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Variation de quelques paramètres biochimiques chez les femmes enceintes reçues à l’Hôpital Bethesda de Cotonou

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Academic year: 2022

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

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Option : Analyses Biomédicales (ABM)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Variation de quelques paramètres biochimiques chez les femmes enceintes reçues à l’Hôpital Bethesda de Cotonou

Réalisé et soutenu par :

Lisbeth A. BONOU

Sous la direction de : Tuteur de stage :

Superviseur :

M. Christophe GNONLONFOUN

Responsable du Laboratoire de l’Hôpital Bethesda de Cotonou

Docteur Julien A. G. SEGBO

Maitre de Conférences des Universités /CAMES Enseignant de Biologie Moléculaire et de

Biochimie à l’EPAC/UAC

Ce 09 mai 2018 devant le jury composé de :

Président : Pr ANAGO Eugénie, Enseignant à l’EPAC/UAC Superviseur : Pr SEGBO A. Julien, Enseignant à l’EPAC/UAC Examinateur : Pr AKPOVI D. Casimir, Enseignant à l’EPAC/UAC

ANNEE ACADEMIQUE 2016-2017

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REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

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DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

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DIRECTEUR : Professeur Mohamed M. SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DU DEPARTEMENT : Docteur Pascal ATCHADE

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BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

Option : Analyses Biomédicales (ABM) ANNEES ACADEMIQUES : 2014-2017

Nom et Prénoms Matières enseignées

01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale

02 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

03 AGOSSOU Gilles Législation et Droit du Travail

04 AHOYO Théodora Microbiologie, Santé Publique et Hygiène Hospitalière

05 AKAKPO B. Huguette Education Physique et Sportive

06 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

07 AKOWANOU Christian Physique

08 AKPOVI D. Casimir Biochimie, Biologie Cellulaire, Physiologie des Régulations

09 ALITONOU Alain Guy Chimie Générale, Chimie Organique

10 ANAGO Eugénie Biochimie

Biologie Moléculaire

11 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive 12 ATCHADE Pascal Parasitologie Générale, Mycologie

13 BANKOLE Honoré Bactériologie, Virologie

14 DESSOUASSI Noël Biophysique

15 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

16 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

17 DOUGNON Victorien Microbiologie, Méthodologie de la Recherche, Informatique Médicale

18 GANDJI Servais Anatomie Générale

19 HOUNNON Hippolyte Mathématiques

20 HOUNSSOSSOU Hubert Biostatistique

21 KLOTOE Jean-Robert Equipements Biomédicaux

22 KOFFI Aristide Anglais

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24 LALLY Armel Législation et Droit du Travail

25 LOKO Frédéric Biochimie Clinique

26 LOKOSSOU Gatien Immunologie Générale, Immuno-

Pathologie

27 LOZES Evelyne Immunologie Générale, Immuno-

Pathologie

28 Père MASLOKONOU Vincent Histologie Générale 29 OGOUDIKPE Nicarette Informatique Médicale

30 SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et Transfusion Sanguine

31 SEGBO Julien Biologie Moléculaire

Biochimie Clinique

32 SENOU Maximin Histologie Générale et Pathologique

33 SOEDE Casimir Anglais Technique

34 TOHOYESSOU Zoé Soins Infirmiers

35 TOPANOU Adolphe Hématologie/ Hémostase et

Pharmacologie

36 YOVO K.S. Paulin Pharmacologie /Toxicologie

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DEDICACE

A mes Parents Bonaventure Dansou BONOU et Eugénie PEREIRA :

Vous n’avez jamais cessé de croire en moi et vous m’avez toujours soutenue dans les bons et mauvais moments de ma vie par vos prières et votre assistance. Chers parents, recevez ce travail comme mon engagement à toujours me battre pour aller de l’avant comme vous me l’avez enseigné. Que le Seigneur Tout Puissant vous comble de sa grâce et puisse-vous accorder une longue vie pour que vous jouissiez des fruits de l’arbre planté.

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REMERCIEMENT

Je tiens à remercier très sincèrement :

 A Dieu Tout Puissant pour m’avoir toujours aidé à m’en sortir quel que soit les problèmes. Merci beaucoup pour ta présence dans ma vie.

 Au Docteur Julien SEGBO : malgré vos multiples occupations, vous m’aviez encadré pour la réalisation de cette étude. Vous m’aviez donné l’exemple de la rigueur et de la persévérance dans le travail. Votre affection pour moi vaut l’admiration que je porte à votre personne.

 Au Docteur Marcel Constant Sourou HOUNMENOU, Directeur de l’Hôpital Bethesda de Cotonou, pour l’accueil chaleureux que vous m’avez offert, et pour m’avoir autorisée à effectuer mon stage de fin de formation dans votre laboratoire.

 A monsieur Christophe GNONLONFOU, Chef Service du Laboratoire de l’Hôpital Bethesda de Cotonou. Je vous admire pour votre entière disponibilité envers moi et pour tous vos conseils et soutien pour la réussite de notre stage. Profonde gratitude !

 Aux gynécologues Docteurs ONIBON, MEVO et les Sages-femmes de l’Hôpital de Bethesda pour leur accueil et leur franche collaboration pour la réalisation de ce travail.

 A tout le personnel du laboratoire de Bethesda, pour l’accueil et la collaboration qu’ils m’ont accordés et pour avoir participé à la réussite de ce travail. Profonde gratitude !

 A tous les enseignants qui n’ont cessé de m’inculquer de meilleures formations et de me transmettre leur savoir-faire ;

 Aux messieurs Boris GANLAKY et Paul FANDJI pour leur accompagnement pour la réalisation de ce travail.

 A mes frère et sœurs, ce travail est la marque de notre solidarité et notre fraternité.

J’espère qu’il sera une source de motivation pour des défis plus grands dans notre évolution vers l’avant.

 A tous mes amis de promotion, que ces années d’amitié, de fraternité et de solidarité ne s’éteignent après la soutenance de nos rapports. Heureuse carrière.

 Je n’oserai plus citer de noms de peur d’en oublier. Que donc tous ceux qui, d’une manière quelconque, ont contribué à ce modeste travail, ceux qui ont œuvré pour mon éducation, trouvent ici ma profonde gratitude. Seul le Seigneur sait et peut récompenser,

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HOMMAGES

Au Président du Jury

, vous me faites honneur en acceptant de présider le jury chargé de juger ce travail. Vos critiques et remarques seront prises en compte et contribueront à l’amélioration de ce travail. Respectueux Hommages.

Aux honorables membres du jury

, vous avez accepté de juger ce travail. Vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues. Soyez rassurés de ma profonde et respectueuse gratitude.

