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décembre 2012 Mensuel gratuit édité par la Fédération des Étudiants de l ULg III ULg 2.0 :

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Texte intégral

(1)

décembre 2012

Mensuel gratuit édité par

la Fédération des Étudiants de l’ULg

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur

ce mystérieux service qu’est le SEGI

avis des profs

sur les ordis en classe

L’Opéra Royal de Wallonie rénové, en images

ULg O loc,

c’est quoi ? Retour sur le VOO Rire, comme si vous y étiez Littérature : quid du nouveau Bernard Werber ?

ULg 2.0 :

la technologie à l’université

III

(2)

Quand on parle de la technologie à l’Université, on pense d’abord à MyUlg puis, une sensation de haine remonte, une boule à l’estomac qui nous vient de la crise de nerfs bisan- nuelle — trisannuelle pour ceux qui préfèrent l’étalement de session – causé par le plantage de MyULg. Si je refuse la cri- tique populaire et simpliste contre le SEGI et son site qui n’a jamais fonctionné correctement les 10 fois où je l’ai utilisé, c’est parce qu’une anecdote m’en empêche. Ce jour-là, l’en- semble des Alpes suisses m’a entendu hurler lorsque j’ai mar- ché 10 kilomètres pour trouver un WiFi pour finalement lire

« Désolé, trop de connexions. Revenez plus tard ». Pourtant, l’Université de Liège n’est pas en reste côté informatique, loin de là !

Notre Université a un des services informatiques les plus dé- veloppés et performants du paysage universitaire belge. En effet, comme vous le lirez plus loin, le SEGI développe un logiciel qu’il revend. À côté de cela, pas mal d’initiatives sont prises par les autorités telles que la WebTV qui se développe de plus en plus avec des vidéos de qualité — par exemple Qu’est-ce que la Fédé ? — ou les podcasts qui ont encore des défauts de jeunesse, mais qui sont assez prometteurs et ap- préciés par les étudiants.

Le but de tout recteur est sans doute de faire briller son uni- versité, mais le notre a un certain penchant pour l’attractivité internationale. C’est une bonne chose pour le progrès techno- logique de l’université, mais ça l’est sans doute moins quand les universités s’inscrivent — parfois malgré elles — dans une dynamique de classements internationaux qui se basent uni- quement sur des critères scientifiques et non pédagogiques.

Il vient justement d’annoncer qu’il désirait lancer l’Université dans une initiative de cours en ligne disponibles pour les étudiants et non-étudiants de l’université. On ne peut que saluer l’envie de partager la connaissance. Faudra-t-il encore que l’Université trouve sa spécificité dans le domaine à côté

de sites comme coursera.org et les géants qui y participent comme Stanford ou le MIT.

Comme à mon habitude, je ne termine pas un édito sans par- ler de nos propres progrès à la Fédé ! Nous organiserons un retour sur nos diverses actions mobilité. Même si ce n’est pas très technologique, nous avons prouvé qu’il était possible de faire l’ascension du Sart-Tilman en vélo le mois dernier. N’hé- sitez d’ailleurs pas, si ce n’est pas déjà fait, à taper « mobilité ULg RTC » sur votre moteur de recherche préféré – tous sauf Bing, Yahoo et AOL – afin d’accéder à la vidéo d’RTC qui nous a gentiment suivit sur tout le trajet. Parallèlement nous avan- çons sur la création d’un mode de contrainte efficace pour faire remplir les engagements pédagogiques aux professeurs, sur l’établissement d’un temps minimum entre deux examens et la publication anticipée des notes indicatives des examens avant les délibérations. Système efficace pour éviter aux Jurys de devoir redélibré- rer pour une simple erreur de cor- rection. Cela s’est déjà fait à l’ULB et pourrait sans doute s’importer ici pour le bonheur des étudiants.

Tom BARBETTE Président Fédé So sorry

Parfois, au P’tit Torê, on se plante. On fait une faute d’orthographe, on fait une erreur sur un truc, on n’est pas précis. Bien que nous soyons à présent plus d’une quinzaine, nous n’avons pas encore de rédacteur dans toutes les facs. Ce n’est pas une raison pour ne pas

s’y intéresser ! Nous ne recherchons, dans aucune de nos pages, à être insultant envers quiconque.

Toutefois, si les retours critiques sur notre travail (béné- vole !) sont les bienvenus et si nous vous invitons à commenter un max d’articles, les

insultes et propos agressifs ne le sont pas

La rédac’

Édito

Le P’tit Torê

décembre 2012

avec le soutien de la loterie nationale L’Université de Liège

Edité par la Fédération

des Étudiants de l’ULg asbl place du 20-Août 24, 4000 Liège

www.fede-ulg.be www.ptitTore.be

Ont participé à ce numéro 

Margaux de ré / tom barbette / Alix BARDOUX / LÁszlÓ Schonbrodt /

Nico Lemoine / Pierre Schwartz / Anne-Sophie D’Haen / David VERJUS / Rachel DESSEILLE / Dale KONINCKX / Tiou NGUYEN / Yasmine Salami / carole pieri / Virginie DE VELLIS / Colombine Parthoens / Adriano Tosoni / Céline bernatowicz / bastien martin / Valentine Lilien /  caroline remy

Photo couverture: © Margaux Leroy © Margaux Leroy© Margaux Leroy

édito

Statut, commentaire et partage : Des mots qui font aimer

Vidéoconférence en fac de médecine QCMs interactifs pendant les cours World Wide Classroom : un wiki pour étudiant, en mieux ?

Premiers pas sur MyULg Quand Harry rencontre SeGI Avis des profs sur l’utilité de l’ordinateur portable au cours

Concerto de photos pour symphonie musicale : découverte de l’Opéra Royal de Wallonie

Le Torê, c’est qui ?

ARGO

Ça tourne (nikel) au Nickel ! Définition de Voorire 2012 s’esclaffer, hilarité, fou rire….

Critique musique – Benjamin Biolay Une exquise Vendetta

Labyrinthe pour les nuls

Critique littéraire – Bernard Werber Troisième Humanité

Sudoku !

10/11 - 14/12 Exposition EAP ULgOloc, fini le labyrinthus ! Comment faire de l’auto-stop ? Fil actu @Typique_ULg Sauvenière Company Margaux Leroy n’aime pas Monsieur 100 000 volts

Wake Up Guys: La Batte Is There ! Reconversion d’une glandeuse Universités à bord

Coming soon : Noël ardent Les séries scientifiques qu’en pensent les vrais geeks ?

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actu fédé dossier fédé édito

vie étudiante

temps libre

rubrique photo

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Statut,

commentaire et partage

DeS motS qui font aimer

« JE NE VEUX VOIR PERSONNE TRAINER SUR FACEBOOK » VOUS RESSASSENT VOS

CHERS PROFESSEURS ? DANS LE DéPARTEMENT D’INFOCOM, ON VOUS OBLIGE AU CONTRAIRE ! NE SOYEz PAS JALOUX .

Pour sa deuxième année, l’ULg accueille un cours de Webjournalisme dispensé par Alain Gerlache aux étudiants de Master.

Journaliste spécialisé en médias et nou- velles technologies de l’information, il ac- compagne les étudiants dans le relais de contenus divers et variés (« ULgWebInfo »

sur Google pour un aperçu des travaux réalisés) via de multiples réseaux sociaux.

Le métier n’est pas mort, mais les journa- listes qui voudront se la jouer vieille école seront vite dépassés, autant se le dire ! L’avènement d’Internet a changé la donne au sein de la profession. S’il per- met d’apprendre à la minute le résultat des élections américaines, il vous fait aus- si croire que les messages de vos ex ont été publiquement diffusés sur votre mur Facebook. Attendre le colporteur après un long mois d’économie pour acquérir son journal, c’est bien fini. Des foyers re- groupés autour d’un poste radio, c’est très 40’s. Même se rendre chaque matin à la libraire du coin devient rare. Maintenant, c’est ordis, tablettes et smartphones. Un clic et vous accédez instantanément aux

millions d’informations gravitant de par le monde. C’est la forêt amazonienne qui est contente !

