvement estrapide.
Il en résulte que dans ces instruments larapidité
tend àaugmenter
à mesure que leménisque s’approche
de l’extrémité du tube.L’auteur a
imaginé
une méthode nouvelle pourphotographier
les excursions du
ménisque
et l’aappliquée
à l’étude des variationsélectriques
du muscle.H.-I. CALLENDAR. - Sur un thermomètre à air compensé, p. 2!~~.
L’auteur étudie un thermomètre à air à
pression
constanteconstruit de manière que les variations de
température
des tubesqui
relient le manomètre au réservoir n’ont aucune influence surles lectures et
peuvent
êtrenégligées
dans lescalculs.
Pour arriverà ce
résultat,
ilemploie
deuxsystèmes
de tubes de connexiond’égal
volumeet toujours
à la mêmetempérature, disposés
de tellesorte que leurs actions se
compensent.
La masse
d’air,
renfermée dans le réservoirthermométrique
etdans un autre réservoir contenant du mercure et où l’air
peut
sedilater,
est maintenueégale
à la masse d’air contenue dans untroisième réservoir. Dans ce dernier
l’air,
de densitéconvenable,
exerce une
pression
constantelorsqu’il
est maintenu à unetempé-
rature
fixe,
celle parexemple
de laglace
fondante. Ce réservoircommunique
avec unjeu
de tubes de connexionégaux
en volumeà ceux du réservoir
thermométrique
et semblablementplacés.
L’instrument étant ainsi
compensé,
ongradue
endegrés
l’undes tubes du réservoir à
pression
constante; onpeut
lire sur cettegraduation
latempérature
du réservoirthermométrique
et lesindications sont aussi aisées à lire que celles d’un thermomètre à
mercu re ordinaire.
( A suivre).
R. PAILLOT.