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DEPARTEMENT DE PRODUCTION ET SANTE ANIMALES
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LABORATOIRE DE BIOTECHNOLOGIE ANIMALE ET DE TECHNOLOGIE DES VIANDES (LBATV)
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Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle en Production et Santé Animales
Thème
CARACTERISATION DU CONSENTEMENT A PAYER LES PRODUITS DE CHARCUTERIES DANS LES DEPARTEMENTS DE
L’OUEME ET DU PLATEAU
Sous la direction de :
Dr. Chakirath F. A. SALIFOU Enseignante chercheur à l’EPAC/PSA Réalisé et soutenu par :
BAKPE Rachidi Membres du jury
Président du jury: le Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM Professeur titulaire de zootechnie Rapporteur : Docteur Chakirath F. A. SALIFOU, Enseignante-Chercheur au Département de
production et santé animale
Examinateur : Dr. Aristide AGBOKOUNOU
Année Académique 2017-2018 11ème promotion
Soutenu le 30 Janvier 2019
Réalisé et soutenu par BAKPE Rachidi Page 1
Dédicace A
Dieu le tout puissant l’omniscient, l’omnipotent qui m’a protégé, m’a assisté comme il le faut durant tout au long de mon parcours jusqu’à ce jour.
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Hommages
Je rends hommages :
à mon superviseur, le Docteur Chakirath F. A. SALIFOU, Enseignante-Chercheur au Département de Production et Santé Animales (PSA) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour ses conseils et son amour pour le travail bien fait. Que Dieu le tout puissant vous accorde la santé, une longue vie et le bonheur ;
au président du jury pour avoir accepté malgré vos multiples occupations, de juger ce travail en y apportant vos critiques scientifiques.
Recevez respectueusement mes hommages ;
aux membres du jury pour avoir accepté de juger la qualité de ce travail.
Vos observations et vos critiques seront d’un précieux concours pour l’amélioration de ce travail ;
aux enseignants de l’école polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) en générale et ceux du département de production et santé Animales en particulier, vous qui n’aviez ménagé aucun effort pour nous transmettre vos connaissances. Recevez ici mes hommages.
Réalisé et soutenu par BAKPE Rachidi Page 3
Remerciements
Je remercie très sincèrement :
le Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM, Professeur Titulaire de Zootechnie, Enseignant-Chercheur au Département de Production et Santé Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Directeur du Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes, pour m’avoir accepté dans le laboratoire ; votre amour pour le travail bien fait, votre rigueur scientifique, votre simplicité à conseiller, votre esprit de précision, constituent pour moi une référence. Veuillez bien recevoir mes sincères remerciements avec la plus profonde gratitude
le professeur Sahidou SALIFOU, professeur Titulaire en Parasitologie vétérinaire des Universités du CAMES, Enseignant-Chercheur au Département de Production et Santé Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi,
le Professeur Jacques DOUGNON, Professeur Titulaire des Universités du CAMES, Enseignant-Chercheur au Département de Production et Santé Animales (PSA) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour ses nobles conseils.
le Docteur Philipe SESSOU, Chef du département de la Production et Santé Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, pour ses conseils ;
M. Benoit GOVOEYI pour avoir assumé pleinement et valablement la responsabilité de Co-superviseur de ce rapport la disponibilité, la simplicité, la collaboration et la patience dont vous avez fait preuve, ont donné à ce travail toute sa valeur, recevez tous nos sincères remerciements ;
le Docteur Kévin kassa pour ses conseils sans oublier messieurs Pascal
Réalisé et soutenu par BAKPE Rachidi Page 4
KIKI, Ignace DOTCHE, Serge AHOUNOU et Raoul AGOSSA pour les conseils et leurs contributions à la réalisation de ce travail ;
le personnel de la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche en particulier le chef service réglementation et contrôle ;
M. Aboubakar WABI, pour avoir facilité nos activités ;
M. Antoine M. ADANGO, agent communal de contrôle des produits animaux pour avoir sacrifié une bonne partie de son temps afin de nous accompagner dans nos travaux de terrain ;
mon Père Amadou BAKPE, recevez à travers ce travail vos nombreux efforts, vous qui me soutenez en tout instant, sachez que vous êtes un père attentif, que Dieu vous garde afin que vous puissiez bénéficier des fruits de vos efforts ;
ma mère Marie AVAKOUDJO, sachez que vous êtes une mère attentive, déterminée, persévérante, vos prières et vos soutiens m’ont permis de résister jusqu’à ces jours. ; à travers ce rapport de fin de formation, reçoit la couronne de ma reconnaissance et que DIEU vous garde jusqu’à
bénéficier des fruits de vos efforts ;
mes oncles Rabiou BAKPE, JULIEN AVAKOUDJO et François AVAKOUDJO pour tout ce qu’ils ont fait pour moi jusqu’à ce moment si précieux de ma vie. Retrouvez en ce moment vos multitudes efforts ;
mes tantes Sèimatou BAKPE , Aminatou BAKPE et Clémentine AVAKOUDJO pour vos soutiens, que le tout puissant vous récompense du meilleur des façons.
mes grands frères Moukaila, gafarou, moussibaou BAKPE sans oublier ma très chère grande sœur Rabiatou BAKPE qui s’est mise à la place de ma mère tout en me choyant de la meilleure façon ;
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M. grégoire G. GBEKAN pour son soutient sans oublier mes cousins et cousines pour leur amour du prochain que le tout puissant les récompense de la meilleure façon ;
tous mes camarades de l a 1 1è m epromotion pour l’amour du prochain, que le tout puissant nous comble de sa grâce ;
tous ceux qui de loin ou de près ont contribué à la réalisation de ce travail;
Ce travail a pu être réalisé grâce à l’appui de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) de la Commission de la Coopération au Développement (CUD) de la Belgique à travers le Projet de Recherche- Développement (PRD) intitulé « Professionnalisation et renforcement de la compétitivité de la filière porc par la recherche action en partenariat dans les départements de l’Ouémé et du Plateau au Sud-Est du Bénin » ; j’adresse mes sincères remerciements à l’Académie et à tous les membres de l’équipe de coordination du projet.