« Les médias relayent n’importe quoi, les journalistes en perdent leur orthographe et encore plus leur morale » pourrait ré- sumer la pensée de ceux qui diabolisent l’outil. Nonobstant, comme le dit le vieil adage : la critique est aisée, mais l’art est difficile. L’objectif du cours est ainsi d’apprendre aux journalistes de demain à en user de manière critique pour être à nouveau virulemment critiqués pour leur point de vue et non « les infos bi- dons qu’ils racontent ». Si vous aimez ça, thumbs up !

Tiou NGUYEN

ULg 2.0

La technologie à l’université

Cercle en vue !

Suite à une demande de leur part, le Cercle des Étudiants Africains vient tout juste de voir le jour. Sans diffé- renciation de nationalités, ce nouveau cercle propose à la fois un partage culturel et une entraide pour les étu- diants. Ainsi, quelle que soit votre ori- gine, n’hésitez pas à les rejoindre ! Contact : Cea2012ulg@gmail.com

Philo et Lettres réformée

C’est tombé comme un pavé dans une mare. D’abord de vagues bruits de couloirs. Puis du concret. À présent, nous y sommes : le Doyen de la faculté de Philosophie et Lettres propose une réforme des programmes. Au pro- gramme, justement, trois changements fondamentaux : l’instauration du système majeures/mineures, la mise en place d’un travail de fin de BAC et des cours en/d’anglais obligatoires pour toutes les sections. Les arguments de toutes les sections sont sur le feu. Certains ont peur de perdre les parti- cularités de leur section, d’autres y voient une véritable modernisation de la fac. Un sondage a été mis en place et les résultats montrent une chose fondamentale : les étudiants ont un avis à donner, et il serait intéressant d’en tenir compte. Dossier chaud, en somme, et à suivre.

Contact : margaux.dere@fede-ulg.be

Médecins motivés recherchent solutions

Le dossier médecine, c’était en septembre, une action dite « tar- tines » avec un rassemblement pour protester contre les condi- tions des temps de midi des étudiants du CHU. Locaux minuscules, prix exorbitants, rien ne leur avait été épargné. La mobilisa- tion qui en avait résulté avait fait remuer les choses du côté de l’ULg. Cependant, la Fédé a voulu connaître l’avis des médecins.

La majorité pense que ce qui a été obtenu – beaucoup de plans à court terme, finalement – n’est pas suffisant. Les discussions sont actuellement en cours afin de déterminer la suite des évè- nements. Un groupe de travail a été mis en place. Si vous avez des idées, n’hésitez pas à venir manger des tartines avec nous ! Contact : lea.pons@fede-ulg.be

novembre 2012

Un cours 2.0 : Le Webjournalisme

© M

argaux Leroy © Tiou Nguyen

actu fédé dossier fédé

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WorlD WiDe claSSroom

un Wiki pour

étuDiant, en mieux ?

premierS paS Sur

myulg

DANS L A DYNAMIqUE DE L’OPEN SOURCE, DéJà BIEN PRéSENTE à L’ULG , ET à L’HORIzON DE LIèGE 2017, NOTRE RECTEUR A DU NOUVEAU. IL S’AGIT DE L A WORLD WIDE CL ASSROOM, UN CONCEPT PARTICIPATIF, qUI RAPPELLE UN PEU L A PHILOSOPHIE DE WIKIPéDIA .

L’idée, c’est celle de la création d’un système participatif entre des universités du monde entier pour mettre à dis- position sur Internet, des cours dont le contenu serait certifié par l’université qui en est la source. Mais, me direz-vous, quelle différence avec ce qui existe déjà ? La question a été posée au premier des intéressés : Bernard Rentier.

La formule qui est proposée, et qui a séduit les déléga- tions des 160 pays mobilisés pour l’Exposition univer- selle est en fait assez originale par rapport à ce qui se fait. Loin de se borner à dispenser des cours en anglais, labellisés par de « grandes » universités et parfois de manière intéressée, il s’agit ici de développer une plate- forme réellement participative. Chaque université par- ticipante pourrait alors mettre gratuitement des cours à disposition des apprenants du monde entier. La seule exigence ? De donner au contenu un format novateur.

Finis les cours inaudibles et illisibles, filmés depuis le fond d’un auditoire. Le contenu serait ici pensé comme interactif, enrichi par les moyens qu’offre le web et davantage structuré sous la forme de tutoriel, et non comme un enchainement de cours ex-cathedra. Plus de contenus, plus d’images. Plus accessible. Avec, poten- tiellement, une certification à la clef. Cette base de don- née est pensée comme accessible à n’importe qui dans le monde.

Pour l’ULg, ce projet est une formidable vitrine. Mais aussi un défi. Si elle est déjà équipée pour produire ce genre de contenu, il resterait encore à matérialiser cette plateforme, joindre les contacts pris au cours de ces der- niers mois, mais aussi à sensibiliser le corps professoral aux opportunités qu’offrent les NTIC. Comme le dit le recteur, ce projet est donc un « coup de dés terrible », ambitieux et novateur. Mais il reste un pari risqué pour plus de partages de savoir. Espérons que l’idée fasse son chemin. La démocratisation de l’enseignement, sur et par Internet aussi, ça compte.

Nicolas Lemoine

MYULG … ON VOUS A DIT qUE C’éTAIT LE MEETIC LOCAL, MIEUX qUE FACEBOOK ? ON VOUS A DIT qU’IL

FALL AIT ALLER VOIR VOS MAILS, VOS NOUVELLES, VOS FICHIERS, ET CE CHAqUE JOUR, DE

MANIèRE SYSTéMATIqUE ? SI VOUS IGNOREz

qUE VOTRE COURS A CHANGé D’AMPHI, C’EST DE L A MAUVAISE VOLONTé. TOUT EST SUR MYULG , VOYONS.

Cette plateforme, on vous en a vanté les mérites, on vous l’a présentée comme votre amie virtuelle. Toujours là pour aider. Peut- être certains d’entre vous pensent alors que ce réseau est un parfait bienfaiteur, utile, d’une performance irréprochable.

Eh ben, que nenni ! L’exemple le plus frap- pant est sans doute l’état fébrile que pro- voque l’attente des résultats d’examen sur le portail virtuel. C’est à ce moment, alors que vous demandez à votre cher ami d’être le plus efficace qu’… il vous lâche. Exac- tement. Plus de trois cents personnes ont essayé de se connecter à la même minute, et MyULg ne peut digérer autant de sollici- tations. Trois cents pour saturer, c’est bête quand on sait qu’il y a plus de vingt mille étudiants à l’ULg.

Deuxième originalité de ce système : la dis- parition du cursus. Moment de grave frayeur pour vous ! Papa-Maman auraient-ils oublié de payer le minerval ? Mais enfin, c’est im- possible ! Oui, impossible. Et d’ailleurs, c’est juste un bug.

Pour ceux qui veulent se consoler, il est alors possible d’aller lire des fichiers datant de 1999, juste au cas où.

David VERJUS

viDéoconférence

en fac De méDecine

Manque de place(s) dans les amphis de cours ? Aucun problème, les professeurs ont trouvé LA solution : la retransmission vidéo en direct vers d’autres salles.

Cette méthode est principalement utilisée par les enseignants de la faculté de Médecine dont le nombre d’étudiants n’est pas prêt de diminuer. L’amphi 604, dans lequel le professeur donne son cours, n’étant pas assez grand, un système de vidéoconfé- rence a été mis en place. Les étudiants peuvent ainsi prendre place dans deux autres amphis dans lesquels le cours est re- transmis en direct.

N.B. : Certains ont soulevé l’idée de mener une enquête pouvant mesurer l’attention des étudiants au cours où il n’y a pas de prof.

