PCM terminale STL Prigent Isabelle
Energie mécanique
Rappel : Direction de la réaction 𝑹⃗⃗ du support
La réaction du support 𝑅⃗ se décompose en 2 forces : 𝑅⃗ = 𝑅
⃗⃗⃗⃗ + 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗ 𝑡Avec
𝑅
⃗⃗⃗⃗ 𝑛 : la réaction normale 𝑅𝑡⃗⃗⃗⃗ : la réaction tangentielle (appelée force de frottements 𝑓 )
Exercice 1
PCM terminale STL Prigent Isabelle Travail du poids
𝑃⃗
Travail de la réaction𝑅⃗
Sur le trajet 𝐴𝐵
moteur résistant
Sur le trajet 𝐵𝐶
résistant résistant
Sur le trajet 𝐴𝐶
nul résistant
3)
3.1. Conditions pour avoir en B une vitesse maximale :
On a une vitesse maximale en B lorsque l’on néglige les frottements : la réaction du support est alors perpendiculaire au support
3.2.
D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les point A et B:𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝑅⃗ ) 𝐸𝑐
𝐵− 0 = 𝑚𝑔ℎ
1
2
𝑚𝑣
𝐵2= 𝑚𝑔ℎ
𝑣
𝐵= √2𝑔ℎ = 𝟔, 𝟔 𝐦 ⋅ 𝐬
−𝟏3.3. D’après le théorème de l’énergie mécanique entre les points A et B:
Le mouvement se fait sans frottement : il y a donc conservation de l’énergie mécanique 𝐸𝑚
𝐵= 𝐸𝑚
𝐴 𝐸𝑐
𝐵+ 𝐸𝑝
𝐵= 𝐸𝑐
𝐴+ 𝐸𝑝
𝐴En considérant la position B comme l’origine des énergies potentielles : 𝑧
𝐵= 0 → 𝐸𝑝
𝐵= 0 𝐸𝑐
𝐵= 𝐸𝑝
𝐴→ 1
2 𝑚𝑣
𝐵2= 𝑚𝑔ℎ 𝑣
𝐵= √2𝑔ℎ = 𝟔, 𝟔 𝐦 ⋅ 𝐬
−𝟏3.4. D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les point A et C 𝐸𝑐
𝐶− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐶(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐶(𝑅⃗ ) = 0 → 𝐸𝑐
𝐶= 𝐸𝑐
𝐴→ 𝑣
𝐴= 𝒗
𝑪= 𝟎
3.5. En réalité le poids n’est pas la seule force qui travaille : la réaction de la piste est inclinée vers l’arrière (traduisant le frottement de la piste sur le skate) et le frottement de l’air n’est pas nul. Ces deux forces ayant un travail résistant, l’énergie mécanique du système diminue au cours du mouvement. Le système doit donc posséder une énergie cinétique initiale non nulle afin de pouvoir atteindre le point C.
2)
1)
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1) Référentiel : terrestre ; système : le train
Bilan des forces : 𝑃⃗ le poids, 𝑅 ⃗⃗⃗⃗ la réaction du support (perpendiculaire au support car pas de frottement), 𝐹 la force motrice
Intensité de la force motrice : D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les points A et B on a 𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝑅 ⃗⃗⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝐹 )
𝑊
𝐴𝐵(𝑅⃗ ) = 0 car il n’y a pas de frottement donc 𝑅 ⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire au support 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) = 0 car 𝑃 ⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire au support
𝐸𝑐
𝐴= 0 car 𝑣
𝐴= 0
1
2
𝑚𝑣
𝐵2= 𝐹 × 𝐴𝐵 → 𝐹 =
𝑚𝑣𝐵22×𝐴𝐵
=
5000.103×(130
3,6)2
2×2,5.103
= 1,3.10
6N 2) Référentiel : terrestre ; système : la voiture
Bilan des forces : 𝑃⃗ le poids, 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ la réaction du support, 𝐹 les frottements
D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les points A et B 𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝐹 )
𝑊
𝐴𝐵(𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 car 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire au support et 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) = 0 car 𝑃 ⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire au support 𝐸𝑐
𝐵= 0 car 𝑣
𝐵= 0 −
12
𝑚𝑣
𝐴2= −𝐹 × 𝐴𝐵 → 𝐹 =
𝑚𝑣𝐴22×𝐴𝐵
=
950×(120 3,6)2
2×250
=2,1.10
3N
Exercice 4
Référentiel : terrestre ; système : le TGV ;
Bilan des forces : 𝑃⃗ le poids, 𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛la réaction normale du support, 𝐹 les forces de freinage et frottements 1) Valeur de l’énergie cinétique du TGV lorsqu’il roule en « vitesse de croisière »
𝐸𝑐 = 1
2 𝑚𝑣
2= 1
2 × 430 × 10
3× ( 320 3,6 )
2
= 𝟏, 𝟕𝟎 × 𝟏𝟎
𝟗𝐉
2) Energie 𝐸𝑐
𝐵à l’arrêt : À l’arrêt 𝑬𝒄
𝑩= 𝟎
3) Le travail de la force 𝐹 : 𝐹 est de sens opposé à celui du mouvement, son travail est donc résistant.