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AgHbS : Recherche d’Antigène Australia pour l’hépatite virale B AKOP : Amibes kystes Œufs Parasites

ASLO : Anti-Strepto-Lysine O

BAAR : Bacilles Acido Alcoolo Résistants CRP : C Reactive Protein

ECBU +ATB : Examen Cytobactériologique des Urines + Antibiogramme GE/DP : Goutte Epaisse et Densité Parasitaire

GSRH : Groupe Sanguin facteur Rhésus HIV : Virus de l’Immunodéficience Humaine LCR : Liquide Céphalo-Rachidien

NFS : Numération Formule Sanguine P : Probabilité

SDW : Sérodiagnostic de Widal et de Félix TBG : Test Biologique de Grossesse TCK : Temps de Céphaline Kaolin TP : Temps de Quick

TPHA : Treponema Pallidum Haemaglutination Assay VDRL : Veneral Diseases Resarch Laboratory

VS : Vitesse de Sédimentation

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES Liste des tableaux

Tableau I : Modification cardiovasculaire pendant la grossesse Tableau II : Mode opératoire du dosage de l’acide urique Tableau III : Mode opératoire du dosage du glucose Tableau IV : Mode opératoire du dosage de la créatinine

Tableau V : Répartition des femmes enceintes et des femmes non enceintes suivant les tranches d’âge

Tableau VI : Evolution de la fréquence des variations des paramètres étudiés suivant la période gestationnaire

Liste des figures

Figure 1 : Répartition des femmes enceintes suivant l’âge de la gestation

Figure 2 : Comparaison de la fréquence des variations de la glycémie à jeûn chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

Figure 3 : Comparaison de la fréquence des variations de la créatininémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

Figure 4 : Comparaison de la fréquence des variations de l’uricémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

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RESUME

La grossesse est un état physiologique de la femme enceinte et qui peut influencer la variation des paramètres biochimiques. Notre étude a pour l’objectif général d’évaluer la fréquence des variations pathologiques de quelques paramètres biochimiques chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes.

Pour atteindre cet objectif, nous avons fait une étude analytique et comparative au cours de laquelle la glycémie et l’uricémie ont été déterminées par la méthode enzymatique colorimétrique basée sur la réaction de Trinder, respectivement au glucose oxydase et à l’uricase, tandis que le dosage de la créatinine sérique a été effectué suivant la méthode chimique colorimétrique de Jaffé.

Les résultats montrent qu’il existe une différence statistiquement significative entre les valeurs de la glycémie à jeûn et de l’uricémie chez les femmes enceintes par rapport aux femmes non enceintes. La glycémie et l’uricémie varient aussi en fonction de la période gestationnaire.

Alors que pour la créatininémie, aucune différence statistiquement entre les deux groupes de femmes et même au cours de la grossesse n’a été signalée.

En somme, il existe une différence statistiquement significative seulement entre les variations pathologiques de la glycémie à jeûn et de l’uricémie chez la femme enceinte et celle non enceinte, et aussi en fonction de la période gestationnaire. Contrairement aux variations de la créatininémie pour lesquelles aucune différence significative n’a été signalée.

Mots clés : grossesse, créatininémie, glycémie à jeûn et uricémie.

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ABSTRACT

Pregnancy is a physiological state of the pregnant woman which can influence the variation of biochemical parameters. Our study’s main goal is to evaluate the frequency of pathological variations of some biochemical parameters in pregnant women and non-pregnant women.

To achieve this goal, we conducted an analytical and comparative study in which blood sugar and uric acid serum levels were determined by the colorimetric enzymatic method based on the Trinder reaction to glucose oxidase and uricase, respectively. As for the determination of the creatinine serum, it was carried out according to Jaffé's colorimetric chemical method.

The results show that there is statistically a significant difference between values of fasting glucose and uricemia of pregnant women and those of non-pregnant women. Blood glucose and uric acid serum levels also vary depending on the gestation period. While for creatinine serum, there is statistically no significant difference between the two groups of women.

In sum, there is statistically only a significant difference of pathological changes in fasting blood glucose and uricemia between pregnant and non-pregnant women, and according to the gestational period. Unlike changes in creatinine serum for which no significant difference has been reported.

Keywords: pregnancy, creatinine, Fasting blood glucose and uricemia

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : GENERALITES

DEUXIEME PARTIE : CADRES, MATERIEL ET METHODES TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION

CONCLUSION SUGGESTIONS REFERENCE

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INTRODUCTION

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La grossesse est un état physiologique qui peut s’accompagner de changement de comportements et des modifications de l’organisme maternel de la fécondation jusqu’à l’accouchement. Elle dure environ 39 semaines et est divisée en 3 périodes de trois mois communément appelées trimestres. Ces modifications physiologiques de l’organisme maternel peuvent modifier la valeur physiologique de la concentration de certains paramètres biochimiques tels que les bilans lipidique, phosphocalcique, rénal et hépatique. Parmi ces paramètres figurent la glycémie, la créatininémie et l’uricémie. La glycémie à jeun permet de poser le diagnostic des anomalies du métabolisme des glucides principalement le diabète (Merger et al, 2001). Chez la femme enceinte, elle s’abaisse à des valeurs inférieurs à 0,80g /l (entre 0,50 g/l et 0,70g /l) à jeun et entre 1,20 g/l à 1,40 g/l pour la postprandiale (Merger et al, 2001).Le diabète gestationnel touche 3 à 20 % des femmes enceintes. La grossesse favorise et aggrave ces pathologies du fait des importantes modifications hémodynamiques qui l'accompagnent telles que l'augmentation du débit cardiaque au niveau général et l'élévation du débit de filtration glomérulaire (50%) au niveau rénal. Les complications qui surviennent peuvent menacer le pronostic vital fœtal et maternel. Ces bilans sont donc obligatoires et importants pour le dépistage des pathologies fonctionnelles pendant la période gestationnaire.

Alors qu’à l’Hôpital de Bethesda, ces bilans biochimiques ne sont pas demandés chez les femmes enceintes. C’est la raison pour laquelle le présent rapport est intitulé « Variation de quelques paramètres biochimiques chez les femmes enceintes reçues à l’Hôpital Bethesda

». L’hypothèse formulée pour cette étude est qu’il existe une différence significative entre les valeurs des paramètres biochimiques étudiés chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes. L’objectif général de notre étude est d’évaluer la fréquence des variations pathologiques de quelques paramètres biochimiques chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes. Plus spécifiquement, il s’est agi de :

- comparer les variations des paramètres chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes reçus à l’Hôpital de Bethesda ;

- évaluer l’évolution de la fréquence des variations des paramètres étudiés au cours de la grossesse

Dans la suite de la rédaction, je présenterai après la généralité, les cadres, le matériel et les méthodes d’étude. J’aborderai ensuite les résultats obtenus suivis d’une discussion et je terminerai par une conclusion et quelques suggestions.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES

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1.1. Grossesse

1.1.1. Modifications physiques et physiologiques au cours de la grossesse

La grossesse est une phase de la vie d'une femme pendant laquelle son corps, qui accueille l’enfant à naitre, va profondément se transformer (Brooker et al, 2001).

Certaines des modifications qui surviennent sont visibles à l' œil nu, d'autres sont cachées et souvent ignorées (Bouvenot et al, 1996).

1.1.1.1. Modification physiques

Intéressent essentiellement au poids de la femme, l’aspect de son utérus, le volume des seins et la couleur de la peau, tension artérielle et la température (Dupin et al, 1992).