À bon entendeur… !

Alix BARDOUX

qcmS interactifS

penDant leS courS

Des QCMs interactifs pendant les cours, grâce à une petite manette reliée à un programme de comptabilisation des votes : chouette ! Fini le temps où le prof pointait son laser vers vous, vous donnant l’impression d’être seul au monde au milieu d’un amphi de 300 personnes.

Il s’agit là d’un nouveau programme mis en œuvre par le SMART, utilisé depuis quelque temps par certains professeurs de l’ULg. Chaque étudiant reçoit une manette qui lui permet de répondre à des QCMs, parfois intégrés aux diaporamas du professeur. La question et les propositions de réponses s’af- fichent à l’écran, l’étudiant sélectionne sa réponse et la valide grâce à sa manette, et lorsque le professeur clôt les votes, le programme comptabilise automatiquement le pourcentage de votes pour chaque proposition. L’avantage est que ce système permet d’avoir des résultats en temps réel et, par conséquent, de dynamiser, de rendre plus interactif et attractif un cours (on peut imaginer un examen à blanc sous cette forme par exemple). Une idée ingénieuse au premier abord, mais qui requiert calme et patience de la part des utilisateurs, car la maîtrise de ce système ne semble pas être le point fort de tous. Enfin, il faudra veiller à bien s’organiser afin de disposer du matériel requis pour son fonctionnement.

Alix BARDOUX Dale KONINCKX

LE « SE » qUOI ? TELLE FUT MA PREMIèRE

RéACTION EN

ENTENDANT PARLER DU SERVICE GéNéRAL D’INFORMATIqUE

(SEGI) DE L’UNIVERSITé DE LIèGE. POUR CE NUMéRO DéDIé à L A TECHNOLOGIE, JE SUIS PARTIE à L A RENCONTRE DE CES HOMMES DE L’OMBRE qUE SONT LES INFORMATICIENS.

Les informaticiens sont des êtres étranges vivant dans la pénombre. Rares sont ceux à croire qu’ils existent, pourtant, dans un bâtiment niché dans les hauteurs du Sart- Tilman, se trouve le siège du SeGI. Prenant mon courage à deux mains, je me risque à y entrer. À ma grande surprise, pas de savants fous, aucun robot, mais des bu- reaux, de gentilles secrétaires et de sym- pathiques employés. Me serais-je fait une fausse idée du monde des ordinateurs ? Le directeur du SeGI, Didier Korthhoudt, me reçoit dans son bureau. Durant cet entretien, il s’attelle à m’expliquer en quoi consiste le service d’informatique et quelles sont ses missions. Le SeGI a été créé en 1981 et dénombre 100 employés aux activités diverses. En plus de s’occuper de l’Université de Liège, le SeGI travaille en collaboration directe avec le CHU. Par l’intermédiaire d’ULIS, il travaille égale- ment pour une trentaine d’institutions (la RTBF, la Province de Liège etc.). Ce logiciel s’occupant de la gestion de la paye et de la carrière des fonctionnaires constitue une belle réussite pour l’ULg.

La notion de service est également non- négligeable. Le SeGI se doit d’offrir un

confort maximal d’utilisation à l’ensemble du corps universitaire. Pour cela, il a mis en place WiFi 2.0 afin de gérer au mieux le nombre croissant de connexions internet.

Une autre mission concerne la gestion des serveurs institutionnels. Il s’agit de s’occu- per du système de courrier électronique de l’université, mais également de la gestion de l’illustre myULg. Vous savez, l’intranet universitaire qui refuse catégoriquement de vous fournir vos résultats en temps et en heure ? MyULg n’est pas que casse- pieds. C’est avant tout un programme de gestion servant de base de données à l’ULg.

La question me brûlant les lèvres ne se fait pas tarder, pourquoi myULg plante- t-il ? Car, lors des résultats, le nombre de connectés appuyant sur F5 toutes les minutes monte en flèche. Ceci fait littéra- lement planter les serveurs. Pour pallier cela, en plus de moderniser les serveurs, le SeGI a mis en place l’alerte SMS. Depuis l’année passée, les étudiants peuvent être informés de l’arrivée des résultats par SMS. Dring, dring : tu as raté.

Malgré le fait qu’on ne parle de son service que lorsqu’un problème se pose, le direc- teur du SeGI reste bon joueur. D’ailleurs, son équipe nous réserve un grand projet aux vagues allures de groupe Facebook.

Après l’entretien, j’eus la chance de visiter la salle des machines du B26. Pas d’écrans géants, pas de R2D2, juste un empilement de serveurs et d’autres machines m’étant inconnues au bataillon. En partant, je fis la promesse de garder le secret de leur nor- malité. Les mythes et les légendes, ça se cultive.

Maurine PIETTE

quanD Harry rencontre Segi

dossier fédé dossier fédé

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L’ORDINATEUR PORTABLE FAIT AUJOURD’HUI INDéNIABLEMENT PARTIE DES TECHNOLOGIES qUI REMPLISSENT LES SALLES DE COURS.

qU’EN PENSENT LES PROFESSEURS ? LE P’TIT TORê A POSé L A qUESTION à FABIENNE FECHER-BOURGEOIS (ECONOMIE), PIERRE VERJANS

(SCIENCE POLITIqUE) ET CHRISTOPHE LEJEUNE (SCIENCES HUMAINES).

Peut-on interdire l’usage de l’ordinateur portable en cours ? Non… Mais oui. En effet, « L’utilisation de l’ordinateur se généralise et je ne peux qu’en prendre acte » : tels sont les mots de monsieur Verjans, professeur de Science Po- litique à l’ULg. Et à Monsieur Lejeune de compléter : « La société de consommation actuelle crée ce besoin autrefois inexistant de posséder un ordinateur portable ». Certes, il faut vivre avec son temps, et la modernité est aujourd’hui bien trop avancée pour prohiber ce « bijou » électronique du quotidien, l’idée étant de ne pas bannir de l’apprentissage un outil qui détiendra une place de taille dans notre métier d’avenir. Cependant, certaines universités dans le monde l’ont fait. D’autres professeurs choisiront égale- ment de restreindre son utilisation à des cours magistraux, en le proscrivant des séminaires et autres réunions en petits groupes.

Il reste enfin à débattre de la question du « budget du cartable » : chaque étudiant a-t-il les moyens, aujourd’hui, de se balader avec un PC dans son sac ? A méditer.

Est-ce que l’ordinateur est vraiment utile en cours ? Il convient de mesurer son utilité relativement au contexte dans lequel il est utilisé. Selon Pierre Verjans, il est clair que l’ordinateur peut être, à son cours — regorgeant de détails donnés oralement — d’Histoire politique belge par exemple, une grande aide au travail et particulièrement si l’on est habile du clavier. Par contre, au cours d’Economie politique générale don- né par Fabienne Fecher-Bourgeois, l’on trouve des graphiques et des tableaux difficiles à reproduire à l’ordinateur : le professeur a donc pu observer un déclin naturel du nombre de portables en amphi.

Est-ce que la présence de l’ordinateur vous dérange ? À l’unanimité, ils répondent « non, mais… ». Mais quoi ? À vrai dire, c’est moins les milliers de touches martelées par des centaines de doigts qui irritent nos professeurs que les rires étouffés des étudiants parcourant les blagues Internet ou autres albums photos. En fait, l’ordinateur en lui-même n’est pas dérangeant, tout comme l’élève perdu dans un film ne l’est pas non plus : c’est l’attractivité qu’il génère qui le devient. Une grappe d’étudiants qui rivent leurs yeux sur un même écran : ça passe mal. Déconcentrant le professeur, il affecte par la même occasion l’élève attentif. En bref, le PC ne gêne pas vraiment, mais le groupe d’étudiants distraits, oui.