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Table des matières
Dédicace ... 1
Hommages ... 2
Remerciements ... 3
Table des matières ... 6
Liste des sigles ... 9
Liste des tableaux ... 11
Liste des figures ... 12
Résumé ... 13
Abstract ... 14
Introduction ... 15
Première partie : Généralités et présentation du cadre de stage ... 17
1. Généralités ... 18
1.1. Contexte du stage ... 18
1.2 Période de stage ... 19
1.3. Présentation de la DDAEP Ouémé ... 19
1.3.1. Historique et description de la DDAEP ... 19
1.3.2. Missions et attributions de la DDAEP ... 22
1.3.4. Forces et faiblesses de DDAEP Ouémé ... 25
1.3.4.1. Forces ... 25
1.3.4.2. Faiblesses ... 26
1.4 Description du Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes du Département de Production et Santé Animales de l’EPAC ... 26
1.4.1. Objectifs du LBATV ... 26
1.4.2. Infrastructures et équipements ... 27
1.4.3. Forces et faiblesses ... 30
1.4.3.1. Forces ... 30
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1.4.3.2. Faiblesses ... 31
Deuxième partie : Activités menées et difficultés rencontrées ... 32
2. Activités menées ... 33
2-1 Activités menés sur l’aire d’abattage d’Adjarra-Docodji de Porto-Novo ... 33
2.1-1. Inspection des viandes ... 35
2.1.2. Inspection sanitaire et de salubrité ... 35
2.1.3. Inspection post-mortem des petits ruminants ... 45
2.1.5 La formation des éleveurs de porcs sur l’amélioration de la productivité pondérale et numérique des animaux ... 46
2.2. Difficultés rencontrées ... 46
2.2.1 Sur l’aire d’abattage d’Ajarra-Docodji de Porto-Novo ... 46
2.2.2 Au cours de l’enquête ... 47
2.3 Problèmes identifiés ... 47
2.3.1 Direction Départementale de l’Agriculture de l’élevage et de pêche de l’Ouémé (DDAEP) Ouémé précisément sur l’aire D’abattage d’Adjarra- docodji de Porto-Novo. ... 47
2.3.2 Au cours de l’enquête ... 48
Troisième partie : Caractérisation du consentement à payer les produits de charcuteries dans les Départements de l’Ouémé et du Plateau ... 49
3- Caractérisation à payer les produits de charcuteries dans les Départements de l’Ouémé et du Plateau. ... 50
3-1 Objectif ... 50
3.2 Matériel et Méthodes... 50
3.2.3. Données collectées ... 52
3.2.4 Analyses statistiques ... 53
3.3.1 Caractéristiques sociales ... 54
3.3.2 Critères d'appréciation de la viande de porc ... 56
3.3.3 Analyse des choix et consentement à payer la viande de porc ... 58
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3.3.4 Discussions ... 62
Analyse des choix et consentement à payer la viande de porc ... 64
Conclusion ... 66
References bibliographiques ... 67
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Liste des sigles
ATDA : Agences Territoriales de Développement Agricole BOAD : Banque Ouest Africaine de Développement
CARDER : Centre d’Action Régionale pour le Développement Rural CEE : Commission Economique pour l'Europe
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CeRPA : Centre Régional pour la Promotion Agricole
DARH : Division Administrative des Ressources Humaines
DDAEP : Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
DDSR : Division Documentation, Synthèse et Rapports DEASA : Division Enquêtes et Analyses Statistiques Agricoles DSADA : Division Suivi des Actions de Développement Agricole DSAN : Division Surveillance Alimentaire et Nutritionnelle DSE : Division Suivi-Evaluation
DSFIG-OPA : Division Suivi du Fonctionnement Institutionnel et de la Gestion des Organisations Professionnelles Agricoles
ECU : Elément Consécutif d’Unité
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
FAO : Organisation des Nations Unis Pour l’Alimentation et l’Agriculture
GTZ : Agence Allemande de Coopération Internationale
INSAE : Institut National de Statistique et d’Analyse Economique LMD : Licence- Master- Doctorat
MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche PAS : Programme d’Ajustement Structurel
PIP : Programme d’Investissement Public
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PRSA : Programme de Restructuration des Services Agricoles PSA : Production et Santé Animales
PV : poids vif
SA : Service Administratif
SAF : Service Administratif et Financier (SAF)
SESSEC : Service de l’Enquête, de la Statistique, du Suivi-Evaluation et de la Capitalisation
SPCI : Service de la Programmation et de la Coordination des Interventions
SRC : Service de la Règlementation et du Contrôle
SSPDA : Service de Suivi de la Promotion du Développement Agricole REESAO : Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en
Afrique de L’Ouest
UAC : Université d’Abomey-Calavi UE : Unité d’Enseignement
UEMOA : Union Economique Monétaire Ouest Africaine URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques
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Liste des tableaux
Tableau 1 : Organes saisis par affection et par espèce sur l’aire d’abattage
d’Ajarra-Docodji de Porto-Novo ... 34
Tableau 2 : Résultats de l’inspection ante-mortem et décisions à prendre ... 37
Tableau 3: Exemple d'attributs et de niveau d'attributs présentés ... 53
Tableau 4: Caractéristiques sociales du consommateur... 55
Tableau 5:Coefficient de concordance de Kendall sur les critères retenus ... 57
Tableau 6: Les coefficients des utilités et le consentement à payer estimés pour les attributs de la viande de porc ... 59
Tableau 7:Les coefficients des utilités et la disposition à payer estimés pour les niveaux d’attributs de la viande de porc dans les départements de l'Ouémé et du Plateau au Bénin ... 61
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Liste des figures
Figure 1: organigramme de la DDAEP Ouémé ... 24
Figure 2: organigramme du LBATV ... 28
Figure 3: Splénomégalie ... 39
Figure 4: nodule de tuberculose ... 39
Figure 5: coup d’œil de la carcasse ... 39
Figure 6: examen de la tête et de la langue ... 40
Figure 7: Poumon inspecté ... 41
Figure 8 : Cœur inspecté ... 41
Figure 9 : Cœur normal ... 41
Figure 10 : Foie inspecté ... 42
Figure 11: Présence d’abcès ... 42
Figure 12 : Intestin ... 42
Figure 13 : Filet de bovins normaux ... 43
Figure 14 : rein non inspecté ... 43
Figure 15 : rein inspecté ... 43
Figure 16: Incision du muscle de l’épaule ... 44
Figure 17 Adénite ... 44
Figure 18 : Lésion de tuberculose caséeuse ... 44
Figure 19 : L’adoption des critères identifiés pour la viande de porc ... 57
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Résumé
Notre stage de fin de formation organisé par l'Ecole Polytechnique d'Abomey Calavi (EPAC) pour l'obtention du diplôme de licence professionnelle en Production et Santé animales s’est déroulé du 27 août au 25 octobre 2018 (2 mois) à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche de l’Ouémé (DDAEP-Ouémé) et du 29 octobre au 29 Novembre 2018 (1 mois) au Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes du Département de Production et Santé Animales. Au cours du stage, des compétences ont été développées en inspection des denrées alimentaires d'origine animale et en reproduction porcine. Dans le but de proposer des produits de qualité aux consommateurs et pour améliorer le revenu des charcutiers, des enquêtes ont été conduites sur le consentement à payer la viande de porcs. Elles ont été menées dans un premier temps en groupe focalisés de discussions (GFD) dans 3 zones, la vallée (Adjohoun, Dangbo), le plateau (Ifangni et Pobè) et Porto (Adjarra, Porto Novo) pour l’identification des attributs et les niveaux d'attributs à utiliser dans les enquêtes individuelles dans un deuxième temps. L’enquête individuelle a été réalisée auprès de 180 consommateurs à raison de 30 consommateurs par commune et suivant le protocole de l'analyse conjointe. Le Model logit conditionnel a permis d'estimer les coefficients d'utilités sous R (3.3.2). Les consommateurs font plus partie de la tranche active de la population, 55% dans la vallée, 48% dans Porto-Novo et 58% dans le plateau. Les attributs les plus retenus, suivant les coefficients d'utilités, pour la décision à acheter la viande de porcs sont la race de l'animal, le lieu de vente de la viande et la qualité sanitaire de la viande vendue. Une prise en compte de ces paramètres permettra aux charcutiers de mieux satisfaire les besoins des consommateurs.