Poids

D'après Dupin et al, (1992), le poids devrait augmenter de 9 à 12.5 kg et répartie comme suite le poids de fœtus est de 3.4 kg, le placenta est de 0.6 kg, liquide amniotique est de 0.8 kg, l’utérus est de 0.9 kg, les seins est de 0.4 kg, le sang est de 1.3 kg, l'eau extracellulaire est de 1.7 kg et les réserves est de 3.4 kg

Aspect de l'utérus

La hauteur utérine est proportionnelle à l'âge de la grossesse. Elle est de 6 cm avant la grossesse. Entre la16ème et 32ème semaine de la grossesse, la hauteur utérine augmente d'un centimètre par semaine jusqu'à atteindre 26 cm dans la 32semaine, puis diminue à un demi-centimètre par semaine pour atteindre 32 cm à la 38ème semaine (Merger et al, 2001).

Volume des seins

Leur augmentation est l’un des premiers signes visibles de la grossesse suite à une hypersécrétion hormonale et à une hypertrophie de la glande mammaire (Moore et al, 2006).

Coloration de la peau

Il s’agit de l’augmentation de la pigmentation cutanée due à l’imprégnation hormonale, l’aréole des seins fonce, et l'apparition d'un masque de grossesse : taches brunes entre le 4ème et le 6ème mois, sur le visage (Bouvenot et al, 1996).

Tension artérielle

Mesurée au repos en position assise et aux deux bras, la tension artérielle s'abaisse légèrement au cours de grossesse et ne doit jamais dépasser 140-90 mm Hg au cours d’une grosse normale. Une valeur supérieure d'un des deux chiffres signifie une hypertension

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Il s’agit de l'élévation de la température pendant la grossesse au-dessus de 37°C pendant plusieurs semaines (Vaubourdolle, 2007).

1.1.1.2. Modifications physiologiques

Modifications gastro-intestinales

Selon Lansac et al (2003), au cours de la grossesse, on observe chez la plupart des femmes enceintes (2/3 des grossesses), au premier trimestre, des nausées et des vomissements, quand le taux d’HCG est augmenté. La constipation est fréquente et liée à l’effet relaxant de la progestérone sur les muscles lisses. De ce fait la mobilité du tractus intestinal, la vitesse de transit et l’acidité gastrique sont réduites favorisant l'absorption intestinale la réduction de la mobilité gastrique associée au relâchement des fibres lisses du cardia. La progestérone favorise le reflux gastro-œsophagien et le pyrosis.

Modifications cardio-vasculaires

La grossesse s’accompagne de grandes modifications du système cardiovasculaire. Le débit cardiaque augmente en partie par augmentation du volume systolique et par augmentation de la fréquence cardiaque, cette augmentation est maximale entre la 25ème et la 28ème semaine de grossesse avec un débit sanguin de 30 à 50% plus important que la normale. Le débit cardiaque diminue de façon nette pendant le troisième trimestre et revient au même niveau au dernier mois de grossesse (Lacroix, 2009).

Tableau I : Modifications cardiovasculaires pendant la grossesse (d'après Lacroix, 2009).

Variables Modification pendant la grossesse Rythme cardiaque Augmentation

Résistance vasculaire Diminution

Volume sanguin Augmentation

Débit cardiaque Augmentation

Pression artérielle Diminution

Modifications au niveau de l'appareil urinaire

Le débit sanguin rénal augmente pendant la grossesse de 25 à 30 %, ainsi que la filtration glomérulaire et ce plus que le flux sanguin plasmatique (Lansac et al, 2003).

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Des modifications du métabolisme des glucides, des protéines et des lipides surviennent au cours de la grossesse de manière à permettre une fourniture continue des nutriments au l'unité fœto-placentaire (Lansac et al, 2008).

D'après Frenot et al (2001), de point de vue métabolique, on peut distinguer deux phases de la grossesse :

 de la première à la 20ème semaine : caractérisée par la mise en réserve et le développement maternel par phénomènes d'anticipation ;

 de la 20ème semaine à la 40ème semaine : c'est la phase de développement maternel et surtout fœtal. Ce dernier utilise les réserves accumulées par la mère.

Modifications hématologiques :

Au cours de la grossesse les modifications hématologiques sont les plus importantes. Le volume plasmatique, passe de 2400 ml à 3800 ml, alors que la masse des hématies entre temps ne passe que de 1400 ml à 1600 ml, ce qui entraîne une hémodilution. Il s'ensuit une baisse de la numération de 4.5 à 3.7 millions /mm3 et de l'hématocrite qui passe de 40 à 34٪. La limite inférieure de l'hémoglobine est de 10.5 g/100 ml. Les globules blancs et la vitesse de sédimentation s’augmentent (Lansac et al, 2008).

Modifications biochimiques chez les femmes enceintes aux cours de la grossesse

Du fait de la grossesse et des importantes modifications physiologiques de l'organisme qui l'accompagnent, les normes biologiques de ces examens chez la femme enceinte sont considérablement modifiées et il faut les connaître pour ne pas les considérer comme pathologiques. En effet, il se produit chez la femme enceinte :

 une baisse de la créatinine plasmatique d'environ 10 % parallèlement à l'augmentation de la filtration glomérulaire. II faut considérer ici comme pathologique toute créatininémie supérieure à 100µmol/l.

 une diminution de l'urée sanguine dans des proportions plus importantes que la créatinine plasmatique du fait d'une part de l'hémodilution et d'autre part de l'augmentation de la synthèse protéique et de la clairance de l'urée.

 une baisse de l'uricémie d’environ 10 % liée à deux phénomènes que sont la dilution de l'acide urique dans un volume d'eau supérieur à l'état normal et la baisse de la réabsorption tubulaire de l'acide urique. L'uricémie est un paramètre très important dans

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pour conséquences des risques d'atrophie et de mort fœtale. (Richet, 1988)

 une baisse progressive de la glycémie à jeun d'environ la % du fait du déficit énergétique relatif qui résulte de la croissance fœtale et des modifications du métabolisme glucidique de l'organisme gravide.

1.1.2. Exploration de la fonction rénale

La fonction rénale peut être explorée par des examens biochimiques divers tels que l'urée sanguine, la créatininémie, la clairance de la créatinine, l'ionograrnme sanguin et urinaire et la recherche de protéines dans les urines. C’est la créatininémie qui sera abordée dans le mémoire.

La créatinine est le constituant azoté sanguin dont le taux est le plus fixe. C’est un déchet de l'organisme filtré par les glomérules rénaux et excrété dans les urines. Son dosage dans les liquides biologiques en particulier le sang et l'urine est indispensable à l'évaluation de la fonction rénale. Le taux sanguin de la créatinine, du fait de son origine musculaire et de son élimination rénale, varie en fonction de l'âge, du sexe et de certains états physiologiques dont la grossesse (Charrel, 1991). La créatininémie est un index indispensable pour le diagnostic et la surveillance des néphropathies. La grossesse, du fait des importantes modifications hémodynamiques qui l'accompagnent telles que l'augmentation du débit cardiaque au niveau général et l'élévation du débit de filtration glomérulaire (50%) au niveau rénal, favorise et aggrave ces pathologies. Les complications qui surviennent peuvent menacer le pronostic vital fœtal et maternel. Connues avant la grossesse, les chances de survie sont plus grandes grâce aux mesures préventives médicales. C'est pourquoi, il est toujours mieux de dépister ces pathologies chez la femme en âge de procréer et le cas échéant pendant la grossesse. Il est important de savoir que la créatininémie sanguine diminue au cours de la grossesse normale Le Bras P (1980). Chez la femme enceinte, on observe une diminution d'environ 10% de la valeur normale.