Est-ce que l’ordinateur distrait plus vite l’élève ? Oui… Et non. Non, car tout ancien étudiant vous le dira : pas besoin de technologie pour se distraire. Si Monsieur Verjans raconte l’histoire d’un camarade de classe qui battait le record du monde de mots croisés et si Madame Fecher sait recon- naître ceux ou celles qui jouent à « oxo », Christophe Lejeune se souvient de ces paroles plutôt « parlantes » du professeur Laurent Lapierre : « Aujourd’hui, les étudiants vont 6 à 7 fois par cours sur Facebook. Auparavant, on allait 6 à 7 fois dans la Lune. On était donc beaucoup plus loin qu’eux… ». Ainsi, non, l’ordinateur portable ne distrait pas plus rapidement un étudiant. Cependant, il semble que la mine d’informations que représente Internet (Facebook, Google, 9gag, VDM, Youtube et on en passe !) puisse distraire plus longtemps le quidam scolaire, littéralement « hap- pé » par ce qui paraît sur son écran. En d’autres termes, vous avez peut-être plus de chance de prolonger l’intercours si vous tombez sur un album photo sympa que si vous comptez les nuages.

En conclusion, nous dirons simplement merci aux pro- fesseurs de nous laisser « vivre avec notre temps » et leur promet- tons que jamais, au grand jamais, nous ne profiterons du réseau de l’univ’ pour télécharger des séries TV, surfer sur les réseaux sociaux et organiser une LAN dans un amphithéâtre… Simulta- nément. Bah ouais, le réseau y n’est pas assez puissant, m’sieur !

Dale KONINCKX Merci aux professeurs d’avoir accepté de partager leur avis sur la question.

© Margaux Leroy© Tiou Nguyen

concerto De pHotoS

pour SympHonie muSicale

Découverte

De l’opéra royal De Wallonie

© Tiou Nguyen

aviS DeS profS Sur l’utilité

De l’orDinateur portable au courS

dossier fédé rubrique photo

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Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette salle. Tout y est chaleureux, du parquet brun foncé, en passant par les fauteuils rouges ou encore par les luminaires habitants l’ensemble de la pièce.

Même les embrasses des rideaux sont classes.

On y trouve évidemment, des sièges ! Ceux-ci sont confortables et moelleux. En somme, parfait pour apprécier un opéra de 4 heures.

A l’entracte, le Grand Foyer vous accueille dans un décor tout aussi majestueux, digne des plus grands bals cinématographiques : bars blancs immaculés, immenses miroirs et haut plafond. En prime, une vue sur la statue d’André Grétry entourée de verdure et les futurs bâtiments de l’ULg. Le lieu est idéal.

Au cas où les comédiens sont un peu stressés, nous avons découvert des tambours. Pour faire passer les nerfs ? Pourquoi pas.

Si vous montrez ces escaliers, ce sera sous le regard de la Reine Paola. Trop de pression ?

Digne d’une fresque de Raphaël, le plafond présente en son centre un lustre tout aussi magnifique.

Depuis 2009, les bus s’arrêtaient en face du terrain vague Boulevard de la Sauvenière. Ils ont désormais rejoint leurs arrêts initiaux. Où ça ? Autour de l’Opéra ! Et oui, depuis ce 21 septembre, l’Opéra Royal de Wallonie a de nouveau ouvert ses portes au public.

Les travaux ont duré trois ans. Ils consistaient entre autre à améliorer l’acoustique du bâtiment : la fosse a été rénovée pour une meilleure diffusion du son dans une salle redessinée.

Il y a eu des rénovations certes, mais la beauté de ce lieu né en 1820 n’a pas pour autant été lésinée. On vous laisse juger par vous-même.

L’Opéra est un lieu de prestations diverses : les artistes offrent au public un spectacle de choix.

Et que deviendrait une

présentation sans musique ? La fosse accueille de nombreux musiciens et instruments,

dont ce piano. que serait un bâtiment magistral sans marbre ?

© Tiou Nguyen

© Margaux Leroy© Margaux Leroy © Margaux Leroy

© Margaux Leroy

© Margaux Leroy © Tiou Nguyen

© Tiou Nguyen

© Tiou Nguyen

© Tiou Nguyen

rubrique photo rubrique photo

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Virginie, étudiante en Master 1

Romanes, passionnée par la littérature et la politique. Chaque mois, ma plume et mes tympans frétillent de joie pour vous rédiger comme il se doit, une chronique musicale de choix.

Yasmine, «étudiante» en Master1 commu. J’échange volontiers ma vie sociale contre un plaid et du thé.

Sérievore, zombie friendly. Exilée à Gand cette année, parce que mes amis ne supportent plus mes blagues pourries.

Maurine, 22 ans, étudiante en Information & Communication.

Fraîchement débarquée, je ne garderai pas la langue dans ma poche et vous promets un discours toujours teinté

d’humour. Parole de couscous Anne-Sophie, étudiante en

Communication, passionnée d’art sous toutes ses formes, je suis également la fondatrice de Crossing Young Artist.

Un projet d’encadrement d’artistes entrepreneurs : photographes, musiciens, stylistes, illustrateurs et cinéastes.

Adriano, 23 ans, étudiant en deuxième année de Commu. Dévoreur de livres et chroniqueur en littérature. Se passionne pour beaucoup de choses, mais surtout pour la culture geek.

Rachel, 20 ans, en première Master Commu finalité Métiers du livre. J’aime lire (sans blague) et glander. Un jour, j’aurai peut-être un fil conducteur dans mes articles. En attendant, vous me retrouverez dans divers rubriques et sujets du P’tit Torê. Des bisous les p’tits chats !

David, 19 ans, étudiant en premier bac droit. Fanatique de la vie universitaire se combinant d’étude, de sport et de guindaille, je suis nouveau dans l’équipe et je vous renseignerai sur nos Premiers Pas titubants !

Caro, employée comme graphiste à la fédé afin de pouvoir vous concocter des « p’tit torê » de plus en plus beaux, enfin c’est ce qu’il se dit !

Carole, 21 ans et étudiante en langues modernes. Je suis donc censée être polyglotte et partager mes talents

«linguistiques» chaque mois dans la chronique erasmus.

Je m’appelle Tiou. Mais : « Ni Hao » est une mauvaise approche de drague. Mes parents n’ont pas de resto. Je n’étudie pas la médecine. Votre voisin, Mr Nguyen m’est inconnu. quand je serai grande, je serai… Ah non, les asiats ne sont jamais grands. I’m such a cliché, though.

Cotte (« Colombine » sur ma carte d’identité), 23 ans, étudiante en 2ème master anthropo. Je travaille sur le jazz et tente parfois de pousser la chansonnette. J’aime l’humour noir, l’extrapolation, les métaphores tirées par les cheveux… et le chocolat.

Valentine 23 ans, en dernière Master Illustration. Je suis à l’origine des illus qui apparaissent chaque mois dans le Torê. Si vous voulez en voir plus, suivez-moi quotidiennement sur TinOdine via Facebook !

Alix alias Lylix, 20 ans, future

vétérinaire : Originaire de Neverland (le pays de Peter Pan) et dotée d’une imagination débordante, je suis une enfant rêveuse. Ma philosophie: « Close your eyes and keep your mind wide open ».

Céline, 19 ans étudiante en

Communication, cinéphile et volubile, toujours de bonne humeur, aime flâner dans les rues de Varsovie, écoute de la musique en permanence, chante seulement dans sa voiture, et a une peur bleue des insectes.

Margaux, photographe du journal avec Tiou et en 1er Master Journalisme.

Je suis aussi responsable de la chronique « Margaux Leroy n’aime pas », sans blague. Momentanément en redécouverte des musiques des années 90

Dale, étudiant en première année du master en anthropologie à l’ULG. JH charmant, 1m90, roule en moto, cuisine bien, patient, sérieux, souriant et présentable. Si vous voulez d’autres photos, formulez votre demande à dale.koninckx@student.ulg.ac.be Bonne lecture ;-)

Margaux De Ré, rédactrice en chef.