Mots clés : stages, consentement à payer, viande de porc, Ouémé et Plateau, Bénin.
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Abstract
Our training session organized by the polytechnic school of Abomey Calavi to obtain the professional licence degree in animal health and production sector took place from August 27 to October 25, 2018 (2months) at the Departmental Direction of Agriculture, Livestock and Fisheries of Ouémé (DDAEP-Ouémé).
The second part took place from October 29 to November 29, 2018 (1month) in Animal Biotechnology and Meat Technology Laboratory of Animal Production and Health department. Trainings enabled to develop skills in pig reproduction and inspection in foodstuffs of animal origin. Surveys were conducted on consumers' willingness to pay with some attributes added to pork meat in order to respond to consumers' requirements to get better products from pork butchering. In 3 zones gethering districts of vallée (Adjohoun, Dangbo), of porto (Adjarra, Porto Novo) and plateau (Ifangni, Pobè), focus group discussions enabled to select attributes and attributes levels used in individual surveys which taking into account 30 consumers per districts, for a total of 180 consumers investigated by following discrete choice process. The conditional logit model is used under R (3.3.2) for computing utilities coefficients In pork meat sale points the early working years segment of the population is more identified as consumers: 55% in the vallée, 48%
in Porto-Novo and 58% in the plateau. The selling point of the pork meat, the swine breed and the sanitary quality of pork are more retained as characteristics targeted by consumers to pay pork meat.
Key words: Training section, pork butchering, pork meat, willigness to pay, Ouémé and Plateau, Bénin.
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Introduction
La viande est définie par le Codex Alimentarius comme : « Toutes les parties d'un animal destinées, ou jugées saines et aptes à la consommation humaine ». La production nationale en viande est estimée à 36822 tonnes de viande de bovins, 8243 tonnes de petits ruminants, 12436 tonnes de volailles, 4968 tonnes de porcins, 1875 tonnes de léporidés et 624 d’autres rongeurs (FAOSTAT, 2018) . Après abattage des animaux de boucherie, les viandes sont souvent présentées aux consommateurs soit fraiches pour une cuisson ultérieure à la maison ou soit cuites (grillées, frites ou bouillies dans une sauce) dans les maquis, restaurants ou gargotes pour une consommation directe. La viande du porc contrairement aux autres viandes est plus commercialisée cuite et la charcuterie au cœur des activités de la filière porc apparait comme une des activités de choix, génératrice de revenus relativement importante (Ayissiwebe, 2004). L’amélioration de la qualité des produits finis de transformation de la viande de porc devient indispensable et la prise en compte de la bonne disposition à acheter du consommateur pour y arriver est d’un grand atout. Il s’agit d’un modèle socio-économique qui trouve tout son sens auprès des marketeurs (Roosen et al., 2010). Les attributs de la qualité de la viande fraîche ou cuite peuvent varier d’une zone à une autre et d’un consommateur à un autre. Dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, ces attributs demeurent inconnus pour la viande de porc. Pour connaître ces attributs qui conditionnent le choix des consommateurs de la viande du porc de ces départements nous avons choisi la Direction Départementale de l’Agriculture de l’élevage et de la pèche de l’Ouémé (DDAEP) et le Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes du Département de Production et Santé Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) comme lieux de stage de fin de formation pour l’obtention du grade de Licence Professionnelle.
L’objectif du stage est d’acquérir des compétences dans le domaine de l’inspection
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des viandes et dans la conduite d’une enquête de terrain. De façon spécifique, il s’est agi de :
acquérir des compétences dans le domaine de l’inspection sanitaire et de salubrité des viandes dans les abattoirs ;
conduire un protocole de recherche sur les attributs auxquels le consommateur des départements de l’Ouémé et du Plateau accordent d’attention pour le choix de la viande de porc ;
Le présent travail est subdivisé en trois parties :
la première regroupe les généralités et la présentation du cadre du stage ;
la deuxième présente les activités menées et les difficultés rencontrées
la troisième partie porte sur le consentement du consommateur à payer la viande de porc.
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Première partie :
Généralités et présentation du cadre de stage
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1. Généralités
1.1. Contexte du stage
L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calai (EPAC) de l’Université d’Abomey- Calavi est créée par le décret N°-2002-551 du 16 décembre 2002, et modifié par le décret N°-2005-078 du 25 février 2005 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’EPAC. C’est un établissement public d’enseignement supérieur, de formation technique et professionnelle, à caractère de grande école dotée d’un règlement pédagogique. Les domaines de compétence de l’EPAC couvrent douze (12) Départements d’enseignements organisés en deux secteurs clés : le secteur industriel et le secteur biologique. Le secteur industriel est composé de sept (07) Départements que sont le Génie Civil ; le Génie Electrique ; le Génie Informatique et Télécommunication ; le Génie Mécanique et Energétique, le Génie Biomédical et Maintenance Hospitalière, Génie chimique des Procédés et le Département des Sciences fondamentales.
Le secteur biologique est composé de cinq (05) Départements à savoir le Département de Production et Santé Animales ; le Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie ; le Génie de la Biologie Humaine ; le Génie de l’environnement et le Génie de Technologie Alimentaire. L’EPAC dispose aussi d’un Département des langues. En vue de renforcer la performance professionnelle de l’Enseignement supérieur, la formation en Licence et Master a été instaurée dans le secteur biologique de l’EPAC depuis l’année académique 2005-2006. Ces formations se renforcent aujourd’hui avec les réformes en cours sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD) par le Centre de Pédagogie Universitaire et d’Assurance Qualité (CPUAQ) de l’Université d’Abomey-Calavi et le Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO).
Aujourd’hui, les curricula de formation ont été revus, l’année a été subdivisée en semestres et les cours réorganisés en Unités d’Enseignement (UE). Chaque UE est
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Composée de plusieurs Eléments Constitutifs appelés ECU.
La formation en Licence Professionnelle à l’EPAC dure trois ans. Elle est répartie en six semestres dont cinq sont destinés aux cours théoriques et aux travaux pratiques et un réservé aux stages en entreprise et aux travaux de fin de formation.