1.1.3. Exploration des pathologies de la nutrition et du métabolisme

Glycémie

La glycémie est le premier paramètre biochimique de dépistage du diabète. Le diabète est une pathologie particulièrement grave chez la femme enceinte nécessitant une prise en

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importantes du métabolisme des glucides. Celles-ci permettent d'assurer non seulement les besoins énergétiques de la mère mais également une croissance optimale du fœtus. Le déficit énergétique résultant de la croissance fœtale explique la baisse physiologique de la glycémie à jeun chez la mère. De nombreuses hormones telles que l'insuline, le glucagon, les stéroïdes placentaires (œstrogènes, progestérone), l'hormone placentaire lactogène et le cortisol libre, participent au maintien de l'homéostasie glucidique fœto-maternelle. En cas de surcharge glucidique physiologique suite aux repas, l'anabolisme glucidique est stimulé en même temps que se produit un abaissement du seuil rénal du glucose conduisant parfois à une glycosurie physiologique. Alors que l'action tissulaire de l'insuline, hormone hypoglycémiante est facilitée sous l'effet des œstrogènes et de la progestérone au premier trimestre de grossesse, l'apparition d'une résistance relative à l'action de l'insuline au deuxième trimestre de grossesse est compensée par un accroissement de la sécrétion insulinique. Cette modification des besoins en insuline au cours de la grossesse influence le décours du diabète chez la femme enceinte et nécessite une adaptation permanente des doses d'insuline administrées (Pinget, 1976). Les répercussions du diabète mal contrôlé, sur l'évolution de la grossesse sont considérables : les risques d'interruption de grossesse, de macrosomie fœtale, des malformations en particulier cardiaques sont augmentés. Par contre, en cas de traitement bien conduit ces risques sont identiques à ceux encourus par la femme saine. Ceci justifie la nécessité du dépistage systématique du diabète et la surveillance biologique par le dosage de la glycémie et de la glycosurie de la femme enceinte diabétique.

Uricémie

L'acide urique est chez l'homme le produit final du catabolisme des bases puriques, constituants des nucléoprotéines ou acides nucléiques. La concentration plasmatique en acide urique résulte d'un équilibre entre la production et l'élimination essentiellement rénale de l'acide urique par l'organisme. Une hyperuricémie peut donc être due à un excès de production d'acide urique par accélération des voies métaboliques conduisant aux bases puriques ou à un défaut d'élimination rénale (insuffisance rénale). Le taux plasmatique d'acide urique ou uricémie varie selon le sexe, l’âge, le poids et certains états physiologiques dont la grossesse. L'intérêt du dépistage d'une hyperuricémie chez un sujet repose sur le risque ultérieur de goutte, mais également de lithiase rénale urique et d'artériosclérose coronarienne. Chez la femme enceinte cet intérêt est tout autre : l'uricémie diminue d'environ10 % au cours de la grossesse normale du fait de la dilution de l'acide urique dans un volume d'eau supérieur à l'état normal et de la baisse de la réabsorption tubulaire de l'acide urique. Une hyperuricémie témoigne d'une

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important de surveillance de la grossesse chez la femme présentant une hypertension artérielle associée à une protéinurie. Elle permet de prévoir la survenue d'une éventuelle pathologie éclamptique et de réduire les risques de mortalité prénatale.

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DEUXIEME PARTIE :

CADRES, MATERIEL ET METHODE

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2.1.1. Cadre institutionnel

Actuellement appelé Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), le Collège Polytechnique Universitaire (CPU) a été créé en février 1977 pour répondre à un besoin de formation technique au niveau de l’enseignement supérieur. Il est composé de 2 secteurs : le secteur industriel et le secteur biologique. Le secteur industriel comprend les départements de : Génie Civil, Génie Informatique et Télécommunication, Génie Mécanique et Energétique, Génie Electrique et Génie Bio Médicale. Le secteur biologique comprend les départements de : Génie d’Imagerie Médicale et Radiobiologie, Génie de l’Environnement, Production et Santé Animale, Génie de Technologie Alimentaire et Génie de Biologie Humaine (GBH) où la formation nous a été donnée. Ce département de GBH délivre actuellement le diplôme de Licence Professionnelle, Technicien Supérieur Biologiste.

2.1.2. Cadre technique

Le cadre technique ici est l’hôpital de Bethesda de Cotonou

Historique

Le département santé fut le premier des trois départements de l’ONG Bethesda créé, et a démarré ses activités le lundi 19 février 1990 par le centre de santé Bethesda. L’ONG Bethesda est une organisation non gouvernementale confessionnelle, apolitique et à but non lucratif, créée par les Eglises d’obédience protestante et évangélique du Bénin qui visent la promotion des actions de développement et le bien-être mental physique social et spirituel des communautés à travers les activités de santé et du développement communautaire et de la micro finance. Elle est régie par la loi de 1901. Elle est officiellement reconnue sous le numéro 2002/366/MISD/DC/SG/DAI/SAAP-ASSOC du 09 avril 2002 et déclarée ONG d’utilité publique par le gouvernement béninois par le décret N°2008-278 du 19 mai 2008. Au fil des années le centre de santé Bethesda devenu hôpital Bethesda a pour but :

- d’assurer la santé de l’Homme surtout des populations défavorisées dans toutes ces dimensions : corps, âme, et esprit par la promotion de l’approche médico-pastorale, a fortement renforcé ses capacités de prise en charge des patients par la diversification de ces activités ;

- l’individu dans la communauté bénéficie de micro crédits et est suivi pour la mise en place des activités génératrices de revenus ;

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- il est accompagné dans son environnement par le Département Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM), qui lui apporte son expertise dans la prévention des maladies courantes ;

- en cas de maladies, il est pris en charge à moindre coût par l’hôpital avec l’appui de la mutuelle de santé.

Sa devise est de rendre un témoignage chrétien à travers des soins de qualité à coût réduit et accessible.

Situation géographique et présentation de l’hôpital Bethesda

L’hôpital Bethesda est situé dans le 8ème arrondissement de Cotonou dans la zone sanitaire de Cotonou V. Les activités de l’hôpital se déroulent sur trois sites qui sont à cheval sur HOUEHOUN et MINONKPO :

- le site de HOUEHOUN abrite respectivement la Maternité et le service social ; - les deux sites de MINONKPO abritent respectivement le service d’ophtalmologie

et le bâtiment principal avec tous les autres services.

C’est sur ce dernier site que nous avons eu à effectuer notre stage. Il se situe dans la première Von après la poste de WOLOGUEDE à gauche en quittant le carrefour de la station TOTAL.

L’hôpital Bethesda est structuré en quinze services dont onze médicaux. Il s’agit de : la Médecine Générale, la Radiologie, la Chirurgie, la Maternité et la Gynécologie, la Cardiologie, la Kinésithérapie, la Pharmacie, la Pédiatrie, la Stomatologie, l’Ophtalmologie et le Laboratoire, où s’est effectué notre stage.