Je suis une passionnée d’écriture et de cinéma - au point d’en faire mon Master. J’aime porter les projets, j’aime encore plus quand ils aboutissent. Le Torê semble être un bon exemple de cela. Ajoutons la magnifique équipe qu’il y a derrière : je suis joie.

le torê, c’eSt

qui ?

rubrique photo rubrique photo

(8)

BREF. VOUS z’AVEz NI VOITURE, NI MOTO.

L’HIVER APPROCHE à GRANDS PAS. LES BUS VONT PLUS

POUVOIR ARRIVER AU SART-TILMAN. VOUS z’AVEz L A FLEMME DE PRENDRE VOTRE VéLO. D’AILLEURS VOUS z’EN AVEz PAS.

ET PUIS Y FAIT TROP FROID. BREF, VOUS êTES DANS L A MERDE.

Merde ? Non ! Car une technique in- faillible résiste encore et toujours à l’envahisseur ! Son nom : l’auto- stop. Sa renommée : internationale ! Son efficacité : sans précédent, à condition de suivre cette procé- dure (version complète sur internet) : 1 / Choisissez un lieu dégagé pour per- mettre à la voiture de s’arrêter et de vous voir arriver >> Pensez au confort social du conducteur : un automobi- liste très gentil vous prendra s’il n’a pas le temps de réfléchir, alors que le

« normal » a besoin de vous voir arri- ver. Pourquoi ? Parce qu’avant de vous charger, il se trouve dans une situa- tion de « confort social » : personne ne le regarde et il peut donc se mettre à l’aise et se gratter le nez. Dès lors, l’idée qu’un inconnu pénètre dans sa bulle appelle un petit moment de réflexion.

Enfin, ne vous placez pas aux feux de circulation (www.ptittore.be vous ex- plique pourquoi).

2 / Préparez une pancarte et ne la sor- tez qu’aléatoirement : d’un côté, si l’au-

tomobiliste connaît votre destination, vous lui offrez une excuse pour ne pas vous prendre : il peut faire semblant qu’il ne va pas par là. D’un autre côté, certains conducteurs n’ont pas envie de perdre leur temps à s’arrêter s’ils ne savent pas où vous allez. Mais pour garantir votre résultat, notez-y : « JH/JF recherche aventure et évasion. Ouvert à tout type de rencontre ».

3 / Mettez une mini-jupe. Vous êtes un garçon ? C’est pas grave : ça plaira à cer- tains.

4 / Lavez-vous les dents, faites dix pompes, puis, deux extensions lom- baires. Enfin, tendez le pouce.

5 / Et voilà, vous avez fait du stop ! Vous êtes maintenant échauffé et pouvez courir jusqu’en cours. N.B. : rangez votre pancarte.

Dale KONINCKX

comment faire

De l’auto-Stop ?

fil actu

@typique_ulg

Liens utiles :

• wikitravel.org/fr/Conseils_pour_faire_

de_l’auto-stop

• www.lepouceux.com/index.

asp?Chap=Transport_voyage

• www.routard.com/guide_voyage_

page/25/situations_parti- culieres_en_stop.htm

© Margaux Leroy

10/11 - 14/12

expoSition eap

@maaStricHt

AVEC L A PRéSENCE D’éTUDIANTS MASTER ARCHI DE L’ULG .

Le prix Euregional pour l’architecture (EAP) est un prix transfrontalier – Belgique, Pays- Bas, Allemagne – annuellement décerné au meilleur projet de fin d’études. Le concours met en compétition les projets de jeunes diplômés sélectionnés au sein des 5 institu- tions d’architecture participantes. Cette an- née encore, des Masters de l’ULg sont sur le coup. La fac d’archi a la cote, on dirait bien ! Plus d’infos : www.eap-pea.org

Margaux DE RÉ

TU FAIS DES

CAUCHEMARS à L’IDéE DE NE PAS TROUVER TA SALLE DE COURS ? CE TEMPS EST RéVOLU, TROIS CLIC S POUR TE SITUER, AU REVOIR LES JEUX DE PISTE !

L’idée d’ULgOloc est venue à Julien Gilon et ses amis un beau jour de mai 2011, en voyant les étudiants peiner à trouver les différents services de l’Université. Leurs cervelles se sont alors synchronisées afin de créer deux mêmes applications, l’une destinée aux amoureux d’Apple et l’autre aux utilisateurs d’Android. Cette dupli- cité vise à toucher le plus grand nombre d’étudiants, mais aussi les chercheurs et investisseurs étrangers, car l’application sera disponible en français ainsi qu’en

anglais, allemand et néerlandais. De plus, l’application pourra vous indiquer l’arrêt de bus le plus proche, rejoignant sur ce point ProchainBus que l’on vous a déjà présenté. Si vous n’aimez pas la convi- vialité des transports en commun, vous aurez accès au parking le plus proche du lieu où vous souhaitez vous rendre. Même si UlgOloc est conçu pour vous aider à vous situer, vous pourrez tout autant consulter le menu des restaurants uni- versitaires, le répertoire du personnel, mais aussi ULg TV et ORBI, tout cela gra- tuitement ! Franchement, que demander de plus ? L’application sera bientôt dis- ponible (si ce n’est déjà le cas) sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google.

Vous pouvez aussi la télécharger grâce au QR code présenté ici. Souriez, vous savez où vous allez !

Rachel DESSEILLE

ulgoloc,

fini le labyrintHuS !

vie étudiante vie étudiante

(9)

© Margaux Leroy

© Margaux Leroy

MARC PIOT, VOUS CONNAISSEz ? MAIS SI, L’HOMME qUI COURT PARTOUT TEL BIP BIP DANS TOUT LE 20-AOûT. LE TEMPS D’UNE BRèVE PAUSE, RENCONTRE AVEC CET HOMME AUX 100 000 VOLTS .

Être technicien dans une Faculté de Philosophie et Lettres n’est pas une mince affaire. Il est bien connu que les littéraires ne sortent ja- mais le nez de leurs livres. Alors, leur demander de savoir mettre en marche un projecteur, raccorder un ordinateur etc., serait similaire à apprendre à lire aux footballeurs. Mission impossible (que l’on s’en- tende bien, je n’ai rien contre les footballeurs, mais une métaphore, ça en donne toujours plus dans un article).

Marc Piot est donc l’élément clé du 20-août. En plus de s’occuper de l’ouverture des salles pourvues de matériels audiovisuels, les profes- seurs peuvent faire appel à lui dès qu’un problème technique se pose.

Ce technicien de formation se fera un plaisir de résoudre la faille en deux temps trois mouvements. Travaillant en collaboration directe avec Daniel Kos, le second technicien du campus universitaire, Mon- sieur Piot peut tout de même se permettre de travailler à mi-temps pour l’Institut Supérieur des Langues Vivantes (ISLV). Là-bas, plus de course contre-la-montre, mais une précieuse aide pour les travaux des divers professeurs (téléchargements sur internet, fichiers audio etc.). Vu l’emploi du temps chargé, Coyote peut toujours courir.

Maurine PIETTE

AS ERASMUS STUDENTS , YOU DO NOT GENERALLY FEEL LIKE GET TING UP EARLY ON SUNDAYS.

TODAY, LET ME PROVE THAT YOU ARE WRONG … HOW? BY TALKING TO YOU ABOUT “L A BAT TE”.

Believe me: I am not an early bird. It was difficult for me to avoid to push on “snooze” when my cell phone rang at 8 o’clock this Sunday. Forty minutes later, I am on the bus getting excited and on my way to the city center. Le Marché de la Batte is one of the biggest and oldest marché in Belgium (and even in Europe!).

It takes place every Sunday from 8 AM until 2.30 PM next to La Meuse (left-bank). You can find anything you want – let me introduce you to the best way to be broke – while being totally surrounded by the at- mosphere made in Liège meaning beers, French fries, people screaming and laughing out loud. To sum up, you will never get tired of having a wander round the

“baraques” (shops) of La Batte, so be brave and wake up early this Sunday!