𝑊
𝐴𝐵(𝐹 ) = 𝐹 × 𝐴𝐵 × cos(180) = −𝑭 × 𝑨𝑩
4) D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les point A et B:
𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑊
𝑛 𝐴𝐵(𝐹 )
𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) = 0 car 𝑃⃗ est perpendiculaire au déplacement 𝑊
𝐴𝐵(𝑅 ⃗⃗⃗⃗ ) = 0 car 𝑅
𝑛⃗⃗⃗⃗
𝑛est perpendiculaire au déplacement 𝐸𝑐
𝐵= 0 car 𝑣
𝐵= 0
−𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝐹 ) = −𝐹 × 𝐴𝐵 → 𝐴𝐵 = 𝐸𝑐
𝐴𝐹 = 1,70. 10
9550. 10
3= 𝟑, 𝟏. 𝟏𝟎
𝟑𝒎
5)
Si la vitesse initiale est deux fois plus élevée, l’énergie cinétique initiale est quatre fois plus élevée. Comme ladistance de freinage est proportionnelle à cette énergie, celle-ci vaut : 𝑨𝑩
′≈ 𝟏𝟐 𝐤𝐦.
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1)
Notons 𝐴 le point où l’objet est lâché et 𝐵 la position la plus basse avant d’atteindre le sol. On considère laposition B comme l’origine des énergies potentielles.
Puisque le mouvement se fait sans frottement, il y a conservation de l’énergie mécanique 𝐸𝑚
𝐵= 𝐸𝑚
𝐴 𝐸𝑐
𝐵+ 𝐸𝑝𝑝
𝐵= 𝐸𝑐
𝐴+ 𝐸𝑝𝑝
𝐴𝐸𝑝𝑝
𝐵= 𝐸𝑐
𝐴𝑚𝑔ℎ =
12𝑚𝑣
2 𝒗 = √𝟐𝒈𝒉 2)
2.1. Schéma de la situation
2.2. Etude de la chute de Felix Baumgartner
Dans le repère défini précédemment : 𝑧
𝐴= ℎ = 39 − 27,5 = 11,5 km.
La relation précédente donne la vitesse d’un corps en chute libre : 𝑣 = √2 × 9,72 × 11,5 × 10
3= 473 m ⋅ s
−1= 𝟏, 𝟕𝟎 × 𝟏𝟎
𝟑𝐤𝐦 ⋅ 𝐡
−𝟏On voit que la vitesse réellement attinte par FB est inférieure à cette valeur : il n’était donc pas en chute libre.
2.3. Théorème de l’énergie mécanique
Pour calculer le travail de la force de frottement exercée sur Felix Baumgartner pendant sa chute.