Différentes sections du laboratoire de l’hôpital Bethesda

Sis dans l’enceinte de l’hôpital, le laboratoire se situe à droite au premier étage à l’entrée de l’hôpital juste avant la pharmacie.

A l’exception de la salle de prélèvement qui se situe en bas en face de la pharmacie, le laboratoire compte 4 sections dont :

Section de l’Hématologie

Cette section s’occupe de la numération des cellules sanguines et du dosage des éléments constitutifs du sang. Divers examens sont réalisés dans cette section. Il s’agit de : la Numération Formule Sanguine (NFS), la GE/DP (Goutte Epaisse et la Densité Parasitaire), VS (vitesse de Sédimentation), le TCK (Temps de Céphaline Kaolin) et Ø de l’Hb (l’électrophorèse de l’hémoglobine).

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Cette section s’occupe de la recherche d’antigène ou d’anticorps dans le sérum.

- SDW (Sero Diagnostic de Widal) : à la recherche de salmonella typhi et paratyphi, - TPHA (Treponema Pallidium Haemagglutination Assay) : recherche la treponema

pallidium,

- VDRL (Veneral Diseases Resarch Laboratory) : pour les maladies sexuellement transmissibles et vénériennes

- ASLO (anticorps antistreptolysine) : pour le Rhumatisme Articulaire - CRP (Protéine C Réactive) : pour la recherche d’infection

- HIV (virus de l’Immunodéficience Humaine) pour la recherche du virus du SIDA - AgHbS (Recherche d’Antigène Australia) : pour l’hépatite virale B

- TBG (Test Biologique de Grossesse)

- GS-RH (Groupage Sanguin-facteur Rhésus)

Section de la Bactériologie et de la Parasitologie

Comme analyses exécutées on peut citer entre autres, l’examen cytobactériologique urinaire (ECBU) + Antibiogramme(ATB) ; recherche des Bacilles Acido Alcoolo Résistants (BAAR), le liquide céphalo-rachidien(LCR), l’AKOP (Amibes Kystes-œufs-Parasites), le TP (Temps de Quick), etc.

Section de la Biochimie

La biochimie est l’étude des réactions chimiques du monde vivant. Les analyses biochimiques consistent à mesurer les quantités des constituants des liquides biologiques (sang, LCR). Les analyses suivantes sont réalisées dans ce secteur : l’urémie ou azotémie (dosage de l’urée sanguin), l’uricémie (dosage de l’acide urique dans le sang), le dosage des triglycérides, la calcémie (dosage du calcium sanguin), le dosage de la bilirubine Totale et Conjugué, la magnésémie (dosage du magnésium sanguin), la protidémie, le dosage du Cholestérol Total, HDL et LDL, les transaminases (GOT, GPT), l’hémoglobinurie, la glycosurie-protéinurie de 24h N-Test, l’ECB de LCR, la créatinémie, l’ionogramme sanguin (Na+ ; K+ ; Cl-).

(26)

2.2. MATERIEL

2.2.1. Matériel biologique

Le matériel biologique a été le sérum et plasma des 88 femmes (dont 54 femmes enceintes et 34 femmes non enceintes) répondant aux critères d’inclusion et de non inclusion suivants :

- Critères d’inclusion

Ont été inclus dans la présente étude, les femmes présentant les caractéristiques suivantes : Femmes enceintes ou non enceintes admis à l’hôpital Bethesda au cours de la période d’étude et consentant à participer à l’étude.

- Critères de non inclusion

Toutes patientes renonçant à la participation de l’étude.

Une fiche d’enquête a été utilisée pour faciliter la collecte des informations relatives aux : Poids, âge, l’âge de la grossesse et autres maladies

2.2.2. Matériel lourd et consommables

Le matériel lourd était constitué de Spectrophotomètre, Centrifugeuse 3000tours/min.

Les consommables étaient : coton et alcool, tubes avec anticoagulant (fluorure de sodium) et tubes sec en plastique, aiguilles, garrots, eau, savon, eau de javel, marqueur, micropipettes, cônes, portoirs, gants, fiches de paillasse.

2.2.3. Réactifs

Réactif marque Elitech pour le dosage du glucose, de la créatinine et de l’acide urique.

2.3. METHODES D’ETUDE

2.3.1 Période et type

Elle s’est déroulée dans la période durant tout le mois d’août 2017. Il s’agit d’une étude analytique et comparative visant la variation du glucose de l’acide urique et la créatinine au cours de la grossesse.

2.3.2 Méthode analytique

Il s’agit de la démarche à adopter pour l’analyse en biochimie. Elle regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre depuis l’échantillonnage jusqu’à la réalisation des différents examens de l’étude. Elle se fera en trois phases :

(27)

La phase pré analytique regroupe toutes les conditions à mettre en œuvre avant le dosage.

Elle consiste à prélever du sang sur des patients et à acheminer les échantillons prélevés vers le laboratoire. Pour cela, il faut : porter une blouse blanche et propre ; se laver les mains ; porter les gants ; nettoyer le lieu de travail ; disposer les tubes sur un portoir en les identifiant par le nom et le prénom du patient et l’enregistré dans le cahier de paillasse ; réaliser le prélèvement sanguin. Le prélèvement se réalise habituellement au pli du coude (en cas de problème le faire sur la face dorsale de la main).

Après acheminement vers le laboratoire, les échantillons sont centrifugés à 3500 tours par minutes pendant 5 minutes.

Phase analytique

Cette phase représente celle du dosage. Pour chaque patient, il s’agira de doser la glycémie, la créatininémie et l’uricémie.

 Acide urique Principe :

Le dosage de l’acide urique utilise la méthode enzymatique basée sur la réaction de Trinder à l’uricase :

Uricase

Acide urique + 02 + H2O2 Allantoine +CO2 + H2O2

Peroxydase 2H2O2 + 4AAP+ DHB Quinoneimine + 4H2O + HCl

4AAP = 4-Amino-antipyrine Mode opératoire

Tableau II : Mode opératoire du dosage de l’acide urique

Blanc Etalon Contrôle Echantillon Eau distillée 20µl - - - Etalon - 20µl - - Contrôle - - 20µl - Echantillon - - - 20µl Réactif 800µl 800µl 800µl 800µl

(28)

Faire la lecture au spectrophotomètre à 520 nm.

Valeurs de références utilisées à l’Hôpital Bethesda : 25-60 mg /l

Glucose Principe

Le dosage du glucose utilise la méthode enzymatique basée sur la réaction de Trinder au glucose oxydase :

Glucose oxydase

Glucose + 02 Acide gluconique + H2O2 Peroxydase

2H2O2 + Phénol Quinoneimine + 4H2O

4AAP = 4-Amino-antipyrine

L’absorption est mesurée à 505 nm et l’intensité de la coloration est proportionnelle à la concentration en glucose.

Mode opératoire

Tableau III : Mode opératoire du dosage du glucose

Blanc Etalon Contrôle Echantillon

Eau distillée 10µl - - -

Etalon - 10µl - -

Contrôle - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Bien mélanger

Temps d’incubation 10min

Faire la lecture au spectrophotomètre à 505 nm.