Carole PIERI

L A BRASSERIE

SAUVENIèRE, C’EST LE STARBUCKS LIéGEOIS, EN qUELqUE SORTE : NEC PLUS ULTRA EN MATIèRE DE

RAFRAîCHISSEMENTS ET CONCENTRATION DE PORTABLES DERNIERS CRIS. LE RENDEz- VOUS DE CEUX qUI VEULENT « VOIR, MAIS SURTOUT… êTRE VUS ».

Les bobos viennent y chatouiller leur plume, tout en se prélassant d’un jazzy Let’s Get Lost – aléatoirement diffusé de la playlist inspirée de soundtracks, le cinéma adjacent oblige – pendant que les plus hypes sirotent leur limonade en pianotant quelques lignes de codes.

Le lieu est en effet notamment apprécié pour sa connexion WiFi. Etrange para- doxe néanmoins, le réseau téléphonique lui est inexistant. Privé de ce moyen de distraction, le tout Liège vient travailler ici. Le rétroéclairage de leur petit jouet technologique se voit contrasté par une lumière tamisée qui rend son teint déli- cieusement miel. Il y fait sombre, la mu- sique empêche la concentration, les cris des enfants sortant d’Astérix et Obélix exaspèrent. Cependant, ces consomma teurs des temps modernes s’évertuent

à venir signaler à Foursquare, et donc au monde, qu’ils y étaient : @Brasserie- Sauvenière. Sans GSM, il leur faut bien un moyen pour se donner rendez-vous.

Tout a un sens.

La comparaison avec la célèbre chaine multinationale ne s’arrête pas là. Si le café à 1,9€ reste abordable, vous débourserez 3,3€ pour une part de gâ- teau. La 33cl vous reviendra à 2,3€ et le Maitrank 2,6€. Mais tout cela reste très mainstream. C’est pourquoi, la brasserie propose à ses clients qui cherchent de quoi alimenter leur compte Instagram de la plus belle et unique photo de bois- son qu’il ait été donné de voir, une large gamme de produits bio. Je vous avais dit que c’était cool ici. Entre le café Z, le Deux Nigauds artisanale et le jus de poire-groseille, il y en a pour tous, pour toutes les bourses. Et si vous êtes plutôt du genre tea-time, ne vous en faites pas.

Feuilleter la carte des Harney and Sons vous donnera l’air tout aussi in et vous rendra tout aussi pauvre.

Ah, j’oubliais ! Ici aussi, c’est self-service.

Et si vous n’aurez pas le plaisir de voir votre nom écorché sur un gobelet (la vie est dure quand on s’appelle « Tiyhu »), le

« brayeux » vous divertira tout autant.

Tiou NGUYEN

Moi j’aime pas la Saint-Nic. Comme tout évé- nement de grande ampleur, la soirée se ré- sume à rechercher tes amis. Mais c’est encore pire : ces amis en question (et toi aussi, en fait) sont tellement bourrés qu’ils ne peuvent même pas envoyer un SMS lisible : « jtvis a clté de l@dscaljer, ft toi ? ». Et si, par miracle, un point de rendez-vous est fixé, impossible de l’atteindre. La cause ? Le carré, jour de Saint- Nic, c’est pire que Paris aux heures de pointe.

Entassés comme des cornichons, on avance de 2 mètres pour reculer de 4. Pratique. Mais puisque le point que tu cherches à rejoindre se trouve juste au milieu de la rue bondée, tu ne veux (peux) même pas faire demi-tour.

De plus, en temps normal, la majorité des étudiant(e)s se pouponnent, se parfument et se font beaux : si le mascara n’est pas mis avant de sortir, rien ne va plus. Mais là, on s’en fiche du gel et des talons, ils portent un tablar tellement sale qu’il reste droit sans support. Bin oui, la gerbe, la pisse et le vomi, ça solidifie. C’est connu. Évidemment, ce car- nage de trois jours laisse des séquelles irré- parables. Le tablar, lui, est enfermé dans 4 sachets, eux-mêmes dans une boite placée dans une armoire au fin fond de la cave (et ça sent encore). Tout est dit, rien ne vaut les bonbons et les jouets du 6 décembre de nos jeunes années.

Margaux LEROY

monSieur

100 000 voltS

Wake UP GUys:

La Batte Is there!

Sauvenière company

on a teSté pour vouS la braSSerie Sauvenière, 12 place xavier-neujean margaux leroy

n’aime paS la Saint-nic

© Tiou Nguyen © Tiou Nguyen

vie étudiante vie étudiante

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SI UN JOUR, J’AVAIS SU qUE MYULG POUVAIT ME MANqUER…

Paresser. Merveilleuse philosophie qui rythmait gentiment ma vie d’étudiante en commu. J’alimentais encore gaiement le mythe tant partagé par tous, et qui veut que « Commu, c’est une option glandouille », donnant ainsi raison à nos nombreux dé- tracteurs. Le retard dans mes cours se compensait par la vitesse à laquelle je me mettais à jour dans mes séries. Mais ça, c’était avant mon Erasmus à Gand.

Je me revois encore, l’an dernier, cliquant nonchalamment, sur l’onglet « Fichiers » dans myULg, espérant sans grande convic- tion que le prof poste enfin ses diapos - promises depuis le dé- but de l’année - pour que l’on puisse se mettre à bosser (ou du moins, que les intellos remettent leurs notes en ordre, et que tout l’amphi puisse leur gratter l’amitié à la fin du quadri’). Oui, j’aimais ces retards de PowerPoints. L’art de faire semblant de maudire nos profs, pas toujours copains avec la technologie.

Cette impression d’être « badass » en se rendant compte qu’on

était en décembre, et que je ne connaissais toujours pas l’intitulé de chacun de mes cours. Mais ça, oh oui, c’était avant.

Ici, mes profs flamands me postent gentiment leurs fichiers la VEILLE de chaque cours. J’hésite entre le « ouf » de satisfaction, et la haine viscérale de ce rappel à l’ordre hebdomadaire. Même plus marrant. Ils répondent à mes e-mails dans l’heure. La pre- mière fois, ça m’a fait un choc. Depuis, j’ai pris une sale habitude : il m’arrive parfois de prendre mon PC portable en cours… pour prendre note. Malaise. Personne ne va sur Facebook pour criti- quer les photos de profil de la pimbêche de service. Solitude. Un jour viendra où je n’activerai même plus le Wifi par réflexe, et alors, je serai devenue un monstre.

« Faites un Erasmus », qu’ils disaient. « C’est un peu les vacances », qu’ils disaient. Non, c’est faux. MyULg, tu me manques. J’irai crasher ton serveur, le jour des résultats de janvier, par pure nostalgie. Bisous.

Yasmine SALAMI

L’ALMA ROWING R ACE EST UNE COURSE INTERUNIVERSITAIRE D’AVIRON R ASSEMBL ANT SUR L A MEUSE LES

SPORTIFS DES UNIVERSITéS DE LIèGE, D’A ACHEN,

D’HASSELT ET DE MA ASTRICHT. ELLE SE VEUT SIMIL AIRE à L A CéLèBRE COURSE ANNUELLE OPPOSANT OXFORD à CAMBRIDGE qUI R ASSEMBLE DES

MILLIERS DE SPECTATEURS à LONDRES .

Depuis peu, ces 4 universités s’affrontent sur l’eau en huit, dans deux catégories d’équipage : un équipage mixte ainsi

qu’un autre strictement masculin. Cette course est encore bien jeune, étant donné que ce n’est que la troisième édition. Elle a donc bien du chemin à parcourir pour arriver à accumuler le prestige de la riva- lité Oxford-Cambridge qui rassemble plus de 250.000 spectateurs sur les bords de la Tamise. Nous ne pouvons qu’espérer autant de succès à l’Alma Rowing Race, et à l’aviron, un sport méritant d’être un peu plus connu.