Variation de l’énergie mécanique : Δ𝐸𝑚 = 𝑊
𝐴𝐵(𝑓 )
𝑊
𝐴𝐵(𝑓 ) = Δ𝐸𝑚 = 𝐸𝑚
𝐵− 𝐸𝑚
𝐴= (𝐸𝑐
𝐵+ 𝐸𝑝
𝐵) − (𝐸𝑐
𝐴+ 𝐸𝑝
𝐴) 𝑊
𝐴𝐵(𝑓 ) = 𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑝
𝐴= 1
2 𝑚𝑣
𝐵2− 𝑚𝑔ℎ
= 1
2 × 120 × ( 1351,9 3,6 )
2
− 120 × 9,72 × 11,5 × 10
3= −𝟓, 𝟎𝟖 × 𝟏𝟎
𝟔𝐉
2.4. Valeur moyenne de la force de frottement
Le travail de la force de frottement vaut : 𝑊
𝐴𝐵(𝑓 ) = 𝑓 ⋅ 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑓 × 𝐴𝐵 × cos(180°) = − 𝑓 × 𝐴𝐵 Donc en moyenne : 𝑓 = −
𝑊𝐴𝐵(𝑓 )𝐴𝐵
=
5,08×10611,5×103
= 𝟒𝟒𝟏 𝐍
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Référentiel : terrestre ; système : le skieur
Bilan des forces : 𝑃⃗ le poids, 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ la réaction normale du support, 𝐹 les frottements
D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les points A et B 𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝐹 )
𝑊
𝐴𝐵(𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 car 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire au support 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) = mgh = mgABsinα
𝑊
𝐴𝐵(𝐹 ) = −𝐹 × 𝐴𝐵 𝐸𝑐
𝐴= 0 car 𝑣
𝐴= 0
1
2
𝑚𝑣
𝐵2= 𝑚𝑔𝐴𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝐹 × 𝐴𝐵 → 𝐹 =
𝑚𝑔𝐴𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼−1 2𝑚𝑣𝐵2
𝐴𝐵
=
80×10×200×𝑠𝑖𝑛25°−0,5×80×(303,6)2
200
= 𝟑𝟑𝟎 𝑵
D’après le théorème de l’énergie mécanique entre les points A et B 𝐸𝑚
𝐵− 𝐸𝑚
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝐹 ) = −𝐹 × 𝐴𝐵
𝐸𝑚
𝐴= 𝐸𝑐
𝐴+ 𝐸𝑝
𝐴= 𝑚𝑔ℎ 𝐸𝑐
𝐴= 0 car 𝑣
𝐴= 0 𝐸𝑚
𝐵= 𝐸𝑐
𝐵+ 𝐸𝑝
𝐵=
12
𝑚𝑣
𝐵2+ 0 si on prend le sol comme niveau 0 pour les altitudes 𝑧
𝐵= 0 𝐸𝑚
𝐵− 𝐸𝑚
𝐴=
12
𝑚𝑣
𝐵2− 𝑚𝑔ℎ = −𝐹 × 𝐴𝐵 → 𝐹 =
𝑚𝑔𝐴𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼−1 2𝑚𝑣𝐵2
𝐴𝐵
=
80×10×200×𝑠𝑖𝑛25°−0,5×80×(303,6)2
200
= 𝟑𝟑𝟎 𝑵
Exercice 7
Référentiel : terrestre ; système : le skieur
1) Bilan des forces : 𝑃⃗ le poids, 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ la réaction normale du support D’après le théorème de l’énergie cinétique entre les points A et B 𝐸𝑐
𝐵− 𝐸𝑐
𝐴= 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) + 𝑊
𝐴𝐵(𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝑊
𝐴𝐵(𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 car 𝑅𝑛 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est perpendiculaire au support 𝑊
𝐴𝐵(𝑃⃗ ) = −mgH
𝐸𝑐
𝐵= 0 car on suppose que la vitesse en A est juste suffisante pour que le chariot atteigne le point B et s’arrête, donc 𝑣
𝐵= 0
−
12𝑚𝑣
𝐴2= −𝑚𝑔𝐻 → 𝑣
𝐴= √2𝑔𝐻 = √2 × 10 × 2 = 𝟔, 𝟑 𝒎. 𝒔
−𝟏PCM terminale STL Prigent Isabelle