Valeurs de références utilisées à l’Hôpital Bethesda : 0.70-1.10 g/l

Créatinine (méthode colorimétrique chimique de Jaffé) Principe

La créatinine donne avec l’acide picrique, en milieu alcalin, du picrate de créatinine qui a une coloration jaune- orangé lue à 520 nm.

(29)

Tableau IV : Mode opératoire du dosage de la créatinine

Blanc Etalon Contrôle Echantillon

Eau distillée 50µL - - -

Etalon - 50µL - -

Contrôle - - 50µl -

Echantillon - - - 50µl

Réactif R1 250µl 250µl 250µl 250µl

Réactif R2 250µl 250µl 250µl 250µl

Bien mélanger et faire la lecture au spectrophotomètre à 520 nm.

Valeurs de références utilisées à l’Hôpital Bethesda : 6-13 mg/l

Phase post-analytique

Il s’agira ici de la transcription des résultats sur les bulletins d’examens des patients, qui les diffuseront auprès du prescripteur. Le matériel est rangé et la paillasse nettoyée.

2.3.3 Méthodes statistiques

Les logiciels Excel 2013 et Stata/ SE 11.0 ont été utilisés pour analyser les résultats obtenus. Pour vérifier l’indépendance entre les valeurs obtenues pour les deux groupes et suivant la période gestationnaire, il a été réalisé le test d’indépendance de Chi2. Les différences sont jugées significatives à une probabilité (p) inférieure à 0,05.

(30)

TROISIEME PARTIE :

RESULTATS ET DISCUSSION

(31)

Les résultats obtenus durant notre étude se présentent comme suit : 3.1.1. Caractéristique de la population d’étude

3.1.1.1. Répartition des femmes enceintes et femmes non enceintes suivant les tranches d’âge

Le tableau V présent la répartition des femmes enceintes et des femmes non enceintes selon leurs tranches d’âge.

Tableau V : Répartition des femmes enceintes et des femmes non enceintes suivant les tranches d’âge

[15 ; 25[ [25 ; 35[ [35 et plus [ Total Femmes

enceintes 15 28 11 54

Femmes non

enceintes 1 5 28 34

Total 16 33 39 88

De ce tableau, 54 femmes enceintes contre 34 femmes non enceintes ont fait l’objet de notre étude. Les femmes de 15 à 24 ans sont les moins représentatives de cette étude.

3.1.1.2. Répartition des femmes enceintes suivant la période gestationnaire

La figure 1 présente la répartition des femmes enceintes suivant les trois trimestres.

25,93%

20,37%

53,70%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

1er Trimestre 2ème Trimestre 3ème Trimestre

(32)

L’analyse de la figure1 montre que 53,70% des femmes enceintes de notre étude étaient au 3eme trimestre de leur grossesse.

3.1.2. Comparaison de la fréquence des variations des paramètres chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes reçus à l’Hôpital de Bethesda.

3.1.2.1. Comparaison de la fréquence des variations de la glycémie à jeûn chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes.

La figure 2 présente la comparaison de la fréquence des variations de la glycémie à jeûn chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes.

Figure 2 : Comparaison de la fréquence des variations de la glycémie à jeûn chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

L’analyse de cette figure montre 5,56% des femmes enceintes ont une glycémie à jeûn inférieure à 0,70 g/l et 18,51% ont une glycémie à jeûn supérieure à 1,10 g/l ; tandis que dans le groupe des femmes non enceintes aucun cas de glycémie inférieure à 0,70 g/l et supérieure à 1,10 g/l n’a été décelé. Il existe une différence statistiquement significative entre les valeurs de glycémie à jeûn chez les femmes non enceintes et les femmes enceintes (p = 0,01).

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

< 0,70 g/l ≥ 0,70 et ≤ 1,10 g/l > 1,10 g/l Femmes enceintes Femmes non enceintes

(33)

enceintes et les femmes non enceintes

La figure 3 présente la comparaison de la fréquence des variations de la créatininémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes.

Figure 3 : Comparaison de la fréquence des variations de la créatininémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

L’analyse de cette figure montre 11,11% des femmes enceintes ont une créatininémie inférieure à 6 mg/l et 1,85 % ont une créatininémie supérieure à 13 mg/l ; tandis que le groupe des femmes non enceintes aucun cas créatininémie inférieure à 6 mg/l ou supérieure à 13 mg/l n’a été décelé. Toutefois, aucune différence statistiquement significative n’a été signalée (p=

0,09).

3.1.2.3. Comparaison de la fréquence des variations de l’uricémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

La figure 4 présente la comparaison de la fréquence des variations de la glycémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes.

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

< 6 mg/l ≥ 6 et ≤ 13 mg/l > 13 mg/l Femmes enceintes Femmes non enceintes

(34)

Figure 4 : Comparaison de la fréquence des variations de l’uricémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes

L’analyse de cette figure montre 29,63% des femmes enceintes ont une uricémie inférieure à 25 mg/l et 1,85 % ont une uricémie supérieure à 60 mg/l ; tandis que dans le groupe des femmes non enceintes 2,94 % (soit 01 patient) a une uricémie inférieure à 25 mg/l et aucun ne présente une uricémie supérieure à 60 mg/l. Il existe de différence statistiquement significative entre les valeurs de l’uricémie chez les femmes non enceintes et les femmes enceintes (p = 0,00).

3.1.3. Evolution de la fréquence des variations des paramètres étudiés suivant la période gestationnaire

Le tableau VI présent l’évolution de la fréquence des variations des paramètres étudiés suivant la période gestationnaire.

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

100,00%

120,00%

< 25 mg/l ≥ 25 et ≤ 60 mg/l > 60 mg/l Femmes enceintes Femmes non enceintes

(35)

gestationnaire

Femmes non enceintes

1er Trimestre

2ème Trimestre

3ème

Trimestre P

< 0,70 0,00% 0,00% 0,00% 10,34%

Glycémie ≥ 0,70 et ≤ 1,10 100,00% 71,43% 90,91% 72,41% 0,01**

g/l > 1,10 0,00% 28,57% 9,09% 17,24%

< 6 0,00% 7,14% 18,18% 10,34%

Créatininémie ≥ 6 et ≤ 13 100,00% 92,86% 81,82% 86,21% 0,28*

mg/l > 13 0,00% 0,00% 0,00% 3,45%

< 25 2,94% 71,43% 27,27% 10,34%

Uricémie ≥ 25 et ≤ 60 97,06% 28,57% 72,73% 82,76% 0,00**

mg/l > 60 0,00% 0,00% 0,00% 6,90%

** : Différence significative ; * : Différence non significative

L’analyse de ce tableau, nous montre que la glycémie à jeûn et l’uricémie varient significativement au cours de la grossesse. Par contre, aucune corrélation significative n’a été signalée entre les variations de la créatininémie et la période gestationnaire.

(36)

3.2. DISCUSSION

La grossesse est un état physiologique chez la femme qui s’accompagne des modifications physiologiques dès la fécondation jusqu’à l’accouchement. L’objectif de notre étude est d’évaluer la fréquence des variations pathologiques de quelques paramètres biochimiques chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes.