Au cours de la formation, un stage d’un mois est organisé pendant les vacances universitaires. Conformément aux exigences du système LMD, ce stage est considéré comme une Unité d’Enseignement et exécuté en pleine année académique. Dans le cadre de notre stage de troisième année devant conduire à l’obtention de la Licence Professionnelle au Département de Production et Santé Animales de l’EPAC, nous avons choisi la DDAEP Ouémé sise à Porto-Novo afin de renforcer nos compétences pratiques dans le domaine de la production et de la santé animales et aussi de développer des aptitudes sur l’élevage des porcs.
1.2 Période de stage
Ce stage de fin de formation de Licence Professionnelle en Production et Santé Animales (PSA) a été réalisé du 27 août au 25 octobre 2018 (2 mois) à la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche de l’Ouémé (DDAEP-Ouémé) et du 29 octobre au 29 Novembre 2018 (1mois) au Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes du Département de Production et Santé Animales de l’EPAC.
1.3. Présentation de la DDAEP Ouémé
1.3.1. Historique et description de la DDAEP
L’historique du monde rural au Bénin est séquencé en trois étapes :
Première étape
La première étape est baptisée néocoloniale et couvre la période de 1960 à1970.
A cette étape, les injonctions en matière de politique agricole étaient directement dictées par la métropole : la France. L’agriculture n’était enseignée que dans
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quelques rares écoles. En outre, compte tenu des méthodes rudimentaires utilisées, les rendements ont été très médiocres. Il y eut lieu alors de réfléchir à l’instauration de nouvelles pratiques ou techniques culturales pour améliorer la productivité. C’est à partir de cet instant que le génie Dahoméen d’alors a innové en jetant les bases de la création du CARDER (Centre d’Action Régionale pour le Développement Rural) en 1969.
Parti sous forme d’un projet triennal en 1969, le premier CARDER a vu le jour dans le département du Mono précisément dans le périmètre agro-industriel de Houin-Agamé par la mise en place d’une huilerie.
Deuxième étape
La deuxième étape est baptisée révolutionnaire. Il était question au cours de cette étape d’implanter les directions générales des CARDER dans les chefs-lieux des départements sauf dans le Zou et l’Atlantique où ses directions générales étaient délocalisées. Ensuite, à partir de 1977, tous les départements du pays ont été dotés d’une direction générale du CARDER. Ainsi, grâce aux appuis des divers partenaires au développement (Banque Mondiale, Banque Internationale de Développement, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, Fonds International de Développement Agricole, Communauté Economique Européenne, Union des Républiques Socialistes Soviétiques, CUBA), l’agriculture béninoise a pris son envol. Chaque partenaire au développement a ciblé un département d’intervention. Ainsi, l’Atlantique était parrainé par la GTZ, l’Ouémé appuyé par la FAO puis le Zou et le Septentrion par la Banque Mondiale, la CEE, la BOAD, l’UEMOA et la CEDEAO.
Cependant, il y a quelques reliquats du financement des partenaires qui sont injectés dans le reste des départements du Sud Bénin. C’était donc la période faste des CARDER jusqu’à 1985. Mais malheureusement, cette lueur d’espoir va s’éteindre progressivement avec la conjoncture économique internationale des
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années 1980 et ses corollaires.
De 1985 à 1989, le Bénin a connu le revers de la médaille matérialisé par la cessation du paiement des employés ce qui a conduit le pays au bord du gouffre.
En dépit de la bonne volonté et de la disponibilité des ressources humaines, l’agriculture béninoise a périclité.
Troisième étape
La troisième étape, survenue au lendemain de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 a été un tournant décisif pour changer la donne. C’est l’étape du renouveau démocratique. Cependant, l’introduction du Programme de Restructuration des Services Agricoles (PRSA) stipulait que les cadres béninois vont gérer directement les fonds des bailleurs, ce qui n’a pas été du goût des partenaires au développement. Pour ce faire, ils ont conditionné leurs appuis par des versements de quote-part par la République du Bénin. A partir de 1991, avec le renouveau démocratique, le gouvernement béninois a fait l’effort de verser la première phase. Mais chemin faisant, le non-respect des engagements par le Bénin conduira à la rupture des partenariats et l’avenir du monde rural amorcerait ainsi sa descente progressive aux enfers.
Les CARDER vont mourir progressivement à petit feu de leur plus belle mort.
Ainsi pour compter des années 1998 avec la vague des départs volontaires, des départs ciblés imposés par les institutions de BRETON WOOD qui animaient le Programme d’Ajustement Structurel (PAS), le Bénin se trouvait face à son destin.
Que faire pour sauver la face ?
Pour redorer son blason, le gouvernement du Bénin a décidé de remettre le financement de l’agriculture sur les Programmes d’Investissement Publics (PIP).
De là, pour bénéficier d’un décaissement ultérieur, il faut justifier celui antérieur.
Ce système de fonctionnement de l’Etat est en déphasage avec le calendrier agricole. L’inadéquation du financement et du calendrier agricole ralentissent
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l’efficacité des agents d’encadrement dans leur intervention auprès des producteurs. C’est dans cette torpeur qu’en 2003 pour relancer le monde rural, il a été initié une réflexion dans le sens de la réforme des CARDER. Ainsi, en conformité avec les axes prioritaires identifiés dans le plan stratégique opérationnel de l’agriculture, la
Réforme des Centres d’Action Régionale pour le Développement Rural (CARDER) a été entreprise. Cette réforme a abouti à la mise en place par décret N° 2004-301 du 20 mai 2004, de nouvelles structures régionales, que sont les Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CeRPA). Dans le cadre de la politique de développement des gouvernements, de nouvelles réformes ont été entreprises dans le secteur agricole. Celles-ci ont permis la prise du décret N°2013- 137 du 20 mars 2013 portant transformation des Centres Régionaux pour la Promotion Agricole (CeRPA) en Centres Agricoles Régionaux pour le Développement Rural (CARDER) puis du décret n° 2016-681 du 07 novembre 2016 portant cadre institutionnel du développement agricole. Par ce décret de 2016, les CARDER ont été transformés en Direction Départementale de l’Agriculture, de L’Elevage et de la Pêche et représentés au niveau des communes par des agences territoriales.
1.3.2. Missions et attributions de la DDAEP
Conformément aux dispositions de l’article 13 du décret n° 2016-681 du 07 novembre 2016 portant cadre institutionnel du développement agricole, la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DDAEP) représente au niveau départemental, le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.