L’année dernière, les deux catégories avaient été remportées par l’Université de Liège, mais cette fois, l’Université de Maastricht s’est imposée en mixte, tandis que Liège a remis le couvert en homme.

Il était possible de suivre les courses dans le Palais des Congrès en direct sur des écrans. Toutefois, rien de tel que de vaincre le froid et enfourcher son vélo

pour suivre les bateaux dans leur longue bagarre de 5km le long de la Meuse.

Le niveau de la compétition s’améliore chaque année, nous aurons sans doute besoin de vos encouragements lors de la prochaine édition. Et pour les plus moti- vés d’entre vous, il est possible de mon- ter une équipe pour concourir en Indoor.

Cette année, l’équipe mixte gagnait une Xbox Kinect et la masculine un frigo Re- dbull avec la possibilité de le faire remplir 3 fois par une Miss Redbull.

David VERJUS

GREY’S ANATOMY, BREAKING BAD, MAIS ENCORE THE BIG BANG THEORY, CES SOAP OPER AS à CAR ACTèRE SCIENTIFIqUE S‘éTAIENT HISSéS AU R ANG PRESTIGIEUX DE « SOUTIENS éMOTIONNELS EN PéRIODE DE BLOCUS ».

Mais tout ce charabia qui n’a de sens pour les pauvres étudiants en Lettres en a-t-il seule- ment pour vous, amoureux de la science, à l’honneur dans ce dernier numéro? Le P’tit Torê a mené son enquête quant à votre opi- nion sur la véracité de leur contenu.*

Si personne ne s’est montré aveuglément en- thousiasmé par ces séries, n’y décelant aucune erreur, 47% d’entre vous ont toutefois affirmé ne pas en regarder, parce que leur but n’est tout simplement pas d’informer, mais de di- vertir !

30% de la jeunesse scientifique se montre plus distante. Les geeks sont à la mode, les intellos mignons, les surfeurs ringards. Bref, ces mésinterprétations des théories sont pour vous si grossières qu’elles vous feraient presque de la peine.

Les 23% restant abordent un comportement différent : ils s’amusent en dépeçant les er- reurs, prouvant ainsi autour d’eux, qu’eux aus- si, sont des génies. BAZINGA !

*Une soixantaine d’étudiants ont accepté de par- ticiper à notre sondage ! Nous les en remercions ! Céline BERNATOwICz

reconverSion D’une glanDeuSe

© Tiou Nguyen

DANS qUELqUES JOURS , IL SER A L à , CELUI qUE VOUS AT TENDIEz DEPUIS JANVIER PASSé : THE

VILL AGE DE NOëL. PLONGé AU (X) CœUR(S) DE L A CITé ARDENTE, SON OB JECTIF SE RéSUME à FAIRE DE CHACUNE DE VOS SOIRéES UN CHOIX CORNéLIEN : PL ACE CATHéDR ALE OU PL ACE ST L AMBERT ? ENTRE LES DEUX , LES CœURS BAL ANCENT.

Les deux clans de Noël ont leurs atouts.

Patinoire et cathédrale d’un côté, piste de luge géante et Perron de l’autre.

Mais ne vous y trompez pas. En réalité, on présente les mêmes produits des deux côtés, qui sont aussi les mêmes produits que ceux de la vie de tous les jours. Les saucissons de Noël récupérés du Village de l’Artisanat et

roulés dans un mélange 4 épices, les vrais bijoux de Noël « faits main » par des enfants chinois de 6 mois et qu’on retrouve à chaque festival, les chocolats Galler qui ont une résidence fixe à la Médiacité, les spéculoos et gaufres de chez Massin… et, bien sûr, les chalets qui sont vulgairement ressortis à chaque occasion spéciale à Liège (Village Gaulois, Village provençal, Village des ama- teurs de Vrai Pâté au Chou) et qui deviennent chacun le Q.G. d’un gang bien spécifique (les quinquas bobos, les vieux poivrots, etc.).

Toutefois, loin de vouloir désenchanter le Village, il faut bien reconnaître sa vraie force : celle de constituer la seule menace sérieuse à l’hégémonie mondialement re- connue du Carré de Liège. Et ça, c’est pas de la tartiflette !

Cotte

coming Soon

noël arDent

leS SérieS ScientifiqueS

qu’en penSent leS vraiS geekS ?

univerSitéS à borD

Chronique Erasmus @ Gand

vie étudiante vie étudiante

(11)

POUR CET TE DEUXIèME éDITION, LE VOORIRE DE LIèGE AVAIT DéCIDé DE PL ACER L A BARRE HAUT : 45 SPECTACLES RéPARTIS à TRAVERS 14 SALLES PENDANT 8 JOURS (DU 14 AU 21 OCTOBRE). NOUS EN AVONS SéLECTIONNé 3 : LE GAL A DES FRèRES TALOCHE, BAPTISTE LECAPL AIN « SE TAPE L’AFFICHE » ET

WALTER « BELGE ET MéCHANT ».

Le gala fut du pain béni pour les indécis. Durant trois heures, de nombreux artistes ont présenté des échantillons de leurs spectacles. Juste assez pour donner envie d’en voir plus ! Deux prestations ont attiré notre attention : celles des « Echos-Liés », une troupe de danseurs humoristes ; et Olivier de Benoist avec son célèbre sketch : « La lettre de Dieu ». Cette soirée était placée sous l’alliance franco-québécoise. Anthony Kavanagh et ses comparses nous ont régalé de leur humour outre-Atlantique, piquant à souhait. On peut regretter cependant une certaine incompréhension lors des dialogues, due à un débit trop rapide ou à une mauvaise sonorisation.

Baptiste Lecaplain, un spectacle hilarant du début à la fin : impros et mimes, le bon mélange. « La Belgique, c’est génial. La preuve est que tous les humo- ristes viennent y faire leurs captations (Arthur…). Le public est généreux, on sent que vous avez envie de sortir. », explique-t-il. Son humoriste belge pré- féré ? Walter ! Coïncidence ou hasard, il fut notre troisième choix. Cet ancien ingénieur de Solvay aux allures de dandy moderne, nous avoue « On peut rire de tout, mais il faut que le fond soit bon. J’aime rire des nazis, mais pas des gens qui en ont souffert ». Comme on dit, la messe est dite !

Anne-Sophie D’HAEN

APPL AUDI POUR THE TOWN ET LE SURPRENANT GONE BABY GONE, BEN AFFLECK POURSUIT SON PARCOURS DE RéALISATEUR, NON SANS UNE CERTAINE VIRTUOSITé, AVEC SON DERNIER THRILLER POLITIqUE : ARGO.

Iran 1979. Les révolutionnaires isla- mistes s’apprêtent à assiéger l’ambassade américaine. Désespérés, six employés ont bravé l’animosité des rues de Téhé- ran pour se réfugier chez un diplomate canadien. Mauvaise idée. La découverte de leur disparition est imminente, tout comme leur mort. Tony Mendez, l’agent de la CIA chargé de leur exportation, a un plan : une mascarade de haut niveau…

Incroyable, mais authentique, cette his- toire finement ficelée déjoue le politi- quement ennuyeux. Drame assumé, am- biance 70’s et frasques hollywoodiennes

adoucissent un scénario difficile. Alan Arkin et John Goodman apportent une sympathique Ocean’s eleven touch en évitant astucieusement le cinéma bas de gamme. Reconstitution minutieuse et in- troduction historique réussie, Ben Affleck s’essaie à différents exercices de style, et ce avec maestria, pour un film fluide et dynamique.

Pourtant un patriotisme mal calibré, une ode excessive aux services secrets améri- cains, à leur bravoure et leur ingéniosité, finissent par irriter vivement. Objectivité omise, et manichéisme enfantin plongent le film dans une décevante condescen- dance.

Agréable mais sans audace politique, Argo, outre son côté vintage et sa ré- jouissante panoplie de seconds rôles, se révèle fade et sans grand intérêt.

