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Annale de Philosophie (Polynésie) - Bac S 2016

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Academic year: 2022

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16PHSCPO1

Baccalauréat général - Série S - Philosophie 1/2 Session 2016

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2016

Épreuve de philosophie SERIE S

Durée : 4 heures Coefficient : 3

L’usage des calculatrices est interdit.

LE CANDIDAT DOIT TRAITER L’UN DES TROIS SUJETS SUIVANTS AU CHOIX.

Dès que le sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.

Ce sujet comporte 2 pages, numérotées de 1/2 à 2/2.

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16 PHSCPO1 Baccalauréat général - Série S - Philosophie 2/2 Session 2016

Sujet n°1

Pourquoi les œuvres d’art nous séduisent-elles ?

Sujet n°2

Puis-je me tromper sur mes droits ?

Sujet n°3

Expliquer le texte suivant :

Le mouvement de notre corps fait suite au commandement de notre volonté. De cela, nous sommes à tout moment conscients. Mais le moyen par lequel ce résultat est obtenu, l’énergie qui accomplit une opération aussi extraordinaire, c’est de quoi nous sommes si loin d’être immédiatement conscients qu’il faut que cela échappe à jamais à nos recherches les plus diligentes(1).

Car, premièrement, y a-t-il dans toute la nature un principe plus mystérieux que l’union de l’âme et du corps, principe par lequel une substance qui est supposée spirituelle acquiert une telle influence sur une substance matérielle que la pensée la plus subtile est capable de mettre en branle la matière la plus grossière ? Si nous avions le pouvoir, par un vœu secret, de déplacer les montagnes ou de contrôler l’orbite des planètes, cet empire étendu ne serait pas plus extraordinaire ni plus incompréhensible. Mais si la conscience nous faisait apercevoir dans la volonté une énergie ou un pouvoir, nous devrions connaître ce pouvoir ; nous devrions connaître sa liaison avec l’effet ; nous devrions connaître l’union secrète de l’âme et du corps et la nature de ces deux substances, par où l’une est capable d’agir sur l’autre en tant d’exemples.

Deuxièmement, nous ne sommes pas capables de mouvoir tous les organes de notre corps avec une pareille autorité ; et l’expérience est la seule raison que nous puissions invoquer pour une différence aussi remarquable. Pourquoi la volonté a-t- elle une influence sur la langue et sur les doigts, et non sur le cœur ou sur le foie ? Cette question n’aurait rien d’embarrassant si nous avions dans le premier cas la conscience d’un pouvoir faisant défaut dans le second.

David HUME, Enquête sur l’entendement humain (1748)

(1) Diligentes : développées et perspicaces

La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

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