Elle a pour mission d’assurer les fonctions de services publics en matière d’orientation, de suivi-évaluation, de contrôle de l’application des règlementations et des normes au niveau départemental,
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A ce titre, elle a pour attributions de:
Mettre en œuvre la politique agricole propre à améliorer l’environnement technique, économique et social des exploitations et des entreprises agricoles au niveau départemental ;
Assurer la protection phytosanitaire, zoo-sanitaire et ichtyo-sanitaire ;
Assurer le suivi du secteur agricole ;
Assurer la mise en place, le suivi et le contrôle des normes techniques des infrastructures d’aménagement et d’équipements agricoles ;
Veiller à la gestion rationnelle de la flore, la faune, des sols et des eaux ;
Veiller à la prise en compte de la dimension genre dans toutes les actions de promotion agricole et rurale ;
Apporter une assistance technique et un appui-conseil dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche aux Départements, aux communes et Agences Territoriales de Développement Agricole (ATDA) de son ressort, conformément aux lois sur la décentralisation et l’intercommunalité ;
Travailler en synergie avec la ou les agences territoriales du développement agricole intervenant dans le département sur les opérations se rattachant directement ou indirectement aux activités ci-dessus ;
Constituer une base informationnelle durable permettant d’assurer la gestion du processus de planification opérationnelle et de capitalisation dans le département ;
Recevoir et assurer toute délégation de pouvoir du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
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1.3.3. Organigramme de la DDAEP
.
Figure 1: organigramme de la DDAEP Ouémé
2 collaborateurs SA
DDAEP
SAF
DFM DARH
DSAN DSADA SPCI SSPDA
DSADA DSFIG-OPA
DSAN
DEASA DSE
DDSR SESSEC
DRCPHA
DRCVPV SRC
DCRPA
DRCAER
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DDAEP : Direction Départementale de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, SA : Service Administratif, SAF : Service Administratif et Financier, SSPDA : Service de Suivi de la Promotion du Développement Agricole, SPCI : Services de la Programmation et de la coordination des Interventions, SRC : Service de la Règlementation et du Contrôle, SESSEC : Services de l’Enquête, de la Statique, du Suivi-Evaluation et de la Capitalisation, DARH : Division Administration et Ressources Humaines, DSFIG-OPA : Division Suivi du Fonctionnement Institutionnel et de la Gestion des Organisations Professionnelles Agricoles, DSADA : Division Suivi des Actions de Développement Agricole, DRCPA : Division Règlementation et Contrôle des Produits animaux, DEASA : Division Enquêtes et Analyse Statistiques Agricoles, DFM : Division Finances et Matériel, DSAN : Division Surveillance Alimentaire et Nutritionnelle, DRCPHA : Division Règlementation et Contrôle des Produits Halieutiques et Aquacoles, DRCVPV : Division Règlementation et Contrôle des Végétaux et Produits Végétaux, DRCAER : Division Règlementation et Contrôle des Aménagements et Equipements Ruraux, DSE : Division Suivi-Evaluation, DDSR : Division Documentation, Synthèse et Rapports
1.3.4. Forces et faiblesses de DDAEP Ouémé 1.3.4.1. Forces
Les forces de la DDAEP de Porto-Novo sont multiples :
Elle dispose de plusieurs agents intervenant dans le domaine de la production animale et de la production végétale ;
Elle organise des séances de recyclage périodique des agents afin de leur garantir une meilleure prestation ;
Elle assure la prospection des activités agricoles dans la Commune grâce aux services fournis par ses agents aux paysans.
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1.3.4.2. Faiblesses
Les faiblesses de la DDAEP de Porto-Novo sont liées à :
L’exiguïté des locaux dans lesquels le personnel est installé ;
la vétusté du bâtiment qui l’abrite
l’insuffisance des moyens matériels et financiers pour leur développement ;
la non délocalisation des lieux d’éviscération créant ainsi une pollution atmosphérique et environnementale
la méthode archaïque d’abattage ;
le manque d’hygiène dans l’enceinte des aires d’abattage ;
les difficultés de gestion des saisies (destruction).
1.4 Description du Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes du Département de Production et Santé Animales de l’EPAC Le LBATV a été créé le 2 août 2012. Il est dirigé par le Professeur Issaka YOUSSAO ABDOU KARIM, Professeur Titulaire de Zootechnie. C’est un laboratoire de recherche logé au sein du Département de Production et Santé Animales de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi à l’Université d’Abomey- Calavi à environ 20 km de l’Océan atlantique.
1.4.1. Objectifs du LBATV Le LBATV a pour objectifs de :
former les étudiants, le personnel technique et académique et les professionnels, dans le développement des compétences du domaine de l’élevage et des normes et contrôle de qualité des produits agro-alimentaires;
améliorer la productivité des animaux par le développement des techniques d’élevages innovantes ;
contrôler la qualité des viandes et des produits carnés sur le plan nutritionnel,
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organoleptique et sensoriel, technologique et hygiénique ;
auditer et conseiller les professionnels dans l’application des normes dans le secteur agro-alimentaire ;
assurer la mise en place d’un système de traçabilité (outils et démarche) des produits agro-alimentaires.
1.4.2. Infrastructures et équipements
Le LBATV est abrité par un bâtiment subdivisé en dix (10) compartiments dont un pour loger le directeur, deux pour les collaborateurs du directeur, un pour le secrétaire comptable, un pour les doctorants et quatre pour les diverses manipulations, sans oublier le magasin. L’organigramme du laboratoire est présenté par la figure 2.
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Figure 2: organigramme du LBATV
Comme équipements, le laboratoire dispose de :
Matériel de pesée : constitué d’une balance de capacité 110 g et de précision 104 pour quantifier les échantillons et les milieux de culture ;
Matériel de stérilisation : composé de deux autoclaves, deux fours Pasteurs de marque MEMMERT et un bec bunsen de marque BOCHEM utilisé pour protéger les manipulations d’éventuelles contaminations ;
DIRECTEUR
1ER COLLABORATEUR 2ème COLLABORATEUR
Doctorants COLLABORATEURS DU
DIRECTEUR SECRETAIRE COMPTABLE
Les Stagiaires
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Matériel d’incubation constitué de deux étuves de marque MEMMERT utilisés pour l’incubation des différents germes recherchés selon les conditions de températures adéquates ;
Hotte à flux laminaire de marque HR TECHNOLOGY utilisée pour protéger les manipulations d’éventuelles contaminations ;
D’un bain-marie : utilisé pour régénérer et aussi pour fondre les milieux de culture afin de les couler dans les boîtes de pétri et les tubes à essai ;
D’un stomacher de marque SEWARD, utilisé pour broyer en 2 minutes les échantillons de viande, de fèces pesés ;
D’un vortex, utilisé pour homogénéiser le contenu des tubes ;
Matériels de verreries tels que les pipettes Pasteurs, les pipettes graduées à 1 ml et 10 ml, des éprouvettes graduées à 100, 250 et 500 ml, des boites de pétri, des flacons de 500 ml, des micropipettes de marque SOCOREX de différents volumes etc. utilisés pour réaliser les analyses microbiologiques ;
Un pH mètre HANNA (HI 99163) pour déterminer le pH des viandes ;
Un colorimètre Minolta CR4 00 Minolta Corporation, Ramsey, NJ, USA pour mesurer la couleur de la viande ;
Un texturomètre d’essais (MTS Synergie 200) muni d’une lame d’épaisseur de 0,42 cm à ouverture triangulaire (type warner-Bratzler, avec une hauteur de 42 cm, une largeur de base de 4,9 cm) pour mesurer la force de cisaillement de la viande ;
Trois congélateurs pour la conservation des échantillons et des réactifs ;
Un distillateur ;
Des dataloggers pour l’enregistrement en continu de la température de refroidissement des carcasses ;
De petits équipements de laboratoire tels que : anses de platine pour les ensemencements, des portoirs et des spatules, un multimètre, oxymètre, TDS-mètre, un pied à coulisse, un ichtyo mètre, une trousse à dissection etc.