Céline BERNATOwICz

AU NIKELODéON, CINé-CLUB DE L’ULG , ON PARTAGE L’éCRAN AVEC LES éTUDIANTS.

LE 13 DéCEMBRE, CE SERONT DES PROJETS éTUDIANTS qUI PARADERONT AU 20-AOûT.

Ainsi, si vous avez l’âme d’un cinéaste, ou que vous avez juste des films de famille marrants à partager, n’hésitez pas…

Une caméra, un micro, une idée. Il ne suffit parfois de presque rien pour deve- nir le Bouli Lanners d’un soir. Sachant cela, le Nikelodéon a décidé d’organiser une séance originale où son matériel sera mis à disposition de films étudiants.

Fiction, documentaire, vidéoart, peu im- porte, pourvu que ça permette de faire découvrir des choses différentes et nou- velles au public.

! Candidatures à envoyer sur support DVD avant le 30 novembre !

Projection le jeudi 13 décembre à 19h30

Plus d’informations : cinea@ulg.ac.be

Margaux DE RÉ

DéfInItIon De VoorIre 2012

s’esCLaffer, hILarIté, foU rIre….

argo

Ça tourne (nikel) au nickel !

Critique Cinéma – Argo de Ben Affleck

temps libre temps libre

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APRèS 3 ANS

D’ABSENCE, BENJAMIN BIOL AY REVIENT SUR LE DEVANT DE L A SCèNE AVEC L’ALBUM

« VENGEANCE », AUX TONALITéS BIEN DIFFéRENTES DES PRéCéDENTS.

Tantôt considéré comme un poète mau- dit à la plume d’or, tantôt dévisagé comme le parangon du bobo parisien blasé de tout, BB renverse les tendances et quitte son grand costume noir. Les fans de la première heure crieront au scandale et au blasphème ; les autres, au contraire, y verront un coup de vent frais sur sa longue et très récompen- sée discographie. Souvenez-vous de « la Superbe », album qui hurlait sa peine d’avoir trop aimé et arrachait ses pleurs au gré des refrains. Cet album lui aura valu de nombreuses récompenses, mais

également la réputation d’un pseudo Gainsbourg-cheveux gras-cernes-clope- verre de whisky, bref, une image sur- jouée et des textes pleurnichards. Vous l’aurez compris, les avis sont partagés et à cet égard, Benjamin Biolay porte bien l’étiquette d’homme « déchiré » ! Durant une heure plus ou moins, les chansons s’enchaînent et sont aussi différentes les unes des autres : le rap (La Belle Epoque avec Oxmo Puccino) côtoie la langue de Cervantès (le duo Venganza avec Sol Sanchez) en pas- sant par le rythme endiablé du synthé de L’insigne honneur. Autant le dire, la première écoute est déconcertante et l’on regarde une deuxième fois la pochette de l’album pour vérifier qu’il s’agit bien là d’un cru Biolay. À l’instar de son coffret fuchsia criard, les chan- sons sont lumineuses et solaires. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, Bio- lay fait plus entendre sa voix et cesse de susurrer les mots. Artiste qui s’assume,

Biolay signe « Vengeance » qui peut être dès lors considéré comme l’album de la maturité, les crises existentielles de la trentaine n’étant plus qu’un lointain souvenir. Autre particularité : les nom- breux duos qui représentent la moitié des chansons. Biolay s’est fait plaisir en invitant des amis et anciens colla- borateurs comme Vanessa Paradis ou Julia Stones, mais aussi — et c’est ce qui est le plus surprenant — il s’est ouvert à d’autres horizons à cent milles lieues de ses premières amours avec Orelsan et Oxmo Puccino, laissant donc plus de place au hip-hop et à la variété. Album kaléidoscope qui joue sur plusieurs registres : une fois de plus les avis se- ront divisés. Outre quelques morceaux indigestes, « Vengeance » est l’un de ces plats atypiques aux mille saveurs et qui est loin de se manger froid.

Virginie DE VELLIS

DANS UN FUTUR PROCHE, L A TERRE FAIT FACE à SA PLUS GRANDE

CATASTROPHE. UNE MAL ADIE MORTELLE ET INCURABLE DéCIME L’HUMANITé. ET SI L A SEULE SOLUTION POUR SAUVER NOTRE ESPèCE éTAIT DE L A RéTRéCIR. AURORE ET DAVID – DEUX

JEUNES SCIENTIFIqUES TALENTUEUX — SE

VOIENT CONFIER CET TE FOLLE ENTREPRISE.

L A COURSE CONTRE L A MORT A DéBUTé.

Bernard Werber a su s’imposer comme un écrivain incontournable à chacune de ses parutions. S’inscrivant dans cette catégorie d’auteurs capables de divertir et d’ouvrir l’esprit des lecteurs, Werber est un véritable oiseau rare . Et rassurez- vous, je ne parle pas ici d’écrits philoso- phiques à la sophistication pompeuse.

À travers un ton pédagogique, mais sans jamais être professoral, il vous empor- tera dans un univers cohérent teinté de fantastique .

Outre ce ton, le style « Werber » est faci- lement reconnaissable : chapitres courts ; action ; diverses énigmes scien- tifiques et autres clins d’œil à son uni- vers livresque. À cela, il ne faut pas oublier de rajouter une couche d’additif qui vous empêchera d’en décrocher. Au final, vous obtiendrez un nouveau best- seller doublé d’un page-turner . Toutefois, les aficionados tatillons trou- veront quelques ombres au tableau. En

somme, Werber ne se renouvelle pas.

Les mêmes ficelles sont utilisées, sans parler des idées issues de précédents ouvrages. Bref, rien de neuf à l’horizon.

Mais au fond, ne serait-ce pas l’apanage des véritables auteurs ? Cette capacité de raconter toujours la même histoire et d’emmener à nouveau le lecteur ? La Troisième Humanité est un véritable régal pour les amoureux d’aventure . Cinq cents pages à dévorer, mais avec modération. Vivement la suite ! Troisième Humanité aux éditions Albin Michel

Adriano TOSONI 1 Ou une fourmi, c’est à vous de voir.

2 Ces derniers étant porteurs d’autre chose que du divertissement.

3 Lire « Le père de nos pères ».

4 Oui, encore un.

5 Et aussi pour les autres.

une exquiSe venDetta

SUdOkU !

LabyrinThE POUr

LES nULS !

troiSième Humanité, bernarD Werber

Critique musique – Vengeance, Benjamin Biolay Critique littéraire

temps libre temps libre

(13)

prochains événements

22/11 - 21h

Soirée Ingé-Psycho (AES/CEPSEL)

@CelticIreland (Bld d’Avroy)

Infos : ingepsy.aees.be 23/11 - 20h

match d’impro avec « les otarires »

@école st servais, rue st gilles 104

réserv.: zapeuprès@improliege.be

28/11 – 19H

Projection Les femmes du bus 678 + débat

@Salle Gothot ( ULg 20-août ) Par Amnesty international 29/11 – 19H30

Projection Safety Last ! de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor

@Salle Gothot / nickelodéon 2-3/12 – 21H

sT nicolas des étudiants / AGEL

@Chapi Val benoit 10/12 – 19H

amnesty ULg : Soirée concerts pour célébrer l’anniversaire de la déclaration univer- selle des droits de l’homme

@la blues-sphere

rue surlet 37 - outremeuse Entrée gratuite

13/12 – 19H30

Séance participative - projec- tions diverses proposées par des jeunes réalisateurs amateurs.

@SalleGothot ( ULg 20-août )

Infos : cinea@ulg.ac.be

14/12 – 19H30

Soirée Crossing Young Artist avec Everplay, Express Can- dy, Pretty Pretty Betty et mix HiCoolKid @LeFiacre

tickets : FB.com/crossingyoungartist

baptêmes

novembre : 26 / Baptême Philo 27 / Baptême HEC 29 / Baptême Gramme

Références

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