Pour le faire, nous avons comparé les valeurs de la glycémie, de la créatininémie et de l’uricémie chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes, et suivant la période gestationnaire.

Les résultats révèlent une différence statistiquement significative entre les valeurs de glycémie à jeûn chez les femmes non enceintes et les femmes enceintes. Les résultats montrent que la glycémie à jeûn de la femme enceinte est plus élevée que celle de la femme non enceinte, soit une fréquence de 18,51% de femmes enceintes présentant une glycémie supérieure à 1,10 g/l. Ces résultats confirment ceux de Favier M. et coll. (1998), Henry J. et coll. (1981), et Trinder P. (1969). En effet, ces derniers ont révélé qu’il existe une différence significative entre les valeurs moyennes de la glycémie à jeûn de la femme enceinte et celle de la femme non enceinte. Ces résultats confirment également ceux de Thompson D. (2013) qui estime que le diabète gestationnel touche 3 à 20 % des femmes enceintes. Cette variation de la glycémie serait liée aux modifications de la régulation du métabolisme des hydrates de carbone chez la femme enceinte. Au cours de la grossesse, les hormones antagonistes à l'insuline (prolactine, oestrogènes, progestérone, cortisol sérique) ont tendance à augmenter. Les besoins en insuline peuvent atteindre 3 à 4 fois ceux précédant l'état de gestation (Dupin, 1992 ; Lansac, 1997).

Par ailleurs les résultats de cette étude montrent que 28,57% des femmes enceintes au premier trimestre et 17,24% de celles au dernier trimestre présentent une supérieure à 1,10 g/l.

Ces résultats sont contraires à ceux de Thompson D. (2013) qui précise que le diabète gestationnaire se manifeste par une augmentation de la glycémie vers la fin du deuxième et troisième trimestre de la grossesse.

La comparaison des deux groupes d'étude en ce qui concerne la créatininémie n’a révélé aucune différence significative entre les femmes enceintes et les femmes non enceintes. Ces résultats sont contraires à ceux rapportés par Charrel M. (1991) et par Le Bras P. (1980). Selon ces derniers, la grossesse s'accompagne en effet de modifications physiologiques de l'hémodynamique général et rénal en particulier, qui entraînent une baisse de la créatininémie sanguine. Ces différences pourraient être expliquées clairement par la différence entre les

(37)

hommes. Ce qui est normalement déplorable. Par ailleurs, Charrel M. (1991) a rapporté que l'activité métabolique du foetus augmente avec la grossesse. Ainsi, l'établissement d’une fonction rénale propre au foetus contribuerait à l'augmentation des taux sanguins de créatinine chez la femme enceinte.

Les résultats ont montré qu’il existe de différence statistiquement significative entre les valeurs de l’uricémie chez les femmes non enceintes et les femmes enceintes. Chez les femmes enceintes la fréquence de l’uricémie inférieure à 25 mg/l diminue suivant la période gestationnaire avec un pic de 71,43% de femmes enceintes au 1er trimestre, et une apparition 6,90% de femmes enceintes au 3ème trimestre avec une uricémie supérieure à 25mg/l. Ce qui peut être expliqué d’une part par la dilution de l'acide urique dans un volume d'eau supérieur à l'état normal et de la baisse de la réabsorption tubulaire de l'acide urique au cours de la grossesse normale, et d’autre part par une insuffisance brutale de l’activité des voies métaboliques conduisant à la production des bases puriques en vue d’une adaptation au besoin de la grossesse.

Ces résultats sont contraires à ceux de Charrel M. (1991) qui rapporte que l'activité métabolique du fœtus augmente avec la grossesse. Ainsi, l'établissement d’une fonction rénale propre au fœtus contribuerait à l'augmentation des taux sanguins d'acide urique chez la mère qui résulterait du passage à travers le placenta de ces déchets foetaux (Moore, 2006).

Cette étude mérite donc d’être reprise à la définition des valeurs de références chez les femmes enceintes. Puisque les valeurs de références utilisées sont celles de l’Hôpital de Bethesda sans valeurs de référence spécifiques aux femmes enceintes. Plus pire est le fait que les valeurs de références utilisées sont les mêmes pour les femmes que les hommes pour le cas de la créatininémie, ce qui est vraiment déplorable. Ce qui nous a obligés à ne pas utiliser les termes « hyper », « normal » ou « hyper ». La définition des valeurs de références devrait être de première importance pour les études prochaines.

L’ancienneté des références témoignent que les pays développés ont déjà dépassé ces stades depuis des années alors que dans notre pays aucune étude n’est encore effectuée jusque- là.

(38)

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

(39)

En somme, notre étude montre les variations de la glycémie à jeûn, la créatininémie et l’uricémie entre les femmes non enceintes et les femmes enceintes et leurs évolutions aux cours de la grossesse. Il existe une différence statistiquement significative seulement entre les variations pathologiques de la glycémie à jeûn et de l’uricémie chez la femme enceinte et celle non enceinte, et aussi en fonction de la période gestationnaire, contrairement aux variations de la créatininémie pour lesquelles aucune différence significative n’a été signalée. Alors la grossesse influence la variation de la glycémie à jeûn et l’uricémie dans notre population d’étude.

SUGGESTIONS

Aux termes de ces travaux, nous suggérons :

 Aux gynécologues, sages-femmes et infirmiers de l’Hôpital de Bethesda de demander chez toute femme enceinte un bilan biochimique incluant au moins la glycémie et l’uricémie pour une meilleure survie des femmes enceintes.

 Aux chercheurs de Biochimie du Département de Génie de Biologie Humaine (GBH/EPAC), la mise en place d’un projet visant à établir les valeurs de référence des paramètres biochimiques en République du Bénin, et principalement chez les femmes enceintes.

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REFERENCES

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2- Brooker I., Langlois Wils E. 2001. Le corps humain. Ed : de boeck, 501p.

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5- Favier M., Hininger L., Ayoubi J.M. 1998. Nutrition et Grossesse. Enc. Méd. Crur.

Gynécologie- Obstétrique, 7p.

6- Frenot V. 2001. Biochimie des aliments. 2e Ed : Doin, pp: 157, 253.

7- Haeckel R.J. 1976. The detennination ofuric acid concentration. J. clin. chem., 14: 101- 8

8- Henny J., Siest G., Schiele F. 1981. Interprétation des examens de laboratoire, valeurs de référence et variations biologiques, Paris : Karger, pp : 206-223.

9- Lansac, B. 1997. Obstétrique pour le praticien. 3éme Ed : Masson, pp : 16-17-18-33- 35-36.

10- Lansac B. 2003. Obstétrique. 5e Ed : Masson, pp : 12.

11- Lacroix I. 2009. Pharmacovigilance chez la femme enceinte : aspects maternel et néonatal (exemple des substances psychoactives).

12- Le Bras P., Barthélémy M. 1980. Certificat de Néphrologie - Rein et grossesse. Gaz.

Méd. de France.

13- Merger L. 200. Précis d'obstétrique. 6e Ed : Masson, pp : 78-445-448.

14- Moore A., Dlalley F. 2006. Anatomie Médicale 1ère Ed, pp: 74-337.