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Les infrastructures piscicoles sont composées de 15 bassins et d’un étang. Chaque bassin est d’une capacité de 6 m3 d’eau avec des faces latérales de forme carré de 2 m de côté et une profondeur de 1,5 m. L’étang est d'une capacité de 40,5 m3 (9m x 3m x 1,5m). Les bassins sont disposés en 3 rangées de cinq bassins chacune. Sur le long de la deuxième et de la troisième rangée, est construit un canal d’évacuation d’eau avec lequel communique chaque tuyau de vidange de chaque bassin. Les tuyaux de vidange de la première et de la deuxième rangée se communiquent avec le canal construit le long de la deuxième rangée de bassins. Les deux canaux d’évacuation sont reliés à l’étang dans lequel ils déversent les eaux des bassins au moment de la vidange. Signalons que chaque bassin est muni d’un canal d’alimentation en eau.
Le LBATV dispose également des appareils de mesures des paramètres physico- chimiques de l’eau et des mesures morpho métriques des poissons et une balance pour la pesée des aliments et poissons. Pour les appareils utilisés pour les mesures des paramètres physico-chimiques on a : un multimètre, oxymètre, TDS-mètre.
S’agissant des paramètres morpho métriques le LBATV possède : un pied à coulisse, un ichtyo mètre et une trousse à dissection.
1.4.3. Forces et faiblesses 1.4.3.1. Forces
Le LBATV dispose d’un certain nombre d’atouts qui contribuent à la réalisation de ses activités. Parmi ceux-ci nous pouvons citer :
un personnel qualifié et compétent pour la réalisation des activités de recherche ;
l’électrification par la SBEE ;
une source d’eau de SONEB ;
les infrastructures et équipements nécessaires pour faciliter les activités de
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recherche ;
La diversité de son domaine d’intervention (domaine de recherche).
1.4.3.2. Faiblesses
Malgré les multiples atouts dont dispose le laboratoire, il se trouve confronter parfois à certaines difficultés. Au nombre de celles-ci on distingue :
Le manque de groupe électrogène de relais en cas de coupure du courant électrique par la SBEE ;
La non disponibilité permanente de la connexion internet ;
L’absence d’agent d’entretien
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Deuxième partie :
Activités menées et difficultés rencontrées
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2. Activités menées
Différentes activités ont été menées au cours du stage :
- L’inspection des viandes au niveau de l’aire d’abattage d’Adjarra-Docodji de Porto-Novo ;
- La participation à une formation des éleveurs de porcs de l’Ouémé et du Plateau sur l’amélioration de la Productivité numérique et pondérale des porcs
- La conduite d’une enquête sur la caractérisation du consentement à payer les produits de charcuterie dans les départements de l’Ouémé et du Plateau.
2-1 Activités menées sur l’aire d’abattage d’Adjarra-Docodji de Porto-Novo Dans le cadre du stage de fin de formation effectué sur cette aire d’abattage pour l’obtention de la Licence professionnelle en Production et Santé Animales, nous avons suivi avec enthousiasme, attention et intérêt toutes les opérations liées à l’abattage des animaux. Ainsi, nous avons participé à l’inspection sanitaire et de salubrité des viandes de bovins. Puis de petits ruminants et de porcs dans les charcuteries. Durant notre séjour 120 bovins ont été inspectés sur l’aire d’abattage, en outre 96 petits ruminants et 144 porcins ont été inspectés dans les charcuteries.
Le tableau 1 ci-dessous indique les affections observées lors de ces inspections et les organes saisies.
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et dans les charcuteries durant le stage.
Affections/
Pathologies
Poumons Rein Foies Rate Ganglions Intestins Gorge Cœur Mamelle
Bovins
Tuberculose 7 - - 2 - - - - -
Abcès - - 6 1 10 - - - -
Congestion - - 4 6 - - - - -
Emphysème 7 - - - -
Pneumonie 3 - - - -
Oesophagostome - - - 18 - - -
Calcul rénal 6 - - - -
Total 17 6 10 9 10 18 0 0 0
Ovins/
Caprins
Abcès 3 - 2 - 5 - - - -
Congestion 5 - - 3 - - - - -
Emphysème 3 - - - -
Kyste parasitaire - 4 - - - -
Total 11 4 2 3 5 0 0 0 0
Porcins
PPA(Suspicion) 3 - - 6 - - - - -
Congestion - - - 7 - - - - -
Abcès 4 - - - 5 - - - -
Total 7 0 0 13 5 0 0 0 0
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2.1-1. Inspection des viandes
L’inspection des viandes se fait tous les jours dans les charcuteries et les restaurants et se réalise sur les carcasses d'animaux abattus. Cette inspection de viande d’animaux de boucherie correspond à la fois à une inspection sanitaire et une évaluation qualitative des produits devant être proposés à la consommation.
Elle a donc pour but de déterminer si ces animaux abattus sont propres à la consommation.
Après avoir été égorgé (saigner), l’animal subit tout d’abord l’habillage (opération qui consiste à dépouiller l’animal) ; l’éviscération (opération qui consiste à extraire les viscères thoraciques et abdominaux de leurs cavités respectives).
2.1.2. Inspection sanitaire et de salubrité
Inspection ante mortem
L’inspection de l’animal vivant avant l’abattage est une étape importante pour la production d’une viande saine destinée à la consommation humaine. Elle doit être réalisée, afin de déterminer si l’animal est éventuellement atteint d’une maladie non décelable à l’inspection post-mortem comme par exemple le tétanos.
L’inspection ante-mortem permet aussi d’améliorer la protection du personnel des abattoirs vis-à-vis des maladies, ces derniers étant les premiers de la chaîne à avoir un contact direct avec les animaux et leurs produits. Un autre objectif de l’inspection ante-mortem est de protéger la santé des animaux. L’abattoir reçoit des animaux de toutes origines et constitue un endroit idéal pour surveiller la santé du bétail dans une zone donnée (agence canadienne d’inspection des aliments, 2004).
L’inspection ante-mortem comprend six étapes à savoir :
Le signalement, permettant d’identifier l’animal : il s’agit d’identifier la provenance de l’animal, son propriétaire, l’espèce, la race, le sexe et la couleur de la robe ;
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L’observation de l’aspect extérieur général de l’animal, pour voir si ce dernier n’a pas des lésions au niveau de la peau ou tout autre anomalie qui pourrait attirer l’attention, par exemple la présence des tiques sur la peau ;
L’observation de l’état des orifices : buccal, nasal, anal et vaginal pour voir s’il n’y a pas d’éventuelles lésions telles que les aphtes, les plaies ou d’éventuels écoulements (cas de diarrhée ou de métrite) ;
L’examen avec soin des parties qui permettent d’apprécier l’état d’embonpoint de l’animal ;
La détermination du poids approximatif de l’animal ou si possible à partir d’un pèse-bétail ;
L’exploration des ganglions lymphatiques superficiels tels que les ganglions pré-scapulaires, les ganglions pré-cruraux, les ganglions retro- mammaires etc.
Notons que la perceptibilité des ganglions dépend de l’état d’embonpoint de l’animal ; plus l’animal est maigre plus les ganglions sont perceptibles (FAO., 2006.)
A la fin de l’inspection ante-mortem cinq jugements différents sont possibles d’être donnés. Le tableau 2 présente les décisions de l’inspection ante-mortem en fonction du résultat de l’inspection.
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Tableau 2 : Résultats de l’inspection ante-mortem et décisions à prendre Numéro Résultats de l’inspection ante
mortem Décisions
1 Animal bien portant Abattage autorisé
2 Animal accidenté Abattage d’urgence
3 Animal fatigué Abattage différé
4 Animal malade Abattage sanitaire
5 Animal se trouvant dans un état douteux
Abattage différé
Inspection post-mortem
L’inspection post mortem est un contrôle d’hygiène et de salubrité des denrées alimentaires d’origine animale. Cette opération est très importante avant la mise sur le marché des denrées alimentaires d’origine animale.
C’est une discipline d’observation où interviennent les organes de sens tels que la vue, le toucher, l’odorat.
La vue permet non seulement d’examiner les plans superficiels et les coupes mais aussi de réaliser le « coup d’œil » absolument nécessaire pour repérer immédiatement les lésions courantes.
Le toucher permet de déceler les lésions profondes de certains viscères (poumons, foie, intestins) ou d’apprécier l’importance de la rigidité cadavérique, la consistance des organes ;
L’odorat permet de sentir les odeurs anormales d’origine très diverses : urineuses, stercorales, médicamenteuse et de putréfaction.
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Inspection des bovins
L’inspection des bovins comprend l’inspection ante-mortem qui a été décrite un peu plus en haut et l’inspection post-mortem. Les bovins abattus sont présentés à l’inspection de la façon suivante :
La tête disposée à l’envers, le foie et la rate à côté de la tête ;
La carcasse suspendue, sectionnée en deux demi-carcasses ;
Les viscères thoraciques sont suspendus à une demi-carcasse.
Pour inspecter les gros ruminants on procède tout d’abord à une coupe transversale de la carcasse : ce qui permet d’obtenir deux (02) demi-carcasses. Chacune de ces demi-carcasses ensuite coupée longitudinalement : on obtient ainsi quatre (04) quartiers. Le cinquième quartier quant à lui se décompose en :
Abats (partie comestible ou alimentaire du cinquième quartier) constitués de la tête, des viscères, des pattes et du sang ;
Issues (partie non comestible du cinquième quartier) constitués des cornes, de la vessie, des ongles et de la vésicule biliaire.
Pendant notre stage nous avions eu à pratiquer les douze (12) examens systématiques suivants :
Examen de la rate
C’est la plus importante en inspection. Elle renseigne sur l’état général de la carcasse et permet de savoir si l’animal est porteur d’une maladie infectieuse comme le charbon bactérien et la tuberculose qui sont des zoonoses majeures.
L’inspection se fait en incisant la rate en partant du milieu. Au niveau de la rate on peut avoir les lésions suivantes :
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Splénomégalie, congestion souvent due à une mauvaise saignée, présence de nodule sous forme de grains de mil qui sont des lésions de tuberculose ce qui conduit à une saisie totale de la carcasse.
Figure 3: Splénomégalie Figure 4: nodule de tuberculose
Coup d’œil sur la carcasse
Elle consiste à examiner en particulier son volume, sa forme, ses déformations, sa teinte générale, des tissus musculaires, et la graisse.
Figure 5: coup d’œil de la carcasse
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Examen de la tête et de la langue
Elle consiste à inciser tous les ganglions de la tête dont les ganglions sous- glossiens, retro-pharyngiens, sous-maxillaires, les parotidiens à la recherche de congestion, d’adénite et de lésions de tuberculose.
L’inspection de la langue se fait en incisant la langue en partant du milieu à la recherche de cysticerque.
Figure 6: examen de la tête et de la langue
Examen des poumons
En incisant le ganglion pulmonaire on apprécie l’état du poumon puis la trachée à la recherche d’abcès. En palpant chaque lobe du poumon on y recherche les abcès, les lésions d’œdème, de congestion, des nodules de tuberculose. En incisant les extrémités du poumon on y recherche les strongles
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Figure 7: Poumon inspecté
Examen du cœur
On l’incise au niveau du ventricule gauche, pour déceler les formes parasitaires des cysticerques ou des lésions hémorragiques.
Examen du foie
On Recherche dans le foie les abcès, les kystes parasitaires et des lésions de distomatose, les nécroses
.
Figure 9 : Cœur normal Figure 8 : Cœur inspecté
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Figure 10 : Foie inspecté Figure 11: Présence d’abcès Examen des intestins
On examine la surface externe pour rechercher les nodules parasitaires d’oesophagostomose, des lésions de congestion, la présence d’ulcères en cas de la peste bovine et la tuberculose, et les parasites. On y recherche aussi les ganglions mésentériques à la recherche d’abcès, de congestion et d’adénites.
Figure 12 : Intestin
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Examen du filet
On l’incise pour rechercher les cysticerques
Figure 13 : Filet de bovins normaux
Examen des reins
On inspecte les reins à la recherche des abcès, des échinocoques, des calculs, de néphrite puis le changement de coloration en cas d’ulcère.
Figure 14 : rein non inspecté Figure 15 : rein inspecté
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Incision des muscles de la cuisse et de l’épaule
Elle consiste à rechercher les cysticerques et à apprécier l’état de la viande, la couleur, le degré d’humidité et l’odeur
Figure 16: Incision du muscle de l’épaule
Incision des ganglions retro-mammaires et pré-cruraux
On recherche les signes de tuberculose, les cas d’adénite et de congestion, d’abcès.
Figure 17 Adénite Figure 18 : Lésion de tuberculose caséeuse
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2.1.3. Inspection post-mortem des petits ruminants
Notons que l’inspection des petits ruminants ainsi que celle des porcins s’effectuent généralement de la même manière que chez les bovins.