15- Pinget M., Dorner M., Brette P., GAndar P., Brognard J.M., Walch R. 1979. L'Epreuve d'Hyperglycémie provoquée par voie orale au cours de la grossesse normale. Nouv.

Presse Méd.; 8: 3713 - 18.

16- Richet G. 1988. Néphrologie. Paris : Ellips, pp : 399

17- Thompson D. 2013. Diabète et grossesse. Lignes directrices de pratique clinique 2013 pour la prévention et le traitement du diabète au Canada. Canadian Journal of Diabetes, 37 : 548-566.

18- Trinder, P. 1969. Determination of glucose in blood using glucose oxidase with an alternative oxygen acceptor. Ann. Clin. Biochem; 6:24–27.

(41)

Annexe 1 : Résultats de la détermination de la glycémie, de la créatininémie, de l’uricémie chez les femmes enceintes

Numéro Age en ans

Poids en kg

Trimestre Glycémie en g/l

Créatininémie en mg/l

Uricémie en mg/l

1 25 48 1 0,97 8,1 16,9

2 40 64 1 1,18 7,8 14,3

3 27 46 2 0,70 6,5 32,7

4 33 66 2 0,86 6,1 29,0

5 29 55 1 0,79 6,2 22,5

6 41 70 2 1,11 6,6 43,0

7 20 50 1 0,93 9,7 24,5

8 22 43 1 0,77 7,3 11,5

9 29 75 2 0,91 8,5 36,5

10 31 60 1 0,92 8,1 16,5

11 25 60 2 0,86 7,6 27,8

12 30 62 3 1,11 9,0 39,6

13 26 62 3 0,79 11,3 61,3

14 33 73 3 0,99 7,3 38,8

15 19 58 1 0,85 6,3 20,8

16 22 41 1 0,80 7,5 14,1

17 32 77 2 0,96 8,6 24,1

18 37 73 3 0,89 14,2 85,8

19 32 95 1 0,86 12,4 51,7

20 24 61 2 1,06 8,2 34,5

21 39 64 3 0,79 10,6 38,6

22 31 56 2 0,97 7,8 9,2

23 35 42 1 1,17 9,1 21,8

24 25 60 3 1,24 8,4 24,4

25 25 60 3 0,87 8,5 34,8

26 36 75 3 0,84 8,7 25,2

27 29 67 3 0,78 9,4 58,6

28 27 71 3 0,98 8,1 42,2

29 20 69 3 1,30 7,9 39,2

30 27 63 1 1,39 10,2 29,7

31 28 88 1 1,13 10,9 44,1

32 23 64 3 0,72 8,4 31,5

33 24 90 2 0,98 5,8 29,8

34 33 69 3 0,81 5,1 36,9

35 25 67 3 0,82 7,4 42,5

36 39 72 3 0,79 8,1 48,8

37 37 67 3 1,00 6,8 48,0

38 33 66 3 0,79 6,9 40,9

39 20 52 3 0,66 8,0 34,4

40 25 63 3 0,67 5,3 21,5

(42)

43 31 66 2 0,83 6,8 39,8

44 22 64 3 0,75 6,3 28,0

45 17 43 3 0,84 5,4 26,6

46 22 55 3 0,79 8,6 31,8

47 35 77 3 1,10 7,5 29,0

48 18 72 3 0,84 6,4 26,4

49 35 74 3 1,69 7,2 37,3

50 25 62 2 0,94 5,9 21,2

51 35 75 3 1,03 7,3 33,0

52 23 61 1 0,89 5,8 20,3

53 30 91 3 0,67 8,6 24,1

54 31 71 1 0,99 7,9 35,9

Annexe 2 : Résultats de la glycémie, de la créatininémie, de l’uricémie chez les femmes non enceintes

Numéro Age en ans Glycémie à jeun en g/l

Créatininémie en mg/l

Uricémie en mg/l

1 44 1,00 9 53

2 65 1,05 8,5 34,5

3 43 1,05 7,50 38,7

4 65 0,95 9,82 35

5 65 1,04 7,8 52,7

6 46 1,10 12,27 57,06

7 36 0,95 10,2 56

8 52 0,99 8,4 53,1

9 65 0,96 8,8 29

10 70 0,96 11,1 36,8

11 44 1,05 6,75 24,11

12 39 0,95 7,8 43,6

13 35 0,88 6,0 38,2

14 56 0,80 7,3 58,3

15 73 0,99 12,6 60,0

16 75 0,97 8,7 54,8

17 75 1,03 7,7 34,4

18 52 1,04 9,3 54,0

19 52 1,01 12,0 39,7

20 70 0,96 11,1 36,8

21 66 1,00 9,2 34,4

22 33 1,05 6,75 31,1

23 27 0,95 7,8 43,6

24 35 0,88 6,0 38,2

25 50 0,85 10,4 44,3

26 44 1,03 8,0 27,8

27 50 0,92 8,8 49,8

28 57 0,91 9,7 37,0

29 34 0,88 9,2 47,7

(43)

33 28 1,05 11,1 40,7

34 23 0,96 8,9 30,0

(44)

TABLE DES MATIERES

Liste des enseignants iii

Dédicace v

Remerciement vi

Hommage vii

Liste des sigles et abréviations viii

Liste des tableaux et des figures ix

Résume x

Abstract xi

Sommaire xii

Introduction 1

Première partie : Généralités 3

1.1. Grossesse 4

1.1.1. Modifications physiques et physiologiques au cours de la grossesse 4

1.1.1.1. Modifications physiques 4

1.1.1.2. Modifications physiologiques 5

1.1.2. Exploration de la fonction rénale 7

1.1.3. Exploration des pathologies de la nutrition et du métabolisme 8 Deuxième partie : Cadres, Matériels et Méthodes 10

2.1. Cadres 11

2.1.1. Cadres institutionnel 11

2.1.2. Cadre technique 11

2.2. Matériel 14

2.2.1. Matériel biologiques 14

2.2.2. Matériel lourd et consommable 14

2.2.3. Réactif 14

2.3. Méthodes d’étude 14

2.3.1. Période et type 14

(45)

Troisième partie : Résultats et Discussion 18

3.1. Résultats 19

3.1.1. Caractéristique de la population d’étude 19 3.1.1.1. Répartition des femmes enceintes et femmes non enceintes suivant les tranches d’âge

19

3.1.1.2. Répartition des femmes enceintes suivant la période gestationnaire 19 3.1.2. Comparaison de la fréquence des variations des paramètres chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes reçus à l’Hôpital de Bethesda

20

3.1.2.1. Comparaison de la fréquence des variations de la glycémie à jeûn chez les femmes enceintes et chez les femmes non enceintes

20

3.1.2.2. Comparaison de la fréquence des variations de la créatininémie chez les femmes enceintes et chez les femmes non enceintes

21

3.1.2.3. Comparaison de la fréquence des variations de l’uricémie chez les femmes enceintes et chez les femmes non enceintes

21

3.1.3. Evolution de la fréquence des variations des paramètres étudiés suivant la période gestationnaire

22

3-2 Discussion 24

Conclusion et Suggestions 26

Conclusion 27

Suggestions 27

Références 28

Annexes 29

Références

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