A l’inspection des petits ruminants on examine successivement :
la carcasse
les ganglions pré-scapulaires et poplités
le foie (pour rechercher les douves)
la rate (pour dépister la fièvre charbonneuse)
les mamelles chez la femelle (pour rechercher les abcès)
les reins (pour rechercher les calculs)
les intestins (pour rechercher l’œsophagostomose) A-3 Inspection des porcins
Pour inspecter les porcins, on examine les organes ci-après :
les poumons (pour rechercher les strongles, la tuberculose et les congestions)
le cœur (pour rechercher les cysticerques)
le foie (pour rechercher les abcès, les kystes parasitaires, les lésions, les scléroses des canaux biliaires)
la rate (pour dépister la fièvre charbonneuse)
l’estomac et l’intestin (pour dépister la tuberculose digestive et les gastro- entérites)
la langue et les muscles masséters (pour rechercher les cysticerques)
les muscles de la cuisse et de l’épaule (pour rechercher la cysticercose).
Durant notre stage sur l’aire d’abattage d’Ajarra-Docodji de Porto-Novo, 120 bovins ont été inspectés. Notons qu’il y a 70 animaux sur lesquels on a effectué la saisie partielle de certains organes Par ailleurs dans les charcuteries, 96 petits ruminants ont été inspectés dont sur 25 il y a la saisie partielle de certains organes
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puis 144 Porcs ont été inspectés parmis lesquels on a effectué sur 25 animaux la saisie partielle de certains organes.
2.1.4. Activités menées au Laboratoire de Biotechnologie Animale et de Technologie des Viandes (LBATV)
Le traitement de données et la rédaction du rapport ont été réalisés au laboratoire.
Il s’est agi de la conception et du dépouillement des fiches d’enquête, de la saisie et de l’analyse des données puis de la rédaction proprement dite du mémoire.
2.1.5 La formation des éleveurs de porcs sur l’amélioration de la productivité pondérale et numérique des animaux
Pour la formation, 25 éleveurs de porc ont pu marquer leur présence et se sont bien manifestés pour leurs éventuelles inquiétudes toujours sur la réussite de cet élevage. Leurs préoccupations vont plus à l’endroit des méthodes de sélection, de croisement, clarification sur la détection de la chaleur, la réussite de la saillie et la mise bas. Notons également qu’ils ont souligné leurs inquiétudes à propos de la PPA (Peste Porcine Africaine). Il ressort d’une façon globale que l’amélioration de la productivité pondérale et numérique des porcs doit passer nécessairement par la sélection, le croisement et par l’amélioration de la conduite d’élevage (l’habitat, reproduction, santé, l’alimentation et les mesures de biosécurité en générale).
2.2. Difficultés rencontrées
2.2.1 Sur l’aire d’abattage d’Ajarra-Docodji de Porto-Novo
La vétusté du Hall d’abattage ainsi que les infrastructures de ce dernier ;
Le sous équipement, en particulier l’approvisionnement insuffisant en eau et l’absence de système d’évacuation des eaux usées ;
Le manque de salle d’hébergement pour les stagiaires ;
L’absence d’installation de réfrigération des viandes ;
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L’absence de prise en charge lors des cas de blessures pendant les inspections ou les prélèvements ;
Le manque de formation professionnelle et d’éducation sanitaire des bouchers et des ouvriers ;
L’absence d’une bibliothèque permettant de renseigner sur les résultats des divers travaux de recherche effectués précédemment dans la commune ;
Nombre insuffisant ou peu élevé d’abattage.
2.2.2 Au cours de l’enquête
Les difficultés rencontrées au cours de l’enquête sont multiples et variées dont voici quelques-unes :
Le mauvais état des voies des communes parcourues
Le refus de certains consommateurs à se rendre disponibles afin de fournir les éventuelles réponses pour les questions qui seront mises à leur portée.
L’insécurité de certaines voies parcourues.
3 Problèmes identifiés
2.3.1 Direction Départementale de l’Agriculture de l’élevage et de pêche de l’Ouémé (DDAEP) Ouémé précisément sur l’aire D’abattage d’Adjarra- docodji de Porto-Novo.
Au cours du stage à la DDAEP, les charcutiers visités lors de l'inspection sanitaire des carcasses évoquaient chaque jour la diminution de leur clientèle, cette dernière s'orientant vers d'autres charcuteries pour leurs achats. Ce qui entraine un problème de méventes des produits de ces charcutiers qui n’arrivent plus à abattre chaque jour. La viande invendue est conservée et reconditionnée pour la clientèle. Pour résoudre ce problème et permettre aux charcutiers d'attirer plus de consommateurs, ce qui améliorerait leurs revenus, une investigation sur le consentement à payer les
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produits de charcuterie dans les départements de l'Ouémé et du Plateau s’avère indispensable. C’est ce qui justifie les travaux sur la « Caractérisation du consentement à payer des consommateurs des produits de charcuteries dans les Départements de l’Ouémé et du Plateau ».
2.3.2 Au cours de l’enquête
La disponibilité des consommateurs dans les charcuteries pour répondre à nos interviews était le problème majeur. Mais, avec le soutien des charcutiers, ce problème a été résolu et des rendez-vous étaient pris avec les consommateurs afin d’échanger plus calmement à un endroit de leur choix. L’anonymat des consommateurs a également été garanti.
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Troisième partie :
Caractérisation du consentement à payer les produits de charcuterie dans les Départements de l’Ouémé et du Plateau
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3- Caractérisation du consentement à payer les produits de charcuteries dans les Départements de l’Ouémé et du Plateau.
3-1 Objectif
L’objectif de l’étude est de contribuer à l’amélioration de la qualité des viandes produites au Bénin afin de satisfaire les besoins des consommateurs.
De façon spécifique, il s’est agi de :
Identifier les attributs auxquels les consommateurs de viande de porc accordent plus d'intérêts dans les départements de l’Ouémé et du plateau ;
Evaluer le consentement à payer les produits de charcuterie par la population dans les départements de l’Ouémé et du Plateau ;
3.2 Matériel et Méthodes
La Caractérisation du consentement à payer des produits de charcuteries a été réalisée dans les départements de l’Ouémé et du Plateau scindés en trois sous- zones en fonction des systèmes d’élevage de porc et des habitudes alimentaires des zones. La sous-zone 1 (Porto) est représentée par les communes de Porto-Novo et d'Adjarra, la sous-zone 2 (Vallée) est représentée par les communes d’Adjohoun et de Dangbo. La sous-zone 3 (Plateau) est représentée par les communes de Pobè et d’Ifangni. Ces différentes communes ont été retenues du fait de leur forte représentativité en consommation de produits de charcuterie, compte tenu des différentes réalités socioéconomiques et des types de charcuteries rencontrées. Les porciculteurs des communes de la sous zone 1 sont pour la plupart installés dans de grandes agglomérations où les exploitations ne sont souvent pas de grande taille.
Ils sont surtout spécialisés dans l’élevage des races améliorées. Ceux des sous zones 2 et 3 sont caractérisés pour la plupart par l’élevage divagant. Dans la sous zone 3, la race locale est plus élevée en divagation et en enclos. Ce sont surtout les yorubas qui s’adonnent à l’élevage de porc dans cette sous zone.